Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 18 – Meurtre au bordel suivi du Chien d’Hortense

Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 18 – Meurtre au bordel suivi du Chien d’Hortense

C’est en se rhabillant que Gravier me tint à peu près ce langage.

– C’était pas mal tout ça, j’ai bien aimé, mais je voudrais vous parler d’autre chose. Pour être très franc, je serais intéressé par cet immeuble, avec quelques travaux je pourrais le valoriser et le revendre à bon prix.
– Je ne vends pas !
– Réfléchissez ! Soit je vous en donne un bon prix, soit je peux faire encore mieux et vous verser une rente à vie en tant que produit de la vente. Rendez-vous compte, plus besoin de travailler, la belle vie…
– Je vais réfléchir.
– Bien sûr, je repasserai demain.

Rente à vie, belle vie… après tout pourquoi pas ? Et le lendemain je donnais ma réponse… positive bien sûr.

Et rendez-vous fut pris chez le notaire… Et là je ne vous dis pas la douche froide…

– Madame, quand on signe des documents, on les lit ! Me dit le notaire avec une telle suffisance que je l’aurais bien claqué.
– Quelque chose m’aurait échappé ?
– Plutôt, oui ! Vous n’êtes pas propriétaire de cet établissement.
– Je vous demande pardon ?
– L’état l’a préempté et le contrat que vous avez signé sans le lire se contente de vous en attribuer l’usufruit pour un an, renouvelable par tacite reconduction.!

Du coup Gravier se lève en maugréant je ne sais trop quoi et quitte le bureau du notaire. Je m’apprête à faire la même chose.

– Une dernière chose, Mademoiselle.
– Oui !
– La loi sur le divorce a été promulgué l’an dernier, mais à ce que je sache vous n’êtes point divorcée.
– Ben non.
– Donc il vous est interdit d’effectuer une transaction immobilière sans l’accord de votre mari.
– Eh bien je crois que je vais aller boire un alcool fort après toutes ces bonnes nouvelles. Au revoir Monsieur.
– On dit Maître !
– Maître, mon cul !

Le second événement fut plus compliqué. Nous avions comme client un dénommé Leriche, chef de cabinet au ministère des affaires étrangères. Un petit bonhomme ne payant pas de mine, il payait bien et restait une heure entière avec Juliette, une jeune bourguignonne aux formes épanouies.

Leriche, très imbu de sa personne ne cachait pas sa fonction et l’exhibait comme un étendard..

J’ignore comment Hans Shokoloff, un homme au fort accent germanique mais qui se disait alsacien (l’Alsace était redevenue allemande depuis la défaire de 1870) réussit à être au courant des relations tarifées entre Leriche et Juliette, mais il le fut.

En fait Shokoloff était un espion à la solde de l’Allemagne. Or il se trouve que Leriche était un indécrottable bavard racontant rien que pour se faire mousser auprès de Juliette des choses qu’elle n’auraient jamais dû savoir.

Pour Leriche ces confidences lui paraissaient sans risque ! Qu’en aurait fait Juliette ?

Sauf que Juliette savait elle aussi être bavarde, d’autant que Shokoloff l’encourageait de quelques beaux billets.

Ce qu’ignorait l’espion allemand c’est qu’il était surveillé par la Sureté et plus précisément par l’inspecteur Tardieu, lequel n’eut pas grand mal à comprendre ce qui se tramait. Il reçut alors des ordres stricts de sa hiérarchie.

C’est ainsi que Leriche dégringola « accidentellement » du troisième étage de son immeuble haussmannien et fut remplacé à son poste par quelqu’un de moins bavard.

Restaient Juliette et Shokoloff… Ce dernier, pas au courant du faux suicide de Leriche se rendit comme tous les mercredi à « la Mouette grise ». Tardieu lui emboita le pas.

A ce moment-là quatre de mes pensionnaires étaient présentes au salon.

– Choisissez ! Ces demoiselles peuvent être toutes à vous ! Signifiais-je au nouveau venu.
– Monsieur était avant moi, j’attends qu’il choisisse et je ferais mon propre choix ensuite ! Répondit Tardieu
– Vous venez pour Juliette, je suppose ? demandais-je à l’Alsacien.
– Je ne m’en lasse pas !
– Elle est occupée, elle ne devrait pas tarder à redescendre.

