Wha ! Déjà cette heure-là ! Ca fait du bien de ronfler un peu ! Je me suis
octroyée ce mardi un jour de repos ! Ca fait du bien, et c’est pour la bonne
cause. Car il se trouve qu’aujourd’hui, c’est mon anniversaire, j’ai 30 ans
!
D’ailleurs je n’aurais 30 ans que ce soir, je suis née à 21 heures paraît-il
!
Allez, on se présente ? Vous êtes comment vous ? Moi, mon vrai prénom c’est
Fabrizia, c’est joli ça, comme prénom, Fabrizia. Mais il y a un truc que les
parents n’ont jamais compris, c’est que dès que le prénom est un peu
compliqué, il ne sert plus à rien, les gens le remplace, ainsi petite
j’étais Faby, ça passe encore. Mais quand j’ai commencé à travailler et que
je signais mes pièces comptables je mettais mes initiales « F.S ». Le chef
trouvait très marrant de m’appeler comme ça « F.S ». Et puis « éfesse » c’est
transformé en Féfésse ! Bon c’était pour l’anecdote parce que dans le récit
on ne va pas s’en servir.
Comment je suis, alors « je suis » 1 m 70, « je suis » quelques kilos de trop (4
ou 5), « je suis » la peau mate, je suis châtain clair, les cheveux coupés au
carré, les fesses rebondies, la poitrine moyenne (95 C), je suis myope comme
une taupe, j’ai les yeux bleus, la bouche pulpeuse et un sale caractère, je
n’aime pas qu’on m’emmerde, mais sais être romantique et douce comme un
agneau. Ais-je oublié quelque chose ?
Non ? Alors c’est mon anniversaire ! Et j’entends déjà le chœur antique des
lecteurs : « encore une histoire de cadeau d’anniversaire, un cadeau vivant
monté sur pattes, bien sûr ! » Ben, non ! Vous n’y êtes pas du tout ! D’abord
!
Parce que figurez-vous que mon copain après 4 ans de bon et loyaux rapports
amoureux s’est carapaté le mois dernier avec une pétasse (ben oui c’est
forcément une pétasse, non ?) Et que mon anniversaire, je vais me le faire
toute seule comme une grande. A 21 heures piles, je vais me servir un petit
repas, simple et sympa mais qui satisfera ma gourmandise, il y aura un joli
plat de tagliatelles, une assiette de charcuterie italienne, et un petit
rosé de Provence, pour le dessert je vais acheter une grosse religieuse au
chocolat, je mettrai une grosse bougie dessus marqué 30 et je la soufflerai
toute seule, toute seule ! Et puis, je mettrai de la musique, du
Tchaïkovski, j’adore ce compositeur ! Et puis, je vais m’acheter des fleurs,
j’ai envie de glaïeuls, je ne sais même pas si j’ai un vase assez grand pour
les mettre, ça ne fait rien j’achèterais un vase. Je passerais chez le
fleuriste en revenant du docteur.
A ben oui, il faut que je passe chez le docteur en fin d’après midi, il doit
me faire mon rappel de tétanos. Il est craquant ce docteur, je ne le vois
pas assez souvent, c’est normal je ne suis jamais malade ! Un bel homme, des
beaux yeux coquins, et les tempes grisonnantes, une belle allure sportive,
beaucoup de charme, décontracté, sympa ! Tiens, pourquoi je mouille moi ?
Bon, je me lève ! Mais c’est qu’il fait super beau ! Après tous ces jours de
flotte, voilà qui est une excellente surprise. Je regarde la température
extérieure : 21° ! Bigre, Et pas un nuage ! Oh lala ! Je me douche vite
fait, je reste à poil, me prépare sur un plateau tout ce dont j’ai besoin
pour aller dans le jardin, mon petit déjeuner, mon portable, mon baladeur,
mes cigarettes, mon briquet, mes chewing-gums, mon gode (mais non pas mon
gode, je n’ai rien contre, remarquez, mais il se trouve que je n’en possède
pas !) Et zou ! Je vais m’installer dans une chaise longue offrant mon corps
de jeune femme au soleil.
