C’est tout à fait Claire – 2 – par Nicolas Solovionni

C’est tout à fait Claire – 2 – par Nicolas Solovionni

La seconde partie (tout comme la première) de cette histoire date des débuts de l’Internet, ce qui explique que certaines précisions techniques soient complètement dépassées, j’aurais bien sûr pu actualiser ! Mais à quoi bon ! Il me faudrait encore réactualiser dans trois ans. !

Ça se bouscule trop dans ma tête ! J’ai couché sur le papier cette incroyable expérience avec Claire et Patrick. (voir le chap 1) On s’est dit au revoir au premier degré car on souhaitait réellement encore sous le feu de l’action jouer une suite. Avec un peu de recul, je pense plutôt en rester là, qu’est ce qu’une seconde rencontre pourrait bien ajouter au souffre de la première. Mais j’avoue être hésitant. Pour m’aider à y voir clair, je décide de tenir pendant quelques jours une sorte de journal sur lequel je noterais mes impressions et le reste.

Mercredi 28 janvier

Les quelques jours qui ont suivi mon premier contact avec Patrick et Claire ont été déprimants. J’ai beau me raisonner, cette expérience m’apparaît comme traumatisante. Je suis de mentalité très libérale sur les choses du sexe, et je n’ai absolument rien contre les homosexuels, ni contre les bisexuels, mais quelque chose au plus profond de moi n’admet pas que j’ai pu un après-midi effectuer certains gestes ! Et pourtant ces gestes m’ont donné du plaisir ! C’est à rien ni comprendre ! J’ai pourtant franchi d’autres interdits et cela ne m’avait posé aucun problème. Alors ? Est-ce que je suis en train de changer de bord, comme on dit ?

Jeudi 29 janvier

Je souhaite en avoir le cœur net. Je poste mon problème sur une page de news sur le net. (les forums n’existaient pas encore) Au milieu de réponses farfelues, deux personnes me disent à peu près la même chose :

– Sors dans la rue et fixe le visage des hommes, ignore les femmes et tu verras bien si un déclic se produit !

En voilà une idée qu’elle est bonne.

Vendredi 30 janvier

Je ne pourrais faire ça que lundi soir. En attendant je risque de gamberger tout le week-end.

Lundi 2 février

Ce soir en sortant du boulot, au lieu de rentrer directement à la maison, j’ai traîné dans la rue, dévisageant délibérément chaque mâle que je croisais, dans l’attente de ce fameux déclic… Au bout d’une heure j’ai arrêté, parce que ce fameux déclic, et bien il n’y pas eu lieu ! Décidément je ne flashe pas sur les hommes ! Alors ? Alors ?

Un peu plus tard

J’ai réfléchi ! Tout cela a commencé par un commentaire de Patrick sur une image de fellation. J’ai une idée, demain soir j’irais aux chiottes du métro H…

Mardi 3 février

Une éternité que je n’ai pas mis les pieds dans ce truc, d’ailleurs je ne le connais que de réputation. La seule fois où j’y suis allé, une envie pressante, j’ai dû me faire tout petit pour éviter qu’on me regarde. J’ai le cœur qui bat à cent à l’heure, j’angoisse. Il me faut supporter le regard méprisant de la dame pipi à qui j’ai pourtant laissé un petit pourboire. Des hommes se masturbent hardiment de chaque coté de cette petite salle. D’autres attendent. Un urinoir s’est libéré, j’y suis allé. J’ai jeté un coup d’œil à ma droite, un coup d’œil à ma gauche, et horreur ! Je bandais comme un dingue ! Je me suis enfui !

J’ai eu la confirmation de ce que je supposais déjà : Ce ne sont pas les hommes qui me font bander, mais leurs appendices sexuels. Je suis barge !

Mercredi 4 février

Je prends rendez-vous chez un sexologue. Miracle il y a un désistement dans ses rendez-vous et il peut me prendre demain après midi, je sécherais le boulot

Jeudi 5 février

Une montagne ce sexologue, genre pilier de rugby. Mais non il ne m’attire pas ! Par contre, il m’a rassuré, m’a expliqué que c’était très courant et qu’il ne fallait surtout pas culpabiliser… Bref il a fait son métier.

– Bon, alors je suis bisexuel ou pas ?
– Les pulsions qui vous inquiètent, bien à tort, sont effectivement de nature bisexuelle !
– Et qu’est-ce qu’il faut faire ?
– Assumer !
– Comment ?
– Parlez-en à votre épouse ! Essayez de la convaincre que la présence d’un autre homme donnerait du piment à vos rapports. Essayez du côté des travestis ou des transsexuels, beaucoup de personnes dans votre cas y trouvent la solution.

C’est vrai que les travestis et les trans me fascinent alors que les machos pur et dur ont tendance à les mépriser.

– Vous ne dites plus rien ?
– Je réfléchis !
– Je suppose que vous aimez la cuisine française ?
– Oui, mais quel rapport ?
– Mais aimez vous aussi la cuisine chinoise ?
– Oui ! Répondis-je sans comprendre où il voulait en venir.
– En cuisine on peut aimer plusieurs choses assez différentes, en sexualité c’est la même chose, La bisexualité est à la sexualité ce que la cuisine chinoise est à la cuisine.

