Initiation: du fantasme à l’acte par totobas

Initiation
Du fantasme à l’acte
par totobas


Depuis longtemps, lorsque nous faisons l’amour, ma femme, Nathalie, aime que je lui susurre des mots coquins dans le creux de l’oreille. L’expérience aidant, mes propos ont beaucoup évolué, pour se transformer en saynètes, dont, bien sûr, Nathalie est le centre d’intérêt. Ces pratiques ont un immense avantage qu’elles permettent de mieux connaître l’autre, et surtout d’explorer des pistes nouvelles, à savoirs des fantasmes inavoués, parce qu’inavouables…

C’est ainsi que j’ai découvert les penchants lesbiens de Nathalie, qui s’en est toujours défendue lors de discussions, mais qui montre une forte émotion à leur évocation sur l’oreiller, et là, le corps ne ment pas. J’ai donc concentré mes « histoires » sur ce sujet. Plus je la mettais dans des situations scabreuses et très « cochonnes », plus son plaisir était intense.

Durant les vacances, j’ai commencé à intégrer dans mes histoires des femmes vues au cours de la journée sur la plage ou au bar. Je ne me lassais pas de contempler l’émoi de Nathalie lorsque nous croisions une des jeunes femmes avec laquelle elle avait fait virtuellement l’amour quelques heures plus tôt. Les fantasmes portaient tous sur des inconnues, mais un jour j’ai décidé d’évoquer Corinne, la meilleure amie de Nathalie. La première fois j’ai essuyé un refus, Nathalie prétextant qu’il ne fallait pas tout mélanger… Têtu, j’ai réessayé quelques semaines plus tard, et j’eus le plaisir de constater que l’idée avait fait son chemin. Son sexe avait rarement été aussi humide, et les gémissements accompagnant sa jouissance montrait que je ne m’étais pas trompé. Nathalie fantasmait bien sur une aventure féminine, mais avant tout avec Corinne

Au retour de nos vacances, Corinne devait passer chez nous dans l’après-midi. A l’issue du déjeuner, je suis parti faire une sieste, que j’espérais coquine, mais Nathalie ne m’a pas rejoint comme à son habitude, prétextant une trop forte chaleur, ce qui n’était pas faux. Elle m’a dit qu’elle préférait se reposer sur le canapé. Je sentais bien qu’il y avait quelque chose d’inhabituel. Au bout de quelques minutes, je me levais sans bruit, et m’approchais du salon. Le spectacle fut à la hauteur de mes attentes. Je la vis allongée, nue la main entre les cuisses, en train de se masturber. Elle était magnifique, mais ce qu’il y avait de plus troublant, c’est qu’elle m’a toujours dit ne se branler que très rarement seule, ne le faisant qu’en ma présence. Cette fois, je pénétrais au plus profond de son intimité. Je voyais son doigt caresser lentement son clitoris alors que son autre main pinçait vigoureusement la pointe de son sein. Elle tirait sur le téton et le tordait, ce qui devait être douloureux, mais elle semblait y prendre beaucoup de plaisir. Puis, elle glissa deux doigts dans son sexe avant de les porter à sa bouche. Ils étaient trempés, et elle jouit, secouée de spasmes impressionnants. Je m’éclipsais pour aller me soulager tant mon sexe était en érection.

A mon réveil « officiel », je la trouvais calme et sereine, comme si rien ne s’était passé. Une heure plus tard Corinne arrivait. Je l’accueillis et observais Nathalie lui faire la bise. Malgré la grosse chaleur, je vis la pointe de ses seins s’ériger, et je pensais qu’elle était encore plus polissonne que je ne le pensais. Tout au long de la visite de Corinne, Nathalie n’osa pas la regarder dans les yeux, et restait un peu en retrait, loin de son attitude habituelle. Au moment du départ, je vis bien un léger trouble l’assaillir, mais elle se maîtrisa de façon parfaite. Je surpris simplement son regard s’aventurer dans le décolleté de Corinne, alors assise dans sa voiture. A peine Corinne partie, nous avons fait l’amour. Je lui ai dit que j’avais remarqué qu’elle était excitée parce que ses seins s’étaient dressés à l’arrivée de son amie, et que je l’avais vue regarder dans son décolleté. Le fait de revivre ces moments rendit sa jouissance particulièrement intense.

