Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 3 – Agnès et Stéphanie par Maud-Anne Amaro

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 3 – Agnès et Stéphanie par Maud-Anne Amaro

Frémont

– Bon, cette histoire n’est pas claire, je suis persuadé que ce Després en sait plus qu’il ne veut bien le dire. Commente l’inspecteur Frémont.
– Il a un alibi et le vélo n’est pas le même ! Répond Carli son adjoint
– Un témoignage n’est jamais fiable, la seule chose dont on soit sûr c’est l’heure du crime !
– Et à cette heure-là Després était chez lui !
– C’est peut-être pas lui l’assassin, mais ce pourrait être le commanditaire ou un complice. Je suis sûr qu’il sait quelque chose ! Suppose Frémont.
– Hum !
– On va faire un tour dans ce bistrot des « Ailes de France », on apprendra peut-être des choses.

Deux types, au comportement d’habitués discutent à une table de quatre. Les deux policiers s’assoient à leurs côté, Frémont sort sa carte de police provoquant la stupeur des consommateurs.

– Juste deux ou trois questions ! Vous êtes au courant pour Arnaud Torre ?
– Ben, oui, les nouvelles vont vites ! Répond Grandjean, le conseiller municipal.
– Il était comment, Torre ?
– Rien de particulier, un peu colérique surtout quand il avait bu un coup ! Un brave homme, très droit.
– Il buvait ?
– Parfois, mais c’était pas un poivrot non plus.
– Et pour ces messieurs ?

Les deux fonctionnaires de police découvrent alors une accorte personne blonde au décolleté provocant.

– Deux demis ! Répond Frémont. Puis se retournant vers le Grandjean : « on m’a dit qu’il s’était battu ici. »
– Oh, juste une bousculade !
– Avec qui ?
– Bof ! Achille !
– C’est qui Achille ? Demande Frémont, qui le sait très bien !
– Un client d’ici !

Grandjean jette un regard circulaire dans la salle :

– Tiens, il n’est pas là aujourd’hui !
– Il vient tous les après-midis ?
– Presque, mais pas toujours !
– Et il s’est frotté avec Torre pour quelle raison ?
– Ces deux-là, ils n’ont jamais pu s’encadrer !
– Oui mais de là à se battre ?
– C’est à cause d’elle ! Chuchote le rouquin en désignant la jolie serveuse.
– Mais précisément ?
– Précisément, j’en sais rien, vous savez moi les histoires de cul, ça m’intéresse pas !

« Hypocrite ! »

– Bon, on va aller voir la petite dame !

Frémont et Carli s’approchent du comptoir tenu par Claire, la pulpeuse blondinette

– Police, on peut discuter en privé cinq minutes ?
– Moi je veux bien, mais je fais comment pour le service ?
– On s’assoit tous les trois, si quelqu’un vous appelle, vous le servirez.

Une fois attablé, Frémont demande :

– Je suppose que vous êtes au courant pour Arnaud Torre ?
– Oui !
– Quelles étaient vos relations avec lui ?
– Des relations de serveuse à consommateur ! C’est tout !
– Rien d’autre ?
– Ben non, faut pas déconner, non plus !
– Et il était comment ?
– Un peu lourd, mais bon c’est un bistrot populaire ici, c’est pas le Rotary-club !
– Oh m’a dit qu’il s’était battu à cause de vous.
– Battu, c’est un bien grand mot, Torre a envoyé un pain à l’autre et ça s’est arrêté là.
– Et l’autre, c’est qui ?
– Achille Després. Un peu spécial, mais pas méchant. Tiens, il n’est pas là aujourd’hui ?
– Vous n’avez rien à me dire qui pourrait faire avancer l’enquête ?
– Ben non.

Stéphanie et Agnès

Les deux jeunes femmes laissent passer cinq minutes puis sonnent chez le professeur Martinov.

– On peut vous parler cinq minutes ? C’est urgent et important !
– Ben je vous écoute, Répond Martinov un peu interloqué.
– On peut rentrer ?

