Samedi 10, le matin: quel dommage que je doive aller au bureau ce matin, je
lui aurai bien limé encore une fois son petit cul mais c’est l’expansion de
ma boite qui est en jeu. Je ne vais pas laisser une histoire de cul, aussi
agréable soit-elle, fiche en l’air des mois de travail. C’est affolant, j’ai
joui plus de fois en une dizaine d’heures qu’habituellement en un mois. Sa
jeunesse et sa spontanéité me font gonfler la queue et pas seulement la
queue, il ne faudrait pas qu’elle me fasse perdre la tête. Bon, je vais
donner un bon coup de collier ce matin. Si je ne traîne pas nous pourrons
passer l’après-midi ensemble.
Samedi 14 h 30: J’ai expédié en cinq heures ce que je m’étais programmé pour
le week-end. La perspective de retrouver son jeune corps tour à tour féminin
puis masculin aura été une sacrée motivation. J’ai hâte de la prendre dans
mes bras, de la cajoler, de baiser sa bouche si sensuelle. Je frissonne, par
anticipation, à la pensée de mes mains pétrissant son petit cul si tendre et
si ferme. J’imagine sa peau frémissant sous mes douces attaques, sa queue
juvénile se dressant de plaisir. Ma langue est impatiente de transpercer son
vagin resserré et, soyons honnêtes, le désir inextinguible d’enfoncer ma
bite dans cet étroit conduit, de l’entendre se pâmer sous mes coups de
boutoir. Encore que j’aie d’autres projets en tête pour cet après-midi. A 11
heures, j’ai téléphoné à Noëlle pour la prévenir qu’il était inutile qu’elle
m’attende. Ce à quoi, il a répondu qu’elle venait de se lever et qu’elle
allait s’occuper du repas. Je lui ai indiqué l’adresse de mon traiteur, lui
disant de faire porter ses achats sur ma note. J’espère qu’il n’a pas pris
des plats exotiques. Mon estomac n’a jamais pu s’y habituer. Je range l’Audi
devant le perron. Je monte les marches dignement réprimant l’envie de courir
qui me tenaille. J’entre dans le salon prêt à l’enlacer, personne ! Une
odeur de préparation culinaire pas désagréable du tout me guide jusqu’à la
cuisine où je trouve une Noëlle déguisée en chef et semblant très affairée.
Elle ne m’entend pas arriver, occupée qu’elle est à laver une salade.
Lorsque je pose un baiser dan son cou, elle sursaute.
– Je ne vous attendais pas si tôt. Le lapin n’est pas tout à fait cuit et je
n’ai pas fait la sauce de salade.
– Le lapin? Quel lapin?
– Je vous ai préparé un lapin à la moutarde.
– Toi ? Tu sais cuisiner?
– Un tout petit peu. J’aime bien aider maman.
– C’est génial ! Alors finis de laver ta salade. Je m’occupe de la sauce.
Mais avant un petit baiser. Je l’attire contre moi. Seulement à ce moment,
je réalise qu’elle est habillée au féminin: une robe jaune, d’un jaune
chaud, jaune soleil, courte, sans manche avec un décolleté très échancré qui
découvre largement sa poitrine. Elle n’a pas pris la peine de mettre un
soutien gorge, ce qui met en relief sa poitrine d’adolescente. Le plus
déroutant est qu’elle s’est attifée d’une espèce de tablier ringard avec
l’inscription BIG CHIEF que Josette utilise parfois. Ça détruit assurément
le côté sexy de sa tenue mais paradoxalement, ça renforce sa féminité. Nous
nous embrassons et, bien entendu, mes mains s’égarent déjà sous sa robe
effleurant sa peau nue qui réagit immédiatement. Elle n’a pas de culotte non
plus et sa queue, déjà tendue, trouve la mienne qui après mes fantasmes
automobiles est » idèmement » dans un bel état. Je malaxe ses petites
fesses, un doigt s’est déjà engagé dans sa raie atteignant son petit trésor.
