Drôles de nurses par Marie-France Vivier

Je m’appelle Placido Bahamontes. Je ne sais plus quel âge j’ai, entre
soixante et soixante dix peut-être. Je dormais tranquillement devant la
petite piscine quand le bruit m’a réveillé.

– C’était quoi ce bruit, d’abord ? Ca n’a duré que quelques secondes, de la
musique, sans doute un essai de sonorisation, mais pourquoi faire ? Je n’ai
pas commandé de spectacle  » sons et lumières  » à ce que je sache !

Il y a des jours ou je me rappelle les choses mieux que d’autres. Tout
allait bien, les affaires, la famille, le sexe aussi. Une vie heureuse sans
difficultés majeures. Bien sûr, certains convoitaient mes richesses, mais de
là à dire que ces jalousies me causaient réellement des problèmes, il y a un
pas que je ne franchirais pas !
Et puis tout a basculé, le jour de cette réception, c’était mon anniversaire
(lequel ?). Tout le gratin local était réuni et même un peu plus, puisque
certains ambassadeurs m’avaient fait l’honneur de se déplacer. Et celui du
Guatemala avait emmené sa fille. Et j’avais flashé sur elle, sur sa beauté,
sur l’éclat de sa jeunesse ! Je me souviens lui avoir fait des avances. Je
me souviens qu’elle les avait repoussé ! Je me souviens avoir insisté, je me
souviens la gifle publique. Mais, je ne me rappelle pas l’avoir violé !
C’est pourtant ce que l’on m’a reproché !
On ne jette pas en prison Placido Bahamontes pour viol ! Ce serait une
aberration dans mon pays. Par contre dire que Placido Bahamontes est devenu
subitement fou, cela fait fort civil !

Et on poussa même les dites civilités jusqu’à me permettre d’organiser
moi-même une partie des conditions de mon enfermement. (Les braves gens !)

Mais ces quoi tous ces papelards que l’on m’a fait signer ce matin ?
C’étaient qui ces gens qui anxieux me tendait un stylo, qui attendaient,
dubitatif que je signe ? Et que faisaient mes deux gendres au milieu de ces
inconnus ?

J’avais décidé, de m’installer dans une de mes résidences secondaires, un
petit manoir avec une jolie petite piscine. On avait médicalisé au mieux la
modeste demeure, trois nurses s’occupaient de moi, deux la journée et une la
nuit. Un médecin passait au moins une fois par jour.

Je ne manquais de rien, la musique, les films, les livres, la bonne chère et
le bon vin ! De quoi devrais-je me plaindre ! J’étais chouchouté comme pas
deux !

– Ah, oui le sexe ! Comment voulez-vous que je bande avec tous les trucs et
les machins qu’on me fait avaler ? Mais j’ai une devise : « Je ne peux plus
mais ça m’intéresse encore ! »

Et oui, on naît obsédé, on meurt obsédé ! Et je vais vous dire, je n’ai même
pas honte, mais je ne suis pas un violeur ! Je n’ai pas violé la fille de
l’ambassadeur !

– Vous vous en foutez de mon passé, hein ? Je le sais bien ! Tiens je vais
vous parler d’autre chose, je vais vous décrire mes deux nurses de la
journée.

La première est brune, elle s’appelle Soledad, elle est grande, la peau
mate, le regard de braise et la peau lisse comme de la soie. Elle a un joli
visage ovale, les lèvres ourlées magnifiquement et le nez joliment dessiné.
Son sourire m’enchante, sa voie me berce. C’est une magicienne. Ses formes
sont parfaites. Je lui ai offert une fortune rien que pour apercevoir sa
poitrine, elle n’a pas dit non, mais elle ne l’a pas fait, elle me dit qu’on
a le temps ! Elle peut-être ? Pas moi !

L’autre est blonde, c’est une anglaise, paraît-il, plus petite que Soledad,
elle se prénomme Ingrid. Le visage est moins joli, mais elle n’est pas sans
charme. Ses formes valent celle de sa collègue et surtout elle est moins
farouche. Elle me l’a montré, elle, sa poitrine. Oh ! Pas longtemps ! Mais
assez pour me charmer !

– Je crois que je vais me rendormir. Je suis bien sur ma chaise longue
devant la piscine, sous le soleil radieux de septembre.

La musique reprend !

– Non, mais ce n’est pas fini ce cirque, je voudrais bien ronfler
tranquille, je suis chez moi après tout !
En plus c’est quoi cette musique ? De la disco répétitive à souhait avec des
basses impossibles et une voix féminine qui anone je ne sais quoi en anglais
!
Mais ! Qu’est ce que c’est ? C’est quoi, ça ?