De cet épisode, j’avais retenu que Nathalie accrochait vraiment avec Corinne, mais aussi qu’elle aimait se pincer fortement les seins pour atteindre la jouissance. Étant adepte d’un blog dans lequel les contraintes physiques et morales abondaient (n’est-ce pas Linda), cela m’a donné l’idée d’explorer ce pan très particulier de la sexualité qu’est la soumission. J’ai donc commencé à lui raconter des histoires dans lesquelles elle était soumise à une maîtresse, et où elle subissait des châtiments corporels et des humiliations. Bingo ! J’avais trouvé un point sensible. C’est à ce moment qu’elle m’a avoué qu’elle aimerait que je la fesse, ce que je fis avec joie. Mais je sentais bien que l’humiliation d’être la soumise d’une femme était un fantasme bien plus fort que celui d’être ma propre soumise. N’étant pas de nature très dominatrice, je ne m’en offusquais pas, tant je prenais du plaisir à voir Nathalie jouir sans retenue à l’évocation de scènes de soumission. Elle avait particulière le goût de lécher la chatte de sa maîtresse pendant que celle-ci libérait sa vessie. Cette posture, qu’elle jugeait humiliante, était celle qui symbolisait le mieux sa soumission, tout comme lécher l’anus de sa partenaire. L’idée de faire la toilette intime de sa maîtresse la rendait folle d’excitation, et la voir ainsi me comblait. Bien entendue, Corinne était en bonne place, et jouait souvent le rôle de la dominatrice, au plus grand plaisir de ma femme.

J’avais depuis longtemps dans l’idée de mettre Nathalie face à la réalité et à ses fantasmes, en l’incitant à dévoiler ses penchants. Cela était relativement compliqué, parce que si nous voyions Corinne de temps à autre, elle était accompagnée la plupart du temps de son mari. Cela dit leur relation touchait à son terme et ils vivaient côte à côte plutôt qu’ensemble. Lors de nos délires sexuels, je racontais à Nathalie la façon dont elle devrait se conduire lors des visites de Corinne. Je lui disais qu’elle devrait l’embrasser sur la commissure des lèvres pour lui dire bonjour, au lieu du chaste baiser habituel, mais aussi qu’elle devrait porter une robe blanche transparente sans aucun dessous, de façon à émoustiller Corinne. Mais je sentais bien la crainte de Nathalie de sauter le pas, et d’aller trop loin…

L’été suivant, Corinne nous rendit visite seule. Le jour même, je sentais Nathalie un peu nerveuse, et cette fois, je ne lui laissais pas la possibilité de soulager la tension qui l’habitait, espérant ainsi accroître son désir d’assouvir ses fantasmes. Nous avons accueilli Corinne au bord de notre piscine. Par pudeur, Nathalie fit une bise normale à Corinne, à ma grande déception. Cependant, elle avait bien mis une robe blanche (pas la plus transparente, mais), et, même s’il faisait très chaud, je la voyais frissonner de temps en temps. Je prétextais alors des travaux sur mon ordinateur pour les laisser papoter ensemble. En fait, par les volets entrecroisés j’avais une vue parfaite de la situation, tout en restant à l’abri de leurs regards. Je les observais discuter, jusqu’à ce que Corinne dégrafe le soutien-gorge de son maillot et se mette à plat ventre pour que Nathalie lui passe de la crème solaire. Mon sang ne fit qu’un tour, imaginant un dénouement heureux. Je distinguais alors la respiration rapide de Nathalie. Allait-elle sauter le pas ? Elle appliqua la crème lentement sur le dos de Corinne qui lui demanda de lui en passer aussi sur les cuisses. Je vis une main tremblante s’exécuter. Les gestes devinrent moins sûrs, surtout lorsque Corinne écarta imperceptiblement les jambes pour permettre aux doigts d’accomplir leur office. Nathalie était cramoisie, mais Corinne ne s’en était pas rendu compte. Au bout de quelques instants, la situation s’inversa et je vis les mains fines de notre amie étaler la crème avec application prenant tout son temps.

