Fiona par Fiona

Je suis Fiona, une appétissante Parisienne, brune aux yeux bleus,
célibataire, de 33 ans. Je suis analyste dans un grand cabinet d’audit en
communication.
J’étais parti pour une journée d’un septembre chaud à Marseille assister
quelques professionnels du secteur maritime à la mise en forme d’un business
plan.
A sept heures du soir, satisfaite mais fourbue, j’arrive devant ma place
réservée dans l’une des petites niches feutrée d’une rame 1ère classe d’un
TGV pour Paris. Raffinée par plaisir, habituée de la séduction, maîtrisant
le jeu, j’ai revêtue pour la circonstance une jupe de lin bleu nuit bien
ajustée à mes formes, courte sans excès facile, fendue d’un côté, et d’une
veste rouge sang, légère et galbée, fermée par une rangée de huit boutons.
Côté fenêtre, assis face à face, un jeune couple de 25 ans : un blond à
l’allure très « surfer », encore ado, mimant de ses mains une acrobatique
escalade. L’écoutant, distraitement vautrée, une méditerranéenne sensuelle,
très typée : cheveux noirs, brillants, parfaitement tirés et lissés, des
grands yeux noirs et vifs, des lèvres ourlées rehaussées de rouge brun, des
oreilles pulpeuses d’où pendent deux belles boucles d’oreilles alourdies de
faux saphirs taillés. J’hésite un moment à m’asseoir. Debout, je pose mon
sac contre un autre sac sur le siège, à côté d’elle :
– Bonsoir
Lui, surpris, met fin soudain à ses mimiques. Elle se redresse du dossier,
me jauge, me fixe droit dans les yeux et me lance un large sourire qui
découvre deux rangées de dents d’une blancheur immaculée.
– Bonsoir…Welcome on board.
– Je peux changer de place si vous voulez…
– Non, non, asseyez-vous… Arnaud, reprend ton sac… Vous ne nous dérangez
absolument pas.

Le garçon libère mon siège. Le TGV glisse déjà sur ses rails. Je fouille
dans ma petite sacoche de cuir rouge dans laquelle j’avais relégué un i.book
et quelques petits rechanges soyeux devenus inutiles. Je m’étais réservé
après la réunion une possible aventure avec l’un des hommes du groupe qui me
plaisait un peu. Mais il était aux bottes de sa femme, ne pouvait soutirer
que deux petites heures, en catimini. Pas de dîner, une escapade entre 2 et
4 du matin. On ne me prend pas comme ça…
Je jette un coup d’œil au couple. La fille, amusée, n’arrête pas de
m’observer. Étonnée, je lui rends son sourire, me détourne et sors le
dernier polar de Grischam, laissant en plan l’épais dossier sur lequel on
avait planché toute la journée.
Je m’assieds à côté d’elle. Cet Arnaud a repris sa conversation passionnée
d’escalade. Je me mets un peu plus à l’aise. Je remonte ma masse de cheveux
et je m’arrange un chignon plus ferme. Je croise mes jambes nues et dégrafe
la lanière de l’un de mes talons qui s’affaisse sur la moquette. Je tourne
la tête rapidement vers elle. Elle me regarde encore, lèvres hypnotiques
légèrement ouvertes. Je lui rends son sourire puis j’ouvre mon bouquin. Les
dents immaculées de cette fille à travers ces lèvres pulpeuses me fascinent.
Je me force à la chasser de l’esprit. Je me glisse dans l’histoire de
Grischam qui m’aspire pour de bon….

– Arnaud, fais attention, tu es en train d’écraser la chaussure de
mademoiselle !

Je sors brusquement du livre. Arnaud sursaute, se confond en excuses, se
penche, je me penche, le bouquin me tombe des mains, je bredouille que ce
n’est pas grave, nos têtes se heurtent, la fille éclate de rire, je relève
la tête, tenant ma crinière qui s’écroule. Arnaud se relève, mon talon à la
main. Le train freine alors brusquement, projetant le malheureux, le cul sur
le siège qui me fait face. Nous éclatons alors franchement de rires tous les
trois. Les plaisanteries fusent sur l’art de l’équilibre en varappe et
escalade. Je me lève hilare, remontant ma cascade de cheveux. Arnaud se
relève alors, me prend légèrement par la taille et me dirige vers son siège.

