Premiers jours après emménagement 3 – Mercredi par Aeris

Premiers jours après emménagement
3 – Mercredi
par Aeris


Hier j’ai passé une bonne partie de la journée à écrire ce journal, Madame appela deux fois du bureau, me commandant le repas du soir (rôti de veau, j’en salivais d’avance), me dit de préparer l’apéritif vers 19h quand elle rentrerait et d’être nu pour l’accueillir. Je sorti faire les courses, je me décidais pour du champagne en apéritif. Quand Madame arriva, j’étais totalement nu, je me précipitais pour lui enlever les chaussures et lui baiser les pieds, elle tenait des sacs à la main.

Pendant que Madame s’installait, je mis les paquets dans la chambre, puis vint servir deux coupes de champagne. Nous trinquâmes, elle porta un toast à « son amour nu » avant de boire une gorgée bien fraîche de champagne puis me demanda de m’approcher, elle pris mon sexe dans la sa bouche rafraîchie et fit quelques caresses sur le gland avec le bout de la langue. Ceci réveilla mes ardeurs d’autant plus facilement que depuis trois jours ma frustration montait. Nous étions tous deux dans le canapé et nous nous câlinions pendant qu’elle me racontait sa journée. Chacun de mes gestes était mesuré par peur d’enfreindre une limite de ma Maîtresse. Mes mains se concentraient surtout sur ses bras, son visage et ses épaules.

De son côté, elle ne se fixait pas de limites et j’étais très excité, ce qui rendait mon self contrôle encore plus difficile. Elle m’embrassa longuement, une main caressant le haut de mes fesses , puis elle m’informa qu’elle désirait passer à table. Le rôti était près, je lui servi deux belles tranches et m’apprêtait à faire de même dans mon assiette quand elle m’arrêta, c’est elle qui allait me nourrir, elle avait peur que je me blesse avec le couvert. Je m’assis donc à côté de ma Maîtresse sur mon tabouret, elle coupa un premier morceau, le mis dans sa bouche, le mastiqua et m’embrassa en me faisant passer la nourriture mâchée. Au début je fut dégoûté, puis simplement surpris. J’avoue qu’avant la fin du repas je trouvais un excitation à ce jeu, dépendre d’elle à ce point, l’embrasser souvent et goulûment. Une fois le repas fini, elle m’amena dans la chambre pour déballer mes « cadeaux ». Elle sorti de ses paquets plusieurs sous vêtements féminins en soie et en dentelle, elle me demanda de faire des essayages. Je ne voulais pas comprendre, elle dû me confirmer qu’ils étaient pour moi et elle m’informa que dorénavant je ne porterai plus que ce type de sous vêtement et elle voulait voir quel modèle me seyait mieux. Je m’exécutais tout en étant gêné par mon sexe en érection, excité par le contact de ces tissus fins, ainsi que, oserai-je l’écrire, par cette situation.

– « La dentelle met mieux en valeur tes fesses, surtout les boxers, tu préfères quoi toi ? »
– « Ce que vous préférez Ma Dame », répondis-je servile
– « Très bon choix, je t’achèterai donc quelques autres boxers, les strings manquent de finesse à mon goût, et comme tes fesses de mâle en manquent aussi, ça ne fait pas bon ménage…Quant à la soie, elle cache beaucoup, c’est sympathique aussi de temps en temps…je compléterai ta collection. Bon, reste le dernier paquet à ouvrir » Dit-elle en me tentant un sac en papier.

Je dégrafai son ouverture et sorti différents ustensiles, un collier attaché à des bracelets par des chaînes, une ceinture du même modèle et une boule attachée à deux élastiques qui devait servir de bâillon. Le tout fermant par des petits cadenas dont Ma Maîtresse s’empressa de confisquer la clef.

