Martinov 29 – L’archipel de Véga – 1- Envie pressante et client intrigant par Maud-Anne Amaro
– J’ai envie de pisser, tu viens me la tenir ?
– Ben mon petit professeur ? Qu’est-ce qui t’arrive ? Lui répond Béatrice.
Mais qui sont ces étranges personnages ? se demandera le lecteur peu averti…
Le lecteur averti, lui comprend que nous allons retrouver ici le professeur Martinov, sexagénaire original, inventeur génial et obsédé sexuel. On lui demanda un jour un fertilisant pour lapins, débordé de travail il embaucha Béatrice, une jolie blonde sortie de l’école de chimie et assez délurée avec laquelle il découvrit le « lapin dur ». Voulant expérimenter le produit chez l’homme il se « sacrifia » avec Béatrice, ce fut un ouragan érotique. Depuis ces deux-là ont fait fortune grâce à cette découverte et prennent plaisir à baiser ensemble sans qu’ils ne considèrent comme amant et maîtresse…
Et c’est parti… on reprend.
– Je suis envahi par des pensées libidineuses, et je n’ai pas envie de me soigner.
– Tu devrais prendre de la camomille !
– Berck ! Bon, tu ne veux pas me faire plaisir ? Se désole le professeur Martinov.
– J’ai du travail…
Effectivement Béatrice était en train de tripoter des éprouvettes, revêtue d’une simple blouse blanche par-dessus ses sous-vêtements
– Le travail ça se rattrape, et puis c’est l’affaire d’une minute ou deux !
– Ben voyons, on ne me la fait pas, ça commence en branlette et ça finit en levrette
– Bon, n’en parlons plus !
– Allez, je vais me dévouer, sinon tu vas être de mauvais poil toute la journée !
Ils entrent dans les toilettes, et Martinov se débraguette et sort sa bite flasque.
– Non, non pas comme ça ! Proteste Béatrice.
– Comment veux-tu que je fasse ?
– Tu baisses ton pantalon et ton bénouze
– Pourquoi ?
– D’abord parce que c’est plus esthétique et en plus ça me permet de te foutre un doigt dans le cul !
L’argument est imparable, et Martinov s’exécute..
– Ecarte bien ton cul que je te le doigte !
– Mais mon envie de pisser ?
– Retiens toi !
Béa se mouille l’index et pénètre l’anus du professeur avant de le faire aller et venir comme il se doit.
– C’est bon, hein ?
– Ouiii !
– Mais ça ne vaut pas une vraie bite, n’est-ce pas ?
– Oh oui, une bonne bite que j’aurais bien sucé avant !
– Cochon !
– C’est malin ce que tu me fait, maintenant je bande, ça va pas être pratique pour pisser.
– Mon pauvre kiki ! Allez je ne te touche plus pendant une minute !
Et ça fonctionne, notre vert professeur débande quelque peu.
– Tu peux y aller maintenant !
– On y va, on y va !
Mais alors que Martinov pensait que Béatrice allait rester collée derrière lui, elle le contourne, s’accroupit devant lui et lui attrape la bite.
– Tu fais quoi ?
– Moi aussi, j’ai le droit d’avoir des envies salaces ! Offre-moi ta pisse, mon petit professeur !
– Dans la bouche ?
– Ben oui, dans la bouche, pas dans les cheveux.
Petit moment de concentration au terme duquel le pipi de Martinov jaillit en un impertinent filet jaunâtre qui vient achever son parcours dans la bouche de notre charmante Béatrice.
– Hum, c’était bon, mais j’en ai foutu un peu partout, il va falloir que je me change, je vais chercher une blouse propre.
– Elle sont dans ma chambre ! Répond le professeur.
– Pourquoi dans ta chambre ?
– Je ne sais plus !
– Oh, toi tu es bizarre…
Et après que Béatrice eut enlevé sa blouse souillée, ils montèrent ensemble à l’étage… Et là sans autre préambule, la jeune femme se débarrassa de sa culotte et de son soutif et s’étala sur le lit.
– Tu fais quoi ?
– Tu crois que je n’ai pas compris ton petit manège, tu as envie de me sauter; alors allons-y ! A poil, mon petit professeur !
– Hi ! Hi !
Martinov se déshabille à la vitesse grand V. gardant uniquement ses horribles chaussettes.
Il vient sur lit se demandant par quoi commencer.
– Fait moi jouir, mon petit professeur, on verra le reste ensuite ! J’ai envie de ta bonne langue sur mon petit clito !
– On se met en 69 ,
– Si tu veux !
Et c’est parti ! La bite de Martinov est dans la bouche de Béatrice, laquelle se fait laper la chatte avec frénésie.
Et notre Béa de plus en plus coquine, après quelques énergiques mouvements de fellation change de cible et se met à butiner le trou du cul de son partenaire.
– T’aimes ça, hein vieux cochon ?
– Humpf, humpf.
Bien sûr qu’il aime ça, et cela l’encourage à s’appliquer davantage d’autant que la jolie blonde commence à emmètre des gémissements caractéristiques..
– Continue, continue !
Bien sûr qu’il continue, malgré le fait que Béatrice ait abandonnée toute action se laissant aller à la montée de sa jouissance.
Une jouissance fulgurante, elle crie, elle est en nage, elle est bien…
Et après quelques instants de récupération elle reprend sa fellation faisant juter la bite du professeur Martinov dans sa bouche gourmande, puis avalant tout ça avec un air canaille.
Et retour au boulot…
– C’est quoi le rendez-vous de 10 heures ? demande le professeur ?
– Un mec qui veut la composition d’un sceptre !
– Un spectre ?