La réponse m’a plus, à défaut d’être entièrement convaincante, elle me donne bonne conscience, c’est déjà énorme.

Vendredi 6 février

J’ai fait un rêve, un rêve érotique et j’ai mouillé mes draps. Ma femme m’a juste dit :

– C’est pas étonnant, obsédé comme tu es ! Faudra que tu m’aides à changer les draps.

Ce rêve il faut que je le note avant qu’il ne disparaisse de ma mémoire

Mon rêve

Je suis chez le sexologue qui se veut rassurant etc… etc…

– Et confidence pour confidence, je suis moi-même bisexuel, je peux donc parler de tout ça en toute décontraction. Me dit-il
– Ah ?
– Seriez vous prêt à vous livrer à une petite expérience pratique. Vous êtes ici chez un sexologue, rien de doit vous choquer.

Il me regarde bizarrement le sexologue, je ne sais pas quoi répondre.

– La question vous embarrasse, c’est que je ne vous ai pas complètement convaincu.
– Si quand même !
– Je ne crois pas ! Supposons que je vous montre ma bite ?
– Pardon ?
– Vous avez très bien entendu. Si vous dites non, nous nous arrêterons là.

Ce mec est complètement fou, mais au lieu de lui dire « non », je reste tétanisé. Une partie de mon cerveau veut que j’accepte cette proposition incongrue

Le type se lève, contourne son bureau, s’approche de moi et sort sa bite de sa braguette…

– Touchez là, je vous en prie, et considérez ce geste comme purement professionnel.

Tu parles !

Je le fais, je suis comme dans un rêve (c’est le cas de le dire), je branle un peu ce joli membre.

– C’est doux n’est-ce pas ?
– Oui !
– Sucez-là donc, vous en mourez d’envie !

Et me voilà avec la bite du sexologue dans la bouche, je m’en régale et je bande comme un cerf.

– Humm, vous sucez bien ! J’ai la queue toute raide.

Il me la retire de la bouche, me la fait admirer, c’est vrai qu’elle est jolie toute droite avec un jolie veine violette qui la parcoure, avec le gland d’un joli mauve luisant.

– Retirez votre pantalon, je vais vous sodomiser !
– Mais ça ne va pas ?
– Rassurez-vous, je vais mettre un préservatif.
– La question n’est pas là !
– Si justement ! Vous ne savez pas si vous allez le faire ou pas, Quand vous aller rencontrer vos amis vous en mourriez d’envie, mais soit, il ne sera pas disposé, soit vous trouverez un prétexte pour retarder l’acte, et vous en souffrirez.
– Bon, je vous laisse, combien je vous dois ?
– Dès ce soir vous regretterez de ne pas l’avoir fait, demain vous me téléphonerez pour reprendre rendez-vous. Passez à l’acte, bordel !

Alors j’ai retiré mon pantalon, le docteur ma demandé de me mettre en levrette sur le divan, il m’a tartiné le trou du cul de gel, et m’a introduit sa bite dans le fondement sans doute de la façon la plus douce possible, mais n’empêche que j’avais mal.

– On arrête ça, ça me fait mal !
– C’est normal, ça ne va pas durer.
– Arrêtez je vous dis
– Comptez jusqu’à cent et j’arrête.

Le temps de compter, la douleur avait disparu remplacé par un sentiment de gêne, mon cul se rebellait de ce corps étranger qui n’avait pas été invité !

– J’arrête ou on continue un peu ?
– Je sais pas !
– Alors je continue !

Curieuse sensation, quelque chose de nouveau, d’indéfinissable, ça me fait du bien, je plane, je suis dans état second.

Le mec finit par sortir de mon cul, j’ignore s’il a joui et je m’en tape.

– Et bien voilà, vous êtes fait enculer, vous allez pouvoir voir les choses autrement, il vous faut assumer, vous êtes un suceur de bite et un enculé, mais vous devez vous sentir bien dans votre peau.

Ce mec est complétement fou, mais quelque part il a sans doute raison.

Et puis là tout de suite, je bande comme un malade, je voudrais bien me finir.

– Vous avez vu mon état ?
– Oui, et d’ailleurs je dois dire que vous avez une belle bite, mais nos relations doivent rester professionnelles.
– Bon, ben je vais vous laisser, je vous dois combien ?
– Remarquez que si ça vous intéresse, on peut se retrouver ailleurs ?
– Non merci, docteur.

J’ai payé le mec, une fois dans la rue l’esprit d’escalier avait commencé son travail, je regrettais de ne pas avoir accepté la proposition de ce curieux praticien. Mais bon, je n’allais pas revenir… Alors je me planque derrière un gros platane, je me branle…

Et je me réveille

Mercredi 11 février

6 jours sans rien écrire sur ce cahier. Il ne sert peut-être à rien. Mais je ne suis pas plus avancé. Ce que m’a dit le sexologue m’a rassuré mais pas transformé. Et puis le souvenir de ce rêve qui ne cesse de me poursuivre… Où mon subconscient est-il allé chercher des précisions pareilles, y compris sur la pénétration anale ? Sans doute des souvenirs inconscients de lectures cochonnes ?