– Mettez-vous là, je me sauve sinon la série de gaffes va s’alourdir.
– Mais non voyons, c’était drôle, je ne vous en veux vraiment pas. Restez.
– Rien à voir avec vous, rassurez-vous. Je vais aller rejoindre un groupe
qui est dans un autre wagon. Vous aurez plus de place.
Il se tourne vers la fille.
– Estelle, viens nous rejoindre avec elle plus tard. On ira boire un coup.
– D’accord.
Je m’assieds. Arnaud reprend son sac et se tourne vers moi en souriant.
– Je vous dois bien ça. La tête, ça va ?
Je le regarde en riant, les deux mains rajustant ma cascade.
– À peu près recollée !
Arnaud s’éloigne. Assurant mon chignon, je me tourne vers Estelle en
souriant. Elle s’est affalée dans le creux de son fauteuil, une jambe
relevée, le pied appuyé sur un rebord, s’ouvrant et se fermant doucement
sous une jupe mi-cuisses à pants de cuir rouge. Un pull serré en v de coton
léger sans manche bleu nuit lui habille ses deux petits seins fermes. Elle
me regarde droit dans les yeux, caressant à petites touches ma chaussure
qu’elle retient dans ses mains. Elle la retourne, insinue ses doigts sous le
cuir.
– Vraiment très sensuel ce cuir. Vous êtes raffinée.
Son regard, sa voix, cette façon de caresser et de retenir ma chaussure,
cette jambe nue qui soulève et rabaisse ces pans de cuir sur ses cuisses
pleines et bronzées, me trouble. Je la remercie en bredouillant, tout en me
calant plus droite sur mon siège. Estelle me tend alors à demi ma chaussure.
– Vous la remettez ?
– Euh… Oui… Enfin, je n’sais pas…
Je tends la main en la regardant. Elle me fixe et se penche.
– Je vais vous la remettre. Arnaud aurait dû… Donnez-moi votre jambe.
Je bredouille encore, hésite. Nos regards se croisent, immobiles. Ses lèvres
s’entr’ouvrent. Elle tend sa main vers ma jambe.
– Estelle, écoutez…
– Donnez-moi votre jambe !
Hypnotisée, je tends ma jambe. Elle glisse lentement sur le bord de son
fauteuil. Sa jupe se retrousse… Juste assez, pas assez. Elle s’agenouille
sur la moquette et m’entoure le pied de ses mains qu’elle cale contre son
ventre. Elle me regarde.
– Quel est votre prénom ?
Ses ongles se promènent autour de mon pied. Je frissonne. Estelle me
regarde, souriante, les yeux interrogateurs. Je bredouille encore, regardant
ses lèvres.
– Fiona….
– Hummm, j’aime…
Elle s’empare de ma chaussure et pousse doucement mon pied vers moi. Ma
jambe se lève, mon genou se plie, ma cuisse se relève, s’échappant de la
fente de ma jupe. Je me laisse faire, subjuguée. J’ai la sensation d’être
complètement écarté, entrejambe offert. Elle me tient le talon, le frotte un
instant contre son ventre. Elle fait glisser maintenant ma chaussure sur le
pied. Je la regarde. Ses yeux fouillent mon entrejambe. Ma main,
protectrice, se pose alors sur mon ventre, retenant le pan relevé de la
fente de ma jupe. Estelle me regarde, souriante, les yeux brillants.
– J’ai oublié la lanière Fiona…
– Je, je vais le faire…
Ignorant ma proposition, ses doigts jouent avec la lanière, l’ajustent.
Estelle se relève un peu plus sur les genoux, forçant encore sur ma jambe,
ma cuisse qui se relève encore. Je tente de contenir l’inexorable remontée
de ma jupe, ma main pressant mon ventre, mon sexe. Mon doigt s’y presse. Je
halète presque, médusée. Je ferme les yeux.
– Fiona…
Mes deux mains s’agrippent au bord du fauteuil, abandonnant entrejambe et
culotte à son regard. Électrisée, je sens trois ongles griffer ma cheville,
remontant sous la jambe, s’insinuant sous le genou, s’enfonçant maintenant
sous ma cuisse, descendant lentement… griffant jusqu’à la naissance de la
fesse… Ma jambe entière frissonne, s’ouvre, se ferme, s’ouvre au gré de ses
griffures …. Yeux fermés, j’attends…
Estelle repose alors ma jambe, se relève, appuie ses deux mains sur le haut
de mon siège, se penche et colle ses lèvres à mon oreille.
– Vous êtes une très belle coquine Fiona. Vous me plaisez.
Perverse, elle mouille son doigt et le frotte derrière mon lobe. Elle se
relève, me regarde sans un mot, sourire énigmatique, puis sort du petit
compartiment, sac à la main, en tirant sur les bords froissé de sa petite
jupe de cuir rouge.

