Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 1 – Adultère en Normandie
Nous sommes en 1885, la France est calme après les événements de 1870 et de 1871 (Guerre avec la Prusse, destitution de Napoléon III, Commune de Paris,…). Après l’Empire nous sommes en République et le président a pour nom Jules Grevy, un monsieur très distingué avec une courte barbe blanche.
Nous sommes précisément en Normandie et encore plus précisément à Livarot, célèbre par son excellent fromage dans la ferme des Chamuseaux.
Pauline Chamuseaux, née Féval, qui sera la principale protagoniste de ce récit est une jolie femme de 22 ans. Elle est brune, possède un joli minois très ovale avec un mignon petit bout de nez (un peu grand, se plaint-elle parfois), des beaux yeux bleus et un teint de pêche. Elle a de jolies formes, mais n’en montre rien, son mari étant jaloux comme un tigre.
Un jour qu’elle recherchait on ne sait plus très bien quoi dans un local servant de débarras, elle découvrit un bouquin sans reliure aux pages jaunies par le temps. Elle l’ouvrit au hasard et tomba sur un bien curieux poème racontant à l’aide de mots très crus la rencontre charnelle entre un curé et une jeune novice. Pauline en fut si émoustillée que sa main droite dû la soulager.
Elle prit le bouquin avec elle, et souvent le soir dans sa chambre, avant que son mari la rejoigne, elle en lisait une page et se faisait plaisir.
Jusqu’au jour où son petit diable intérieur lui souffla qu’elle serait sans doute capable d’écrire elle-même de telles choses. C’est donc ce qu’elle fit, décrivant en vers hésitants des orgies à répétition où se mêlaient hommes, femmes, bourgeois et domestiques usant de pratiques perverses réprouvées par la morale mais tellement excitantes.
Au fil des temps son style s’améliora et les pages de son petit carnet secret s’étoffaient.
Pauline s’est marié relativement tard, pourtant elle eut des prétendants, mais son père exigeait qu’elle reste au bercail pour s’occuper de la grand-mère grabataire. Quand cette dernière avala son bulletin de naissance, c’est le paternel qui choisit le mari, le mariage qui fut arrangé avec Georges Chamuseaux, la quarantaine, veuf et riche vacher permettait aux deux familles d’y trouver avantage.
La noce fut grandiose. Mais Pauline n’était point vierge et craignait que son futur le prenne mal. Qu’importe, il y a toujours une copine qui est de bons conseils…
– Voici une petite éponge, tu l’imbiberas de sang de poulet (pas trop, hein !) tu l’enfermes dans ce petit étui de cuir, et après qu’il t’aura pénétré, tu lâcheras ça sur les draps.
Effectivement Georges n’y vit que du feu et la lune de miel dura une quinzaine de jours avant que le naturel de l’homme reprenne le dessus.
Une simple histoire d’assiette mal lavée et la pauvre Pauline reçu sa première trempe.
Eh, oui Georges se révéla colérique, violent et assez bas du plafond. De plus au lit c’était une véritable catastrophe, aucun préliminaire, aucun geste de douceur. Non une fois son affaire terminée, monsieur se retourne pour ronfler comme une locomotive !
C’est en faisant des courses au marché du village qu’elle rencontra Léon, jeune homme d’allure agréable et au sourire aussi charmeur qu’irrésistible.
– Je crois que vous avez fait tomber ces fleurs ! Lui déclara ce dernier.
– Pas du tout, elles ne sont pas à moi.
– Alors je vous les offre ! Je m’appelle Léon ! Pour vous servir, charmante dame !
– C’est gentil, mais je ne peux accepter.
– J’insiste.
– Je n’ai pas envie que mon mari me fasse une scène.
– Il est si méchant que ça le père Chamuseaux ?
– Vous savez donc qui je suis ?
– Tout se sait ici, mais répondez-moi.
– Qu’est-ce que ça peut bien vous faire ?
– Devinez ?
– Je ne vois pas.
– Vous connaissez le sentier des Souches ?
– Oui ! Personne ne va plus par là depuis que le père Lucas est mort.
– Justement c’est l’endroit idéal pour faire la causette en cachette.
– Je vous vois venir, vous !
– Comment ça ?
– La causette que vous me proposez, est-elle admise par la morale ?
– Qu’importe ! Cela vous détendrait… et personne ne le saura.
– Grand fou ! Si je rentre en retard, mon mari va se poser des questions…
– Il suffira de lui dire que vous avez eu une longue conversation avec une commère…
Pauline est troublée par la beauté de ce charmant jeune homme, aussi accepte-elle.
Le sentier des souches est bordé d’une végétation sauvage, mais il y a un peu plus loin, une cabane de jardin en ruines.
– Arrêtons-nous là pour causer un peu ! Propose Léon, l’œil concupiscent.
– L’endroit me paraît guère confortable.
– Peu importe ! J’ai derrière ma braguette un braquemard qui ne demande qu’à faire votre connaissance.
– Vous n’y allez pas par quatre chemins, vous !
– La vie est si courte, pourquoi se priver d’une occasion ?
