Zaya, récit des âges farouches par De Dontun

Zaya, récit des âges farouches par De Dontun 

Oulmar émis un grognement de satisfaction ! Le piège avait très bien fonctionné. Il ne savait pas compter, mais savait qu’il y avait beaucoup de sangliers embrochés dans les épieux du piège. Son travail était fini. Les autres sauraient maintenant transporter les animaux tués jusqu’au village de la horde. Les anciens et les femmes de la horde des Oulms sauraient faire sécher cette viande qui assurerait une partie de leur survie pendant l’hiver.

Oulmar grogna encore, il leva les deux bras au ciel et émis un cri libérateur, il bandait à présent, il se débarrassa de son pagne en peau de bête, il se voulait nu, et grogna de nouveau. Alors Haral l’imita, puis Myar, puis tous les autres, Puis ils se mirent à danser autour du piège. Ils dansèrent longtemps jusqu’à l’épuisement.

Ils se reposèrent ensuite, mais luttèrent afin de ne pas sombrer dans le sommeil, il fallait que tout soit terminé avant la tombée de la nuit, avant que l’odeur des cadavres attire les grands fauves de la forêt.

Un homme s’était blessé au cours du rabattage. Il avait maintenant du mal à se déplacer. Alors Oulmar et Haral l’aidèrent à marcher, mais cela ralentissait considérablement la progression du groupe. Myar se proposa pour partir en éclaireur. C’est lui qui préviendrait la horde de ce qui s’était passé, c’est lui qui leur dirait ce qu’il restait à faire !

Zaya avait écouté Myar. Oulmar allait revenir auréolé de gloire, cette fois encore il sortait la horde d’une passe difficile, et tandis que Boyol, le vieux chef donnait des ordres elle lui coupa la parole

– Oulmar doit être notre chef

Le chef fit signe à Myar qui était à ce moment-là près d’elle

– Bât-la !

Myar ne se le fit pas dire une deuxième fois, et envoya une volée de baffes à la pauvre fille qui s’écroula en sanglots sous les rires et les quolibets du groupe!

Zaya se vengerait, elle regrettait maintenant d’être revenue…

Elle ne savait pas compter, mais un hiver s’était terminé et encore un autre hiver, elle se remémorait. La horde affaiblie par une maladie qui mettait en défaut le savoir des sorciers. Puis, la venue des Tauvs. Les Tauvs étaient nombreux, ils étaient vêtus de peaux de bêtes inconnues. Le contact fut difficile, certains pensaient qu’ils étaient des dieux, d’autres au contraire pensaient qu’il s’agissait de démons. Alors quelques jeunes mâles de la horde les provoquèrent. Mais les Tauvs furent les plus forts, beaucoup de membres de la horde périrent. D’autres furent emmenés en esclavage.

Parmi les esclaves il y avait, elle, Zaya- et puis aussi Oulmar. Ils craignaient d’être torturés, peut-être même pire. Non, le travail était rude, et si parfois les humiliations et les coups ne leur étaient pas épargnés, la vie était loin d’être insupportable. Et puis surtout, ils avaient appris ! Ils avaient même appris que l’on pouvait apprendre !

Les Tauvs effectuaient des raids de représailles parfois très loin de leur territoire. Mais ils ne maltraitaient pas leurs prisonniers esclaves, et surtout ne les mangeaient pas, à la surprise de Zaya et de son compagnon d’infortune.

Oulmar, pendant un temps, les méprisa même pour cela !

En fait, sa condition d’esclave lui convint assez rapidement, lorsqu’il compris que pour le peuple Tauv il s’agissait surtout de faire partager sur davantage d’hommes les tâches de la vie… et pas seulement les plus pénibles.

En ces temps farouches, la reproduction nécessaire des hommes et des femmes devait compenser les morts accidentelles de chasseurs et de cueilleuses dans la forêt.

Oulmar et Zaya le comprenaient d’instinct. Ils apprirent durant leur captivité chez les Tauvs que les choses se passaient autrement.

Chez les Tauvs, baiser n’avait pas pour seul objectif de rendre grosses les femmes, pour augmenter le nombre de chasseurs !