Au bout de cette période l’envie de revoir Patrick et Claire me tenaillait. Une envie extrêmement trouble puisque si je souhaitais recommencer les gestes que nous avions fait ensemble, il n’était pas question pour moi d’aller plus loin. Mais comment concilier tout cela ? D’autant que l’image de Patrick caressant ma raie culière avec un gode vibreur m’apparaissait comme une menace !

Je patientais, m’étant malgré tout persuadé dans ma petite tête que bien qu’ils aient assimilé ce que je leur avais montrés, ils ne tarderaient pas à me recontacter pour des précisions. Et ça n’a pas raté ! Mais lors de ce premier nouveau contact, c’est la crainte qui l’a emporté ! Et alors que j’avais là un magnifique prétexte pour me déplacer de nouveau chez eux, je ne l’ai pas fait, leur indiquant par téléphone comment réparer. Après je m’en suis voulu ! Je leur ai quand même précisé que s’ils avaient besoin que j’intervienne chez eux je le ferais volontiers et sans problèmes, et… gratuitement, bien sûr ! J’attends donc ! On verra bien !

Dimanche 15 février

Je devais revoir Claire et Patrick, en fait je les ai vu hier samedi, mais ça ne s’est pas très bien passé. On s’est quittés très en froid. Ils devaient me téléphoner, ils ne l’ont pas fait, je ne les reverrais sans doute jamais. Dommage car j’aurais préféré rester sur la délicieuse journée d’il y a quelques semaines.

Je raconte :

Donc je me pointe, je m’étais fait mon cinéma dans ma tête, persuadé que la journée serait chaude, j’avais d’autre part emmené une sacoche pleine d’outils informatique pour réparer leurs trucs, des logiciels pour les aider, et des banques d’images pour les épater.

Il me tardait d’ailleurs de savoir quelles images ils avaient capturé sur Internet, cela afin de connaître un peu leur jardin secret. Toujours est-il que j’y allais en pleine forme fantasmant déjà sur l’inévitable conclusion. Je suis tombé de haut ce jour-là.

Ces messieurs dames n’étaient pas seuls. Ils finissaient leurs repas en compagnie d’un autre couple, on me présente, la bonne femme ne me plaît guère, une vulgarité comme on n’en fait plus… J’espère simplement qu’ils n’ont pas combiné un projet de partouze avec ces zigotos… Evidemment, j’ai droit au « ah ! vous êtes dans l’informatique justement j’ai un problème… » Je réponds que je ne sais pas (alors que je sais très bien), mais cette bonne femme non seulement fout mes plans en l’air mais je sais que je ne vais pas la supporter longtemps. Bon, je me mets au boulot, c’est un désastre ! Un plantage pas possible !

Après avoir examiné tout cela je propose à Patrick plusieurs solutions dont une très longue, consistant à faire une réparation provisoire, puis sauver ce qui peut l’être, puis un re-formatage et une réinstallation. (8 heures de boulot !) Cette solution a bien sûr l’avantage de sauver toutes les images qu’il a pu glaner. (Cette andouille n’a pas pensé une seconde à sauvegarder tout cela malgré mes conseils). Je démarre donc, assez énervé, et ne sachant quand les deux olibrius vont se décider à dégager.

En plus, je fais des conneries. Voici que derrière, tout ce beau monde se lève de table, je reprends espoir, mais patatrac, c’est pour s’installer sur le canapé à quatre mètres derrière moi, la bonne femme n’arrête pas de parler, je me demande comment des gens aussi calmes, aussi gentils, aussi tolérants, peuvent s’acoquiner avec ce couple de beauf. J’essaie de ne pas écouter, mais j’en reçois plein les oreilles, je passe… Faut voir les conneries qu’elle débite, elle est pratiquement seule à parler. Un moment Patrick lui coupera sèchement la parole en lui disant

– Ecoute tu sais très bien que l’on ne sera jamais d’accord sur ce sujet, alors parlons d’autres choses !

Mais bon sang pourquoi ne les foutent-ils pas à la porte. Un moment j’en ai marre, je laisse tout tomber, je me contente de réinstaller Windows mais pas Internet, et me tournant vers Patrick je lui dis :

– Pour faire ça il me faut un minimum de concentration, cet après-midi ce n’est, pas possible, j’arrête !

Stupeur de ce dernier ! Je lui explique que j’ai fait une réparation minimum et que par conséquent cela risque de replanter bientôt. Il ne sait pas quoi dire, il n’a pas manifestement l’intention de se fâcher, mais il est très froid, je me tire, refusant le fric qu’il me tend et lui demande de me téléphoner si cela le chante.

Samedi 21 février

Patrick m’a rappelé une semaine après. J’ai bien aimé sa démarche au téléphone – très « catho de gauche » : « Je crois qu’on a été un peu con tous les deux l’autre fois ! ». Moi, je ne pense pas avoir été con, mais si cela peut l’aider à renouer le contact… Et de m’expliquer que Claire et lui ont subi une épreuve extrêmement grave (je n’aurais pas plus de précision), et que pendant cette période toute sa famille et tous ses amis les ont laissés tomber sauf justement ce couple.

– Je leur dois, me dit-il, une reconnaissance infinie, et même si je suis obligé de supporter leurs conneries, alors tant pis.

Curieuse situation qui m’a fait un peu réfléchir, mais bon il me demande si je peux repasser samedi prochain. Je peux !