Martinov ne sent pas trop ces deux amazones.

– Béatrice, tu peux venir, on a du monde.

Martinov fait installer les deux filles, Béatrice, les rejoint.

– C’est que, commence Stéphanie, c’est personnel, très personnel.
– Mettez-moi sur la voie et j’aviserai, mais pour l’instant Béatrice reste là et je vous fais remarquer que vous ne vous êtes pas présentées.
– On allait le faire ! Stéphanie et Agnès, préparatrices en pharmacie. Alors voilà je vous prête mon téléphone, je vais vous demander d’examiner les quatre dernières photos de la galerie, allez les consulter dans un coin, je pense qu’ensuite nous pourrons rester tous les trois pour la suite. Ne tentez pas de les effacer, ça ne servirait à rien on a une sauvegarde.

Martinov se demande ce que peuvent être ces mystérieuses photos, et s’en va les examiner dans un coin.

Evidemment tout cela commence par la fin : la première photo montre le professeur accompagné d’Achille, sortant du pavillon de ce dernier

« Et alors ? »

La deuxième montre le vélo d’Achille garé près de sa baraque de jardin.

« J’y comprend rien ! »

La troisième montre un homme gisant à terre, son chien emberlificoté dans sa laisse à côté de lui ! »

« C’est quoi ce cirque ? »

La quatrième montre un type en vélo, de dos…

« Donc, c’était Després sur le vélo ! Et alors ? »

Il revient à sa place

– Qu’est-ce que vous essayez de me dire ?
– Si vous recherchez l’horodatage des photos vous constaterez qu’il s’est déroulé moins d’une minute entre les deux dernières photos que vous avez regardé.
– Et alors ?
– Et alors, on va parler de tout ça ! Uniquement tous les trois !
– Non on reste à quatre !

Les deux filoutes se concertent du regard.

– Bon alors tant pis, on arrête là, je vous téléphone dans dix minutes, pour votre sécurité il vaudrait mieux ne pas mettre le haut-parleur. Donnez-moi votre numéro, ça m’évitera d’aller le chercher sur Internet.
– Bon écoutez, je ne sais pas ce que vous cherchez, mais si vous pouviez aller voir ailleurs, ça m’arrangerait.

Les deux femmes s’en vont sans un mot, puis regagnent la moto, mais ne démarrent pas.

– On va le laisser mijoter dix minutes !

Martinov fait une rapide description des photos à l’attention de Béatrice.

– J’y comprends rien, mais ça sent le chantage, à mon avis elle se gourent de client, on va bien voir ce qu’elles vont me dire au téléphone, je laisserais l’ampli

– Allô Monsieur Martinov, alors, je vous explique mieux : le gars qui s’enfuit en vélo c’est Achille Després, le cadavre c’est Arnaud Torre !
– Et qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse ?
– Sauf que si j’envoie la photo où l’on vous voit avec Després, il vous faudra une bonne explication.
– C’est tout ? Vous avez autre chose à me dire ?
– Ben, oui, on va négocier un petit virement permanent et on n’en parlera plus.
– Pauvre tarée ! Conclue-t-il en raccrochant.

Béatrice ouvre de grands yeux étonnés.

– J’ai peut-être pas tout compris, là !
– Apparemment il y a eu du grabuge, Després a peut-être agressé un type ! Qu’est-ce que j’y peux, moi ! D’ailleurs c’est peut-être bidon, puisqu’on ne voit personne à côté du corps.
– En admettant que Després ait fait une bêtise, elles ont cru que t’étais dans le coup ?
– Quelque chose dans le genre, oui !

Stéphanie et Agnès sont allées se rafraichir dans un bistrot proche (non pas aux Ailes de France, en face).

– On s’est trompé de client ! On fait quoi ?
– Retour au plan A, on fait chanter Després.
– O.K. Demain on attend qu’il sorte et on le branche.