– Vous savez parler aux femmes, vous ! Allez, déballez-moi votre machin que je vois s’il a bonne allure !
Ainsi encouragé, Léon n’hésite plus et baisse son pantalon exhibant fièrement son service trois pièces.
– Pas mal, mais un peu mou, je trouve ! Constate la jeune femme.
– Il ne tient qu’à vous de la rendre moins molle.
– On va voir ce qu’on peut faire.
Pauline s’empare de ce vit, le caresse en éprouve la douceur, le branlotte, et c’est magique, ça devient tout raide…
– C’est mieux, n’est-ce pas ?
– Vous avez des doigts de fée !
– Je vais vous turlutter ! Vous n’avez rien contre ?
– Turluttez-moi la pine, ma douce Pauline !
– Taquineriez-vous la rime, beau Léon.
– A mes heures mais présentement ce que je taquinerais volontiers ce sont vos nichons.
– Vous êtes un cochon, Léon !
– Oui, oui un gros cochon.
– Un gros cochon qui veut voir mes nichons ?
– Oui, oui !
– Alors les voilà, j’espère que vous ne serez pas déçu, dit-elle en se dépoitraillant.
– Oh, mais ce sont des merveilles !
– N’exagérons rien, mais je n’en suis pas mécontente.
– Oserais-je les toucher ?
– Bien sûr, mais soyez doux
Et le voilà .qui caresse, qui pelote et qui malaxe.
– Doucement, doucement !
Les doigts de l’homme viennent agacer les tétons de Pauline, qui du coup se mettent à se raidir .
– Vous allez me rendre fou !
– Mais non, mais non ! Et puis on peut sans doute se tutoyer, au point où on en en est !
– Oui, oui
– Je t’avais promis une turlutte ! Lui rappelle Pauline en opérant une flexion des cuisses de façon à ce que sa bouche soit en contact avec le chibre maintenant fièrement dressé.
Elle met tout dans sa bouche et joue de sa langue.
– C’est trop bon de sucer des bites ! Indique-t-elle en reprenant sa respiration
– Tu en as sucé beaucoup ?
– Ça ne te regarde pas.
– J’ai envie de te baiser !
– Tiens donc ! Je m’en serais doutée. Seulement il y a un problème.
– Un problème ?
– Oui, on ne me baise pas.
Et devant l’expression d’incompréhension du jeune homme, elle se crut obligée de lui fournir une explication de texte
– Pas envie que tu me fasses un moutard.
– Je sais me contrôler. Objecte Leon.
– Désolée, ce n’est pas négociable, mais tu peux me prendre par derrière, ça ne me dérange pas et j’apprécie quand c’est bon fait
– Alors d’accord. Répondit Léon ravi de cette aubaine.
– Prépare-moi un peu, ce sera mieux.
Pauline de retourna afin de lui offrir son joli popotin. Léon ravi de cette jolie vue qui s’offrait à lui en écartant les globes permettant ainsi à sa langue de venir butiner l’œillet brun dont il appréciait le goût particulier.
Puis quand il estima l’endroit suffisamment lubrifié, il approcha son gland de sa cible et d’un puissant coup de rein, l’encula corps et bien en la pistonnant en cadence.
Il s’y prenait plutôt bien Léon, ce qui n’était pas le cas de tous ceux qui avait en l’occasion de visiter l’arrière-train de la belle..
Pauline sentit sa jouissance monter et se mit à japper de plaisir. Ces cris encouragèrent Léon qui redoubla d’efforts jusqu’à sa propre jouissance
On se rhabille, on s’embrasse et on se promet de remettre ça la semaine suivante.
Cette liaison dura plusieurs semaines, puis un jour des charpentiers et des maçons virent travailler sur la fermette du sentier des Souches, il fallut donc trouver un autre endroit pour s’envoyer en l’air.
– Pourquoi pas chez ton père ? Dans sa grange personne ne nous verra.
– Pourquoi pas en effet !
La première fois, tout ce passa sans encombre, mais la seconde…
Ce jour-là les choses allèrent très vite (et très mal). Les deux amants ne sont pas encore déshabillés mais sont bien débraillés. On s’embrasse, on se pelote… et puis un bruit de porte…
– Pauline, espèce de catin ! Venir tromper son mari dans MA grange, tu vas voir de quel bois je me chauffe ! S’époumone Ernest Feval, le père de notre héroïne.
Il est dans une colère noire, le papa et la bave aux lèvres, menace le couple de sa fourche.
Le sang de Léon ne fait qu’un tour.
– On peut vous expliquer ! Dit-il en quittant sa place, les yeux fixés sur le paternel.
Il n’espère aucune réponse, il fallait simplement qu’il s’approche, et là il écrase le nez du paternel qui se met à saigner d’abondance, un autre coup l’assomme à moitié.
– Tu l’as tué ? S’inquiète Pauline
– Bien sûr que non, mais maintenant il nous faut filler !
– Filer où ?
– Fais-moi confiance, vite dépêchons nous !
Pauline
Et après cette nécessaire introduction (Oh !), le récit va se poursuivre à la première personne. Ma personne. Je raconterais donc ce que j’ai vécu, les passages dans lesquelles je n’étais pas présente ont été romancée, mais j’ai la faiblesse de les croire proche de la réalité.