Chez les Tauvs, le sorcier-chaman était le maître d’étranges cérémonies auxquelles furent tout de suite invités, au plus profond de grottes décorées, Oulmar et Zaya !

Ceci comme récompense de quelques jours de chasse pour l’un, et de menus travaux dans les huttes de branchages et de peaux pour l’autre.
Au fond de la dernière salle, à la lumière de la résine enflammée des torches, les deux esclaves avaient distingué les niches creusées dans la paroi un peu au-dessus du sol en calcite blanche. Lorsque Oulmar et Zaya furent invité à s’asseoir, ils constatèrent que le siège, très étroit; et la forme de la paroi contre laquelle ils s’adossaient, faisait comme jaillir vers l’avant leur bas ventre…

Leurs pieds se disposaient naturellement dans deux petites cuvettes, de part et d’autre du siège, les obligeant à ouvrir leurs cuisses libérées rapidement du pagne en peau par le chaman.

Oulmar banda immédiatement lorsque la femme du chef vint s’asseoir sur lui en présentant ses fesses au niveau de son pubis, il crut que son tour était venu de rendre grosse la Tauv !

Et il s’y employa, en remuant du plus fort qu’il pouvait sa verge tendue dans le sexe soyeux de la maîtresse de la horde.

Il ne comprit pas ce jour-là pourquoi, alors que la femme sentait venir le jaillissement de la semence d’Oulmar, elle se libérait, en se relevant, du sceptre enfoncé dans sa chair, et se mettant à genoux face à l’homme l’engloutit dans sa bouche avec un bruit mouillé.

Mais pour Zaya, ce fut différent.

Elle compris cette nuit même que la chaleur qui irradiait son ventre par le bas pouvait être obtenue autrement que par les va-et-vient de la longue pierre polie qu’elle utilisait parfois la nuit au camp des Oulms.

Lorsque les hommes Tauvs se succédèrent à genoux entre ses cuisses écartées jusqu’à la douleur, et la fouillèrent de leurs langues trempées, elle sombra dans un état second de plaisir qui la laissa pantelante jusqu’au matin.

Zaya savait à présent que l’on pouvait baiser en y prenant du plaisir. Zaya savait à présent que l’on pouvait aussi faire durer ce plaisir plus longtemps…

Le temps avait passé, et un jour un des chefs des Tauvs leur tint un drôle de discours, il leur expliqua que désormais ils n’étaient plus esclaves, mais qu’il fallait promettre de ne pas partir ! Ils n’avaient pas bien compris ce que voulait dire le mot « promettre », et ils s’étaient réunis entre eux pour essayer de comprendre.
Ils s’aperçurent alors que plus personne ne les surveillait ! L’un d’entre eux se mit alors à courir et à franchir l’enceinte du village Tauv sans que quiconque ne s’élance à sa poursuite, alors ils le suivirent. Tous !

Ils rejoignirent alors la horde. Elle était décimée, après l’attaque, ceux qui avaient fui s’étaient regroupés autour du chef. Un climat malsain s’était installé dans la tribu, Le chef était contesté, et il avait fait assassiner ceux qui ouvertement convoitaient sa place, se privant de la valeur de beaucoup des jeunes guerriers survivants. Les évadés furent accueillis avec une grande joie. Ceux-ci essayèrent de leur inculquer ce qu’ils avaient appris chez les Tauvs, mais parfois n’y arrivaient pas.

Zaya aimait faire l’amour, mais elle n’aimait pas que les hommes avec qui elle le faisait se l’approprient, elle n’aimait pas non plus que les hommes avec qui elle le faisait lui imposent sa façon de faire. Résultat : ou bien on l’évitait ou alors, après avoir baisé, les hommes la battaient pour tenter de lui imposer leur domination. Au moins chez les Tauvs, on ne la battait pas….

Seul Oulmar faisait exception, ils avaient fait une fois l’amour, et après, au lieu de dormir, ou de partir faire un tour, il l’avait caressé tendrement, cela lui avait donné d’étranges frissons, qui lui rappelait ceux qu’elle avait connus dans la caverne des Tauvs, et qu’elle aurait bien aimé connaître de nouveau.