Samedi 28 février

Me voilà chez eux ! Et là, nouveau coup de théâtre, Patrick me fait entrer, Claire est dans le salon, elle est vêtue en haut d’un truc en soie noir complètement transparent. J’imagine un moment que c’est une tenue d’accueil pour me faire pardonner la dernière fois, mais pas du tout, elle enfile un manteau et s’en va !

– Je serais rentrée pour le dîner, j’espère que vous serez encore là !

Je ne saurais pas ce qu’elle partit faire dans une tenue pareille pendant quatre heures, d’autant qu’à part ce détail vestimentaire sa tenue n’a rien de provoquant !

Je me mets au boulot. Je renonce à comprendre ces gens. Patrick me dit qu’il a du travail et qu’il me rejoindra plus tard… et que je ne m’inquiète pas si je le vois pas, il fera peut-être une sieste… En fin d’après midi, allant pisser, je l’aperçois dans la chambre en train de repasser du linge…

Les choses ne se passent pas trop mal, et vers 18 heures j’ai presque tout réinstallé, après avoir pu sauver l’essentiel de leurs images, reste Internet, la partie la plus chiante, avant d’en commencer l’installation je mate un peu les images cherchant quel peut bien être son « truc », beaucoup de lesbiennes, des gros seins, des pipes… que du classique, mais il a bon goût.

Sur ce, Claire rentre et se renseigne sur l’avancée de la réparation, rejoint par Patrick, toujours occupé dans les travaux ménagers.

– Alors, ils te plaisent, les images cochonnes de mon mari ?

Elle dit cela sans aucune provocation, tout n’est que calme chez cette femme, tout est en douceur, le visage, le maquillage, la coiffure, mais pourquoi donc cette tenue incongrue, je lorgne bien sûr ses seins super bien visibles sous son chemisier.

Je leur propose de leur montrer les images que j’ai amenées, remettant à un peu plus tard la réinstallation d’internet (qui est semi-automatique). J’ai étiqueté des disquettes par catégorie, et puisqu’ils ont l’air d’aimer les lesbiennes, les pipes et les gros seins je leur montre, les gros seins excite surtout Patrick mais les autres catégories ont l’air de les brancher tous les deux. J’attends, il va bien se passer quelque chose, mais ça ne démarre pas au quart de tour comme la dernière fois.

Et puis tout se passera très vite, elle retire carrément son chemisier en nous narguant :

– Ça vous plaît, les garçons ?
– C’est très mignon ! Répondis-je
– Alors sortez-moi vos bites, que je joue un peu avec.

Je ne me fais pas prier et j’ouvre ma braguette, et quand je vois Patrick retirer carrément pantalon et caleçon, j’en fait de même.

Claire gobe la bite de son mari, puis s’empare de la mienne, pour la branler avec beaucoup de délicatesse. Elle alterne assez vite, masturbant Patrick tandis qu’elle me suce, puis faisant les mêmes gestes que l’autre fois, léchant les couilles et la verge, mais très peu le gland… Dommage quelque part, mais la pipe reste agréable d’autant que mes mains ne restent pas inactives et s’égarent sur ses petits seins et en éprouve la douceur.

De façon insolite je me fais la remarque que je suis aussi excité par la vision des seins de Claire que par celle de la bite de Patrick. Et quand Claire me demande avec un air faussement vicieux :

– Tu la sucerais bien, la bite à Patrick, hein mon salaud ?

Voilà un vocabulaire auquel elle ne m’avait pas habitué, mais qu’importe, ça ne me dérange pas le moins du monde. Et je réponds bien sûr par l’affirmative.

Ma bouche se remplit de salive tandis qu’elle s’approche de la belle bite de Patrick, je me régale de sa douce texture et de ce petit arrière-goût légèrement musqué, je suce partout, tout ce que je peux, le gland, la hampe, les testicules. J’essaie de tout mettre dans la bouche mais n’y parvient pas, je triche donc en envoyant tout ça au fond de mes joues, mais ce que je préfère encore c’est donner des petits coups de langue très rapides sur le méat.

– Où est-ce que tu as appris à sucer aussi bien ma salope ?

Tiens, lui aussi fait dans la vulgarité, aujourd’hui ?

La question est bonne, mais je n’ai pas la réponse, à moins que ce soit le souvenir inconscient de quelques films pornos, allez savoir…

– On va dans la chambre ! propose Claire

On passe dans la chambre. Là, je peux enfin lui sucer les tétons, ils sont gros et tendre, un régal ! Patrick la prend en levrette, tandis qu’elle me suce. Et puis voilà qu’elle s’empare du gode, ce fameux gode !

– Tu le veux dans ton cul ? Me demande-t-elle.

Je suis au pied du mur ! je pourrais répondre « non », mais pourquoi ne pas essayer, si ça ne le fait pas je pourrais toujours arrêter le massacre.

Je me mets en levrette pour faciliter la chose, mais au lieu de sentir le gode tentant de pénétrer mon intimité, c’est la langue de Claire que je sens sur ma rosette. Putain que c’est bon, que c’est excitant de se faire lécher le trou de balle !

Je m’entrouvre légèrement laissant passer un doigt qui vient remplacer la langue. Et puis ça y est le gode veut entrer, ça ne s’est pas fait du premier coup mais ça s’est fait.