Je reste un moment assise, inerte, abasourdie. Moi, c’est plutôt les hommes.
Du moins je le pensais. Juste une chaude expérience, mais à trois, l’année
dernière avec un « ex » et son « ex »… En quelques minutes, cette fille m’a
subjuguée, quasiment soumise. L’image de ses lèvres ouvertes, ses dents, son
regard perçant, ses longues mains, son culot, sa maîtrise de la situation
m’obsèdent. Je me lève, réajuste ma jupe, mes cheveux. Je passe la tête dans
le couloir. Désert. Je l’imagine rigolant avec son groupe. Ou peut-être aux
toilettes, devant la glace, jambes écartées, l’image volée de mon entrejambe
offert, sa main fouillant sous…. Je frissonne. La garce ! Je rentre dans le
compartiment, passe une main sous ma jupe. J’effleure d’un doigt ma culotte.
Elle a réussi à me tremper. Je repasse la tête dans le couloir. Personne. Je
rentre, retrousse ma jupe. Ma culotte est collée à mon sexe : une « Sabia
Rosa » ample, en soie bleu nuit, à volant, mouillée, froissée. J’insinue deux
doigts sous l’élastique, les presse sur mes lèvres ouvertes, chaudes,
humides, toison en bataille. Je les frotte. Mes doigts poisseux passent sous
mon nez, je hume, je frissonne à nouveau. Je tire sur ma jupe, retire mes
chaussures. Je défais les boutons de ma veste : mes seins ont gonflé,
pointes dressées débordant des fines voiles de soie bleue. Je redresse mes
bonnets, referme quelques boutons. Pas tous… Je me rassieds. Je reprends
mon Grischam et tente de me replonger dans l’histoire…

Sans effet. Je reprends mon dossier, le feuillette, le quitte, revient à
Grischam. Ma main glisse sur ma cuisse, s’insinue sous ma jupe… Du temps
passe. Mais c’est moi qui l’attends. Fiévreuse, je me lève encore, passe la
tête dans le couloir. Toujours désert. Je prends mon sac et file vers les
toilettes. À droite, libre, à gauche, occupé. J’hésite, observe les rangées
de sièges de la rame puis colle mon oreille contre la porte. Je susurre deux
fois : « Estelle, c’est moi », grattant à la porte. Sans réponse. La salope !

