Noël – Noëlle épisode 6 : Mauvaise Surprise par Domi_Dupont

Samedi 17, début d’après midi: Une dizaine de jours se sont
écoulés. Dix jours fantastiques où nous avons fait l’amour comme des fous.
Pendant les heures de bureau, nous retrouvions la relation
patron/secrétaire. A l’exclusion de quelques gestes tendres anodins, Ludovic
ne s’autorisait pas le moindre dérapage. Moi, je me comportai en
collaboratrice modèle. Collaboratrice car ce lundi à 6 h 30, pendant que je
buvais, bien installée dans le lit encore chaud, le café qu’il m’avait
apporté, il sortait de son emballage une petite robe d’été, robe sac toute
simple achetée lors de nos pérégrinations à La Pardieu. Il souhaitait que je
la porte au travail. J’acceptai sans chichi: le bureau n’étant pas ouvert au
public, je ne risquai pas grand chose. Le succès de nos sorties du week-end
m’avait donné beaucoup d’assurance, presque de la suffisance, quant à la
qualité de mon image féminine. Entre midi et deux, toute retenue
disparaissait et son bureau fut le théâtre de séances intenses. Il me prit
debout contre son bureau, contre la fenêtre, couchée sur la moquette, à
genoux sur son fauteuil. Je le suçai, il me suça. Il ne nous restait
généralement quatre ou cinq minutes pour avaler un sandwich quelconque
arrosé de café. Puis, il redevenait le patron jusqu’à ce que nous montions
dans sa voiture pour rentrer à la villa.

Elle était notre nid, nul n’est venu nous y déranger. La femme de ménage
était en vacances. Chaque soir, le jeu, pour nous, était de remettre la
maison en ordre. Jeu rapide car en fait nous n’utilisions que deux pièces:
la chambre et la cuisine. Quant aux repas, l’intendance était assurée par un
excellent traiteur. Etant donné la saison, nous vivions beaucoup à
l’extérieur. En arrivant, le passage obligé était la piscine où, selon les
vœux de mon patron, je me baignais dans un maillot deux pièces hyper sexe de
sa femme: ce qui me donnait un bronzage très féminin. Ensuite au gré de
notre inspiration, balades en forêt, petit tennis – Ludo en avait fait
construire un derrière la maison quelques années auparavant – ou simplement
farniente sur un transat. Mercredi, nous avons même organisé un défilé de
mode dont j’étais l’unique mannequin et lui, l’unique spectateur. J’avais
fait d’énormes progrès dans l’art du maquillage. Ma démarche, maintenant,
était assurée même avec les chaussures à talons plus hauts. J’ai dû essayer,
ce soir-là, quasiment toutes les toilettes, tous les sous-vêtements de
Josette. D’accord, après ce fut la galère pour tout ranger correctement.

Nous n’avons pas beaucoup regardé la télévision car, dès la nuit tombée,
Ludovic m’entraînait au lit. Là ,commençait le film du soir où nous mettions
au propre ce que nous avions esquissé à midi. Nos petits jeux se terminaient
rarement avant minuit. Ensuite hors de question de dormir, nous avions
besoin d’échanger, d’oraliser tout ce que nous avions vécu alors nous
parlions énormément. Très souvent ces discussions postcoïtales nous
entraînaient aux premières heures de l’aube. Ludo et moi étions des
cérébraux, nous aimions analyser, commenter nos ébats.

Quelque part, malgré ses dires, il avait eu du mal à accepter son attirance
pour mon côté garçon et avait besoin de se justifier. Il me parla de son
mariage, de sa femme qu’il n’ avait pas vraiment trompée avant moi. Et
surtout, il me questionnait, il voulait tout savoir de moi, mon enfance, mes
envies, mes loisirs, je dus même lui raconter mes quelques tentatives
illusoires de flirt. Un seul sujet était tabou: la boite. C’était un domaine
fermé et secret qui ne passait pas le seuil de sa demeure m’affirma-t-il.
Notre passion ne le troublait aucunement dans son travail et quelle que fut
l’heure à laquelle nous nous endormions, à huit heures tapantes, nous étions
au bureau.

Hier soir, nous retournâmes manger à Lyon. J’étrennai, en public, mes talons
hauts. Maintenant, nous nous amusions des regards qu’on me jetait.
Aujourd’hui, Ludo devait travailler jusqu’à midi et nous devions partir le
reste de week-end. Quand je le vis revenir à 9 heures, je compris
immédiatement que notre virée était annulée.

