Martinov 27 – La possession de Pétula – 10 – Brigitte et Fernande par Maud-Anne Amaro
Le récit de Fernande Larue.
Le lendemain matin Zoé nous a indiqué qu’elle souhaitait garder la chambre, elle se sentait fatiguée. Et lorsque nous sommes allés la voir pour s’assurer que tout allait bien, elle a recommencé… propos incompréhensibles et rejets dégueulasses par la bouche.
Nous nous apprêtions à la conduire à l’hôpital pour ces fameux examens complémentaires quand un curé en soutane sonna à la porte.
C’est mon amie Gisèle qui est allé ouvrir
– On vous remercie mais on a besoin de rien.
– Votre fille est en danger…
– Qu’est-ce vous racontez ?
– Laissez-moi vous expliquer mais je ne peux pas faire ça sur le pas de la porte
Nous avons eu la faiblesse de le faire entrer
– J’étais en même temps que vous dans la salle d’attente des urgences, j’accompagnais un ami, le cas votre fille est connu, il y en a eu plusieurs autres dans la ville… commence le curé.
– Ah ?
– Oui votre fille est envoutée.
– Pardon ?
– Elle est si vous préférez, possédée par le diable.
– Oui, bon, je ne crois ni en Dieu, ni au diable et je vais vous prier de bien vouloir sortir.
– Le problème c’est que votre fille y croit !
– Ça m’étonnerait.
– Je vais vous faire un aveu, je ne crois pas non plus au diable, mais la croyance au démon peut provoquer des réactions psychosomatiques.
– Et alors ?
– Alors, il faut combattre le mal par le mal par exemple en simulant des séances d’exorcisme.
– N’importe quoi !
– Ça ne vous coûte rien d’essayer.
– Et je suppose que c’est vous qui vous chargerez des séances ?
– Oui.
– Et vous gagnez quoi dans tout ça ?
– La première séance est gratuite mais il en faudra probablement plusieurs.
Je me suis concerté avec mon amie et nous avons accepté de tenter l’expérience.
L’abbé Michel parce que c’est bien de lui qu’il s’agit s’est enfermée avec Zoé pendant une demi-heure, par curiosité nous avons écouté à travers la porte, mais ce n’était que vociférations de la part de Zoé et charabia en latin de la part de l’abbé.
En revenant, celui-ci abordait un sourire confiant.
– Nous sommes sur la bonne voie, j’ai réussi à dialoguer avec le démon qui est en elle…
– Vous nous disiez ne pas croire au démon !
– Mais il s’agit d’un démon imaginaire, on est en pleine schizophrénie, voyez-vous, Je pense malheureusement qu’il faudra une vingtaine de séances.
– Si c’est de la schizophrénie, peut être qu’un psy…
– Certes mais dans ces cas-là la collaboration du patient est requise, moi je n’ai pas besoin de cette collaboration.
– Hummm
– Je vais vous faire un devis, vous me paierez à la fin de chaque séance mais je m’engage à vous rembourser en cas d’échec.
Et nous avons accepté…
Fin du récit de Fernande
– Et jamais vous n’avez soupçonné la supercherie ? Demande Brigitte
– Non.
– Et votre mari non plus ?
– Je n’ai pas de mari.
– Oh pardon, je voulais dire votre amie.
– Gisèle n’a rien soupçonné non plus, pourtant c’est une femme intelligente, rationaliste et les pieds bien sur terre. Elle aime Zoé comme sa propre fille alors que c’est moi la mère biologique
Je compris alors que Fernande vivait en couple avec cette Gisèle… Mais au cas où je n’aurais pas compris Fernande en ajouta une couche :
– Et oui, Zoé a deux mamans. Il est possible que cela vous choque mais c’est comme ça !
– Ça ne me choque pas du tout…
– On dit ça, on dit ça… vous savez j’ai l’habitude, les gens se disent ouverts, sans préjugés et tout ça, mais pour la plupart on reste des gouines avec tout le sens péjoratif qui va avec.
– Vous ne me croyez donc pas quand je vous dis que ça ne me choque pas ?.
Elle fait comme si elle ne m’avait pas entendu et continue son discours.
– Zoé s’est fait harceler au lycée, « fille de gouines, fille de gouines » ça n’arrêtait pas. Je suis allé au lycée et j’ai foutu une tarte à la pétasse qui trouvait très amusant de faire ça. Ses parents ont porté plainte. C’est moi qui avais tort, j’ai été convoqué à la gendarmerie avec rappel à la loi.
– Et si je vous disais que j’ai eu plusieurs aventures féminines ?
– Ah oui ? Et dans quelles circonstances.
– Dans des circonstances diverses, j’ai fait ça en toute connaissance de cause et j’y ai pris du plaisir.
– Et… ne vous méprenez pas ce n’est qu’une question, vous feriez l’amour avec moi ?
– Je n’aurais pas à me forcer beaucoup…
– Si je vous prenais au mot vous seriez bien embarrassée.
– Vous jouer avec le feu, là !
Les deux femmes se regardent autrement. Fernande a conscience d’être allée trop loin.
– Oublions cette conversation. Finit-elle par dire.
Brigitte s’approche de Zoé et lui caresse ses bras nus.
– D’accord, oublions, mais on peut éventuellement se faire un bisou.
Fernande accueille cette suggestion en sachant très bien ce qui risque de se passer. Mais qu’importe, ce ne sera pas elle qui aura fait le premier pas.
Alors effectivement les deux femmes s’enlacent et quand les mains de Brigitte deviennent baladeuses, loin de s’en offusquer Fernande lui rend la pareille.
Instant de folie au terme desquels les deux femmes se reculent légèrement.
– On ne reste là ou on va plus loin ? demande Brigitte.