L’inspecteur Frémont n’en démord pas, pour lui l’assassin, c’est Després, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un homme de main.

– On a le témoignage de sa femme ! Objecta, son adjoint Carli.
– Ça ne vaut pas un clou, c’est sa femme, elle peut même être complice.
– J’ai pas eu cette impression !
– Ben moi, si !
– J’ai bien envie d’y retourner demain matin pour fouiller un peu !
– Sans mandat ? Le juge d’instruction ne marchera jamais avec si peu d’indices.
– On va se bricoler un papelard, il n’y verra que du feu.

Le soir avant de se coucher, Després se débarrassa du pistolet et de la cassette audio dans un container à ordures.

Vendredi 29 mars

Il est 6 heures du matin, Frémont et Carli, aussi mal réveillés l’un que l’autre, sonnent chez les époux Després et les réveillent.

– Merde ! C’est qui à cette heure-là ? Bouge pas, je vais voir ! Bougonne Achille.
– Police ! Annonce Frémont par l’Interphone
– A cette heure ?
– C’est l’heure légale, on a un mandat de perquisition !

Achille balise et leur ouvre en robe de chambre.

– Y’a quoi dans cette baraque sur le côté ? Demande Frémont
– Des outils de jardin.
– On va aller voir !

L’inspecteur jette un regard circulaire dans la baraque, ouvre les deux tiroirs de la vieille table en bois qui sert d’établi et sur laquelle le tournevis ayant servi à démonter et à remonter l’horloge a été laissé.

– C’est quoi, ça ? Demande l’inspecteur.
– Ça s’appelle un tournevis ! Répondit Després, sarcastique.
– Je le vois bien ! Ce n’est pas un outil de jardin !
– Bravo !
– Et qu’est-ce que ça fout là ?
– Je sais pas ! A moins que ce soit l’arme de mon prochain crime.
– Ça t’amuse de faire le malin, connard !
– Vous pourriez me parler correctement ça m’arrangerait !
– Quand tu seras mis en examen pour le meurtre d’Arnaud Torre, tu feras moins le mariol. Bon on va faire un tour dans le pavillon !
– Faites comme chez vous !

Sur place, Frémont ouvre tous les tiroirs et les placards que comportent les pièces d’habitation.

– Il y a aussi une cave et un grenier ! Se moque Achille.
– Et ta sœur !

– On cherche quoi au juste ? Demanda Carli.
– Des indices !
– Dis, je pense à un truc, s’il avait bricolé les pendules pour asseoir son alibi !
– C’est pas con, ça, mais comment le prouver ?
– On va faire le tour des pendules, on verra bien !

C’est ainsi qu’ils arrivèrent devant la vieille pendule d’époque.

– C’est joli, ça ? C’est quel style ?
– Rococo ! Répondit Achille en rougissant comme une tomate.
– Oui bien sûr ! Répondit l’inspecteur qui n’y connaissait rien. Mais vous êtes tout rouge !
– Vous n’allez pas me la casser, j’y tiens !
– Mais non !

L’inspecteur consulte sa montre, et constate que la pendule est pile à l’heure.

« Trop bizarre, ces vieilles pendules retardent toujours ! »

– Elle se règle comment ?

« Enfin la bonne question ! » se dit Achille. La question qui va les baiser ! »

– C’est une vraie galère, quand on change d’heure, j’y passe un temps fou.
– C’est combien, un temps fou ?
– Presque une heure !
– Montrez-moi !
– Je vais chercher un tournevis et une pince.

Achille commence alors une longue démonstration, démontage du boîtier, puis action difficile à l’aide de la pince sur une roulette difficile d’accès et pas évidente à manœuvrer.

– Faites voir, propose l’inspecteur !

Ce dernier finit par se rendre à l’évidence, c’est effectivement une galère.

– Bon on s’en va ! Propose Frémont.
– Je peux revoir la cabane de jardin ? Propose Carli.