– Non un sceptre, c’est un petit bâton que les monarques tenaient à la main, un symbole du pouvoir et d’autorité. Freud disait que c’était un substitut phallique…
– Ah ! Comme dans le sceptre d’Ottokar !
– Oui !
– Comme c’est de la chimie je te laisse conduire l’entretien…
– Mais bien sûr, mon petit professeur.
Le type arrive, un grand maigre avec une tête toute ronde, crâne dégarni, lunettes « sécurité sociale », costume éliminé, cravate ringarde
– Moineau, Jean-Bernard Moineau ! Se présente-il.
– Béatrice Clerc-Fontaine, enchantée, asseyez-vous, j’ai lu votre requête, vous m’avez apporté l’objet ?
– L’objet ?
– Ben, oui, le sceptre, c’est bien de cela qu’il s’agit ?
– Il n’est pas transportable.!
– Allons bon, et qu’attendez-vous de nous, alors ?
– Que vous vous déplaciez !
– Ce sera plus cher !
– Peu importe.
– Mais j’ai un peu de mal à suivre, pourquoi cet objet serait intransportable.
– Monsieur Woland ne me laissera pas l’en dessaisir.
– Et qui est donc ce monsieur ?
– Le propriétaire du sceptre.
– Autrement dit, vous voulez que nous analysions un objet qui ne vous appartient pas ?
– C’est plus compliqué que ça, j’ai acquis la certitude que ce sceptre est constitué d’un métal inconnu.
A ce stade, Béatrice en est à chercher la réplique qui mettra fin à cet entretien qui ne mène nulle part… mais elle n’est pas non plus à 5 minutes près et elle est curieuse de savoir jusqu’où le bonhomme ira dans ses délires.
– Monsieur Moineau, est-ce que je peux vous demander si vous avez des connaissances en physique-chimie et plus particulièrement en physique nucléaire ?
– Juste quelques souvenirs scolaires. Mais pourquoi cette question ?
– La table de Mendeleïev ça vous dit quelque chose ?
– Non. Mais quel rapport…
– Le rapport, c’est qu’un métal inconnu, ça n’existe pas et ça ne saurait exister. Je vais vous écrire « Mendeleïev » sur ce papier et vous vous renseignerez, je n’ai pas le temps de vous faire un cours…
– Mais si ça vient d’un autre planète ou d’une autre dimension ?
– La table de Mendeleïev est universelle, monsieur, elle s’applique à tout ce qu’il y a dans l’univers, les planètes, les étoiles.
– Alors là, pardon, je ne suis pas d’accord ! S’écria le bonhomme.
– Vous n’êtes pas d’accord alors que vous n’y connaissez rien ! Vous vous êtes trompé d’adresse, L’entretien est terminé, mon bon monsieur.
Mais Moineau reste collé sur sa chaise.
– Pourquoi prenez-vous plaisir à me rabaisser ?
– Je ne vous rabaisse pas, je vous dis ce que je pense.!
– 20 000 euros ce serait assez ?
– Pourquoi faire ?
– Pour vous déplacer et analyser ce sceptre.
– Paiement par chèque de banque ?
– Si vous voulez !
– Je vais me concerter avec le professeur Martinov, laissez-moi votre numéro de téléphone et allez prendre un café dans le coin, je vous rappellerais .
L’homme parti, Martinov, resté muet pendant l’entretien apostrophe Béatrice.
– Ça sent le coup fourré cette affaire, envoie le promener.
– 20 000 euros quand même !
– Justement ! Ou bien il est complètement fou ou alors il y a une grosse arnaque derrière. Dans les deux cas pas la peine de se bouger.
– J’aimerais bien savoir quand même ?
– Si tu as envie de prendre des risques inconsidérés…
– On va limiter les risques, je n’irais qu’après que le chèque de banque soit encaissé…
– Et s’il y a des risques physiques ?
– Je vais demander à Gérard de m’accompagner.
Nos lecteurs connaissent probablement Gérard Petit-Couture, ancien agent de la DGSE et très brièvement ministre, lui et sa charmante épouse Florentine sont des amis (très) intimes de Martinov et de Béatrice.
Vous voudriez qu’on vous décrive un peu Florentine (pour ceux qui n’ont pas lu leurs précédentes aventures) ? 1 m 75, un visage ravissant, la quarantaine, brune aux cheveux longs, des formes, du sourire, de la grâce et même des lunettes !
On fait donc revenir Moineau.
– On va peut-être prendre l’affaire, ça se passe où ?
– A Chartres, enfin, à côté. Vous viendriez quand ?
– Dès que le chèque de banque sera encaissé
– Euh je vais vous laisser un acompte de 1 000 euros en liquide, le solde quand j’aurais vos conclusions.
– Non, non si vous voulez me donner un acompte, c’est la moitié
– Un acompte de 5 000, ça le ferait ?
– On se croirait au marché aux tapis, mais bon, d’accord.
– Je file à ma banque et je reviens cet après-midi, donc je vous attends pour quand ?
– Après demain.
– Je vous attendrais devant la gare de Chartres.
– Ce ne serait pas plus simple de me donner l’adresse ?
– Non, vous risqueriez de vous perdre.
– Je ne serais pas seule, je viendrais avec un expert.
– Pas de souci.
Béatrice n’eut aucun mal à convaincre Gérard.
– On va passer vous faire un petit bisou avant de mettre tout ça au point, on pourrait faire ça autour d’une petite bouffe, vous êtes d’accord ?
– Mais bien sûr mon Gégé.
– Et Martinov aussi ?
– Cette bonne blague ! Bien sûr qu’il est d’accord !
A suivre
Ah si ma secrétaire était aussi délurée que cette Béatrice !
Moi aussi j’aime bien qu’on me la tienne quand j’ai envie de pisser