Il fallait qu’elle devienne la femme d’Oulmar, sa femme principale, sa favorite et il fallait qu’Oulmar devienne chef. Pour la deuxième partie du plan, on verrait plus tard, mais la première partie, ce serait pour tout de suite.

Zaya expliqua à trois autres filles ce qu’elle attendait d’elles. Elles ne comprirent pas trop où elle voulait en venir. Mais Zaya, à défaut de jouir d’une bonne réputation avait de bons arguments, elles acceptèrent après pas mal de grognements et même quelques baffes.

Sa plus jeune sœur, elle, ne participerait pas, elle devait attendre le retour d’Oulmar et lui dire discrètement que Zaya l’attendait à la rivière…

Quand Oulmar rejoignit le village, la sœur de Zaya fut tellement discrète que Myar l’entendit !

Alors Oulmar rejoignit la rivière, ce n’était pas très loin.

Les quatre femmes se baignaient nues dans l’eau courante, l’eau rendait les corps brillants, et la lourde poitrine dorée de Zaya renvoyait les rayons du soleil tel un fruit mur que l’on s’apprête à cueillir.

Oulmar détacha son pagne, libérant sa bite déjà raide et ses couilles bouillonnantes de désir. Il s’approcha, mais perçu un grognement hostile derrière lui

Myar réclamait la priorité. Oulmar grogna ! Myar à son tour détacha son pagne libérant une pine monstrueuse, beaucoup plus longue et beaucoup plus grosse que le sexe d’Oulmar ! Ce dernier avança vers son rival, accentua ses grognements espérant que l’autre laisserait tomber devant sa détermination.

Non ça ne marchait pas ! Myar l’attendait prêt à en découdre. Il avait une tête de plus que lui et était autrement plus musclé, le combat était perdu d’avance ! Sauf peut-être à employer certains techniques apprises subrepticement chez les Tauvs. Et puis, il y avait autre chose, le chef avait interdit les combats internes. Ceux-ci finissaient souvent par la mort de l’un des protagonistes et affaiblissait la horde qui n’avait pas besoin de ça ! La dernière bagarre s’était terminée par l’intervention des proches du chef, qui firent périr le survivant dans d’atroces souffrances. Personne n’avait depuis recommencé. Myar comptait-il avec l’affaiblissement de l’autorité du chef, ou bien se sentait-il tout simplement invincible ?

Alors, Oulmar s’assit, signifiant à son rival qu’il refusait le combat et lui laissait la priorité. Myar s’approcha des quatre filles et son regard se fixa sur Zaya qui était devenue assez décontenancée. Myar grogna intimant l’ordre à la femme de l’accueillir. Il n’avait pas prévu que celle-ci ne l’entendrait pas de cette oreille. Elle grogna à son tour. Myar lui attrapa le bras, mais de celui resté libre Zaya lui retourna une sorte de manchette qui le déséquilibra ! Cela n’avait aucun sens, le combat était trop inégal ! Alors Zaya appela les trois autres filles qui se jetèrent sur lui, le tapant, le griffant, le mordant. Myar était vaincu par le nombre, ne parvenant pas à se dégager. A un moment l’une des femmes saisit une énorme pierre et s’approcha de l’homme à terre, avec la ferme intention de lui écrabouiller le visage !

– Non !

Oulmar cria ! Il était inutile de le tuer. Stupéfaite de cette intervention elles cessèrent, et Myar humilié s’enfuit sans toutefois se presser, se retourna parfois vers le groupe pour grogner sa haine…

Alors les quatre filles firent comme Zaya l’avaient voulu. Elles se positionnèrent l’une à côté de l’autre en se plaçant à quatre pattes, le cul cambré vers Oulmar. Lentement, presque imperceptiblement elles se mirent à onduler des fesses, puis à les caresser, certaines enduisaient auparavant leurs doigts de salive pour s’en imprégner le cul afin de le rendre plus luisant. Pas Zaya, elle n’avait pas besoin d’aller chercher si loin de quoi mouiller ses fesses, ce qui dégoulinait de sa chatte faisant parfaitement l’affaire.