Soudain, mon estomac, par un borborygme du plus mauvais effet, nous rappelle
à l’ordre. Nous éclatons de rire et nous nous décollons. Noëlle retourne à
sa salade et moi à la préparation de la sauce. Quand nous passons à table,
je m’aperçois que Noëlle est un véritable petit maître-queue (J’entends de
là les commentaires !!!). Après la salade aux lardons et au beaufort, elle
nous sert son lapin accompagné de champignons et de petites pommes de terre
nouvelles. D’accord, ça n’a rien d’extraordinaire mais j’aimerais savoir
combien de jeunesses de son âge sont capables d’en faire autant. Surtout, et
ça ne gâte rien, que ses préparations parfaitement réussies sont
délicieuses. Je la complimente pour son savoir-faire. Ses joues rougissent
mais je ne sais quelle part je dois attribuer à mes paroles et quelle part
au Côte Rôtie.
Après un café bien serré, nous allons faire une petite sieste bien méritée.
Petite sieste qui, vite, va tourner en baise passionnée. Sans nous concerter
et sans gêne aucune, nous nous débarrassons de nos fringues. Nous nous
allongeons sur le lit toujours défait. A peine, nous effleurons-nous que ma
bite se redresse. J’ai aussitôt envie de le câliner, de promener ma bouche,
mes mains partout où elles pourront aller. Donc acte. Tant pis pour mes
projets, ça attendra ! Je ne me lasse pas de caresser ce corps tour à tour
masculin, féminin. Cette ambiguïté me trouble énormément. Une grande partie
de la puissance érotique de cette relation vient de cette ambivalence: en
une seconde Noël devient Noëlle et vice-versa. Je réprime le désir primaire
de lui faire subir sans délai les derniers outrages (façon de parler,
j’espère qu’il y en aura d’autres), d’enfoncer ma queue dans son con. Nous
faisons l’amour longuement, langoureusement, sensuellement. Nos corps
prennent le temps de se connaître, de se reconnaître. Nos mains visitent des
lieux reculés que dans l’urgence de nos premiers ébats nous avions ignorés.
Lécher la plante de ses pieds mignons, se réjouir des frissons provoqués par
le passage de ma langue pendant que lui suce mes couilles, bandant ! J’aime
les effluves corporels que son corps habité par le plaisir propage: son
haleine acidulée, le fumet acre de la sueur sous ses aisselles, le miel de
sa bite, l’odeur qui imprègne mes doigts qui viennent de fouiller ses
entrailles. Au gré de leur errance, nos bouches se rencontrent, nos doigts
se mêlent, s’entrelacent, se défont. Même nos pieds deviennent acteurs dans
cette chorégraphie amoureuse qui nous entraîne dans des figures inconnues.
Au fil des minutes, la tension augmente, nos sexes bavent d’excitation.
Finalement, Noëlle n’y tient plus. Elle se met en position de prière (à
genoux, tête dans le drap, fesses ouvertes, offertes) et me demande de la
pénétrer. Après les multiples dilations subies ces dernières vingt-quatre
heures et la minutieuse et humide préparation par moi prodiguée, mon chibre,
en érection maximum, entre facilement dans ce (plus si) étroit (que ça)
passage. Une main branlant son bouton turgescent, l’autre tenant fermement
sa hanche, je la baise longuement, profondément. A chaque périple, mes
couilles cognent les siennes. Son chant s’élève et accompagne mon équipée
sauvage. Sursauts incontrôlés de son vit. Sans avoir besoin de le voir, je
sens aux contractions sismiques de sa bite qu’il jouit. Je tire une dernière
fois en arrière bien à fond sur la peau de son sexe. Son orgasme déclenche
le mien. Nous nous affalons sur le côté, repus. Je ne tarde pas à sombrer
dans le sommeil. Elle me relatera plus tard que lui aussi s’est endormi et à
ce moment-là, il avait encore ma bite dans le cul. En fait ille a dit
qu’ille avait ma verge dans l’anus.
Samedi 18 heures: lorsque nous sortons des bras de Morphée, l’après-midi est
déjà bien entamée. J’annonce à mon amante mon intention de lui trouver des
chaussures. Pour cela et pour éviter de mauvaises rencontres, il nous faut
retourner à Lyon. Elle rechigne un brin quand je lui propose de se vêtir au
féminin. Nous parvenons à un compromis: elle met un pantalon sport de
Josette et un sweat sous lequel elle a un soutien gorge, un de ceux qui
donne de la poitrine même à celles qui n’en ont point. Ainsi, elle peut se
chausser avec ses baskets sans que ça paraisse trop choquant. Par contre,
elle refuse carrément que nous nous rendions dans un magasin de chaussures.