Un contretemps qui contrarie Tardieu qui ne sait comment trop gérer la situation d’autant que ces demoiselles ne se gênent pas pour venir le solliciter de façon fort explicite.

– Alors, le relançais-je, vous n’allez pas me dire qu’aucune de ces demoiselles ne vous tente ?
– En fait j’attends Juliette, on m’a tellement vanté ses mérites.
– Juliette est réservée par Monsieur, il va donc falloir attendre une bonne heure, puis-je vous suggérer d’aller faire une petite promenade en attendant !
– Je préfère attendre ici….
– Ce n’est point l’usage…

En fait la chose aurait été possible, mais j’ai eu quelques cas de types qui font banquette pendant une heure, puis après s’en être foutu plein la vue, s’en sont allés sans consommer. Alors non c’est un bordel ici, pas un salon pour voyeurs..

Le mec reste assis.

– Décidez-vous, monsieur !

Et là, le mec sort son pistolet, vise Shokoloff et l’abat avant de s’enfuir à toutes jambes.

Je ne vous dis pas la panique, il y a du sang partout. Des filles se précipitent sur le corps de Shokoloff, mais ne peuvent rien faire puisqu’il est mort sur le coup..

J’ai fait prévenir la maréchaussée qui a embarqué le corps.

L’événement fut certes, traumatisant mais aurait pu en rester là… ce ne fut pas le cas.

Le lendemain le journal « l’Aurore » en faisait ses choux gras.

« Enorme scandale sous forme de règlements de compte entre espions au sein de la maison de tolérance « la Mouette grise ». Hier un individu originaire des Balkans (n’importe quoi !) a ouvert le feu sur un restaurateur alsacien soupçonné d’être un agent double. Cet événement survient après l’étrange suicide de Benoit Leriche également habitué de l’établissement. La gérante de la maison de passe a été interpellé pour complicité de haute trahison ainsi que la dénommée Marguerite Chambon dite Juliette… L’établissement a été fermée sur décision du tribunal administratif de la Seine.

Je n’ai jamais su ce qu’il était advenu de cette pauvre Juliette. Plusieurs mois de prison je suppose ! Mais en ce qui me concerne je fus rapidement blanchi, mon avocat faisant valoir que je ne pouvais être au courant des conversations qui se tenaient dans l’intimité des chambres.

J’étais donc libre, mais sans activité. Certes il me restait mon appartement de la rue Notre Dame de Lorette, je n’étais pas sans toit, mais l’idée de refaire salon ne me disait rien que vaille, je manquais considérablement d’inspiration pour écrire de nouveaux poèmes licencieux.

J’eu l’idée d’aller rencontrer Robert Lelièvre au ministère de la guerre. Mais ce dernier n’eut même pas la politesse de me recevoir. (Ingratitude, quand tu nous tient !) Mes pas me menèrent ensuite rue de Vaugirard à la « Poule d’eau », le bordel tenue par Hortense Pilla.

– Simone, quelle plaisir de te revoir !
– Appelle moi Pauline, je préfère !
– Quel joli vent t’amène ?
– J’ai quelques soucis en ce moment, je te raconterais… Disons que j’avais envie de te faire un gros bisous, pour me changer les idées !
– Un bisou coquin ?
– Tant qu’à faire…
– Tiens, je te présente Aglaé, c’est ma nouvelle chouchoute, elle est mignonne non !

La nana en question, une jolie blonde aux yeux clairs, s’approche pour m’embrasser. En voilà une qui m’a l’air d’une sacrée coquine et d’ailleurs le bisou n’eut pas grand-chose à voir avec un bisou de politesse… je vous laisse imaginer.

– Sais-tu qu’il y a quelques semaines j’ai dû virer deux bonhommes qui te recherchaient ? M’indique Hortense

A ma demande elle m’en fit une brève description.