Je traverse deux rames, lance des regards à chaque place, arrive au bar. Il
y a du monde. Je cherche. Pas d’Estelle. Je m’imagine encore devant ces
toilettes. Mais ça va pas non ? On se calme… Je m’approche du bar et
commande une demi-bouteille de bordeaux rouge et une boîte de petits salés.
Je me poste dans un coin, debout, observant les allées et venues. Une fièvre
insatisfaite me fait tressaillir. Tout me semble sexe et invites : caresses
sur la bouteille, mes doigts s’enfonçant dans la boîte de chips. Tout
autour, des braguettes, des mains qui s’animent, des doigts carminés tendus,
des lobes d’oreilles dressés, marques coquines de slip soulignant les
pantalons, des ongles fouinant dans les chevelures, des langues passant sur
des lèvres, des peaux pulpeuses, hâlées, des yeux, des pieds qui se
cherchent… Trop, c’est trop. Revenir à ma place, boire tranquille, déguster,
reprendre pied… Je repars avec ma bouteille et ma boîte. Automate, je passe
un soufflet, traverse une voiture, pénètre dans un nouveau soufflet… Le
traverse, une porte de toilettes s’ouvre…. Je la dépasse. Une main m’enserre
le bras, me tire…
– Fiona….
Je me débats, mollement, tente de me libérer.
– Laissez-moi, non…
Estelle me tire fermement le bras. Je pivote : sa bouche, ses lèvres, ses
yeux, sa voix… Je me laisse faire, j’avance, ma bouteille et ma boite dans
les mains.
– Venez, on va boire ensemble, j’ai envie…
J’entre. La porte se referme. Une âcre odeur d’urine se mélange aux effluves
Épicés d’Estelle. Je ferme les yeux, le verrou clique.
– Donne !
Bouteille et boîte échappent de mes mains, ballantes. Son souffle se
rapproche. J’ouvre les yeux. Sa bouche, ses yeux sont là, tout près. Ses
mains attrapent les miennes, les croisent contre mes fesses. Son corps
entier me presse alors contre la porte. Mes yeux se ferment. Sa main
m’empoigne, palpe mes hanches, mon ventre, mes seins, ses ongles griffent le
tissu. Sa langue épaisse, humide, me lèche, fouille mes narines, mes
oreilles, mes lèvres ouvertes, le cou. Une autre défait nerveusement mes
cheveux, s’en empare, les tire, fort. Je me cambre.
– Tu me cherchais Fiona ?
– Non, non….
La pression sur mes cheveux augmente. Sa main déboutonne brusquement ma
veste, palpe mes seins.
– Dit-le, salope !
– Oui…
Elle tire plus fort. Mes mains se plaquent contre la paroi. Ses doigts
m’ouvrent les lèvres, fouillent ma bouche.
– Mieux que ça ! Dis : je te cherche Estelle, allez !!
– … Je… Je te cherche… Estelle…
Son genou force mes jambes.
– Écarte tes cuisses…
Sa pression sur mes cheveux me fait couler des larmes. J’écarte un peu mes
jambes. Une claque me frappe la joue.
– Écarte, large, allez !
Je défais mes mains du dos, m’apprêtant à remonter ma jupe… Elle tire plus
fort, ma tête se renverse.
– Les mains derrière le dos. Ta jupe, ta chatte, ton cul, c’est pour moi !
Allez !
Elle me tire fortement une pointe de sein à travers le tissu. Je gémis. Je
remets mes mains derrière le dos.
– Écarte je t’ai dit !
J’écarte bien les jambes, mon dos s’affaisse contre la paroi, ma jupe se
trousse. Ses lèvres se pressent contre les miennes, sa langue goulue fouille
ma bouche… Trois doigts la remplacent, entrent, sortent…
– Comme une queue dans ta bouche… Suce, salive !!
Mes lèvres pompent, sucent, ma langue salive. Ses doigts sortent brusquement
dans un bruit de succion. Nouvelle pression sur mes cheveux.
– Tu obéis bien ma petite bourge. T’en veut encore ?
– Oui…
– Répète, j’en veux encore Estelle !
– … Encore…Estelle… J’en veux…
Elle relâche mes cheveux, ouvre brusquement les pans de ma veste, arrache
les voiles de mes bonnets, fait jaillir mes seins. Elle les palpe, les
triture, presse mes pointes, les tire… J’aime, je tremble, j’ouvre les yeux,
les lèvres. Elle s’accroupit, me retrousse brusquement ma jupe jusqu’aux
hanches. Ses ongles me griffent les genoux, ses doigts pincent l’intérieur
de mes cuisses. Je sens l’arête de son nez contre ma culotte, se frotte,