Nous nous rabattons sur le centre commercial de La Pardieu.
Samedi, 22 heures: Après nos courses, nous retournons au petit bouchon où
nous avions mangé hier au soir. Nous allons devenir des habitués. Noëlle est
beaucoup plus sereine. Elle le peut car, dans aucun des magasins dans
lesquels nous nous sommes arrêtés, la supercherie n’a été découverte. Nos
pas nous conduisirent d’abord dans quelques grandes surfaces ( LE FOUR DU
CAR, LES GALERIES BALAYETTES et même LA DEROUTE) où entrés pour acheter des
chaussures nous ressortîmes, ici avec une petite robe, là avec un ensemble
de lingerie très sexe, là encore avec un pyjama « j’vous dis pas ». Dans ces
premiers magasins, elle semblait hésitante, presque apeurée à l’idée de
franchir la porte. Dans les rayons, ses yeux mobiles ratissaient aux
alentours pour savoir si on l’épiait.
Puis, peu à peu, devant l’indifférence des autres ou au pire le
regard normalement intéressé de certains hommes, elle se libéra et se
comporta naturellement. Entrer dans un magasin de chaussures ou de fringues
ne l’angoissait plus. Son côté féminin prit nettement le dessus: elle
trouvait toujours une nouvelle boutique, elle voulait tout essayer. Pas pour
acheter car nous avons été peu dépensiers et, de plus, elle exigea de
participer financièrement à ses achats mais pour le plaisir de me plaire,
pour la joie d’être femme (Noëlle dixit !) .Elle m’entraînait dans les
cabines d’essayage ignorant l’expression gentiment ironique ou franchement
ulcérée des vendeuses. Je fus sauvé par le baisser de rideau des principaux
commerces. Elle voulut à tout prix que nous fassions une halte aux toilettes
afin qu’elle passe la mignonne petite robe qu’elle s’était offerte. Petite
mini robe noire qui la moulait divinement. Mini robe et baskets, ça chagrine
un tantinet ! Oui mais nous avions déniché des sublimes escarpins noirs avec
moins que rien de talons (elle avait accepté que je les paie) qui lui
dessinait un mollet craquant. Nous avions acheté aussi des chaussures avec
des talons plus conséquents mais il lui faudrait quelque apprentissage en
privé avant d’affronter la rue et ses chalands. Quand elle sortit du
pipi-room, j’en restai estomaqué. Elle avait parfaitement choisi: cette robe
mettait sa silhouette en valeur bien plus que celles de Josette.
Lorsque j’entre dans le restaurant une main sur la hanche de cette grande
fille élancée avec le cul qui donne l’impression de vouloir exploser
l’étoffe de sa robe à chaque pas, le regard envieux des mâles est éloquent.
Le quinquagénaire que je suis n’est pas peu fier d’une telle arrivée et à
cette seconde, même moi, je ne peux envisager que Noëlle soit Noël. Le
maître d’hôtel nous installe, sans que nous lui demandions à la même table
que la veille. Ce soir, aucunement besoin de rosé pour que ma jeune compagne
ne se détende. Le repas se déroule agréablement sans anicroche d’aucune
sorte. Nous conversons à bâtons rompus. Nous nous comportons comme deux
amants « normaux » heureux de partager le pain (enfin un pain un peu
amélioré!). Aux environ de minuit, nous reprenons la voiture et rentrons
tranquillement. Après un bain pris en commun où nous batifolons câlinement,
nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre. Et non, nous n’avons pas
baisé avant de pioncer, la journée et la nuit qui ont précédé ont été plutôt
agitées et nous avons besoin de recharger les accus.