Le jardin est bien protégé, on ne peut pas me voir. En principe, parce que
les baraques de quatre étages qui sont à cent mètres, il suffit d’une petite
paire de jumelles et puis toc ! Mais je m’en fous, d’ailleurs non c’est
faux, je ne m’en fous pas ! Ça m’exciterait plutôt cette affaire là ! Je ne
me classe pas comme exhibitionniste, mais je ne vais pas non plus bronzer à
l’intérieur d’un chapiteau de toile ! Tiens, ça me rappelle le voisin qui
l’an dernier par une belle journée de septembre était resté vingt minutes à
bricoler en haut d’une échelle dans son cerisier. Dans son cerisier au mois
de septembre ! Je l’ai croisé le lendemain je lui ai demandé s’il m’avait
mis des cerises de côté, depuis on ne se parle plus !
Bon je suis là dans ma chaise, je me regarde, je ne suis pas trop mécontente
de mon corps, il y a mieux, il y a pire, je suis dans la bonne moyenne,
quoiiiiiii !
C’est instinctif, il faut que je me caresse ! Mais non ! Attendez, pour
l’instant je ne m’occupe que de la douceur de ma peau, je me caresse les
bras, c’est très doux un bras surtout à l’intérieur, ne trouvez-vous pas ?
Les épaules à présent, ça aussi c’est pas mal, c’est rond, et puis les
cuisses, les mollets, le ventre… Un coup d’œil aux fenêtres, pas de
voyeur, comme c’est dommage, je lui aurais fait un petit spectacle, c’est
vrai qu’on est en semaine, les gens travaillent. Ah ! J’ai cru voir bouger
quelque chose, mais c’est peut-être moi qui me fais des idées. Mais ça ne
fait rien, je vais faire comme-ci. Je commence à avoir très chaud au propre
comme au figuré, je me caresse les seins, je les aime bien mes seins, ni
trop gros, ni trop petits, et des petits tétons très réactifs. D’ailleurs je
vais les faire réagir immédiatement, je me les pince, je me les tortille,
j’adore me faire mal aux nénés. Oh ! N’allez pas croire que je suis maso !
Ou alors juste un petit peu !
Une abeille passe, cet abruti de bestiole est attiré par la confiture de ma
tartine que j’ai laissée dans le plateau. Je n’aime pas ces trucs là, mais
alors pas du tout !
Bon, elle m’a dérangé l’insectoïde avec ses bzzz-bzzz, reprenons, et non
voilà cette conne qui recommence dans l’autre sens ! C’est d’un pénible, si
on ne peut même pas se tripoter tranquille à présent ! J’attends un peu !
Plus d’abeilles pour le moment, c’est parfait ! Je continue là où je m’étais
arrêtée. Je continue à me triturer mes pointes, je commence à mouiller sec,
mais je n’ai que deux mains, pas pratique de se tripoter à la fois les nénés
et la chatoune. Et puis en plus j’ai envie de pisser.
Ben oui, quoi ? Je n’ai jamais assimilé le pipi au crade, pour moi il s’agit
d’un suc corporel dont nous a dotée la nature et qui ne me dégoûte
absolument pas, bien au contraire. Folie pour folie, on n’a pas tous les
jours 30 ans, et je me pisse dessus, par petits jets successifs, ça me coule
sur les cuisses, ça se barre sur le tissu de la chaise longue, une partie
passe à travers et l’autre s’étale, du coup je soulève un peu mes fesses,
mouillée pour mouillée, autant y aller carrément. Mais c’est que j’avais une
grosse envie, j’en fous partout. Et me voilà follement excitée ! Ma main
descend vers ma chatte en feu. Mais ça m’embête d’abandonner cette bonne
pression sur mes pointes de seins.