– Non, ça fait mal !
– Compte une minute, ça ne fera plus mal !

Elle en a de bonnes, elle ! Quand ça fait mal, ça fait mal. Pourtant elle y va doucement, mais je ne supporte pas ce truc.

– Alors ?
– Ça fait moins mal, mais retire-le, j’aime pas trop.
– Allez encore une minute et j’arrête !

Par quel miracle la douleur a-t-elle disparue laissant la place à un étrange trouble ?

– J’arrête ?
– Je sais pas
– Alors je continue !

Logique ! Elle m’a godé comme ça, je ne sais pas, cinq minutes, dix minutes, le temps ne passe pas à la même vitesse quand on baise que quand on attend le bus !

Elle finit par retirer le gode ! Pas mal la sensation quand on le retire ! Je vais pour me retourner.

– Ne bouge pas, maintenant Patrick va t’enculer !
– Non, non, une prochaine fois peut-être !
– La prochaine fois on ne sera pas forcement dans les mêmes dispositions, aujourd’hui Patrick a envie et moi j’ai envie de te voir.
– Non, mais mettez-vous à ma place, je n’ai jamais fait ça !
– Il y a toujours un commencement à tout, et mieux vaut le faire avec des gens sympas que tu connais qu’avec je ne sais pas trop qui.

L’argument est fort. Une petite voix intérieure me dit « Vas-y, ne te dégonfle pas ! »

– D’accord on va essayer.

Alors Patrick m’a bien lubrifié le cul, et m’a pénétré sans trop de difficultés. Il m’a fait ça en douceur, et c’était bon. Tellement bon que quand il est ressorti après avoir éjaculé dans la capote, je regrettais que cela soit déjà terminé.

– Viens me lécher, me dit Claire, on va se mettre en 69. Je me régale de sa chatte tandis que ma partenaire me fait une fellation bizarre dans la mesure où sa langue ne touche jamais le gland. J’ai connu mieux comme pipe.

J’ai réussi à la faire jouir, mais moi je suis resté en rade, alors Claire, bonne fille m’a fini à la main, elle branle bien.

Ce soir sur mon journal intime, je vais pouvoir marquer : Aujourd’hui je me suis fait enculer ! »

Après bouffe chinoise comme il y a un mois, tandis que d’un œil, je surveillais l’installation d’internet, puis rien d’autre, on a pas mal parlé cul, mais Claire était fatiguée.

Vivement leur prochaine panne !

Malgré tout, ce couple est un peu bizarre, en y réfléchissant il n’y a pas dans leur appartement ces petits détails qui font « vécu », des photos, des cartes postales, tout se passe comme s’ils n’habitaient pas vraiment ici, et puis j’ai beau me poser la question dans tout les sens : où pouvait bien aller Claire ce samedi après-midi avec un chemisier quasi transparent et sans soutien-gorge ?

Elle me fascine quelque part, elle n’a pas des formes exceptionnelles, ce serait plutôt du petit format, mais il y a quelque chose d’angélique dans son visage, et surtout elle est reposante, j’ai rarement vu quelqu’un d’aussi calme. On dirait que mutuellement avec son mari ils font tout pour se faire plaisir et ne pas se contrarier, pourtant j’ai cru comprendre qu’il ne s’agissait pas d’un nouveau couple. Je ne suis pas d’un naturel fouineur, et je respecte le droit à l’intimité de chacun cela ne m’empêche pas d’être curieux, mais les deux ou trois questions (à peine indiscrètes) que je leur ai posées n’ont eu pour réponse qu’un sourire poli. J’ai essayé d’en savoir plus par l’intermédiaire de la personne à qui j’avais donné quelques cours, mais ce fut peine perdue,

Samedi 7 mars

J’ai eu Patrick au téléphone. Evidemment leur ordinateur est encore à moitié planté, j’ai des vacances courant mars et je leur ai proposé de leur faire deux jours non-stop de formation de base, ils ont d’accord et vont s’organiser en conséquence, mais ils voulaient que je vienne quand même en urgence, j’ai essayé de les guider par téléphone, mais ca n’a pas marché, j’y suis donc allé, mais malheureusement il ne s’est rien passé, sinon la vision sublime de Claire se changeant le haut à un mètre de mois, pour aller je-ne-sais-où (mais contrairement à la dernière fois, elle n’a pas mis de truc transparent)

J’ai donc pris rendez-vous chez mes deux zouaves les 14 au 15 mars. Et je vais complètement changer de tactique, j’ai en effet remarqué que quand je leur apprenais quelque chose, il le faisait très bien, mais quand ils ne savent pas quelque chose ils essayent un tas de trucs et c’est ça qui fout le bordel, je vais donc en tenir compte. Et surtout j’espère que j’aurais droit aux grandes manœuvres, j’ai dû déjà écrire que la dernière fois nous n’avions rien fait (coté sexe). Je n’avais pas accepté d’argent, mais quelle ne fut pas ma surprise de recevoir par la poste du champagne à la maison en remerciement ! Ce n’est pas vraiment ce que j’attendais.