Oulmar avait retrouvé son érection, il bandait superbement, apparemment les filles ne lui en voulaient ni d’avoir refusé de se battre avec Myar, ni d’avoir arrêté son lynchage. Par contre, il ne comprenait pas ce qu’il se passait. Pourquoi quatre filles ? Voulait-on le récompenser de cette façon pour cette chasse exceptionnelle dont tout le bénéfice lui revenait ? Dans ce cas il devrait honorer les quatre filles, les unes après les autres, mais il garderait la plus belle pour la fin, Zaya serait donc son dessert !

Pour Zaya c’était un test, mieux une épreuve, s’il commençait par elle, c’est que sa passion pour elle l’emportait sur ses simples pulsions sexuelles, et elle pourrait continuer à mettre ses plans à exécution, dans le cas contraire, elle envisageait de retourner chez les Tauvs.

Oulmar s’approcha, hésitant sur la fille qu’il besognerait en premier. Instinctivement il huma l’atmosphère, s’enivrant des odeurs environnantes. Mais bientôt une fragrance bien particulière domina tout le reste, l’odeur de la femelle en chaleur, et celle-ci n’avait qu’une seule source le sexe béant de Zaya d’où s’écoulait ce fort liquide. Oulmar jeta son visage entre les fesses de Zaya et commença à emplir ses narines de cette odeur qui l’enivrait, et qui même le faisait saliver, il ouvrit alors la bouche, et tira sa langue pour lécher le précieux liquide dont tous les poils de la fille étaient à présent imprégné, il léchait et Zaya ondulait du cul, gigotait, incapable de rester en place, elle se releva davantage offrant mieux son sexe à son partenaire. Oulmar continuait à lécher et entrepris de s’occuper à présent de sa chatte ouverte. Il devenait fou. D’un côté, il souhaitait s’enivrer de la chatte de Zaya pendant encore plus de temps, de l’autre il fallait bien qu’il libère ses couilles de l’énorme pression de plaisir qui de ne demandait qu’à s’échapper !

Il résista encore, pour le plus grand plaisir de Zaya qui maintenant poussait des petits cris. Oulmar aimait l’entendre crier, cela changeait de ces femelles qui acceptaient l’homme avec un désintérêt complet ! Zaya eu bientôt envie d’uriner. D’abord elle se lâcha, puis se força à se retenir. Pendant ce court moment, elle aspergea néanmoins son partenaire, qui marqua à peine quelques secondes de surprises, avant de boire y compris çà, la pisse ne faisait que se mélanger à la cyprine et la sueur qui ruisselait de son intimité. Mais bientôt, l’état d’Oulmar devint insoutenable ! Il fallait jouir ! Là ! Maintenant ! Tout de suite. Il regarda sur sa gauche puis sur sa droite laquelle aurait l’honneur de son premier trait ! Peut-être celle-ci… Non celle-là ! Alors, incapable de se décider, il entreprit de rester sur place et pénétra violemment la chatte de Zaya. Le cœur de celle-ci se remplit de bonheur et tout à ses rêves, perçue à peine la jouissance fort rapide d’Oulmar !

Quand il se retira, elle se coucha sur le dos, les yeux plein de larmes de joie, offrant son corps de jeune femme heureuse aux rayons du dieu soleil. Oulmar pouvait maintenant besogner ses trois copines. Elle s’en foutait complètement.

Elle crut ce jour-là que sa capacité à tester et à comprendre les hommes était infaillible. Cela lui causa quelques menus soucis par la suite. Mais malgré tout, elle n’eut pas trop à se plaindre de la décision qu’elle prit ce jour de retour de chasse !

Certains diront sans doute que 20 000 ans plus tard et quelques milliards de femmes en plus, aucune d’entre-elles n’est jamais arrivée à savoir ce qui réellement se passait dans la tête des hommes…

Oserais-je ajouter alors… « et vice-versa  » ?

De Dontun. © 2000

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2 réponses à Zaya, récit des âges farouches par De Dontun

  1. Muller dit :

    On ne se sodomisait donc pas chez les hommes des cavernes ? 😉

  2. Antonio dit :

    Voici un nouveau genre qui nous change de Rahan ou de Rosny Ainé
    C’est pas mal du tout et puis ça change, bravo à cet auteur qui ne semble pas avoir écrit grand chose (malheureusement)

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