renifle, darde sa langue humide sous l’élastique, fouille ma toison. Je
l’aide, je m’écarte encore, glisse un peu contre la paroi. Estelle se relève
brusquement, me reprend les cheveux.
– T’as inondé ta culotte de soie ma petite bourge, tu l’avais mise pour moi
?
– Oui…
Ma reprise en main reprend. Elle me pince les seins, les cuisses, l’oreille.
– Tu me répètes les mots exacts Fiona, tu entends ?
– Oui… J’ai inondé ma culotte de soie. Je… Je l’ai mise… Pour toi…
– Accroupie-toi… Garde tes mains derrière. Écarte bien…
Ses doigts me fouillent les oreilles, les lèvres. Je descends, frotte contre
ses seins. Je m’accroupit, cuisses écartées. Elle me prend la tête entre ses
mains, presse son ventre contre mon visage. Je hume l’odeur du cuir de sa
jupe. J’ai tellement envie d’aller voir, de sentir sous sa jupe. Les pans
passent sur ma tête. Elle écarte ses jambes. Ses mains me guident, me
collent à ses cuisses. Son odeur est forte…
– Lape…
Elle me fait passer de l’une à l’autre. Je lèche, je les mouille. Le poids
de son talon s’appuie soudain sur ma cuisse. Elle décolle sa chaussure du
pied. Il glisse, remonte, frotte mon sexe à travers la culotte, s’insinue
sous l’élastique, pénètre ma chatte offerte, fouille… Ses mains s’excitent
sur ma tête, la promène dans tous les sens. Ses hanches, son ventre sont
fortement serrés sous une culotte de cuir. Je découvre, je hume, je cherche,
je lèche.
– Ouvre-moi le zip avec tes dents, allez!!
Elle me place. Je promène ma langue sur les dents d’acier. Je trouve, mords
la languette de fer, tire, descends. Sa toison trempée jaillit, me
chatouille. Son odeur m’assaille, je hume, je tremble… Je darde ma langue.
Elle me tire les cheveux.
– Tu fais ce que je dis, quand je le dis. Répète !
– Je fais ce que tu dis quand tu le dis…
– Dégage ma chatte ! Complètement. Allez !!
Elle écarte encore ses jambes, y pousse ma tête. Mes dents tirent sur la
languette, la descends sous l’entrejambe, remonte derrière. Ses fesses,
emprisonnées par le cuir, se dégagent. Elle reprend ma tête en main, la
secoue, la dirige, la presse là où elle veut. Estelle gémit, halète.
– Allez, lèche, suce, mord…
Son ventre libéré exhale. De sa toison épaisse s’ouvre une incroyable fleur,
chaude, trempée, corolles charnues démesurées, largement ouvertes. Mon nez,
ma bouche, mes dents, ma langue plongent, lèchent, mordent, tirent…
Elle abandonne une main sur ma tête, lève sa jambe, m’ouvre ses fesses.
– Lèche mon cul !
Guidée toujours, ma langue gorgée de salive râpe, remonte, toison encore.
L’orée de l’anneau exhale. J’y vais, je darde, je force, je pourlèche. Mes
narines dilatées en veulent… Le pied d’Estelle redescend, fouille mon sexe.
… Soubresauts emmêlés, je coule, elle coule, jouie, je jouis. Je n’en peux
plus, ose sortir mes mains, j’empoigne ses fesses… Sa main de fer tire sur
mes cheveux, me remonte, vite. Ses doigts sont dans ma bouche, mes yeux la
dévorent.
– Estelle a ordonné quoi à sa petite bourge ? Répète !!
– … Lécher ton cul… Ta chatte…
Sa langue avide me lèche tout le visage. Chevelure emprisonnée, secouée…
– Et puis ? Répète, allez !!
– … Ma culotte… Inondée… Pour toi… Estelle…
La pointe de sa langue me pénètre l’oreille. La poignée de porte
s’impatiente derrière mon dos. J’ai honte.
– Autre chose, répète !
– Je… Je fais ce que tu dis… Quand tu le dis… Estelle…
Estelle tire ma culotte, me pince le ventre, les cuisses, mes pointes
exacerbées.
– Alors tes mains derrière le dos, cuisses écartées, allez !
Mes mains, mes jambes obéissent. Forçant ma crinière toujours, Estelle se
tourne, s’empare de la bouteille de vin posée sur le lavabo, boit une
gorgée. Son regard est fiévreux. Un filet rouge s’écoule de ses lèvres.
– À toi ma bourge. Nettoie-moi d’abord !
Je lèche son menton, l’encoignure de ses lèvres, qui s’ouvre. J’ouvre la
bouche pour ma gorgée.
– Oui voilà, tu mérites, tu m’as fait jouir, vicieuse. Bois, lèche le goulot