Week-end du 14 au 15 mars

J’ai fait la formation prévue, ils m’ont généreusement payé, mais question sexe, zéro, la bulle. A peine installé voilà que Môssieu me tient un discours du genre

– Tu sais, j’ai l’impression que je te paye en nature, avec ma femme, quelque part ça me gène, au début on a eu un coup de folie, mais c’est terminé, maintenant si tu viens uniquement pour ça, ce serait dommage, mais je sais que ce n’est pas le cas.

Ça sentait le discours qu’il avait dû répéter quinze fois devant sa glace. Je réponds hypocritement que je les comprends très bien … mais je fais l’erreur de lui préciser que j’ai néanmoins apporté plein de disquettes de cul… Il me coupe alors en me précisant qu’il préfère qu’on ne les regarde pas, pour ne pas être à nouveau tenté…

La rage. Et la Claire qui m’excite avec son visage de Madone et ses yeux de chatte. Je ravale ma déception, espérant sans trop y croire que quelque chose se produira. Je n’aurais pas dû parler d’emblée des photos, j’aurais dû attendre un moment un peu opportun, le repas par exemple. Pourtant le lendemain, vers 10 heures alors que nous faisions une pause café, Claire me dit :

– Tu sais j’ai discuté hier soir avec Patrick, tu as l’air tout malheureux, je veux bien te faire un petit câlin, mais se sera le dernier…

Et comme un con j’ai refusé.

Bref je ne suis pas près de les revoir, s’ils cassent encore tout, ils se démerderont sans moi. Ah mais !

Mai 2001

Ils ne m’ont plus appelé. Ça m’a paru bizarre, deux mois sans rien casser ! Le hasard a voulu que je me déplace à Montgeron pour le boulot, un petit détour là où habite Claire et Patrick, sans plan précis, et faisant confiance à mes facultés d’improvisation… pour constater qu’ils avaient déménagé sans laisser d’adresse. J’ai essayé le truc classique (d’habitude ça marche) aller à la poste (au cas où ils auraient demandé une réexpédition automatique de leur courrier) et fournir un gros baratin, mais je suis tombé sur une fonctionnaire aussi revêche que zélée…

Non daté

J’ai fini par m’accepter comme je suis, j’ai arrêté de vouloir me mettre une étiquette sur le slip. Je me fous de savoir si je suis hétéro-machin, homo-truc, ou bi-chose. J’aime les femmes, je ne suis pas attiré par les hommes sauf les travestis et les transsexuelles, mais j’aime les bites. Alors j’ai voulu retrouver ces sensations, avoir une bite dans la bouche ou dans le cul. J’ai trouvé un bon sauna et j’ai même une carte de fidélité, mais restons dans le sujet, ce récit concerne Claire.

Avril 2002

Je dois ce jour là effectuer une démarche professionnelle à Brunoy, dans la banlieue sud de la capitale. Un peu en avance, je décide d’aller me goinfrer un bon café crème avec des tartines. Je m’installe dans la terrasse vitrée et en attendant qu’on me serve, je laisse courir mon regard. Mon attention est alors attirée par une femme au visage ovale semblant perdue dans la lecture d’un gros bouquin ! Claire ! Je ne me pose même pas la question de savoir si elle a envie de me revoir et de me parler, et me lève pour aller la saluer.

– Pardonnez-moi si je me trompe, mais je me demandais…
– Ne vous le demandez plus. Je vous avais reconnu, je ne peux pas vous parler pour l’instant. Je suis désolée.
– Je…
– N’insistez pas, si vous voulez on peut se voir à midi… midi et demi plutôt !
– Je vous paie le restau alors ?
– Oui, pourquoi pas !
– Je vous retrouve ici ?
– Non ! Dans le hall de la gare

Je regagnais ma place avec des sentiments assez contraires, il était clair que je n’étais pas le bienvenu, mais pourquoi alors avait-elle alors proposé un rendez-vous. Je craignais bien que celui-ci ne fut qu’un lapin.

Quelques minutes plus tard, un homme, très classe vint l’accoster, ils quittèrent ensemble les lieux après s’être salués d’un chaste bisou.

Il fallu que j’insiste ensuite lourdement auprès de mon interlocuteur professionnel qui voulait absolument m’emmener au restaurant pour lui expliquer que je n’étais pas libre à cette heure.

A midi 50, Claire n’était toujours pas là, je lui laissais encore un quart d’heure, mais n’y croyais plus trop. Elle finit pourtant par arriver, essoufflée, et sans s’excuser le moins du monde et de façon très peu courtoise elle me demande :

– Comment vous avez fait pour me retrouver ?
– Le hasard !
– Le hasard, le hasard, il a bon dos le hasard !
– Je devais voir un type à la banque Machin, j’étais en avance et comme il n’y a pas trente six…

Elle ne me laisse pas finir, elle a l’air super énervée.

– J’en ai marre, tout le monde me cherche, tout le monde me retrouve, c’est plus une vie. Et d’abord, vous voulez quoi ?
– Mais rien du tout, je vous ai aperçu, j’étais content de vous retrouver, maintenant si je vous importune à ce point, on peut en rester là.
– C’est ça restons-en là !

Et elle s’en va ! Me voilà contrarié, je ne devrais pas mais c’est comme ça ! Et en plus ça m’a coupé l’appétit. Je retourne m’attabler à la brasserie juste pour boire un coup, je ne reste que cinq minutes et me dirige vers la gare pour regagner Paris. A peine entré dans le hall une voix m’interpelle :

– Nicolas !