Mais j’ai de la ressource ! Je me lève, je vais jusqu’à la corde à linge et
j’y prélève quelques pinces, je me réinstalle, et hop une pince au téton
droit, et hop une pince au téton gauche. Pas très forte la pression, je
reprends deux autres pinces que je superpose. De cette façon, ça commence à
serrer sévère !
L’abeille repasse! Non, ce n’est pas vrai ! Je vais finir par aller chercher
une bombe insecticide !
Je suis excitée comme rarement je l’ai été, du coup j’essaie de me placer
une pince sur mes lèvres vaginales, ce n’est pas la première fois que je
fais cette tentative, mais j’ai toujours laissé tomber, ça fait trop mal.
Cette fois encore je la retire au bout d’une vingtaine de seconde,
décidément je ne suis maso que des nénés, comme je vous le disais !
El l’abeille qui repasse…
Le bout de mon index frôle maintenant mon clitoris, il se fait de plus en
plus insistant, des images se forment dans ma tête, des fantasmes, le
docteur ! Comment ça le docteur ? Ben oui, le docteur ! Me voici en train de
fantasmer sur le toubib !
Bzzz Bzzz !
Cette fois c’en est trop, il faut que je fasse quelque chose !
C’est alors que j’ai un coup de folie, je m’empare du portable :
– Allô docteur !
– Oui je vous écoute !
– Docteur c’est affreux, j’étais toute nue dans mon jardin en train de me
faire bronzer, et voilà qu’une abeille est rentrée dans mon vagin et ne veut
plus en ressortir
– Pardon ?
Je lui répété tout cela très calmement, en essayant de garder mon sérieux.
– Hum, voyez-vous cette abeille a été attirée par des phéromones sexuelles.
Elle n’en sortira que si des phéromones plus puissantes l’attirent. Me
répond doctement… le docteur.
– Et en clair je fais comment ?
– Et bien peut-être un mélange de phéromones masculines et d’éléments sucrés
?
– Pardon ?
– Demandez donc à votre mari de s’enduire le sexe de confiture, et l’abeille
devrait sans doute préférer ce mélange !
– Ah ! Vous croyez ? Docteur !
– Je suis sûr ! Je peux vous laisser à présent, chère madame !
– C’est qu’il y a un problème !
– Il ne devrait portant plus y en avoir !
– Si ! Je n’ai pas de mari, je suis désespérément seule docteur !
– Ah ! Ben dans ce cas, ne touchez à rien, je vais me sacrifier,
contentez-vous de préparer la confiture. Euh ? C’est à quelle adresse ?
C’était dingue, j’avais téléphoné comme ça pour délirer complètement, et le
toubib rentrait dans mon délire. Je me demandais quand même s’il oserait
allez jusqu’au bout ! J’allais néanmoins chercher un pot de gelée de
groseilles, au cas où…
Il a osé, je lui ouvre, revêtue d’une robe de chambre passé à la hâte :
– Ah docteur comme c’est gentil d’être venu, suivez-moi docteur, nous allons
faire cela dans le jardin, je ne veux pas d’abeille dans mes murs !
Hum, qu’il est beau ce docteur, tout à fait dans mes goûts, il veut bien
jouer avec moi, il ne sera pas déçu.
– Voilà j’ai préparé la confiture ! C’est de la groseille, mais si vous
préférez autre chose !
– Ça devrait aller, mais je vais être obligé de me déshabiller, afin de ne
pas me salir !
– Mais faites, docteur, faites, je vous en prie !
Mon beau docteur se déshabille, c’est qu’il est mignon comme tout ce petit
docteur là ! Un vrai petit bonhomme comme je les aime tant !
– Voilà, enlevez cette robe de chambre et restez assise dans la chaise ! Oh
mais elle est toute mouillée, il aurait donc plu ?
– C’est possible docteur, nous avons des micro climats par ici !
Je m’assois dans l’humidité de ma chaise et le docteur se penche vers moi et
entreprend de me caresser.