Dimanche 11, le matin: Aux aurores, enfin à huit heures et quelques
poussières, coup de téléphone furieux de Josette. J’ai carrément oublié de
l’appeler hier soir. Bien entendu, elle a appelé plusieurs fois, dans la
soirée, à la maison, au bureau sans obtenir de réponse et pour cause. Je lui
concocte une arrivée imprévue du représentant de l’entreprise avec qui je
vais m’associer en région parisienne, un repas fini très tard à Lyon, obligé
d’aller en boite. Ca avait déjà été assez chiant, ce n’était vraiment pas la
peine qu’elle en remette une couche. Je lui affirme que je comptais bien lui
téléphoner mais plus tard dans la matinée. Je dois réussir à être
convaincant car elle finit par me plaindre d’avoir dû aller en boite: elle
sait que je déteste ça. Elle me propose de la rejoindre pour profiter du
soleil. Ma boite peut bien se passer de moi pendant un jour ou deux. Mon
mensonge premier me permet de lui répondre que j’ai déjà perdu assez de
temps avec cet émissaire parisien. Cette conversation réveille Noëlle qui
vient se pelotonner contre moi, sa main commence à fourrager dans ma toison
et s’amuser avec ma bite compréhensive. Il couvre mon torse de petits
baisers silencieux. Cela ne facilite pas la conversation. De délicieux
frissons me parcourent alors que je dois jouer serré avec Josette qui
insiste pour que je descende sur la Côte. Ma queue se dresse et ma femme me
parle de détente sur la plage. Sa main (celle de Noëlle!) s’aventure entre
mes cuisses, Josette me vante le calme de l’arrière pays. Ses doigts
s’insinuent dans ce sillon qui n’a jamais été labouré, ma tendre moitié
trouve que j’ai une voix fatiguée. Son index découvre ma rosette, selon
elle, j’ai besoin de détente. Il s’insinue délicatement dans les plis de la
suce-dite rosette, elle me dit que je ferai bien de penser à autre chose que
mon boulot. Sa première phalange force le passage, je lui manque tellement.
Noëlle a deux doigts dans mon cul, elle se plaint que dix jours sans faire
l’amour c’est long. Sa bouche goûte à ma queue, elle m’avoue que, hier soir,
furieuse de mon absence, elle s’est branlée comme une folle. Elle a « je ne
sais comment » déjà décalotté mon gland, ses doigts ne valent pas ma queue.
Sa langue chatouille le méat, elle me reproche mon manque de besoin sexuel.
S’étant aidé de deux doigts pour ouvrir mon méat, elle y glisse l’extrémité
de sa langue, elle constate qu’avec l’âge, je deviens vraiment un bande mou.
Son pénis bandé se profile à quelques centimètres de mon visage, elle se
demandait, d’ailleurs, ces derniers mois si je n’étais pas devenu
impuissant. Sa dextre m’empaume les couilles, si moi, je suis un vieux
croûton peu tourmenté par sa libido, elle, a des appétits normaux pour une
femme de son âge. Ses lèvres ventousent mon gland, elle m’avertit que de
nombreux jeunes hommes disponibles arpentent les plages. Elle aspire
doucement, sensation délicieuse, mon nœud, il serait bienvenu que je fasse
un effort pour la rejoindre et aussi la baiser.
longueur, si je ne descends pas le week-end prochain, ce sera tant pis pour
moi. Mon gland touche le fond de sa gorge, mes poils chatouillent ses
lèvres, hier, un mec, jeune et beau, et qui, visiblement, en avait dans le
maillot de bain, l’avait dragué hier à la terrasse d’un café. Elle me serre
un peu fortement les couilles alors que sa bouche, ses dents se referment
sur mon vit. Je sursaute. Cela se sent dans ma voix. Elle a l’impression
qu’elle est allée trop loin. Elle me croit blessé par ses paroles et
s’excuse pour ses paroles qui ont dépassé sa pensée mais il faut bien que je
comprenne: elle se sent si seule. Elle sait bien l’importance de ce projet
pour notre avenir. Je lui réponds par quelques platitudes et je profite de
ce mea-culpa pour mettre fin à la communication.
Il était temps. Les choses sérieuses commencent: Noëlle qui a englouti ma
bite me branle le cul avec trois doigts. Ma bouche happe sa queue et nous
voilà partis pour un soixante-neuf. Je ne suis pas un fan de cet exercice.