– C’est comme tu veux… Mais profites-en, pour l’instant je suis excitée, ça ne va peut-être pas durer…
– On se déshabille ?
– Attends ! Si tu veux on va faire comme ça, retire mes vêtements, et ensuite c’est toi qui vas me déshabiller.
Brigitte n’a rien contre cette petite mise en scène (on s’en serait douté) et retire tous ses vêtements sous l’œil admiratif de Fernande…
– T’es vachement bien gaulée !
– Je ne me plains pas !
– Je peux toucher ?
– Bien sûr mais tu voulais que je te déshabille…
– Je touche un peu, puis tu me déshabilles…
Elle ne touche pas, elle malaxe, elle triture… ses réserves d’il y a quelques instants ne sont plus que de lointains souvenirs.
Fernande se laisse ensuite déshabiliter, la chose est pratique celle-ci ne portant qu’une petite robe noire qu’il suffit d’ouvrir par le dos.
La voici en soutif et culotte (pas terrible la culotte)
Brigitte fait sortir les seins des bonnets du soutif avant de le dégrafer, puis (juste retour des choses) à les embrasser sauvagement.
Fernande indique par geste que le canapé sera très bien pour la suite.
– Ta copine est jalouse ?
– Gisèle ? Elle serait mal placée, elle bouffe toutes les chattes qu’elle peut. Faut dire qu’elle est bien plus belle que moi, elle attire les meufs, mais moi je m’en fous, elle m’aime et je sais que c’est sincère.
– Mais toi tu ne lui es pas fidèle non plus ?
– A vrai dire j’ai peu d’occasion et je ne cherche pas non plus ! Qu’est-ce que tu vas me faire ?
– Que des bonnes choses.
– Oui mais quoi ?
– Je vais te lécher l’abricot.
– J’aime bien les petites misères aussi..
– Ah oui ? Une petite fessée par exemple ?
– Oui, j’aime bien !
– Alors donne-moi ton cul !
Fernande s’installe en levrette, en cambrant bien ses fesses.
– En voilà un joli petit cul !
– Tu parles, je n’ai rien d’un top-modèle.
– T’as pas un peu fini de te dévaloriser, ça mérite bien une fessée ! Tiens !
– Un peu plus fort !
– Ça risque de laisser des traces !
– Pas grave !
Ainsi encouragée, Brigitte lui distribue des claques sur les fesses jusqu’en avoir mal aux mains. Le cul de Fernande devient rouge.
Petite pause
– Elle te fait ça aussi ta Gisèle.
– Oh, oui, et même pire !
– Quand ça la prend, elle me fouette avec une cravache, elle m’enfonce des godes, elle me pose de pinces, elle me gifle, elle m’humilie, moi j’adore ça, mais elle me fait ça de moins en moins souvent.
– Elle t’humilie de quelle façon ?
– Oh, ce n’est jamais vraiment pareil, elle a beaucoup d’imagination, elle me crache dessus, me pisse dessus, me fait mettre au coin, elle me traite de tous les noms. Le pire qu’elle m’a fait, c’est quand elle a ramené une pétasse à la maison, elle m’a attaché toute nue sur une chaise et pendant ce temps-là elle s’envoyait la pétasse. Et tu me croiras si tu veux, ça m’a fait mouiller.
– Hum, ça me donne des idées, j’ai justement une petite envie de pipi.
– Pisse moi dans la bouche ! On va faire ça dans la salle de bain.
Sur place Fernande s’assoit sur le bord de la baignoire bouche bien ouverte. Brigitte se concentre quelque secondes avant de pisser dru.
– Oh, que c’est bon, je suis une salope d’amer ça ! Dis-moi que je suis une salope, insulte-moi.
– T’es qu’une morue dévergondée, une gouinasse, une poufiasse de bistrot… Mais tu vois je n’ai rien pour m’essuyer la foufoune, alors tu vas me servir de papier à cul. Je veux que tu me lèches et que tu me fasses jouir.
Fernande n’hésite pas une seconde, et vient laper la chatte humide de la détective privée, tandis que son doigt s’enfonce dans l’anus
– J’adore doigter les trous du cul ! commente-elle entre deux lapées
– Et tu lèche ton doigt après ?
– Bien sûr, c’est trop bon !
On voit bien que la Fernande a l’habitude de ce genre de chose, on pourrait même dire qu’elle est experte puisqu’elle parvient à faire jouir sa partenaire en un temps record.
– Eh ben dis donc toi ! Quelle langue diabolique !
– Je ne pensais pas que tu partirais aussi vite. Je suis tout excitée, toute mouillée…
– O.K. on invertis les rôles, mets-toi devant moi.
Ce fut alors au tour de Fernande de jouir intensément. Les deux femmes s’étreignirent avec passion.
Puis il fallut bien se rhabiller.
– Il faut maintenant parler boulot, je vais te faire signer un contrat type par lequel tu me demandes d’enquêter sur les agissements de l’abbé Michel. C’est purement formel puisque l’enquête est déjà faite… Je vais te demander un petit forfait, faut bien que je gagne ma vie. La prochaine étape ce sera ta participation à un dépôt de plainte collectif.
– Et pour ma fille.
– Je vais te laisser une photocopie des résultats du labo, je pense que quand tu vas lui monter elle sera bien embarrassée.
Bien sûr, cela ne se passa pas de la même façon chez tous les parents des filles envoutés, dans certains endroits elle se fit mettre à la porte sans ambages, mais Brigitte put néanmoins faire signer sept contrats accompagnés d’une promesse de dépôt de plainte contre l’abbé Michel.
A suivre
Que c’est beau, que c’est chaud !
La rencontre furtive d’une détective libertine et d’une lesbienne délaissée. Ça ne pouvait donner que des étincelles, elles sont bien là !
Quand je pense à Fernande…