Le Chat de la Voisine par Ursulin Neveway

Avertissement du Webmaster : Bien que ce récit mette en scène un animal (en l’occurrence un chat) avec une femme, cet excellent récit ne peut sérieusement être qualifié de zoophile. On y trouvera ni dégradation complaisante de l’acte ni forçage de (ou par) l’animal. On nage au contraire en pleine sensualité ! Il s’agît donc d’une histoire que je classe dans la catégorie des « bizarres ». Elle concorde en cela à la thématique du site, et je n’ai eu aucune hésitation à la publier !
J’aime bien relever des défis ! !

Un correspondant me demande d’écrire un récit zoo. Je lui rétorque que ce n’est pas mon truc ! Il me répond en me demandant quel est mon animal de compagnie préférée. Je le lui indique ! Et dans son dernier e-mail il me relance :  » Essayez donc ! La zoo, ce n’est pas uniquement les dobermans et les bergers allemands.  » J’ai essayé de relever ce défi complètement dingue. Note : Sous le pseudonyme d’Ursulin Neveway se cachent Etienne et Marie-Paule Pérez. D’habitude c’est Etienne qui écrit et Marie-Paule qui corrige. Or pour ce récit ça a été le contraire !

LE CHAT DE LA VOISINE
(en anglais : the neighbour’cat)
Je me prénomme Marie-Paule. J’ai trente-deux ans, mon mari trente-cinq. Nous tenons tous les deux un petit commerce à Lille, un bar qui fait un peu de restauration le midi. Je suis blonde (fausse) les yeux bleus (vrais) Et je vous ferais grâce de mes mensurations qui sont dans la moyenne. Je n’ai pas trop à me plaindre malgré tout de mon physique, me rassure-t-on souvent !

Je suis seule cette semaine, mon mari est parti en déplacement, nous essayons de vendre notre petit commerce, et d’acheter près de Bordeaux, sa région natale, cette fois nous avons peut-être enfin trouvé ! Lille est une belle ville avec un tas de gens charmants, l’Angleterre et la Belgique sont tout près, mais je ne me suis jamais habitué à la grisaille de son ciel !
C’est lundi, le bistrot n’ouvre pas, je devrais me reposer, mais il y a un tas de trucs à faire à la maison.
Et voilà que j’entends une sirène : je regarde à la fenêtre, SAMU, pompiers. Qu’est ce qui se passe encore ? Chez qui y a t-il un problème ? Tous ces gens s’agitent et se dirigent… vers notre immeuble ! Ils montent au premier étage Je les vois ressortir 20 minutes plus tard avec un brancard. Ils emmènent madame Charcot ! C’est qu’elle n’est plus toute jeune madame Charcot, je l’aime bien elle est sympa, ni trop gâteuse, ni trop collante, il m’arrive de lui faire quelques courses et de lui rendre d’autres menu services, mais elle n’en abuse pas, après tout elle a son aide ménagère.

Je retourne à mes occupations. Et voilà que l’on sonne à présent !
– Bonjour !
– Bonjour !
– Vous connaissez madame Charcot ?
– Bien sûr !
– Elle ne va pas très bien ! Vous entreteniez quel genre de rapport avec elle ? Je suis sa fille !
– Ah ! Ben des rapports très corrects, des rapports de bon voisinage sans histoires ! Qu’est ce qui lui est arrivée ?
– Une espèce d’attaque, elle a tout juste eu le temps de me téléphoner. Je suis un peu embêté à cause de son chat !
– Son chat ?
– Ben oui, je ne peux pas l’emmener, j’ai un chien débile, si je le prends, il risque de le bouffer !
– ???
– Vous ne connaîtriez pas quelqu’un dans l’immeuble qui pourrait lui donner à manger !
C’est ce qu’on nomme un  » appel indirect « , mais vu la situation, j’aurais mauvaise grâce à lui en faire reproche.
– Je peux vous dépanner quelques jours !
– Je vous en remercie, je vous rétribuerais largement
– Mais, non c’est un service !
– Euh ! il faudra le changer aussi !
Ben voyons !

Je m’attendais à tomber sur un vieux matou en fin de carrière. Et bien, non pas du tout ! La bestiole lui à été offert pour Noël, elle doit avoir 6 mois maximum, sans doute moins !
C’est un faux chartreux. Il ne peut pas avoir de pedigree, son pelage gris etant taché d’une grosse tache blanche sous le col, sinon, il a l’indolence et les yeux fauves de sa race ! Il grogne comme un moteur et frotte sa fourrure contre mes jambes. Je le caresse, il se laisse faire et ronronne de plus belle, je le ramasse, le met dans mes bras, le retourne, il se laisse manipuler sans objections, ses griffes ne sont même pas sorties, il est craquant, ce petit bout de chat !