.
La forêt est toute proche et nous nous y sommes engouffrés.
– Je connais une cabane, un peu plus loin, nous pourrons nous y cacher. M’explique Léon.
– Mais après on va faire quoi ?
– Je ne sais pas, faisons les choses dans l’ordre.
A la ferme de mes parents, c’est mon frère Auguste qui découvre mon père à moitié groggy.
– Qu’est-ce qui t’es arrivé, t’es tombé ?
– Non c’est pire que ça, j’ai surpris ta sœur en train de faire des saloperies avec un jeune coq du village.
– Quoi ?
– Tu te rends compte, ils ont osé faire ça dans MA grange !
– Et il t’a battu ?
– Oui, il m’a cogné par surprise.
– On ne peut pas laisser ça comme ça !
– Ben non ! Il nous faut prévenir Georges Chamuseaux…
– On va lui dire qu’il est cocu ?
– On va y mettre les formes, mais il faut qu’il la corrige, c’est à lui de le faire.
Le Georges est fort surpris de voir arriver le beau-frère et le beau-père.
– Il se passe quelque chose ? Je m’inquiète, Pauline n’est pas rentrée.
– Il y a un problème, nous avons surpris Pauline avec un jeune homme, à l’évidence, ils allaient passer à l’acte…
– A l’acte ? Quel acte ?
– On ne va pas te faire un dessin !
– Ils allaient… Oh ! La salope ! Je m’en vais la corriger, elle s’en souviendra !
– Elle mérite une leçon, il faut lui faire dire qui est ce voyou qui l’a entrainé dans ces turpitudes et lui faire passer un sale quart d’heure.
– J’y compte bien. Mais ils sont où en ce moment ces deux dévergondés ? Demande Georges.
– Ils doivent se cacher quelque part. Pauline finira par rentrer, je la connais elle va jouer les pleureuses et implorer ton pardon…
– Il y a des choses qui ne se pardonnent pas !
– Ne l’abime pas quand même, malgré tout c’est ma fille !
– Tu l’aurais mieux élevé, ça ne serait pas arrivé.
Voyant que la discussion partait dans une mauvaise direction, Auguste tira son père par le bras.
– On s’en va, on se tient au courant.
Avec Léon, nous avons marché pendant près de trois heures…
– S’ils font une battue avec les chiens ils vont nous retrouver
– Non il y a une petite rivière un peu plus loin, on la traversera à guet, les chiens ne comprendrons pas.
Encore une heure de marche et nous avons atteint cette fameuse baraque.
J’ignore qui habitait là-dedans mais ça sentait la vielle crasse.
– Bon on ne va pas rester là-dedans éternellement, on fait quoi ?
– Si tu retournes chez ton mari, il va te tuer !
– Alors je n’y retourne pas, mais je repose la question : on fait quoi ?
– Je ne sais pas, faut que je réfléchisse. On pourrait essayer d’aller à Rouen, c’est deux ou trois jours de marche.
– Mais il nous faudra manger, boire, dormir.
– A boire on trouve toujours, il y a des ruisseaux, et pour manger on piquera des pommes…
Journée de merde, on n’a rien bouffé, Léon a proposé que nous couchions sur place et que demain nous prenions la route de Rouen à moins que la nuit portant conseil, nous trouvions meilleure idée.
J’ai eu du mal à m’endormir, les images de mon père, avec sa fourche puis avec le nez écrasé me revenant en boucle.
Je fus réveillée par les premières lueurs de l’aube et le piaillement des petits oiseaux
– Léon où es-tu ?
Je ne le vois pas, je sors de la cabane, je l’appelle, il ne répond pas, il est nulle part. J’attends un peu présumant qu’il est parti chercher quelque chose en guise de petit déjeuner. Mais une heure plus tard, il n’était toujours pas là.
Je me rends donc à l’évidence, il est parti tenter sa chance tout seul on ne sait où me laissant abandonné comme une vielle culotte.
Le salopard ! Et moi qui pensait que ce Léon était différent des autres…
Je ne sais pas me repérer dans cette forêt, je me dis qu’en me dirigeant tout droit, je vais forcément tomber sur une route ou un chemin, mais aller tout droit dans cette forêt chaotique n’a rien d’évident.
J’avance, j’avance, je me dis que j’ai sans doute choisi une mauvaise direction, ça monte et ça descend, un vrai foutoir !
Je m’arrête un moment pour souffler un peu. Les oiseaux chantent à tue-tête dans leur chanceuse insouciance. Ils ne pourraient pas m’indiquer la route au lieu de gazouiller, ces volatiles !
Je reprends mon chemin et par chance, je tombe sur un petit ru. L’eau est claire, je peux enfin me désaltérer et me débarbouiller le visage. Petits bonheurs simples dans ma détresse du moment.
A suivre
Quand j’étais plus jeune je vivais à la campagne et j’aimais bien me faire sauter dans les baraques abandonnées
Une aventure peine de promesses, d’ailleurs ça commence par une sodo, c’est bon signe