Frémont ne cherche pas à comprendre. Sur place Carli ramasse le tournevis laissé sur la table.

– Je vous l’emprunte ! Dit Carli. Vous m’aviez bien dit que ce serait l’arme de votre prochain crime, alors ça vous empêchera de faire des bêtises.

Frémont et Achille se demandent alors si Carli ne vient pas de péter un câble.

Une fois sorti, ce dernier s’explique en sortant de sa poche deux tournevis, car il a subtilisé aussi celui ayant servi à la démonstration.

– T’as vu, les embouts sont les mêmes ?
– Et alors ?
– Et alors, en étant vicelard, on peut imaginer que Després soit venu tripoter sa pendule en cachette dans sa cabane pendant que mémère était occupée.
– T’es pas con quand tu veux !
– Mais comment le prouver ?
– J’ai une idée, on y retourne !

Achille Després n’en croit pas ses yeux quand il voit les deux poulets revenir.

– On a eu un remord, on vous a rapporté vos tournevis.
– Pardon ?
– Mais tu vas à nouveau ouvrir ta pendule, quelque chose a dû m’échapper.

Fébrile, Achille rouvre le boîtier.

– Stop ! Pas la peine d’aller plus loin ! Dit Frémont en passant son doigt sur le socle intérieur non amovible de la pendule
– Je fais quoi ?
– T’as vu mon doigt ? Il est plein de poussière !

Achille vient de comprendre, cette fois, il ne rougit pas, il blêmît.

– Tu nous expliques pourquoi il y a plein de poussière sur le socle et aucune sur le boîtier.
– Parce que le boîtier est protégé de la poussière !
– Hum, replace-le, on va faire un test.
– Mais enfin !
– Ou alors tu avoues que tu as tué Arnaud Torre !
– N’importe quoi !
– Madame Després apportez nous un peu de farine s’il vous plait.
– Mais pourquoi faire ?
– Vous verrez bien, c’est une surprise !

Fremont prend un peu de farine dans ses mains et l’applique autour du boitier fermé.

– Maintenant tu ouvres !

Un peu de farine est passé, pas beaucoup, mais il y en a, donc il y aurait dû avoir de la poussière. CQFD

– Bon, on l’embarque, passe-lui les menottes !
– Mais, ça ne va pas, j’ai rien fait ! Proteste Achille.
– Ta gueule ! Embarque-moi aussi cette pendule.

Carli souffle alors à son supérieur que ce n’est pas trop légal, puisqu’ils n’ont aucun mandat de perquisition.

– T’as raison, on reviendra avec un vrai mandat de perquisition quand ce connard aura avoué son crime, mais lui on l’embarque..

Et voilà ! Achille Després se retrouve en garde à vue, cuisiné par les deux inspecteurs,  il adopte une ligne de défense simpliste en trois points, en accord avec son avocat,:

– A l’heure du crime, il prenait son petit déj avec mémère.
– Il n’a pas de mobile, la dispute avec Torre n’en constituant pas un.
– Quant au tripatouillage de la pendule, il affirme haut et fort que ça ne regarde pas la police.

Et pour le reste il invoque son droit au silence.

Samedi 30 mars

Stéphanie et Agnès font le pied de grue depuis 8 heures du matin devant le pavillon d’Achille.

– Bon, il n’a pas l’air décidé à sortir ! On va entrer !

– Monsieur Després n’est pas là ?
– C’est pourquoi ? Demande l’épouse mal réveillée et passablement énervée.
– C’est personnel !
– L’est pas là !

Les deux filles n’ont absolument pas prévu cette situation et s’échangent un regard d’impuissance.

– On pourra le voir à quelle heure ?
– Mais j’en sais rien ! Vous êtes qui, d’abord ?
– Des copines ! Répond imprudemment Stéphanie.
– Des copines ?
– Oui en fait, des connaissances, quoi ?
– Des connaissances de quoi ?
– Bon, on va vous laisser, on reviendra cet après-midi.
– Mais qu’est-ce que vous lui voulez à mon mari ?
– C’est personnel, on vous dit !
– J’espère que c’est pas vous qui l’avez entraîné dans une sale histoire ?

