Partie 1 : Le meurtre
par Sade_1
– Oh oui ! Que c’est bon !
Morgane jouissait. Elle sentait la langue de sa copine aller et venir sur son clitoris humide. Ses longs cheveux bruns collaient à son oreiller, son souffle était irrégulier et son corps était cambré à l’extrême. Soudain, après une tendre caresse, elle sentit que sa copine remontait près d’elle.
– C’était magique ! fit-elle, avant d’embrasser son amante.
La bouche de celle-ci avait le goût de son sexe. C’était exquis.
– Bonne nuit, mon amour, fit Sophie.
– A toi, aussi.
Les deux femmes s’enlacèrent et plongèrent ensemble dans les bras de Morphée.
Le lendemain, quand Morgane se réveilla, Sophie dormait encore. Un de ses seins dépassait de sous la couverture. Morgane le caressa, avant de le recouvrir. Elle s’habilla en silence, embrassa les cheveux bruns bouclés de sa copine et quitta la pièce, sans un bruit.
Une heure, plus tard, Morgane s’arrêtait devant chez sa coéquipière. Celle ci avait eu un accident de voiture, il y avait quelques jours et Morgane venait la chercher le matin pour aller au travail. Cette dernière l’attendait sur le perron de sa porte. Elle était blonde, jolie, et intelligente. On trouvait toujours dans ses yeux verts une trace d’espièglerie. Elle avait une faible poitrine, compensée par un fessier d’une grande beauté. Celui ci faisait tourné la tête des nombreux hommes qu’Anaïs rencontrait, Malheureusement pour eux, ils n’avaient aucune chance de le voir, Anaïs le réservait aux femmes.
– Salut, fit-elle, en montant dans la voiture. Ca va ?
Morgane acquiesça. Après un quart d’heure de route, elles arrivèrent devant le commissariat. A peine descendu de la voiture, un petit homme, un peu gros, les accosta :
– Le chef veut vous voir, maintenant ?
– Pourquoi ? demanda Anaïs.
– Je ne sais pas, vous lui demanderez.
Les deux femmes discutèrent de ce que pouvez bien leur vouloir leur chef, en gravissant les marches jusqu’au dernier étage. Celui-ci était exclusivement réservé au commissaire. Quand les deux femmes entrèrent dans son bureau, l’homme, un ancien militaire, était débordé par des monticules de papiers. Comme à son habitude, il ne rangeait sa paperasse administrative, que lorsque ses tiroirs implosaient.
– Qui me dérange, là ? Mugit-il lorsque les deux femmes entrèrent.
– C’est nous, chef. On nous a dit de venir vous voir.
Le commissaire les dévisagea, une longue balafre frémissait sur sa joue. Ses yeux s’éclairèrent brièvement et il leur offrit une chaise.
– Mesdames, j’ai une nouvelle mission pour vous.
– Super, fit Anaïs, d’un ton sarcastique, c’est quoi cette fois des cambrioleurs, des plaisantins ?
– Non, vous avez fait vos preuves. Maintenant, vous allez passer aux vraies enquêtes.
Anaïs et Morgane échangèrent un sourire, enfin la vie d’enquêtrice s’ouvrait à elles.
– Hier, nous avons reçu un appel d’une des cabines téléphoniques de la gare. Une femme se plaignait d’un viol sur sa personne et un meurtre sur celle de son mari. Quand on a essayé d’en savoir plus, la conversation a été coupée par une intervention extérieure. A vous de trouver, les victimes et les meurtriers.
– Mais, on n’a aucun indice, comment… ?
– Débrouillez-vous, répondit l’homme au crâne rasé. Et maintenant, sortez, j’ai du travail.
Anaïs Et Morgane sortirent, ravies.
– On l’a eu, hurla Anaïs. On tient enfin l’enquête de notre vie. C’est génial.
Un homme se retourna vers elle, surpris.
– On s’y met, maintenant ? demanda Morgane.
Anaïs acquiesça. Elles sortirent du commissariat et filèrent directement à la gare. Le téléphone, qui avait appelé le commissariat était avec une dizaine d’autres, tous collés aux murs, situé à côté d’un grand cercle de bureau, formant l’accueil. Les deux enquêtrices s’approchèrent du bureau de renseignement. Une femme s’occupa d’elles.
– Excusez-nous, commença Morgane, mais es-ce que vous pourriez nous indiquer qui était ici, hier vers 11h45 du matin ?
La femme pianota sur le clavier de son ordinateur, ce qu’elle cherchait ne s’y trouvait pas, car elle fronça les sourcils et téléphona. Quelques minutes, plus tard, elle dit :
– C’est Fred, il était en face des téléphones, la bas, désigna t’elle de la main.
– Et, ce Fred on peut le trouver quelque part ? demanda Anaïs.
La secrétaire fouilla sur son ordinateur et dit :
– Dans les bureaux, là bas, montra-t-elle, le numéro 4.
Morgane la remercia et elles allèrent au bureau désigné. Elles tapèrent à la porte, et une voix masculine leur permit d’entrer.
– Bonjour, que puis-je faire pour vous ?