d’abord…
Je darde ma langue. Le goulot tourne, je le salive. J’attends. Le vin coule,
en filet, un peu dans ma bouche, sur mes seins, sous ma jupe… La poignée de
porte me cogne le dos. On tambourine…
– Je vais ouvrir Fiona. Peut-être une belle queue ou une belle blonde,
chatte rasée…
– Estelle… Non…
Elle m’enlace brusquement, m’empoignant les mains derrière le dos. Elle fait
couler du vin dans mon soutien-gorge. Je tressaille. Elle me lèche,
m’embrasse goulûment, repose la bouteille, me reprend par les cheveux.
– Quoi non ma petite bourge t’as honte ?… Une belle queue, une chatte rasée
qui entre, t’en veut pas ? Dis-le moi, allez !
– … Si… Je veux… Une belle queue, une chatte rasée… Estelle…
– Hummm, ta bouche m’excite. T’as raison, j’ouvre pas, je te veux qu’à moi
ce soir. Allez, enlève-moi ça…
Elle me retourne, prend ma veste aux épaules et la fait nerveusement glisser
par terre. Elle me pousse vers la cuvette, humide. Quelques papiers
hygiéniques froissés traînent à terre. L’odeur âcre d’urine m’assaille. Sa
main passe sous ma jupe, me pince les fesses.
– Allez, tes jambes écartées entre la cuvette… Penche-toi… Oui, tes mains à
plat contre la paroi… Cambre bien tes fesses ma bourge… Là, comme ça. Hummm,
je veux voir ton cul…
Estelle retrousse brusquement ma jupe jusqu’aux hanches, se presse contre
mes fesses, caresse mon dos, s’empare d’un coup sec de mon soutien-gorge,
fait sauter les agrafes. Mes seins se libèrent, nus, lourds, pendants,
offerts… Elle les palpe, les malaxent, presse fortement mes pointes, les
étire… Je gémis, toujours courbée.
– Jamais de soutif avec moi t’entend Fiona ? Tes seins à poils, libres, à ma
disposition. Sous la soie, le cashmere, ce que je voudrais. Compris ? Répète
!!
– … Jamais de soutif… Avec toi Estelle… Mes seins… Libres… À ta
disposition…. Sous ce que tu voudras…
Elle s’est accroupie, me pince les cuisses, me les lèche, remonte. Sa langue
râpe, me mouille. Je gémis, yeux fermés, me cambrant, m’écartant au mieux de
sa fouille. Elle écarte brusquement ma culotte. Sa langue pénètre entre mes
lèvres, s’enfonce. Plusieurs doigts s’insinuent aussi, entrent, me branlent…
Elle se relève, agrippe ma culotte, la tire, la fait jouer entre mes lèvres,
mes fesses…
– T’as bien mouillé tout à l’heure ma salope hein ? Allez dis-moi…
– J’ai… J’ai bien mouillé tout à l’heure… Suis ta salope…
Elle tire brusquement sur les pans de ma culotte, la descends à mi-cuisses,
la soie au bord de la rupture. Des claques fusent : cuisses, mollets, seins.
Une autre fouette mon sexe. Je sursaute, reprend la pause. Sa main s’agrippe
à ma toison, la tire. Elle crache. Ses doigts de nouveau me pénètrent, me
force, me branlent, brutaux. Je plie les genoux. L’élastique se tire encore.
Furieuse, Estelle me pince les fesses…
– Je te dilaterais ma petite bourge, t’entends ? Avec moi, c’est ma main
entière dans ta chatte et dans ton cul… Compris ? Répète!!
– … Dilatée… Ta main entière… Dans ma chatte… Dans… Dans mon cul… Estelle.
Je halète… Je murmure. Accroupie, elle m’écarte fortement les fesses. Sa
langue se promène. Estelle me renifle comme un chien, prend son temps, sa
langue me cherche, me trouve, darde, me rentre dedans….
Elle crache. Un jet chaud coule dans ma raie. Je me dilate. Son pouce me
caresse, tourne, se plante, s’active. Je resserre, me dilate encore, je
gémis… Un autre doigt me force, un troisième. Ressortent brusquement…
– Je vais te dresser ma bourge…
– Oui… Dresse-moi… Estelle…
Je tremble. Mes seins ballottent. J’ai envie, je l’attends, fesses dressées,
jambes écartées, chatte et cul offerts. Du plaisir me coule sur les cuisses…
Soudain, un petit froid sur mes lèvres, je me ferme. Estelle crache. Du
chaud maintenant, lisse, glisse entre mes lèvres. Un liquide froid me
pénètre, coule sur ma cuisse, ma jambe.
Estelle rit. Sa voix est rauque. Mes lèvres absorbent, se ferment, c’est
doux. Ca me coule. Un doigt fouille de nouveau mon cul…