Une nouvelle fois, les deux jeunes femmes sont prises au dépourvu.

– Quelle sale histoire ?
– L’histoire que ce matin, les flics sont venus le chercher. Répond Jeannette Després, noyant la fin de sa phrase dans des sanglots.

– On s’est trompé d’adresse, on vous laisse ! Dit Stéphanie, entraînant sa complice vers la sortie.

Les deux jeunes femmes rentrent chez elles. Stéphanie se veut fataliste :

– Les flics sont trop forts, ils l’ont déjà arrêté, j’avais pourtant bien brouillé les pistes
– On laisse tomber, on ne peut pas gagner à tous les coups.
– Sauf que nous on ne gagne jamais !
– Viens donc dans mes bras, je vais te consoler ! Lui propose Agnès

Il serait peut-être temps, ami lecteur, que l’auteur vous décrive un peu mieux ces deux aventurières qui vont jouer un rôle important dans cette histoire à dormir debout !

Elles ont toutes deux moins de trente ans, et vivent ensemble. Lesbiennes ? Oui, d’ailleurs elles se sont rencontrées dans une boite pour gays et lesbiennes, mais pas exclusives, Stéphanie est une grande brune, jolie visage ovale, cheveux longs et raides, peau très blanche, et sourire carnassier, pas un canon, mais presque. Elle possède deux petits tatouages, une tête de diable sur le bras gauche, un petit cœur sur la fesse droite, à la demande de sa compagne, elle ne se rase pas les aisselles et sa touffe reste… touffue. Agnès est plus petite de bien une tête, cheveux acajou, avec un cul d’enfer, et un pubis taillé en ticket de métro, la peau légèrement mate, petit format mais gros tempérament.

Quelques câlins réciproques sur les bras, quelques mains aux fesses, un gros bisou baveux et c’est parti. Agnès adore dominer sa compagne durant leurs jeux érotiques et comme Stéphanie est un peu maso, elles se complètent donc fort bien.

– A poil, ma salope !
– Hum, qu’est-ce que tu vas me faire ?
– Tu le verras bien, grosse pouffe !

Les voilà nues toutes les deux, face à face, un joli contraste entre la grande brune à la peau pâle et aux seins lourds et la petite rousse à la peau couleur de caramel dont la jolie poitrine semble défier les lois de la pesanteur.

Agnès pince assez fortement les tétons de sa camarade et les fait rouler sans ses doigts, puis elle s’affale dans le fauteuil.

– Mets-toi à genoux devant moi ! Ordonna Agnès. Et viens me lécher mes pieds.

Stéphanie commence à balayer le dessus du pied de sa langue avant de s’attarder sur les orteils et principalement le gros qu’elle lèche comme elle le ferait d’une petite bite.

– Continue, tu me fais mouiller, grosse salope ! Tiens regarde, je ne raconte pas de bêtises

Agnès se releva et s’approcha de Stéphanie de manière à ce que sa chatte vienne se coller à sa bouche.

La langue de la brune vint alors fureter dans l’abricot humide de sa compagne.

– Hum c’est bon ce que tu me fais, mais arrête un peu je vais pisser.
– Vas-y pisse-moi dans la gueule !
– Je vais me gêner, tiens !

Un mince filet d’urine ne tarda pas à jaillir de l’intimité d’Agnès pour aller s’engloutir dans le gosier de Stéphanie.

– Alors c’est comment ?
– Hum, délicieux !
– Ça a quel goût ?
– Un petit arrière-goût de café peut-être ! Tu peux m’en faire encore une goutte ?
– Et puis quoi encore ? C’est pas Noël ! Je vais essayer, ne bouges pas, retire tes mains de mes cuisses, je me concentre. Attention ça vient !
– Hum ! Merci ! Qu’est-ce que j’aime ça !
– Maintenant tu vas me lécher le trou du cul !
– Mais ta chatte ?
– Je t’ai dit de me lécher le trou du cul ! Qui c’est qui commande en ce moment ?
– C’est toi, mon Agnès !