– Mon père et mon mari !
– Ne t’inquiètes pas, Lucien s’est occupé d’eux, ils ont quitté Paris, la queue basse. Claire, tu vas garder la boutique pendant que je vais m’envoyer en l’air avec Simone ! Aglaé viens avec nous !
– Pauline, pas Simone !
– Mais oui, mais oui, allez viens, je vais te faire grimper aux rideaux

En chambre, Aglaé se déshabille spontanément, Hortense et moi l’imitons (évidemment !)

Elle est vraiment très jolie, cette Aglaé, avec des seins… Oh ma Mère !

– Je veux vous regarder vous gouiner toutes les deux ! Indique Hortense, ensuite je vous rejoindrai.

Ce n’est pas tout à fait comme cela que je voyais les choses, mais après tout pourquoi pas ?

Je ne sais pas trop par quoi commencer. Aglaé, pour sa part ne se pose pas de question et vient me butiner me tétons.

Quelle langue elle a cette petite putain, elle virevolte comme un papillon… je ne vais pas déjà commencer à mouiller ? Si !

Elle me prend la main et m’entraine sur le plumard, je m’y affale en écartant les cuisses, elle arrive sur moi et me présente son cul.

Je lèche ! J’ai toujours adoré lécher les trous du cul des femmes et le sien est bien sympathique, une petite étoile brune contrastant avec le blanc de la peau de ses fesses.

Et puis ce petit gout si particulier ! Hummm…

Son anus finit par bailler sous mes coups de langue. Du coup puisque le passage est ouvert, j’y introduit un doigt préalablement mouillée de ma salive et le fais aller et venir.

– Oh ! Salope, tu m’encules bien !

Hortense a sorti de je ne sais où un magnifique gode très réaliste et me le tend.

– Fous-y ça dans le cul à cette salope, ce sera mieux que ton doigt.

Ben oui, pourquoi pas ?

Je le lui enfonce en la traitant de poufiasse et d’enculée !. Elle halète, elle gémit, on dirait bien qu’elle va jouir comme ça !

Effectivement, et elle jouit dans un geyser de mouille ! Je retire le gode dont l’état est pour le moins douteux. Aglaé s’en empare et le lèche en me regardant d’un air de défi.

– Et si tu t’occupais un peu de moi ? lui demandais-je.

Elle ne me répond pas mais fout ses doigts dans ma chatte en les agitant frénétiquement.

Au bout de quelques courtes minutes, elle retire ses doigts (ça devait la fatiguer) et c’est maintenant sa langue qui vient me faire du bien. Elle ne s’éternise pas trop et me titille rapidement le clito. A mon tour de gueuler.

– T’es marrante ! Me dit-elle

Ah bon, je suis marrante ? Il faut mieux être marante que d’avoir une gueule de raie, non ?

– Humm vous m’avez bien excité mes chéries, venez me voir maintenant.

Hortense a semble-t-il décidé d’être passive, alors on l’embrasse, on lui lèche les seins, on lui excite la moule, on la doigte dans ses deux trous, on alterne les caresses, on est complétement mélangées.

– Faites-moi jouir, faites-moi jouir ! Implore-t-elle.

Pas de chance je ne suis pas à la bonne place, c’est Aglaé qui lui prodigue un « bouche contre chatte ». Mais j’ai un beau lot de consolation en léchant ses tétons formidablement érigés.

Mais voilà que l’on gratte à la porte, c’est assez énervant comme bruit.

– C’est Brutus, je l’ai acheté la semaine dernière, c’est un bon chien mais il est parfois un peu collant, je vais le faire entrer.

La bestiole arrive en agitant sa queue. Il a un petit moment d’hésitation avant de filer directement entre les cuisse d’Hortense.

– Veut-tu être sage, vicieux toutou !

Elle dit ça, mais ne le repousse pas et semble même apprécier la chose.

– T’as déjà sucé la bite d’un chien ? Me demande Aglaé.
– Ma foi non !
– Et tu n’as pas envie d’essayer ?
– Et tu l’as fait, toi ? Rétorquais-je.
– Oui j’aime bien… J’ai un client régulier qui vient avec son chien….

Le récit d’Aglaé.

Le client me choisit et on monte en chambre; il tient son chien en laisse, je suppose qu’il va l’attacher quelque part pendant qu’on fera notre petite affaire..