Le deuxième jour, en montant lui ouvrir ses boites d’aliments je l’entends miauler comme un malheureux, c’en est pathétique ! Je lui donne à manger, il se précipite vers sa nourriture, je décide d’attendre un peu et de lui offrir un peu de ma compagnie. Il mange, il dévore, il bâfre. La pauvre bête mourrait de faim. Sans doute ne lui en avais-je pas donné suffisamment la veille ? Je le caresse. Matou est aux anges, il aime ça les caresses, il en veut, il en veut encore, il en redemande ! Je lui attrape la patte, il me la tend « patte de velours » et gros ronron, je vais devenir amoureux de la bestiole !

Clé dans la serrure. Qui c’est ? On ouvre ! La fille de madame Charcot !
J’ai compris, il y a de choses que l’on a pas besoin de dire !
– Je vous remercie pour le chat, mais maintenant, je ne vois pas d’autres solutions que de le faire euthanasier !
– Non ! Je vais le garder !
Ça m’est venu spontanément, comme ça !

Ça y est, il est chez moi, il a l’air un peu perdu dans ce nouvel environnement, et il a tendance à se défouler les griffes sur notre beau canapé en cuir, mais ce sont des choses qui ont leurs solutions. Une brave bestiole, pas méchante pour deux ronds, propre, quémandant les caresses et roupillant ses seize heures par jour. Au bout de trois jours, j’avais l’impression de l’avoir toujours eu !

La journée à été harassante, une bagarre dans le bistrot, c’est rare, je suis dans un quartier calme, mais là, obligée d’appeler les flics, bref la poisse ! Je mange en vitesse ce soir, je n’ai pas très faim, un bout de jambon, un yoghourt, une poire !

Il fait très lourd en ce moi de Juin. Curieuse sensation que de sentir l’orage imminent, alors qu’il n’éclatera que dans quelques heures (s’il éclate !) Il n’y a rien à la télé, je me mets à lire, j’ai pratiquement fini mon gros Stephan King, alors je regarde dans la table de chevet de mon mari, il lit parfois des romans cochons quand il est au lit, mais il n’a pas trop mauvais goût, je commence à en parcourir un, je saute des pages, le scénario à l’air un peu lourd mais les passages érotiques sont tellement suggestifs que mon entre jambe s’humidifie.

L’occasion est trop belle, je vais m’offrir un petit trip masturbatoire. Il y a longtemps que je n’avais pas fait cela. Je décroche le téléphone, ferme mon portable. Je suis tranquille peinard. Je me mets un disque. Notre discothèque est surtout orientée classique et opéra… Nous adorons cela. Mais nous avons aussi un peu de jazz. Oscar Peterson fera ce soir très bien l’affaire.

Je me débarrasse très vite de mes vêtements, je ne fais pas de strip-tease, je me désape à la barbare, pressée de me retrouver à poil. Je me regarde un peu devant ma glace, ça peut aller, j’abrége ce genre de consultation parce que dans 5 minutes, je vais me trouver tous les défauts du monde.

Et zlouf je m’étale sur le plumard !

D’une main je me pince un téton et de l’autre j’attaque mon clitounet, je ferme les yeux, laissant quelques fantasmes envahir mon esprit, je sens que ça ne devrait pas être trop long !

– Miaou !
Non mais c’est pas vrai, il ne peut pas continuer à roupiller ce matou à la con ?
– Casse-toi ! Minet !
– Miaou !
Non mais c’est pas vrai, il ne va pas rester planter, là ! Je me lève, je l’attrape, je l’emmène dans son panier, et je retourne d’où je venais ! Si ça continue comme ça je ne suis pas prête de jouir ! Mais sans doute est-ce mon inconscient qui m’a fait oublier de refermer la porte. Car voici minou qui se repointe en miaulant de plus belle !

Pourquoi à ce moment-là, ne me suis-je pas relevé pour virer à nouveau le quadrupède, et cette fois-ci fermer la porte de ma chambre ?

– Miaou !
– Mais tu va te barrer, sale chat !
– Miaou !
– Mais qu’est ce que tu viens faire ici ?
Si on peu plus se branler tranquillement à présent ? Et puis tant pis, de toute façon qu’est-ce qu’il peut bien me faire ? Ce n’est qu’un brave chat un peu simplet !