Elle se tourna, Stéphanie lui écarta ses jolis globes fessiers bien fermes et approcha la langue de l’œillet fripé de sa complice.

– Hum ! il est trop bon ton cul !
– Je ne te demande pas quel goût il a ?
– Un léger gout de merde, c’est ça que tu voulais entendre ?
– Peut-être !
– Tu veux un doigt ?
– Je veux plein de doigts !
– C’est parti !

Un pour commencer qu’elle mouille abondamment, puis deux autres suivent et se mettent à faire des va-et-vient en un rythme infernal.

– Tu vas me faire jouir du cul, ma salope !
– Tu es bien contente de la trouver, ta salope !
– Je ne dis pas le contraire ! Continue ! Continue ! Je vais jouir ! Aaaaah !

Stéphanie retire ses doigts et les porte à sa bouche !

– Tu fais quoi ? Lui demande Agnès d’un air faussement innocent.
– Tu le vois bien ! Je lèche mes doigts !
– T’es une cochonne !
– Je sais !
– Y’avait du caca ?
– Juste un peu, j’adore !
– Fais-moi voir le tien !
– Si tu t’exprimais clairement, je comprendrais mieux !
– Ton cul ! Andouille !
– Voilà, voilà !

Stéphanie se retourne et se met à dandiner du croupion comme une danseuse africaine.

– Putain ce cul ! Qu’est-ce qu’il est beau, on dirait une statue grecque !
– C’est nouveau ?
– Les sculpteurs grecs ont sculptés les plus beaux culs du monde, c’était leur truc ! Pour les nichons ils étaient moins balèzes !
– T’as qu’à me faire un cours d’histoire de l’art pendant que tu es !
– Mais c’est qu’elle serait impertinente, cette pétasse !
– Hi ! Hi !
– Ne bouge pas, je vais chercher de quoi te foutre une bonne correction !
– Oh là là ! J’ai peur ! Se moque la belle brune.

Agnès s’en va chercher un magnifique martinet qu’elle a acheté en sex-shop et dont le manche est constitué d’un superbe godemiché. Elle le lui présente devant sa bouche !

– Vas-y ! Lèche la bite du martinet ! Montre-moi comment tu fais la pute !

Stéphanie se prend au jeu et lèche le sex-toy en latex effectuant les mêmes mouvements de langue et de bouche que s’il s’était agi d’un vrai pénis.

– Ça te plait, hein grosse pouffe ?
– Ça ne vaut pas une vraie !
– Arrête tes conneries, tu n’aimes pas les hommes.
– J’aime pas les hommes, mais j’aime bien les bites !
– Salope !
– Parfaitement !

Agnès lui ôte le joujou de la bouche, contourne son amie et se met à taper en cadence sur son joli postérieur qui ne tarde pas à devenir rouge comme une tomate.

La pauvre Stéphanie, râle, rouspète et gesticule, mais comme finalement elle aime ça, elle finit par mouiller son entre-jambe.

– Arrête, viens me lécher, je n’en peux plus !
– Ma pauvre bibiche ! Et tu te figures que parce que tu me le demandes, je vais m’empresser de le faire ?
– Si tu le fais pas, je vais me palucher toute seule comme une grande fille !
– Mais, non ! Je vais te la lécher, ta minette !
– Où tu vas ?
– Chercher une serviette !

Stéphanie s’est assiste sur le modeste fauteuil, une serviette sous les fesses, les cuisses écartées. Agnès vient entre ses jambes et pointe sa langue dans le fouillis trempé de ses chairs intimes.

– Te ne me fais pas une goutte de pipi, toi ?
– Fais-moi jouir, je pisserais après !