Ca, il faut que je vous raconte :

A l’autre extrémité de la piscine, donc à 25 mètres devant mes yeux qui n’y
croient pas, devinez un peu ce que je vois ?

Mes deux infirmières, Soledad à droite, Ingrid à gauche, elles sont debout,
séparée l’une de l’autre de quelques mètres à peine, les jambes légèrement
écartées, le regard droit vers moi. Elles sont en blouse blanche de travail,
légèrement entr’ouvertes, (quoique depuis quand les blouses de travail
sont-elles aussi courtes ?) La tenue ne serait pas complète sans le
stéthoscope autour du cou, mais il faut y ajouter ces impossibles bottines
qui les rendent plus grandes d’environ dix centimètres. Si leur coiffure
fait faussement négligé, leur maquillage paraît impeccable et leur yeux sont
masqués derrière d’épaisses lunettes de soleil. Et puis ce détail
invraisemblable : au rythme de la musique et de façon parfaitement
synchrone, elles rythment la cadence en se tapant (mollement) la main gauche
avec l’extrémité d’une longue cravache qu’elles tiennent de leur main
droite.

– Mais que faites-vous ?

Pas de réponse ! Il se passe des choses bizarres ici. Ca dure, ça dure… Ca
dure en fait tant que le morceau de musique n’est pas terminé. Ca devient
lancinant ce truc !
Enfin la musique cesse, un peu de calme à présent ! Même pas ! Un autre
morceau succède à la folie disco, il s’agit cette fois du chœur des esclaves
de Nabucco. C’est quand même moins dingue…
Et voilà que les deux créatures se placent dos à dos et démarrent très
lentement, chacune de leur côte, la cravache battant toujours la mesure dans
la paume de leur main.
Elles finissent par se rejoindre devant ma chaise avant que le chant soit
achevé. Alors elles se plantent là et continuent leur petit manège comme des
automates. Elles me regardent droit dans les yeux m’obligeant à baisser les
miens. Mais si mon regard est gêné, ma libido se réveille doucement à la vue
de ces si belles femmes. Je prends le parti de n’intervenir d’aucune façon
!. On verra bien, pour l’instant je suis au spectacle
Le chœur cesse à son tour ! Je vais avoir droit à quoi à présent ? A du rock
and roll ? A du rap new-yorkais. Non il s’agit d’une musique baroque que je
n’identifie pas, mais dont la mélodie est apaisante.

Ces demoiselles posent alors leur cravache à terre, avec une délicatesse
exagérée (elles ne vont pas se briser, leur cravache !)
Puis, toujours droite comme des poteaux, elles déboutonnent leur blouse.
Dessous, Ingrid a une petite jupe en velours dont les motifs imitent la peau
d’un improbable fauve taché de brun. Ses seins sont gardés par un soutien
gorge en vinyle noir.
Soledad à un ensemble noir en tissu pailleté, un bustier pour le haut, une
courte jupe à pans pour le bas.
Elles commencent par se caresser chacune de leur côté, d’abord les cuisses,
puis les seins, les attrapant à pleines mains par dessus le vêtement et les
faisant gigoter.
Les deux femmes se sont maintenant rapprochées et ont quitté leur lunettes
de soleil. Ingrid saisit alors Soledad par la nuque avec infiniment de
douceur, lui place la cravache sur le cou, tapote pour jouer, puis fait
traîner l’instrument sur sa chair comme délivrer une caresse. Soledad ouvre
la bouche, sa gorge se sèche, sans doute est-ce l’excitation qui naît ?
Voici une expression qui lui va très bien ! Avez-vous remarqué combien les
femmes étaient belles, la bouche légèrement entr’ouverte ?

Ingrid fait alors semblant de cravacher le sein de sa partenaire, abandonne
ensuite l’objet et les lui malaxe avec les mains. Visiblement elle doit
faire un effort pour se reprendre afin de ne pas précipiter les choses, et
se calme en jouant avec le stéthoscope sur la base du cou de Soledad. C’est
alors que celle-ci sans doute frustré de voir l’action se diluer se libère
brutalement le sein gauche !