Je me retourne, c’est Claire ! Imaginez mon incompréhension. Je la laisse s’approcher.

– Tu vas me trouver folle, mais je vais essayer te t’expliquer, j’ai cru que tu me suivais, que tu me cherchais, alors quand je t’ai quitté tout à l’heure j’ai regardé ce que tu fabriquais, ça m’a rassuré. Donc t’étais bien là par hasard ?
– Pour le boulot…
– J’ai envie de parler à quelqu’un, tu veux qu’on se mange un petit truc ?

On commande, je sens Claire assez mal à l’aise.

– Il est possible que tu sois choqué par ce que je vais dire.
– Je prends le risque.
– Alors deux choses : Patrick est en prison, oh, il n’a tué personne, il s’est fait manipuler par une bande de truands qui lui ont fait porter le chapeau, mais un gros chapeau. Ils ont rien trouvé de mieux que de l’enfermer aux Baumettes à Marseille, il en chie en prison, faut voir les abrutis qu’ils y enferment. Tout ça, ça me coute des ronds, le voyage, les frais d’avocats, les colis que je lui envoie…Heureusement, j’ai deux gros clients réguliers…
– Des gros clients réguliers ?
– Ne fait pas semblant de ne pas comprendre. Je fais la pute. Si ça te choque on va en rester là.

– Non, non, ça ne me choque pas du tout. Mais ton ancien métier…
– Je n’ai pas d’ancien métier, je faisais la pute dans des boites de nuit, c’est là que j’ai rencontré Patrick, il a d’abord été mon client, puis on s’est mis en ménage, il gagnait bien sa vie, il bossait dans le design. Et puis la catastrophe, une bonne femme a porté plainte contre Patrick pour tentative de viol, sans la moindre preuve évidemment, la nana étant un peu connue, elle travaille à la télé, ces connards de média se sont emparés de l’affaire.
– Eh ben !
– On a tout perdu, Patrick son emploi, nous tous nos amis à l’exception d’un couple qui nous a dépanné quelque temps, obligé de déménager… et tout ça pour que dalle, l’affaire c’est terminé par un non-lieu ! Mais Patrick n’a pas retrouvé son emploi, alors j’ai refait la pute… Ça va, je ne te saoule pas ?
– Non, non, t’as envie de parler, tu peux y aller je t’écoute.
– T’es gentil ! J’ai eu du bol j’ai dégoté assez vite deux gros clients, ça nous a permis de voir venir, mais Patrick voulait trouver autre chose et il a fait la connerie de servir de porte-valise dans une affaire de drogue, il s’est fait pincer, et comme il n’a voulu dénoncer personne, tu sais ce qui se passe dans ces milieux-là quand tu dénonces ?
– Hélas !
– Donc il n’a dénoncé personne mais il a pris le maximum. Et c’est pas fini, il y a encore une suite. Un jour alors que je tapinais, un mec m’a abordé et m’a carrément dit que si je lui filais pas la moitié de mes gains, il s’en prendrait à Patrick. J’ai eu peur et au début je lui ai filé de l’argent. Puis j’ai été voir les flics. Bizarrement mon récit les a intéressés, sans doute parce qu’ils ont dû penser que le mec en question le mettrait sur la piste des trafiquants qui ont fait porter le chapeau à Patrick. Je ne sais pas ce qu’ils on fait mais, c’est peut-être une coïncidence, quinze jours plus tard Patrick était transféré aux Baumettes. Par précaution j’ai déménagé et je n’ai communiqué ma nouvelle adresse à personne. Voilà, ça fait du bien de parler.

Elle essuie une larme, je ne sais pas trop quoi faire.

– Merci de m’avoir écouté, je n’ai pas de rendez-vous, si tu veux qu’on fasse l’amour, je suis partante, moitié copain, moitié client.

Je n’ai pas trop compris ce que ça voulait dire : « moitié copain, moitié client », mais pas grave, j’ai accepté.

Nous n’avons pas été chez elle, ni à l’hôtel mais dans un coquet studio qu’elle louait pour y faire ses passes.

– Tu sais me dit-elle, faire la pute, c’est un business, mais c’est aussi un fantasme, c’est fabuleux pour une femme de se dire « je suis tellement désirable qu’on me paie pour coucher avec moi ! » je sais bien que je ne suis pas un top model mais penser comme ça a pour moi quelque chose de gratifiant.
– Si les féministes t’entendaient !
– Je les emmerde ! Mais c’est pour cela que j’aimerais que tu me donnes un petit billet, juste symbolique, comme ça on reste dans le fantasme.
– Tu veux combien ?
– Tu me paieras après, c’est le privilège des clients qu’on aime bien ! On se fout à poil !

Je ne m’attendais pas à une prestation de ce genre, alors je décidais de me laisser faire, après tout n’étais-je pas en bonnes mains ?

Elle me demanda de m’allonger sur le lit, là elle me pinça les tétons, assez fort, afin que je bande bien comme il faut., puis elle m’encapota et s’apprêta à me prodiguer une fellation.

– Mais qu’est-ce qu’il t’arrive ? Ne soit pas timide, tu peux me toucher, me caresser.