– « Bon, alors, ça te plaît tous ces cadeaux ? »
– « Oui Maîtresse », dis-je en baissant la tête
– « Les as tu mérités au moins ? »

Je ne savais quoi répondre, me doutant que de toutes façons la réponse serait la mauvaise, j’optais pour la modestie:

– « Je ne pense pas Madame, vous êtes trop bonne avec moi »
– « Tu as changé de discours, hein mon chéri, avant tu me reprochais d’être froide et, pour reprendre ton vocabulaire « routinière », et maintenant tu me reproches d’être « trop bonne », il va falloir te décider. Je te propose un marché, on oublie ce petit jeu pour ce soir, on va boire un verre, on se raconte beaucoup de choses puisque je suppose que tu as des questions, on se couche sagement ce soir, et je te laisse réfléchir demain toute la journée, si tu veux continuer, tu m’attendras en boxer de dentelle et avec ton collier et tes bracelets, je vais même te laisser les clefs si tu changes d’idées en chemin, sinon, tu pourras être habillé et je ne pousserai jamais plus ce genre de jeu, sinon, il continuera encore quelques jours avant que je décide d’arrêter, ça te va ? »
– « Oui Maîtresse »
– « J’ai dis qu’on arrêtait ce petit jeu ce soir »
– « OK Viviane »

Elle se mit à rire de manière cristalline, rafraîchissante.

Nous nous douchâmes tendrement ensemble, Viviane ne me provoquant pas et je ne cherchais pas à abuser de la situation, ce qui me montra à quel point j’avais envie de continuer ce jeu, tout en appréciant ce moment de répit.

Au bar, Viviane m’expliquât en long, en large et pas trop de travers qu’en fait, elle avait souvent fantasmé sur la domination soft de son partenaire, qu’elle n’avait jamais eu vraiment l’occasion de passer à l’acte avec quelqu’un qu’elle respectait suffisamment. Elle a vu mon emménagement comme un signe et la meilleure occasion de commencer ce petit jeu.

Apparemment elle ne sait pas encore exactement tout ce qu’elle veut essayer, alors elle a parlé de plusieurs pratiques dont elle avait entendu parler, surtout sur internet, elle dut m’en expliquer certaines, je me demande vraiment ce que pensaient nos voisins de tables, si tant est que certains aient écoutés notre conversation… Je mis mon veto sur quelques pratiques évoquées comme la scatologie, néanmoins, même si certaines m’intriguaient et m’inquiétaient, j’acceptais d’essayer la plupart, tout en sachant que je pouvais toujours arrêter si jamais je ne le « sentais » pas. J’osais également raconter mes fantasmes, expliquais aussi mon désir d’être parfois un peu brusqué, moi le grand costaud sensible.

Le soir en rentrant à l’appartement, Viviane se fit câline, elle me déshabilla tendrement, m’embrassant les épaules libérées de ma chemise, le torse, les tétons, en les gardant en bouche et en les énervants de la langue. Quand elle embrassa au dessus de la ceinture tout en dégrafant celle-ci, mon excitation n’était plus à cacher, elle se leva, éteignit la lumière, j’entendis ses vêtements glisser au sol. Sa promesse de début de soirée ne semblait pas devoir être tenue. Mon habitude naissante de soumis et mon attente fébrile me clouèrent au lit. Elle me rejoignit bientôt, en nuisette de soie, fit voler pantalon et caleçon avant de me masturber délicatement, tout en alternant avec ses lèvres. La pression accumulée ne fût pas assez longue à se libérer à mon goût, et en trop grosse quantité au goût de ma Viviane qui vint m’en déposer dans la bouche après avoir atteint son objectif. Elle me glissa qu’elle voulait que ma décision ne soit pas juste celle d’un homme en manque mais d’un homme amoureux. Après un court passage sous la douche, nous nous couchâmes enlacés. Je dormis très bien.

Vive nous apporta le petit déjeuner au lit avant de partir, toujours en retard, vers son travail. Je me suis levé et douché, puis mis à ma « table » de « travail », pour la recherche d’emploi, et pour ce journal.

A suivre

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