Il est magnifique ce sein qu’aucune trace de non-bronzage ne vient enlaidir.
L’aréole est très brune et le téton s’érige fièrement. Du coup Ingrid
déplace son stéthoscope et vient se le coller sur cet appendice offert à son
désir.
Puis Ingrid s’éloigne d’un pas, elle s’assoit par terre de façon très
chaste, multipliant les gestes qui me permettraient de voir en dessous de sa
jupe. Soledad n’a pas ce genre de pudeur, elle s’accroupit quelques
instants, puis retire cette jupe qui la gêne, Je peux voir alors son petit
slip en vinyle dont le tissu lui rentre dans la fente de sa chatte rasée.
Prestement, elle se débarrasse du slip. Je m’étais trompé, le sexe est bien
glabre, mais pas le pubis orné d’une touffe brune toute symbolique. Elle
regarde Ingrid d’un œil coquin, comme si elle se préparait à passer à
l’attaque !
– Viens ! Lui dit l’autre, faisant entendre pour la première fois le son de
sa voix.
– Peut-être ! Répond-elle, n’en faisant rien et se pelotant son sein gauche,
le caressant d’abord du plat de la main, puis d’un geste nerveux pinçant le
bout, le tirant, le tournant jusqu’à s’arracher un cri de douleur !

Soledad se met à quatre pattes, elle relève son fessier m’offrant une vue
magnifique de ses deux globes fessiers au grain de peau parfait se reflétant
au soleil et au milieu desquels trônent ses magnifiques orifices d’amour.
Mon trouble grandit, mais je n’étais pas au bout de mes émotions, continuez
à lire ce récit, continuez…

Soledad me regarde comme tout à l’heure, et j’ai toujours du mal à le
soutenir. Par contre l’effet est garantie et je sens mon sexe qui maintenant
bien réveillé se tend doucement, appâté par la probable érection qui va s’en
suivre. Ah ! Cette délicieuse bouche ouverte comme j’y placerais bien ma
propre langue ! Comme j’y placerais bien mon sexe ! Comme elle saurait le
faire durcir !
Un bref signe à sa compagne. Un ordre sec :
– Ecarte !

C’est alors que l’irréel se produit. Ingrid oubliant sa récente pudeur, sans
quitter sa position assise au sol, écarte les deux jambes relevant du même
coup sa jupe. Il n’y avait aucune culotte en dessous. Mais, ce n’était pas
cela la surprise ! La surprise c’est ce magnifique sexe masculin a demi
bandé, rasé de tous poils et doté d’une paire de testicules authentiques.
Ainsi Ingrid était un transsexuel. Me voici qui tombe des nues. Et non
seulement je n’en reviens pas, mais la situation m’excite et miracle de la
nature, mon pénis est à présent complètement bandé.

Je ne vais pas me refuser ce plaisir, ni laisser cette érection
m’abandonner, je me débraguette prestement, libère mon membre et entame une
lente masturbation.

C’est alors que Soledad s’apercevant de la chose se redresse tel un diable
d’une boite à surprise et tend un doigt accusateur vers mon membre viril !
– Tu n’as pas l’autorisation de te masturber !

De quoi ? Qu’est ce qu’elle me dit, je fais ce que je veux chez moi, jusqu’à
présent ! Ce n’est pas une nurse, qu’elle soit en chaleur ou pas qui va me
donner des ordres ! Et en me tutoyant en plus ! Je vais la rabrouer comme il
convient !
– Je n’ai pas besoin d’autorisation…
– Alors d’accord ! Coupe Soledad, continue ta branlette, mais nous on s’en
va !

Et là voilà qui commence à ramasser ses affaires…
– Non, je vous en prie, continuez, je vous promets d’être sage !
– O.K ! Tu vas être bien sage, et après tu auras peut-être ta récompense,
d’accord !
Et sans attendre ma réponse, Soledad reprend sa position, redresse à nouveau
son cul et se dirige vers l’entre jambe d’Ingrid ou l’attend sa verge à demi
tendu..

[Note de l’auteur : Nous savons donc, cher lecteur qu’Ingrid est un
transsexuel. Doit-on dire il ou elle ? Nous avons décidé de respecter ce qui
semble être la tradition du récit érotique, c’est à dire continuer de la
conjuguer au féminin.]

Elle lui met une main sur le sexe, le masturbe quelques instants, en dégage
bien le gland, puis approche sa bouche, sort sa langue, en enrobe
l’extrémité, l’humecte bien, puis se fourre tout ce qu’elle peut de cette
jolie quéquette dans sa bouche gourmande.

Ingrid se laisse faire, et je trouve incongrue que pendant qu’elle se fait
si bien sucer, elle ne trouve rien de mieux à faire que de se mettre à jouer
avec son stéthoscope sur le dos de sa copine. Bon, mais après tout chacun
son truc ! Soledad s’applique alternant les gestes de masturbation sèche,
pendant lesquelles elle se redresse légèrement le torse et ceux de la
fellation où on ne voit plus grand chose tellement le pénis du transsexuel
est enfoncé dans sa bouche.