– T’aimes le gode, t’en as un, Fiona ?
– Oui… Non… J’aime le gode… Pas là… Chez moi… Estelle

– Lèche alors ma bourge…
Sous moi, entre mes jambes, le goulot de la bouteille se faufile, me frotte
le menton. Je baisse la tête, je l’aspire, le salive. Il ressort, je me
tiens prête, bouche ouverte…
Le manche du goulot me pénètre brusquement le sexe, je m’ouvre. Elle le
tourne, le sort, le rentre, le presse. Sa main est sous mon ventre, me
branle. Ma chatte s’ouvre encore, mes lèvres se distendent. La bouteille
glisse, entre, va et vient. Le son du vin qui choque le verre, s’épanche en
moi. Estelle ressort brusquement la bouteille. Je suis béante, je souffle.
Du vin me coule sur les cuisses, dans mes talons, sous les pieds. Elle me
crache dans la raie, enfonce brusquement son pouce à fond dans mon cul…
– T’aimerais plus gros hein ma petite bourge ?
– Je… J’aime plus gros… Estelle…
– T’es une vraie salope alors ?
– Une, une vraie salope… Oui… Estelle…
Elle retire brusquement son doigt. Du vin s’épanche entre mes fesses, une
petite marre stagne au creux de mon dos. Le goulot pénètre brusquement mon
cul, du vin me coule. Je pousse un gémissement. Ma main affolée cherche la
bouteille. Elle me pince les fesses, me tire les cheveux…
– Ta main contre la paroi quand je t’encule t’as compris ?
– Oui… Oui… Estelle…
Je rentre mes doigts dans ma bouche, me les mord. La bouteille entre, sort,
à chaque fois plus profond… Je grogne. Je me prend à pousser maintenant mes
fesses contre la bouteille… Mon corps entier s’affole…
La bouteille ressort d’un seul coup. La main d’Estelle me frotte. Du vin
pisse en petits jets, inondant mes cuisses, le sol… Sa langue me lèche… Sa
main trempée glisse sur mes cuisses, ma chatte, mon dos, mes seins, s’empare
de mes cheveux, me relève. Ma culotte glisse à mes pieds. Je tremble,
transportée. Sa main frotte mon visage…
– Nettoie!
Je prends sa main, la lèche, la nettoie. Elle me pousse vers la cuvette.
– Assise!!
Les pieds entravés par ma culotte, j’approche, hésitante, observant le siège
humide…
Estelle retire sa culotte de cuir, me la tend. Je la prends… Elle m’empoigne
les cheveux, me tire vers l’arrière…
– Assise j’ai dit ma petite bourge!
Epuisée, toute pudeur perdue, mes fesses s’écroulent sur le siège humide.
– Ta culotte, donne!!
Je la libère de mes pieds, lui tends, elle la prend, la frotte à son nez, la
renifle. Elle s’approche, cale ses jambes entre la cuvette, bombe le ventre,
se presse contre ma bouche…
– Allez, avec tes deux mains, quartier libre, nettoie-moi…
Mes mains avides enserrent alors ses hanches, lisse son ventre, ses jambes,
pénètrent entre ses cuisses. Me tête se penche, cherchant l’entrejambe.
Estelle lève sa jambe, dégageant sa chatte. Je m’y enfouie, lèche, mord,
darde…
Soubresauts, elle coule, je lape… Elle se retourne, se plie, mains sur les
genoux, s’écarte, s’offre. Je la prends par les hanches, la fait venir. Elle
se colle. J’ouvre ses fesses, la renifle, la lèche, ose un doigt, des
doigts. Je m’enfonce, branle… J’urine. De ma main, j’en recueille un peu,
frotte sa raie, sa chatte… Je lèche, nettoie encore…
D’un brusque mouvement, Estelle se relève, m’embrasse goulûment, me quitte,