Mais voilà qu’un intrus se pointe inopinément, l’intru c’est Roxy, leur labrador beige qui sans doute attiré par l’odeur du sexe vient tourner autour d’elles.

– Roxy, on ne t’a pas invité ! Rouspète Agnès !
– Laisse-le, il a bien le droit de s’amuser

Agnès tente de se concentrer sur la chatte de sa compagne, mais le chien est passé derrière elle et commence à lui lécher le cul.

– Comment veut-tu je te lèche dans de tels conditions ! Oh quelle langue, il a ! Il est déchaîné.
– Attend je vais faire diversion ! Annonce Stéphanie qui se décale légèrement. Viens mon gros toutou, viens lécher la chatte de ta maîtresse !

Elle imprègne ses doigts de ses jus intimes et les tend vers le chien qui approche son museau. La main se déplace vers la chatte, le chien suit, et hop le voici en train de lécher l’abricot de la jolie brune.

– Vas-y mon chien, fait bien jouir ta maîtresse, puisque cette salope d’Agnès m’a laissé en rade !
– T’es gonflée, toi ! Proteste l’intéressée !
– Ben quoi, c’est vrai ! Aaaah, c’est bon ce qu’il me fait !
– On se calme !

Et pendant que Roxy continue de lécher, Agnès s’intéresse à sa bite qu’elle a pris en main Elle semble fascinée par ce long machin rose qu’elle connait pourtant fort bien et ne tarde pas à le lécher bien comme il le faut.

Stéphanie se met soudain à jouir comme une damnée, puis après quelques secondes de récupération vient aider sa compagne à sucer la bite du chien.

– Je suis sûre que t’aimerais qu’il t’encule ! Lui dit Agnès.
– T’as raison, je me mets en position, guide-le !

L’instant d’après le chien couvrait littéralement sa maîtresse et la sodomisait en cadence en respirant bruyamment.

Et quand il eut fini, il s’en alla !

– Ben il nous laisse en plan ?
– Ben, oui c’est un chien, il ne va pas te demander une cigarette.
– Viens me finir, je veux jouir encore !
– J’arrive ma belle !

Agnès se régala plusieurs minutes des sucs de sa compagne en la gratifiant de larges coups de langues, puis elle attaqua le clitoris qui n’attendait que ça. A peine fut-il effleuré que Stéphanie hurla son plaisir.

Agnès ne bougea pas, resta bouche contre chatte. Elle attendit que sa partenaire reprenne ses esprits puis compris qu’elle libérait sa vessie. La gorgée d’urine qu’elle avala lui parut délicieuse.

Elle en conserva une partie en bouche et vient rouler un patin à la grande brune. Cette dernière ne fut pas surprise, ce genre de choses faisait depuis longtemps partie de leur catalogue de fantaisies érotiques.

– On fait une sacrée paire de salopes ! Commenta Stéphanie.

A suivre

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4 réponses à Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 3 – Agnès et Stéphanie par Maud-Anne Amaro

  1. Arabella dit :

    Je me rends parfois avec ma copine dans petit club où quelques Bourgois payent assez cher pour voir des jeunes femmes volontaires se faire humilier. Nous sommes rétribuées pour ce faire. C’est souvent très hard, c’est fou ce que ces bourgeoises peuvent être cochonnes !.. L’une d’elles avait emmené son chien. Nous étions trois soumises et on nous a indiqué que la plus salope gagnerait le droit de se faire monter par le chien, Ce fut moi. J’en ai ressenti un plaisir très ambigu

  2. Berier dit :

    Les salopes

  3. Lucia dit :

    Eh, oui et il y aura toujours quelques imbeciles pour trouver que c’est de la maltraitance animale. Merci Maud-Anne de te moquer du politiquement correct

  4. Forestier dit :

    Un zeste de zoophilie chez ces troublantes lesbiennes, ça change et ça ne choque pas, bien au contraire puisque l’écriture est bonne.
    Belle illustration !

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