De mon poste d’observation, j’étais fou d’excitation. Corinne était-elle sensible aux charmes de Nathalie ? Il me semblait que ses gestes s’attardaient plus sur le haut des cuisses que sur les épaules. Puis le massage dégénéra en partie de chatouilles, chacune essayant d’atteindre la partie la plus sensible de l’autre. Je voyais leurs seins se frôler et leurs mains devenir de plus en plus baladeuses. Cela se termina dans la piscine. Je ne voyais plus que leurs visages, que je trouvais assez proches, mais elles discutaient de façon très animée. C’est le moment que je choisis pour les rejoindre. Elles s’éloignèrent aussitôt l’une de l’autre, l’air un peu gêné. Le charme était rompu. Elles sortirent rapidement de l’eau tout en discutant à voix basse. Nathalie me dit alors, qu’elle partait avec Corinne faire quelques emplettes. Elles se vêtirent à toute vitesse pour partir vers la voiture en pouffant comme deux collégiennes. Je fis cependant remarquer à Nathalie que la robe était suffisamment transparente pour que l’on voie qu’elle était en tenue d’Ève dessous. Elle partit donc mettre un string, non sans une petite moue de frustration.

Leur absence dura tout l’après-midi, dont j’ai trouvé les heures particulièrement longues. N’étais-je pas allé trop loin ? A leur retour, Nathalie me parut un peu tendue alors que Corinne était tout sourire. Je soupçonnais bien quelque chose, mais sans aucune certitude. Après quelques verres de vin, le dîner se passa dans une atmosphère agréable, et je sentais une nouvelle complicité entre elles. Vers la fin du repas, Nathalie se leva, et je constatais dans le contre-jour qu’elle ne portait plus rien sous sa robe. Elle n’avait pas pu enlever son string depuis son retour, puisque je ne l’avais pas quittée des yeux. Je sentis une boule dans le ventre entre gêne et plaisir, ne sachant quoi penser. Discrètement, je m’éclipsais, et je tombais sur son sac à main. La curiosité fut la plus forte. Je l’ouvris, et quelle ne fut pas ma surprise d’y trouver un string, qui n’était pas le sien ! Il ne faisait aucun doute qu’il n’était pas neuf, et qu’il avait été porté récemment. La fin de soirée fut terrible, tenaillé entre l’excitation de leur relation et le sentiment d’avoir été trompé. Corinne partie, je m’approchais de Nathalie pour susciter son désir, mais elle me repoussa, prétextant qu’elle était fatiguée. Cependant, son regard était aussi brillant que lointain, et elle mit longtemps à s’endormir.

Le lendemain, l’attitude de Nathalie était redevenue normale. J’attendis l’après-midi pour la solliciter de mes avances, auxquelles elle succomba. J’étais en train de la déshabiller, lorsque je remarquais quelques marques rouges sur ses fesses. Cela ressemblait fort à des traces de doigts. L’ultime preuve était devant mes yeux. Fou d’excitation, je la fis s’allonger sur le ventre, et lui dit :

– Que sont ces marques sur tes fesses ? On dirait des restes de fessée, mais il y a plusieurs jours que je ne t’en ai pas données.

Elle devint rouge comme une pivoine, n’osant pas me regarder, en balbutiant :

– Je… , je ne sais pas. Ce sont peut-être la marque des chaises de jardin…

Je vis cependant son sexe s’humidifier instantanément.

– Tu sais que tu peux tout me dire.
– Que je te dise quoi ?
– Que tu me dises pourquoi tu es si excitée alors que je te parle des marques sur tes fesses ?

Elle était véritablement tétanisée, mais son sexe perlait de plus en plus.

– Je…
– Cela a-t-il un rapport avec Corinne ?

Je la vis trembler

– Peut-être…
– C’est à dire ?
– …
– Qu’avez-vous fait hier après-midi ?
– …nous sommes allées chez elle.
– Pour quoi faire ?
– Pour… se retrouver seules
C’est à dire ?
– Nous avions envie de rester entre filles.
– Ne me dit pas que tu…, que vous…?
– …si

Mes sentiments étaient partagés. Je ne savais pas s’il fallait que je me réjouisse de ce qui s’était passé ou que je me mette à crier et pleurer. J’étais tout de même grandement responsable de la situation. Nathalie me dit :

– Ne me blâme pas. Je t’aime, mais j’en avais tellement envie !

La supplique dans ses yeux me fit craquer.