Il me paye (assez génréreusement)

– Voilà je voudrais que tu suces la bite du chien…
– Ah non, désolé, je ne fais pas ça !
– Pas grave je vais demander à Madame Hortense de me trouver une fille moins coincée. Répond-il en reprenant son argent.

On redescend au salon, je n’entends pas ce que le client et Madame Hortense se disent, mais cette dernière s’avance vers moi et m’ordonne de la suivre.

Elle désigne deux filles qui faisaient banquette et on se dirige vers « le cabinet des punitions » en compagnie du client.
.
Et à peine entrée, elle me gifle sévèrement.

– C’est quoi ces manières ? On ne te demande pas la lune…
– Je n’ai jamais fait ça…
– Ben, il y a un début à tout.
– Les filles, attachez-moi cette grue sur la croix, tu vas recevoir 30 coups de martinet sur les fesses.
– Mais Madame !

Et j’ai donc été fouettée par les collègues qui avaient l’air de trouver ça très drôle.(les salopes !)

J’ai les fesses toutes rouges et des larmes me coulent sur le visage.

– Voilà, ça méritait bien une punition ! Maintenant tu vas choisir. Ou bien tu t’entêtes dans ton refus et dans ce cas je te prépare ta note et tu fous le camp d’ici sur le champ, ou bien tu deviens raisonnable. Me propose Madame Hortense tout en me caressant la joue.

Imaginez mon trouble… et je n’ai pas de délai de réflexion, le client est là…

– Je veux bien essayer… mais si je bloque…
– Tu ne bloqueras pas ! Allez, l’incident est clos, Monsieur remontez dans la chambre, Aglaé va vous satisfaire, c’est une bonne fille.

Tu parles !

On se déshabille, le client couche alors le chien sur le flan et dégage sa bite.

– Viens !

Je me dis qu’au pire, ce sera un mauvais moment à passer, je ferme les yeux et j’embouche le zizi du chien… Et là il s’est passé quelque chose de bizarre, je réalisais que j’étais en train de commettre un acte obscène et que ça m’excitait, alors j’ai continué à sucer.

Pendant ce temps-là le client se branlait tout seul comme un grand et a fini par faire jaillir sa sauce sur le parquet.

– La prochaine fois, j’aimerais bien que le chien te prenne.
– Me prenne quoi ?
– Qu’il te baise !
– Ça ne va pas non ?
– Au point où t’en es… et puis je paie bien…
– On essaiera mais je ne te promets rien.

Et en fait maintenant ça m’amuse de faire ça, dans un bordel on n’a pas si souvent l’occasion de s’exciter…

Fin du récit d’Aglaé

– Alors tu veux essayer ? Me relance-t-elle

En fait l’envie me titillait et le récit d’Aglaé n’a rien arrangé.

– Alors d’accord !
– On va le faire ensemble ! Reprit Aglaé qui après avoir récupéré le chien d’entre les cuisses de Madame Hortense le disposa de façon à ce qu’on ait accès à son pénis.

Et c’est en cœur que nous avons sucé de gros mandrin rougeâtre.

Puis excitée comme une puce, j’abandonnais ma fellation pour m’installer en levrette, les cuisses ouvertes. Aglaé a compris le message et à guidé le chien qui m’a enculé frénétiquement.

J’ai adoré ce petit moment de folie ! Et cela m’a donné quelques idées pour mon carnet de poèmes. Quand on est perverse autant l’être complétement !

Epilogue

J’aurais pu travailler de nouveau chez Hortense, mais j’étais devenue trop indépendante. J’avais quelques économies et acquérais la gérance d’un modeste rade, rue de Budapest et j’embauchais trois jolies serveuses montantes.

Il ne me restait plus qu’à attendre que je rencontre le prince charmant… à moins que ce prince ne soit une princesse..

FIN

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4 réponses à Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 18 – Meurtre au bordel suivi du Chien d’Hortense

  1. Sarah dit :

    Ça fait quoi de sucer la bite d’un chien ?

  2. Richmond dit :

    Oui ça manquait

  3. Nina dit :

    Il manquait un gros toutou vivelard dans cette saga ! Le voilà, il arrive

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