Ce qui est assez fabuleux c’est le plaisir avec lequel ces deux créatures
sont en train de s’occuper. Elles sont certes en « services commandés » mais
cela n’a pas l’air de leur coûter de trop ! D’ailleurs les voici qui
croisent leur regard, c’est magique d’observer le débordement de tendresse
et de passion qu’elles ont l’une pour l’autre. Soudain leur visage se
rapproche, leur bouche se soude et leur langue s’acoquine.
Mon érection s’était maintenue malgré le rabrouement dont j’ai été l’objet,
avec des hauts et des bas, si j’ose dire, mais ce spectacle a pour effet de
remettre tout cela au top.
Pendant qu’elles s’embrassent, Ingrid a aventuré ses doigts dans la chatte
de sa complice, qui se laisse faire en se trémoussant légèrement. Le baiser
fini, notre travesti aura ce geste inouïe de donner ses doigts imprégnés de
mouille à sucer. Soledad loin de refuser l’offrande s’en régala, traitant
les doigts comme elle l’aurait fait de petites bites et leur imposant une
simili fellation.

Enfin, Ingrid dégage un sein, il est ma foi, fort réussi et n’a pas cet
aspect toc qu’ont parfois les organes siliconés. Soledad, pour sa part s’est
débarrassée du soutien gorge qui depuis tout à l’heure n’accomplissait plus
que la moitié de sa fonction, et la voilà complètement nue. Non, il reste
les chaussures, mais elle les quitte aussi. Elle est à plat ventre tout au
bord de la piscine, tellement désirable… elle se tripote ses seins,
s’acharnant encore sur ses tétons turgescents.
Ingrid s’avance, l’enjambe, se met sur elle, attend la caresse de sa
partenaire, se laisse cajoler les jambes tandis que Soledad trempe ses pieds
dans l’eau toute proche provoquant des clapotis incongrus qui me font
échapper un sourire.
J’ignore si c’est mon sourire qu’elle a capté, mais une nouvelle fois encore
la brune Soledad me regarde, alors je la piège, au lieu de fixer ses yeux,
je fixe sa bouche, elle est magnifique. Elle voit bien que je triche, elle
rigole, c’est la première fois, je lui rends son rire, nous rions tous les
deux, ça fait du bien, ça détend l’atmosphère. Quant à Ingrid, elle n’a pas
capté l’affaire et nous regarde avec de grands yeux étonnés et histoire de
se replacer dans le trip redonne ses doigts à sucer à Soledad avant de
l’embrasser avidement de sa bouche friande.

Soledad s’est à présent allongée derrière Ingrid. Elles sont sur le côté, le
corps légèrement courbe, rangée l’une derrière l’autre. Il me revient en
mémoire la réponse d’une amie à qui je demandais quel nom pouvait avoir une
telle position et qui m’avait répondu sans se départir de son sérieux
habituel, que cela s’appelait « les petites cuillères » !
Elles se font de tendres caresses, sur les bras, sur les jambes, sur les
seins et sur les tétons, puis elles s’embrassent les épaules et le haut des
bras Ingrid caresse le cou de la brune, lui fait se relever la tête, et de
l’autre main lui pelote la cuisse. Soledad finit par s’allonger sur le dos,
écartant ses jambes, elle offre sa chatte à Ingrid qui vient la laper, la
langue lui nettoie le sexe, la ramasse de sa mouille accumulée dont les
filets visqueux restent accrochés quelques instants mélangés à la salive.
Soledad va jouir, je le sais, elle me regarde à nouveau, et je souris
encore, je ne me lasse pas de son visage, et ma raideur est à nouveau
maximale. Ingrid a abandonné un instant le travail de sa langue, elle la
remplace par un doigt fureteur tandis que ses lèvres vont titiller la pointe
du sein offert à son envie. Le plaisir de Soledad monte… monte.
Brusquement Ingrid se retourne complètement adoptant une position de 69,
voulant que sa bouche soit contre cette chatte au moment de sa jouissance.
Et la brune explose !

J’attends qu’elle se calme, j’attends son regard. Il fut long à venir, mais
il vint. Soledad sans cesser de me fixer s’accroupit, semble se concentrer
sur je ne sais pas quoi, je crois comprendre, elle ne va tout de même pas ?
Oh, si ! Elle va le faire ! Quelques gouttes dorées s’échappent de sa chatte
pour aller former une petite flaque. Sur le carrelage du bord de la piscine.
Que cette pluie dorée m’excite ! Si j’osais… si j’osais…
– S’il vous plait !
– Tu n’aurais pas du demander !
– Je suis désolé !
– Je vais te laisser une chance, je m’en garde un peu !