Anaïs sortit sa carte de police et la montra à l’homme :
– Hier, une personne a appelé à un des téléphones de la gare, elle se plaignait d’un viol, une autre personne l’a brutalisé pour la faire sortir, pouvait vous nous dire ce que vous avez vu ?
L’homme prit sa tête entre ses mains et dit :
– Hier, vers midi moins le quart, j’ai entendu un cri. Une femme venait d’en gifler une autre. Je suis allé voir de plus près et leur ai demandé ce qui se passait. Celle qui avait frappé était petite, brune, les cheveux raides, les yeux bleus, elle m’a dit qu’elles étaient amantes et qu’elles voulaient régler un problème personnel. J’ai dit vous venez de frapper une personne et je peux pas vous croire. L’autre femme, une noire aux cheveux raides a dit alors laissez monsieur, on est vraiment amante et j’ai fait une bêtise, il n’y a plus de problème. Je suis resté perplexe. Mais la noire a embrassé l’autre et m’a dit vous voyez, on ment pas. Je me suis dit que c’était peut être la vérité alors j’ai laissé, et les deux femmes sont parties bras dessus, bras dessous. C’est tout.
– Vous n’avez rien oublié ? Un détail ? demanda Morgane. Dites nous ce qu’avez les deux femmes à la main ?
L’homme plissa les yeux, pour réfléchir :
– La femme noire avait un sac à main marron énorme, je crois qu’il était rempli à craquer.
L’autre gardait ses mains dans ses poches.
-Merci beaucoup, conclut Anaïs. Au revoir.
L’homme les salua, et elles quittèrent le bureau. Elles se rendirent à la voiture ; Elles étaient frustrées, aucun indice ne permettait de les faire avancer. Anaïs prit son téléphone et appela le commissariat :
– Salut André, ça va ? Merci et toi ? Es-ce que tu peux me rendre un service ? Ok. Trouves moi toutes les femmes portées disparues, de peau noire et dont le mari est lui aussi porté disparu. Ok, merci. A la prochaine.
Elle raccrocha, et s’affala dans le siège.
– Ca commence mal, souffla t’elle.
Morgane acquiesça. Il leur faudrait attendre le lendemain pour pouvoir avoir l’identité de la victime, et les seuls indices qu’elles avaient n’étaient pas suffisants pour suivre une piste quelconque. Elles décidèrent de rentrer chez elles. Morgane déposa sa coéquipière chez elle, celle-ci lui proposa de rester boire un café. Sophie rentrait plus tard, elle pouvait rester un peu. Les deux femmes entrèrent dans la maison. Une femme un peu grassouillette, les accueillit. C’était Marianne, la copine à Anaïs. Cette dernière avait vécu plusieurs années avec une fille très belle qui avait fini par la tromper. Effondrée, Anaïs avait perdu le goût de la vie. Marianne l’avait alors rencontrée, et avait réussi à la séduire. Elle était sans doute moins belle que l’ancienne copine à Anaïs mais elle lui avait offert un cœur d’or. Depuis, c’était le grand amour entre elles. Marianne avait des yeux bleus et de longs cheveux blonds. Certains la disaient grosse, mais elle n’était qu’un peu enveloppée. Mais son embonpoint ne gênait aucunement Anaïs. C’était la première fois que Morgane rencontrait La femme de sa partenaire de travail. Elle l’avait déjà vu en photo, en avait entendu parler, mais s’était la première fois qu’elle se voyait en face en face.
– Qui est-ce ? demanda Marianne à sa compagne.
– Ma collègue Morgane, répondit Anaïs. C’est avec elle que je travaille.
Marianne l’examina des pieds à la tête, s’arrêtant sur sa poitrine, puis sourit et lui serra la main. Les trois femmes s’installèrent dans le salon pour boire leur café, et parlèrent de l’enquête. Puis Morgane rentra chez elle.
– A nous deux, maintenant, fit Anaïs.
Marianne eut un sourire malicieux et acquiesça. Elles partirent dans leur chambre. Anaïs déshabilla sa copine, embrassant sa chair. Cette dernière allongée suivait des yeux chaque mouvement de sa partenaire. D’un coup, elle se cambra, Anaïs venait de toucher son organe intime. La langue rose tournait sur sa petite chatte et elle gémissait de plaisir.
– Vas-y, mange moi la moule, hurla t’elle.
La bouche d’Anaïs se referma sur le petit clitoris rose et le happa. L’odeur du sexe de son amante la rendait folle, elle s’approcha de ses seins, et les caressa, avant de les pincer avec ses lèvres.
Elle se retourna, alors, pour offrir son sexe, tandis que sa bouche gardait le joyau de sa copine entre ses dents. Marianne caressa d’abord sa compagne, avant de la lécher avec tendresse. Puis, elle suça le clitoris avec force. Anaïs finit par jouir, quelques minutes après Marianne. Celle-ci s’allongea sur l’enquêtrice et tout en lui pétrissant les fesses.
-Je t’aime, mon amour.
– Moi aussi.
Les deux femmes se regardèrent dans les yeux longuement, lisant l’amour qui les liaient au plus profond de leur être. Marianne écrasa ses lèvres sur celle de sa copine. Après un long baiser, elles s’endormirent l’une dans les bras de l’autre.
A suivre