– Je suis désolé, ma mie, mais je dois absolument être à Paris pour 17
heures. Je dois rencontrer le grand patron pour l’Europe de Kawamaschi
Incorporated. Il est en France pour vingt-quatre heures et il accepte de
dîner avec moi ce soir.
– Ce n’est pas grave! Nous aurons d’autres moments sans Japonais pour nous
déranger!
– Tu es gentille! Que vas-tu faire?
– Est-ce que je peux rester et profiter de la piscine ?
– Mais bien sûr. Tu es chez toi. Bon faut que je téléphone à Josette. Ca, ça
va être moins drôle.

Ce le fut moins! Déjà remontée parce qu’il avait trouvé une excuse pour ne
pas la rejoindre ce week-end, elle ne crut pas un mot de son voyage
parisien. Elle l’accusa d’inventer cela pour qu’il soit injoignable. Après
une discussion interminable, elle se calma. Il jeta rapidement quelques
affaires dans un sac et il partit en me promettant d’être de retour le plus
tôt possible.

Allongée sur le ventre, sur le bord de la piscine, je profite de l’absence
de Ludovic pour bronzer entièrement nue. J’ai ôté le haut et le bas. Je les
ai posés à côté de ma serviette. Je rêvasse me remémorant cette dernière
soirée, ces dernières heures, je le revois sauta…

– Je ne vous dérange pas au moins! Je sursaute tandis que la voix
poursuit: – Il ne se gène pas mon petit mari !

Je me retrouve assise face … cette voix… statufiée … La tuile dans toute
sa splendeur, rentrée surprise de Josette… Je déteste le théâtre de
boulevard… Et là, on y est en plein!

– Il faut reconnaître qu’il a du goût le bougre: jeune, jolie frimousse,
continue-t-elle en me détaillant, manque de seins ça m’étonne de lui ! Son
regard descend vers le bas de ma personne et l’inévitable se produit..
– Mais … Excusez ma réaction, je vous avais pris pour une fille. C’est
vous Noël, que faites-vous ici?

Reprenant mes esprits, je m’apprête à lui débiter une excuse plausible
lorsque ses yeux se posent sur ma poitrine où elle ne peut ignorer l’absence
de bronzage dû au port du soutien gorge. Elle est dubitative mais ne réagit
pas. Puis elle découvre mon visage … maquillé. Pendant un instant, c’est
elle qui reste muette. Je ne sais plus où me mettre, être une souris …
Soudainement, elle s’esclaffe. Je la regarde sans comprendre.

– Noël, le petit Noël est un travelo! Quel gag ! Je ne me doutais guère de
cela lorsque j’ai proposé à ta mère… Le maquillage, y’a encore des progrès à
faire. La poitrine peut faire illusion. Tu fais une belle fille, sais-tu? Ca
ne m’étonne pas, je t’imaginais bien comme ça !

Instant de silence. Elle me scrute de bas en haut et de haut en bas sans
aucune vergogne arrêtant son regard aux endroits stratégiques.

– Vraiment une très belle fille… mais avec quelque chose en plus de vraiment
intéressant, continue-t-elle les yeux fixés sur mon pénis. Tu profites de
l’absence de mon mari pour te dévergonder. Charmant ce petit maillot de bain
! … … ! Mais, c’est un des miens ! Tu t’es servi dans mes affaires ! Non !
Certainement pas ! Tu n’aurais pas…

Elle éclate, subitement, d’un rire à la limite de l’hystérie. Entre deux
hoquets, des mots hachés:

– Je comprends tout… Mon mari… Ludo, ce cher Ludovic… le bien pensant
Ludovic… un travesti… Noël… Nous avons fait une randonnée avec Noël… Il
s’est vraiment enfoncé dans la forêt… trop drôle… bien fait pour moi…
lui si fier de sa virilité… tu étais pour moi… pour moi… pas pour lui… à
boire… un whisky… vite, va me chercher un whisky… sec, s’il te plaît!