enfile ma culotte, se rajuste devant la glace… Elle revient, me prend les
cheveux, rentre trois doigts dans ma bouche.
– Enfile ma culotte et reviens avec la bouteille. C’est compris ?
– J’enfile ta culotte, Estelle et…
– T’es belle ma bourge, tu m’excites…
Devant moi, abasourdie, toujours assise sur la cuvette, Estelle tourne le
verrou, sort et referme la porte. Je me lève, jupe retroussée, froissée,
seins à l’air, le soutien-gorge inutile, pendant aux épaules. Je m’approche
de la glace, me libère du soutif, m’observe, cheveux en tous sens, des
traces noires de rimmel sur les joues… Les pointes des seins rougis. Je
passe mes mains sur mes fesses et mon sexe humides. Je prends du papier,
m’essuie… La porte coulisse, je m’affole. Une femme blonde pénètre à demi.
Je bloque la porte…
– Alors les deux petites salopes, c’est enfin fini ?
Honteuse, je bredouille des excuses, referme la porte, pousse le verrou. Je
me baisse, ramasse ma veste, à demi trempée. Je renifle sa culotte,
l’enfile. Le ventre, les fesses, les jointures des cuisses me serrent. Je
passe la main à l’intérieur, protège mon sexe, remonte le zip et rabaisse ma
jupe. J’enfile ma veste, me boutonne. Je me refais un semblant de beauté. Je
me retourne : la bouteille gît au pied de la cuvette, trempée de vin et
d’urine. Je la ramasse, l’essuie, l’entoure du soutif et l’enfourne dans mon
sac. Encore honteuse, je déverouille la porte et l’ouvre… Le femme blonde
attend, les yeux fiévreux, tout sourire…
– La prochaine fois, prévenez-moi, coquine…
Rougissante, balbutiante, je fuis, la tête dans mes chaussures devant chaque
rangée de siège… Je passe la tête dans mon compartiment. Estelle et Arnaud
rigolent devant deux bouteilles de vin. J’entre. Arnaud me détaille des
pieds à la tête. Je rougis.
– Ah Fiona, enfin revenue, où étiez-vous passée ?
– Euh… J’étais au bar… Rejoindre Estelle…
Estelle se lève, me prend par les épaules, me tend ses lèvres, m’embrasse.
Je me laisse faire encore.
– Fiona ma chérie, bois un verre, tu l’as mérité. Arnaud, sert là.
Arnaud rempli mon verre. Estelle passe sa tête du compartiment, revient vers
moi et me regarde.
– Retrousse ta jupe Fiona. Arnaud regarde !
– Estelle, écoute…
Estelle retrousse brusquement ma jupe jusqu’aux hanches. Arnaud m’observe et
me tend un verre de vin.
– Cette culotte vous va à ravir Fiona ! Santé. Mais Estelle enfin, fais
quelque-chose, cette pauvre Fiona va mourir étouffée…
– Où avais-je la tête !!
Estelle me prend par la taille, fouille mon ventre de sa main, tire sur la
languette du zip, la descend, la remonte derrière, écarte les pans de la
culotte, libérant mon sexe…
Première publication sur Vassilia, le 09/12/2001

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4 réponses à Fiona par Fiona

  1. Honorine dit :

    Bien écrit et l’usine à fantasmes a fonctionné à fond !

  2. Irma dit :

    Très joli texte, vraiment !

  3. Jeremy dit :

    J’ai pris énormément de plaisir a lire ce très joli texte où j’ai retrouvé certains de mes fantasmes secrets

  4. Claire dit :

    Quelle séance ! Ça donne le tournis ! c’est spécial mais j’ai apprécié, beaucoup apprécié

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