Il est monté sur le lit, il est à 30 cm de ma jambe et il me regarde, il est vraiment craquant ce matou ! Mais comment lui expliquer que j’ai besoin d’un peu d’intimité ? Avec tout cela mon excitation se dilue, je vais finir par laisser tomber, et le chat qui miaule toujours, j’arrête ma masturbation et je caresse le mistigri, il se pâme, la brave bête est heureuse, et voici que de sa petite langue rappeuse, elle me lèche la main. Ma main pleine de mouille ! Et c’est qu’il se régale le bougre, il lèche avec une frénésie que rien ne semble vouloir arrêter. Alors il me vient une idée folle !

Très lentement, je déplace ma main, afin de la rapprocher de mon sexe, à chaque déplacement, le chat avance, entrant dans mon jeu, encore quelques centimètres et ma main rejoint ma chatte, le chat suit toujours. Alors soudain je retire ma main et je me la planque sous les fesses. Le chat me regarde interloqué, je rigole. C’est à ce moment là que je me suis demandée si cette étrange attitude était sexuelle ou pas. Curieusement un petit coup d’œil sur son petit sexe dressé me rassura.
Le matou a quelques instants d’hésitations, il remue la queue dans tous les sens, signe évident de grande confusion mentale. Et puis il approche son museau de ma chatte, et il lèche !
Je deviens folle ! Ses moustaches me chatouillent un petit peu, mais on s’habitue. Je m’écarte les lèvres pour lui faciliter la tache. Il continue, il me lape, je suis son bol de lait. Mon excitation est revenue, je n’en peux plus, je me tripote le clito tandis que la langue du félin me lèche mes chairs intimes de sa curieuse petite langue rappeuse. Je sens le désir monter… mais si je pouvais le prolonger un peu. J’ai alors une idée, je prends un peu de cyprine entre mes doigts et je m’en répands sur le téton. Délicatement je prends le matou, qui d’abord proteste, mais je lui colle son museau en présence de l’extrémité érectile de mon sein et il reprend sa léchouille. Pas longtemps, cette étrange sensation m’achève ! Je pousse un hurlement, je m’arque boute sur le lit (je me rappelle qu’une idée folle m’a à ce moment traversé l’esprit, je me suis dit avoir trouvé l’origine de l’expression « s’envoyer en l’air ») je dégringole pantelante. Le chat à fuit, paniqué devant mes démonstrations d’enthousiasmes.

La soirée n’est pas finie, j’ai soudain envie de visionner la casette d’Alien. Peut-être parce que dans le premier épisode, Ripley (Sigourney Weaver) possède un très joli chat tigré qu’elle va récupérer dans son vaisseau cosmique en perdition ? Je me passe une robe de chambre, mets en marche les appareils, insère le film et commence à regarder. Trois minutes après le minet était sur mes genoux ou il ne tarda pas à s’endormir ! Repu ! Brave minet !

© Ursulin Neveway (Etienne et Marie-Paule Perez)
ursulin59@hotmail.com ou marie_paule_perez@hotmail.com
Première publication sur Vassilia, le 03/02/2001

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5 réponses à Le Chat de la Voisine par Ursulin Neveway

  1. Biquet dit :

    C’est malin, maintenant quand je mangerais une langue de chat, je ne pourrais m’empêcher de penser à ce récit bien coquin !

  2. Lucia dit :

    Trop mignon

  3. Muller dit :

    Une histoire aussi originale que surprenante, j’ai adoré

  4. Gina dit :

    J’ai lu avec beaucoup d’émoi le récit  » le chat de la voisine  » j’ignore si cette histoire est vraie, mais est-elle possible ? (aussi avec un chien ?)

    • Marie-Paule Perez dit :

      Je ne suis pas une spécialiste de la zoophilie, sans la condamner (au non de quoi ?) il faut bien avouer qu’elle a des côtés agaçants, je vous citerais néanmoins deux courtes anecdotes.
      – Un jour que seule je me livrais à une petite masturbation dans mon canapé, mon chat (un bon gros persan qui n’a jamais fait de mal à une mouche) est venu me déranger en se mettant à miauler comme un malade, sans réfléchir je lui ai donné mon doigt humide de mes intimités à lécher, il l’a fait de façon très gloutonne… mais je ne suis pas allé plus loin
      – Au cours de ma folle jeunesse, j’ai assisté un jour chez une bonne amie au léchage du sexe de celle-ci par un épagneul (je crois). La bestiole avait l’air de trouver ça à son goût, la copine aussi, ça n’a pas duré très longtemps. Cette dernière m’a proposé d’essayer à mon tour, je me suis dégonflée.

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