Dérapage.par Verdon

Dérapage.par Verdon

Dérapage.

C’est du con distingué d’une Dame du monde
Que s’évade un beau jour, ma pine vagabonde
Pour aller se planter sûrement par mégarde,
Dans le trou de son cul sans même crier garde.
Faut dire que ses deux jambes accrochées à son cou
Et dans sa raie des fesses un diable de fourre-tout,
On a en ces moments – tout un chacun le sait –
Bien du mal à tenir ses chiens qui sont lancés !
L’endroit étant glissant et l’ouverture bée
Mon paf va s’y loger, non sans impertinence
Et de la noble Dame s’estimant outragée,
Il clôt soudainement les bonnes jouissances.

 » Salaud, bougonne-t-elle, vous m’avez enculée !
Telle un vieux légionnaire par un bouc enfilé.
Je sens que mon honneur a été humilié « .
J’en suis et je l’avoue, énormément confus.
Je lui fais mille excuses de l’avoir bousculée.
Mais je lui dis aussi que bougeant tant son cul
Ma pine désarçonnée, et un moment perdue,
S’est involontairement en l’endroit rabattue.
Mais que finalement, la chose étant en place
Il lui faut bien admettre, malgré quelques grimaces,
Qu’un tel encombrement bien plus qu’un peu de tort
Lui apporte quand même un singulier confort.

La Belle pour autant ne baisse ses guibolles
Car la chose en l’endroit, qui gentiment l’affole
Lui donne du plaisir tellement entre les fesses
Qu’elle en oublie du coup son titre de noblesse.
Aussi, pas contrariée par la chose engagée
La Dame ne désire plus, en être dégagée
Et en me tutoyant vulgairement me dit :
 » Vas-y bourre-moi le cul, tu me l’as bien fourni!  »
Ma bite va bon train, la Belle en est ravie
J’ai du cœur à l’ouvrage et elle est bien servie.
La bouche pourfendue jusqu’au bord des oreilles
La chatte épanouie comme rose au soleil.

Tant je me la secoue et me la carambole
Que bientôt je la sens qui jouit comme une folle.
Relevant ses gambettes sans aucune vergogne
Elle hurle chaque fois que mes couilles la cognent.
Je la bourre, elle se lâche et si bien elle gigote
Que ma pine s’échappe et sort de sa cagnotte,
Aspergeant son nombril, ses seins et son menton
Tandis qu’elle s’achève, une main dans son con.

J’avoue que cela fut deux sacrés dérapages.
Contrôlés tout de même car nulle carrosserie
Ne fut endommagée ni même un peu froissée
Et que finalement bien loin d’être stressée,
La Dame déniaisée en a tellement ri
Qu’elle en est devenue depuis beaucoup moins sage.
À son mari Baron, je l’ai rétrocédée.
Et depuis le brave homme qui baisait la soubrette
Encule aussi sa Dame bien souvent en levrette.
Et pour me remercier de l’avoir débridée
Il m’invite le soir à lui lécher la moule
Quand, à l’étage au-dessus il se la tourneboule.
Tandis que la boniche qui a pris goût au jeu,
En bâfrant sa maîtresse, s’encule sur mon nœud.

18/11/2020

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3 réponses à Dérapage.par Verdon

  1. Mongardier dit :

    Humour, talent et douces perversions ! Un cocktail gagnant !

  2. Verdon dit :

    Merci pour le compliment

  3. Harivel dit :

    Toujours aussi paillard, l’ami Verdon 😉

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