– Que s’est-il passé exactement ?
– Lorsque nous nous sommes retrouvées seules au bord de la piscine, nous nous sommes massées avec de l’ambre solaire. J’essayais de me contenir, mais la situation m’a profondément troublée, et Corinne s’en est aperçue. Alors elle m’a fait comprendre qu’elle n’était pas indifférente à mon contact. Elle a commencé à me faire des caresses plus pressantes, mais nous avons vu une ombre derrière le volet, et nous avons fait semblant de jouer pour ne rien laisser paraître. Ensuite, dans la piscine, Corinne m’a proposée d’aller chez elle, pour poursuivre ce que nous avions commencé. C’est là que j’ai perdu la tête et que j’ai accepté. Dans la voiture, nous sommes restées silencieuses, n’osant même pas nous regarder. Arrivées chez Corinne, elle m’a pris par la main, puis s’sont approchée pour m’embrasser. J’ai voulu résister, mais je n’ai pas pu. Je crois même que j’ai jouis lors de son baiser tant j’étais dans un état second. Elle m’a étendue sur le lit et m’a avoué qu’elle pensait souvent à moi la nuit, d’autant que sa vie sexuelle était proche du néant. Je lui ai dit que moi aussi. Elle m’a demandé des détails, et je lui ai raconté les fantasmes que tu me décris lorsque l’on fait l’amour.
– Tu lui as tout dit ?
– Presque.
– Même que tu désirais lui être soumise ?
– Non, je n’ai pas dit que je voulais que ce soit avec elle ! A la fin de mon récit, j’ai vu qu’elle était un peu décontenancée, et j’ai eu peur qu’elle le prenne mal, alors je me suis jetée à ses pieds en la suppliant de me pardonner, et que je ferai tout ce qu’elle voudrait.
– Comment a-t-elle réagit ?
– Elle m’a prise dans ses bras en me disant que nous ferions tout ce que je voulais. Puis elle a soulevé sa jupe et a retiré son string, en m’expliquant que pour celer notre relation, il fallait échanger ce que nous avions de plus intime, à savoir nos culottes. J’ai donc enlevé mon string pour le lui donner. J’ai éprouvé une délicieuse honte lorsqu’elle l’a pris entre ses doigts et qu’elle m’a fait remarquer qu’il était tout poisseux de ma mouille. J’ai cru mourir sur place lorsqu’elle m’a traitée de cochonne, parce qu’il n’y avait qu’une cochonne pour mouiller comme ça. Elle lisait en moi comme dans un livre ouvert. Je me suis alors mise à côté du lit, à genou, assise sur les talons. Ma posture la fit sourire, et elle s’assit sur le lit, les jambes écartées en troussant sa jupe. C’était la première fois que je voyais un sexe de femme de si près. Elle m’a demandé de regarder sa chatte, et elle a commencé à caresser son clitoris en écartant ses lèvres de l’autre main. Je crois qu’elle était encore plus excitée que moi. Je sentais les effluves émanant de son sexe, et ça me rendait folle. Je n’étais qu’à quelques centimètres du bonheur quand elle entra un doigt pour le sortir luisant de ses sécrétions, qu’elle m’ordonna de sucer. Elle prit alors ma tête et la plaqua contre sa chatte en me demandant de la lécher. J’ai dégusté ce fruit défendu tant espéré. Elle mouillait abondamment et ses sécrétions me coulaient sur le menton. Elle explosa dans ma bouche avec une force extraordinaire. C’est là que j’ai jouis sans même me toucher.
– C’est comme ça que ça s’est fini ?
– Non, elle m’a ensuite demandé ce que je voulais, et j’ai répondu qu’une petite fessée me ravirait. Elle m’a alors avoué que la situation lui plaisait bien.
– Les marques sur les fesses, c’est donc elle ?
– Oui
– Elle y est allée beaucoup plus fort que moi !
– Oui mais venant d’elle, c’était très bon. Ensuite elle m’a fait l’amour en m’obligeant à mettre les mains derrière le dos.
– Vu l’état de ta chatte, je vois que ça t’a plu !

Nathalie arborait un sourire radieux, soulagée de m’avoir avoué son aventure. Elle en profitait même pour se toucher. Je constatais alors qu’elle avait dans la main le string qui se trouvait dans son sac à main. C’était bien celui de Corinne.

Nous avons fait l’amour comme jamais. La sensation étrange de mélange d’excitation et de rancœur a décuplé mon plaisir, celui de Nathalie l’étant par le souvenir des moments passés avec Corinne.

Cette histoire s’est déroulée il y a quelques semaines. Je crois que Nathalie et Corinne se revues au moins une fois. Ma jalousie en prend un coup, mais nos rapports de couple sont au beau fixe. Nous verrons bien ce que nous réserve l’avenir.

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Une réponse à Initiation: du fantasme à l’acte par totobas

  1. Dorine dit :

    Très excitant ce récit même si l’on peut le trouver un peu court

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