Je me précipite à l’intérieur, trop heureuse de fuir, je cours dans la
chambre, enfile rapidement mon jean que j’avais abandonné depuis dix jours.
Quand je reviens avec la boisson demandée, je la trouve assise jambes haut
croisées dans un des transats du salon de jardin qui jouxte la piscine. Elle
semble s’être calmée. Elle ricane:

– Ah ! Ah ! Noël LE est redevenue Noël et a retrouvé sa pudeur. N’aie pas
peur, je ne te veux aucun mal, me dit-elle et tapotant de sa main droite, un
second transat, elle me fait asseoir en face d’elle. J’ose enfin la
regarder, je ne la connais que comme amie de ma mère. Et ses amies, je ne
les rencontre guère. Je sais qu’elle est originaire de mon village. C’est
par son entremise que Ludo m’a engagée mais je n’ai jamais réellement fait
attention à elle. C’est une très jolie femme, blonde aux cheveux courts,
avec de magnifiques yeux pers qui à cette minute brillent d’un éclat qui
m’inquiète. Aussi grande que moi et aussi fine, elle est pourvue par dame
nature de deux petits seins qui évoluent sans entrave sous son corsage de
soie blanc au rythme de sa respiration. Elle porte une jupe toute simple
mais qui, étant donné sa position, découvre largement ses cuisses et me
laisse par intermittences apercevoir un fragment de sa culotte. A ce que je
peux en juger, elle a de très jolies jambes à la musculature harmonieuse.

– Tu vas tout me raconter maintenant mon petit Noël. Je n’en mène pas large
cependant j’essaie encore de noyer le poisson:
– J’ai un jour de congé et votre mari m’a autorisé

– Tatata ! Ne raconte pas de gros mensonges à cette vieille Josette. Je ne
veux pas une fable mais la vérité. Tu ne me feras pas croire que le petit
Noël timide que j’ai connu aurait osé utiliser mes produits de beauté, car
ce sont mes produits de beauté n’est-ce pas ? Il n’aurait pas osé non plus
aller fouiller dans mes placards pour y prendre un de mes maillots de bain,
ironisa-t-elle en me le secouant sous le nez. Et surtout, mon jeune ami, je
connais très bien mon mari: or ces derniers appels téléphoniques m’ont paru
on ne peut plus bizarre; je ne le sentais pas c’est pourquoi tu me vois ici
aujourd’hui. Alors je t’en prie: LA VERITE!

J’éclate en sanglots, de grosses larmes coulent sur mes joues, je ne peux
plus m’arrêter. Josette se lève, s’approche et passant sa main dans mes
cheveux, elle attire ma tête contre sa poitrine. Avec des paroles douces,
elle tente de me consoler. J’inonde son corsage et cette humidité colle
l’étoffe à ses seins laissant deviner leur forme Cette vision, ses mots, son
odeur, la pression de sa poitrine contre ma joue, je ne sais plus où je
suis. Mais elle parvient au résultat espéré.

– Allez, je t’écoute, insiste-t-elle, sans cesser de fourrager dans ma
chevelure. J’abandonne toute résistance et je lui avoue tout. Je crains sa
réaction: elle n’est pas du tout celle que je croyais. Où j’attendais colère
et reproches, j’ai excitation et câlins. Mon récit avançant, sa poitrine
durcit, ses tétons deviennent visibles sous la soie humide qu’ils malmènent
et sa main bientôt rejointe par sa sœur joue avec les miens (de tétons).

Quand j’en ai terminé, elle s’écarte de moi. J’ai soudain la pensée qu’elle
a joué cette comédie pour mieux me posséder. Ce en quoi, je me fourvoie.
Elle me tend les mains et me force à me relever. En me regardant droit dans
les yeux, sans un mot, elle commence de dégrafer mon jean, le fait glisser
sur mes hanches puis s’agenouille pour me l’ôter. Elle entoure mon pénis de
ses longs doigts manucurés et me fait remarquer:

– Pour une jeune femme, tu as une virilité bien encombrante.

A ma grande honte, cette situation m’a fort excité et ma verge forme un
angle droit avec mon corps. Je parais sans doute effrayée car elle ajoute
aussitôt:

– Rassure-toi, c’est le contraire qui m’aurait déçu ! Me tenant toujours par
le sexe, elle m’entraîne vers la chambre;
– Noël, tu vas redevenir Noëlle pour mon bon plaisir; tu vas t’habiller en
fille pour moi. Je choisirai tes vêtements, je te maquillerai et ensuite
comme deux femmes aimantes, nous attendrons l’arrivée de notre mâle.
– Mais, il ne reviendra pas avant demain après midi.
– C’était donc vrai ! Dans ce fouillis de mensonge, il y avait une part de
vérité !
– Oui, madame, il a vraiment rendez-vous avec les Japonais.
– Donc, si je te suis bien le samedi est à nous.
-… .