– Mais que faites-vous donc docteur ? Je croyais que vous alliez vous
badigeonner le sexe !
– Ce sera bien plus efficace s’il offre une surface plus importante !
– Et le fait de me caresser serait donc de nature à augmenter la surface de
votre sexe ?
– La surface et le volume !
– Ciel ! Mais c’est vrai en plus ! Ça alors, je n’en crois pas mes yeux !
– Mais si vous n’en croyez pas vos yeux, croyez en vos mains, touchez donc
chère madame, je vous y autorise !
– Oh ! Quel très bel objet que vous avez là !
– Certes, mais il y a un problème !
– Un problème ! Mais nous allons le résoudre j’espère !
– Je pense, oui ! La confiture ne tiendra pas sur mon sexe, il est trop sec
!
– Trop sec, mais alors il faut l’humecter !
– Voilà qui me paraît une excellente idée !
– Je vais aller chercher une bouteille d’eau, vous la préférez plate ou
gazeuse ?
– Ne vous donnez pas cette peine, un peu de salive fera parfaitement la
peine !
– De la salive, docteur ?
– Hé !
– Rendez-vous compte heureusement que personne ne nous regarde, les gens
auraient cru que je m’apprêtais à vous faire une pipe !
– Les gens ont de ces idées !
J’approchais ma bouche du membre viril de ce membre du corps médical, puis
l’emprisonnait de mes lèvres, l’humectait comme il faut, le balayant de
savants coups de langue. Ce coquin en profitait pour me peloter les nichons.
Laissant un moment son sexe je m’étonnais de ce curieux traitement.
– Le tripotage de mes seins fait-il aussi partie de votre thérapeutique ?
– Absolument, disons que je vous prépare psychologiquement au choc que
pourrait constituer une sortie trop violente de cette abeille !
– Ah ! C’est très bien, et bien je crois que je ne suis pas encore
complètement préparée psychologiquement, continuez donc à me préparer
docteur !
– J’y comptais bien, je vais me livrer avec votre permission à une petite
action psycho-humide !
– Ciel ! Je suis impatiente de connaître ça !
Le toubib mit alors sa tête entre mes jambes, je crois qu’il fut un moment
surpris d’y trouver cette curieuse odeur de pipi non essuyé, mais il finit
par s’installer dans un cunnilinctus en règle, léchant d’abord tout ce qu’il
pouvait pour venir en final m’agacer le clitoris avec une précision toute
médicale. Je me surpris à jouir dans un déluge de tremblement et de cris.
– Et malgré tout cela la guêpe n’est pas sortie !
– Une abeille, docteur, pas une guêpe !
Je vis le docteur aller fouiller dans les poches de son pantalon, il en
« extraya » un préservatif et sans me demander mon avis me pénétra carrément.
– Mais docteur que faites-vous donc ?
– J’ai changé de tactique, votre abeille, je vais l’assommer, et ensuite la
noyer !
– Vous ne la noierez pas avec un préservatif !
– C’est exact, elle aura donc la vie sauve !
– Docteur !
– Oui, madame ?
– Quand vous aurez fini d’assommer cette abeille, aurez-vous encore un
moment ?
– Je crois bien que je le prendrais !
– Parce que je ne vous ai pas tout dit !
– Vous m’auriez caché quelque chose ?
– Ben oui docteur, je suis très timide !
– Il faut tout me dire !
– Et bien, voyez-vous, je viens de me souvenit qu’une deuxième abeille m’est
rentrée par mon autre trou…
Rideau sur la scène du théâtre érotique, Féfesse et le docteur viennent
saluer le public ! Clap Clap Clap !
U Neveway (E et MP Perez)
Première publication sur Vassilia, le 22/07/2001, légérement révisé en
2010.
Complétement délirant, je me suis bien marré
Ursulin a toujours des histoires hors norme a nous raconter et il les raconte bien
Complètement déjanté mais plaisant