Je ne dis rien, j’attends. C’est quoi, cette deuxième chance ?
– Viens-là ! Déshabille-toi, et en vitesse !
J’obéis, je suis dans un rêve, je pose mes vêtements délicatement sur la
chaise longue !
– Si tu ne te dépêche pas un petit peu, on te largue !
– Je me dépêche, je me dépêche, j’arrive !

Elles rigolent !
– Maintenant à quatre pattes et relève ton croupion !
Aussitôt fait, le premier coup tombe, il fallait bien que la cravache
finisse par servir, un deuxième coup, un troisième, j’ai un peu peur je n’ai
rien contre les flagellations, mais je préfère le martinet ou les mains
nues. Le danger de la cravache c’est les impacts superposés, mais Soledad
doit être une professionnelle. Au dixième coup elle arrête !
– Et maintenant tu vas sucer Ingrid !

J’ouvre la bouche, y enfourne la verge du travesti. Savent-elles que cela
n’a rien pour moi d’une épreuve et qu’au contraire je me délecte de cette
absolue perversion qui est celle de sucer une « femme à bite » ? J’espère
simplement qu’elles vont m’épargner la sodomie que j’apprécie bien moins.

– Attend ! Me dit simplement Ingrid.
Et tandis que je desserre mon étreinte, elle change de place et comme je le
craignais viens se placer derrière moi ! Je décide de jouer le jeu et
m’écarte mes globes fessiers au maximum, je sens le gland revêtu de latex
qui cogne pour entrer dans mon anus. Je m’ouvre un peu plus. Et les coups de
boutoir commencent. Elle me laboure ! Je voudrais contempler le corps ou le
visage de Soledad pendant cette épreuve, mais elle est hors de mon champ de
vision. La sodomie prend fin, c’est presque dommage, je commençais à m’y
habituer. A nouveau Ingrid me fait face. C’est d’un geste quasi théâtral
qu’elle ôte et jette son préservatif, et qu’elle me remet pratiquement de
force son pénis en bouche. Je recommence ma fellation, quelques instants
plus tard, je sens son membre atteint de soubresauts, sa semence me remplit
le palais.
– – Viens te rincer ! Met-toi à plat ventre !
Soledad s’accroupit alors sur ma bouche et tandis qu’elle me signifie enfin
l’autorisation de me masturber, je reçois sa douche dorée dans les
profondeurs de ma gorge. Il y en a une quantité, j’avale tout ce que je
peux, mais je ne vais pas m’étouffer non plus, et puis tout cela s’arrête.
Je sens la jouissance qui monte, je jouis, je suis à moitié inconscient, je
ferais bien un roupillon !

EPILOGUE

Je me suis rhabillé, Ingrid est restée nue, Soledad a hélas recouverte sa
magnifique poitrine, Maîtresse Marie France nous a rejoins, une petite table
ainsi que des chaises ont été installée sur le bord de la piscine avec
quatre flûtes.

< /center>
– Allez André, à toi l’honneur de le déboucher !
– O.K !
– Ca t’as plu ?
– C’était divin, j’ai adoré cette mise en scène ! Tu t’es surpassée… mais
ou vas-tu chercher tout cela ? Me faire appeler Placido Bahamontés, quelle
drôle d’idée ! Mais j’étais vraiment dans la peau du personnage !
– Ah ! Ah ! Ce n’est pas trop difficile quand on a des assistantes aussi
douées !
Je servis les coupes et nous avons trinqués. Je le porte à mes lèvres,
Marie-France m’interrompt
– Tu es sûr que tu le veux comme ça !
– C’est à dire ? Le jeu est terminé, non ?
Pas tout à fait pour Ingrid, qui trempe son zizi dans le champagne et qui
s’approche de moi !
– Tu suceras bien un petit boudoir ?

FIN

Maitresse_Marie_France@hotmail.com
Pour une fois, ce texte n’est pas une traduction, il est de moi toute seule,
enfin presque, car il n’aurait pas vu le jour sans les précieux conseils de
Boris V.

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4 réponses à Drôles de nurses par Marie-France Vivier

  1. Transmonique dit :

    Ce texte est une délicieuse friandise, j’ai adoré

  2. Carion dit :

    Excellent et inattendu

  3. Bussieres dit :

    Surprenant et vraiment très bon

  4. Sanchez dit :

    Mais c’est très bon ça !

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