Je corrobore ce que j’ai pu lire dans certains récits érotiques, le
soixante-neuf n’est pas réellement satisfaisant: je ne peux me concentrer
sur une caresse et ressentir pleinement celle que l’on m’octroie. J’éloigne
mes parties génitales de la bouche et des mains gourmandes de Noëlle pour
pouvoir me consacrer à ma fellation. Pour qu’il n’ait aucun doute sur mes
désirs, je me place entre ses jambes lui interdisant tout accès à mon
service trois pièces et à ses dépendances. Son vit gonfle et tressaute sous
mes caresses buccales. Sous mes lèvres palpite cette grosse veine dont
j’ignore le nom qui court le long de sa hampe. Mes doigts branleurs
aménagent le passage pour une visite prochaine. La maintenant habituelle
mélopée annonciatrice d’un orgasme proche s’élève en contre chant du gai
gazouillis des oiseaux dans les arbres du parc. Son bassin s’anime et il
baise ma bouche profondément. Je ferme doucement celle-ci afin que mes dents
entrent en contact avec la peau de son chibre sans pour autant lui causer la
moindre douleur. Cela lui suffit pour amorcer sa jouissance. Il décharge par
grandes giclées abondantes qui frappent le fond de ma gorge. Dans le feu de
l’action, une partie dégouline dans ma barbe, j’ai dû en avaler pas mal mais
j’en ai encore plein la bouche. Aussitôt que sa tempête intérieure s’apaise,
je lui repousse les cuisses contre sa poitrine, je m’enfonce en elle
facilement. Ses sphincters, maintenant, complètement relâchés sont devenus
très accueillants. Ma bouche toujours emplie de sa semence trouve la sienne.
Nous échangeons un baiser barbouilleur. L’excitation à la pensée de son
sperme à nos salives mélangé provoque une première éjaculation. L’orgasme
n’est pas atteint pour autant, ma bite est toujours aussi raide et je
continue de la limer avec ardeur. Cette recrudescence de mon désir fait
renaître le sien: sa queue se redresse contre mon ventre. Je le défonce à un
rythme de plus en plus endiablé à la recherche d’une libération qui ne veut
pas venir. Elle, aussi, est prise dans ce cycle infernal, le balancement de
ses hanches rejoint ce tempo dément. Les muscles de mes cuisses sont
tétanisés sous l’effort. Enfin, semblant venir du plus profond de moi, un
jaillissement unique me délivre. Je jouis dans une longue plainte inhumaine
et m’écroule sur mon amie. A cet instant seulement, je prends conscience que
je n’étais pas le seul à chanter et l’humidité sur mon ventre m’indique que
Noëlle a joui de nouveau.
Fin du week-end: La journée étant magnifique, nous décidons d’un commun
accord de nous munir de provisions et de partir en randonnée dans la forêt
pour la journée. Le charme bucolique des frondaisons, en été, nous inspire
quelques câlins mais à l’exception d’une sieste un peu chaude dans une
clairière loin de tout, nous nous comportons très chastement. Depuis
vendredi soir, nous vivions dans une espèce de tourbillon d’érotisme
échevelé aussi cette balade loin de toute agitation nous permet de nous
découvrir l’un, l’autre sous un autre éclairage, d’approfondir notre
relation, de nous apprécier mutuellement autrement qu’à travers nos
activités sexuelles.
Nous parcourons plus de vingt kilomètres et quand nous rentrons vers 18
heures, c’est l’esprit serein et le corps courbatu. Nous mangeons tôt. Je
n’omets pas d’appeler Josette poussant l’hypocrisie à lui raconter ma
randonnée en compagnie de Noël, du moins la partie avouable. Elle s’étonne
un peu que je ne lui en ai pas parlé ce matin. Je lui explique que j’ai
rencontré Noël par hasard et que nous avions décidé à ce moment-là. Nous
nous retrouvons au lit relativement tôt. Nous faisons doucement, tendrement
l’amour, nos corps fatigués n’ayant pas l’enthousiasme nécessaire aux
longues chevauchées torrides. Pour la troisième nuit consécutive, nous
dormons dans le même lit.
Ce récit a eu l’honneur d’obtenir le 2ème prix du concours des histoires
érotiques décerné par Revebebe pour Avril 2002
C’est vraiment très bien, à la fois torride et respectueux, j’adore !