Ben oui ! Qu’est ce qu’il m’arrive ? Mais puisque j’ai la permission, je me lâche, je la caresse, ma bouche s’approche de ses petits seins et gobe ses tétons avec gourmandise.

On se caresse mutuellement comme ça pendant quelques minutes, puis Claire plonge sa bouche vers ma bite et cette fois ne la lâche plus, me gratifiant d’une fellation de première classe, qu’elle accompagne par une introduction de son doigt dans mon trou du cul.

Un moment elle marque une pause, c’est pour m’annoncer fièrement qu’elle a un gode à ma disposition.

Ça a l’air de lui faire tellement plaisir de me le l’introduire, et comme je ne suis pas contre, on fait joujou avec un moment. Finalement j’adore cette sensation, cette petite chose étrangère qui voudrait s’en aller mais qu’on sent si bien aller et venir et qui nous fait tant du bien.

– Si tu veux des choses spéciales, tu me dis ! je n’ai pas de tabous ! M’avertit-elle avec un sourire format commercial.
– Choses spéciales ? Quoi par exemple ?
– Je ne sais pas, des trucs que t’aimes bien et que tu ne m’aurais jamais dit, tu dois bien avoir un jardin secret non ?
– Je ne vois pas ?
– Une petite fessée ?
– Moi je veux bien, mais ce n’est pas trop mon truc !
– Je fais pipi aussi !
– Moi aussi je fais pipi ! Répondis-je bêtement
– Non je suis uniquement donneuse !

Cette fois j’ai compris.

– Oui, je veux bien !
– On verra ça tout à l’heure, pour l’instant ne bouge pas, et essaie de ne pas jouir de suite, je ne suis pas trop pressée !

Et la voilà qui me chevauche, elle monte et elle descend sur ma bite en cadence ! Mon Dieu que c’est bon ! Mais je vais partir trop vite si elle continue à ce rythme, je lui fais signe qu’il conviendrait de faire une pause. On fait la pause

– Tu veux me lécher la chatte ?

Bien sûr que je veux. Je lèche, c’est délicieux, mais je suis un peu surpris que ce ne soit pas plus mouillée, j’essaie d’y mettre tout mon savoir faire et toute mon ardeur, mais ça ne fait pas, madame semble bloquée, je lui attaque le clito, le titille de la langue et le suce comme une petite friandise, je sens quelques vibrations, Claire se met à crier, elle a probablement simulé, allez savoir ?

– Maintenant viens à côté, je vais te pisser dans la bouche, tu vas voir il est délicieux mon pipi !

A l’époque les photos d’uro gratuites étaient assez rare sur Internet et seuls les danois en diffusaient, ce qui fait que j’en avais vu assez peu, mais ceux qui m’étaient passés sous les yeux représentaient des jeunes filles et des jeunes gens effectuant ce genre de chose dans la plus parfaite rigolade. Alors allons-y.

Et son pipi était délicieux, je me suis branlé pendant qu’elle pissait. J’aurais préféré un peu plus de romantisme mais bon…

Un peu plus tard, Claire m’a proposé qu’on se mette en ménage, j’ai donc annoncé à ma femme que je foutais le camp. Elle a réagi curieusement :

– Bof c’est pas grave, dans 15 jours tu seras revenu, et en attendant ça me fera des vacances.

C’est exactement ce qui s’est passé, je n’étais pas fais pour vivre avec Claire, on s’est quitté bons copains et je n’ai plus souhaité la revoir. Il y a des pages qu’il faut savoir tourner.

Septembre 2018

17 ans ont passé, j’étais attablé à une terrasse de bistrot près de la Tour Saint-Jacques, quand je vois s’approcher une femme, proche de la soixantaine, bien conservée. C’est elle qui m’a reconnu.

– Nicolas ?
– Claire c’est bien toi ?
– Eh, oui !

Elle est méconnaissable avec sa nouvelle coupe de cheveux blond cendré. Elle s’est assise à ma table, on était content de se revoir, mais on n’avait pas grand-chose à se dire, elle m’apprit que Patrick avait été libéré et qu’ils vivaient toujours ensemble, bizarrement ça m’a fait énormément plaisir.

Fin (ben oui)

Nicolas Solovionni ©

La première partie de cette histoire authentique a été publié il y a 18 ans. Je ne m’étais jamais décidé à en publier la suite jusqu’à ce que l’événement décrit dans le dernier paragraphe me libère de mes appréhensions. Les noms de lieu et ceux des protagonistes ont été modifiés.

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6 réponses à C’est tout à fait Claire – 2 – par Nicolas Solovionni

  1. Andrieu dit :

    L’auteur se confie et c’est passionnant

  2. Hélèna Sevigsky dit :

    Une fabuleuse tranche de vie que je relit toujours avec plaisir, émotion et nostalgie. Bravo Niko !

  3. Chafouin dit :

    Ça sent le véçu et la nostalgie et c’est très beau et très touchant

  4. Corringer dit :

    Une tranche de vie, des vrais personages, ça nous change des logos qui s’emboitent

  5. Germain Palinski dit :

    Ça sent le vécu et c’est bien

  6. Zumard dit :

    Une tranche de vie à laquelle j’ai pris énormément de plaisir

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