Que voulez-vous que je réponde à cela ? Je ne suis pas vraiment en situation
de faire la fine bouche. De plus les frémissements qui m’ont agité quand
elle m’étreignait contre sa gorge m’ouvrent des perspectives intéressantes.
Je ne comprends pas trop ce qui m’arrive. Vingt minutes auparavant, j’étais
persuadé d’être du côté femelle, d’être amoureuse de Ludo. Maintenant je
bande devant une femme. Pas n’importe quelle femme, celle de mon amant. Je
ne veux pas en rester là, je veux savoir qui je suis réellement. Ce qui
m’inquiète est que je ne sais pas exactement quel est son jeu.

– Alors commençons par notre propre plaisir. Puis nous préparerons une
petite surprise à mon cher mari. Pour cela, il nous faudra aller à Lyon pour
y faire quelques emplettes. Mais d’abord, je vais te montrer moi le visage
que tu devrais avoir.

A cette occasion, je me réalise que Ludovic et moi n’étions que des
débutants maladroits dans la science du maquillage: Josette, elle est une
experte. Elle me confie d’ailleurs qu’elle a suivi des stages
d’esthéticienne. Et c’est une experte perverse: lorsqu’elle a terminé son
oeuvre, je ressemble réellement à une petite salope car elle a outré mon
maquillage, soulignant mes yeux au khôl, accentuant la sensualité de mes
lèvres par une utilisation judicieuse du rouge à lèvres; elle m’a également
épilé cils et sourcils. Une petite salope se mire dans la glace. Je suis nue
et je ne débande pas depuis mon entrée dans la salle de bain: Josette
s’appliquant par ses propos et par quelques gestes bien placés à me
maintenir dans un état d’excitation continuelle.

Ses propos… Tout en me fardant, elle n’arrête pas de raconter. Elle me
rappelle que c’est elle qui a demandé à Ludo de m’engager et elle me fait
comprendre que j’ai eu ce boulot car elle avait des vues sur moi. Elle avait
expliqué à maman qu’il fallait absolument que je croie que c’était elle qui
avait demandé. Elle lui avait fait croire que Ludo, très imbu de son
autorité, n’aurait pas accepté que sa femme trouve du personnel en son lieu
et place. Ce que je connais de Ludovic me fait penser qu’elle n’a pas
réellement menti. Elle m’avoue qu’elle n’a jamais trompé Ludo mais que
depuis qu’elle m’avait aperçu nu…

Elle m’explique qu’un jour en visite chez une de nos voisines, et
s’accoudant au balcon, son regard plongea dans ma chambre dont la fenêtre
était ouverte, elle découvrit un spectacle charmant: un jeune homme, à
savoir moi, nu devant son armoire à glace (et oui déjà), s’admirant et se
caressant. Ses mains se promenaient sur tout son corps papillonnant de sa
bite tendue à ses seins dont il triturait les pointes. Son amie occupée au
téléphone, Josette jouit, c’est le cas de l’écrire, de tout le spectacle et
quand le jeune homme lia sa queue et ses couilles avec une ficelle, elle n’y
tint plus et sa main se glissa sous sa jupe afin de calmer son excitation.
Aussi quand le garçon branla sa bite enturbannée, elle imprima une cadence
identique à ses doigts sur son clitoris et, miracle du hasard, au moment
même où le jeune homme éjaculait, aspergeant la glace de son foutre, elle
jouissait comme une folle. Plus tard, incidemment, elle avait obtenu
quelques renseignements auprès de sa copine. En bref, j’étais un jeune homme
très bien, très sérieux qui aidait beaucoup sa maman. Pas un de ces petits
voyous toujours à traîner avec des filles et rentrant à des heures pas
possibles.

Depuis elle repense souvent à moi, penser d’ailleurs n’est pas le terme
exact, fantasmer me paraît plus approprié pour qualifier les situations dans
lesquelles j’apparais. Elle, avait également, entre autre fantasme a celui
de me féminiser car, cachée derrière sa fenêtre, elle avait été frappée par
les attitudes « femellisantes » que j’adoptai face à mon miroir. Elle m’avoue
ingénument que lorsque Ludo lui appris qu’il cherchait quelqu’un, c’est elle
qui a appelé ma mère car sa copine lui avait dit que je faisais un I.U.T.
d’informatique. Elle avait l’intention de rentrer innocemment fin juillet,
Ludo devant passer quinze jours à Paris début août. C’est pour cette même
raison qu’elle avait proposé le studio! Comment voulez-vous qu’avec de tels
propos, je puisse débander.

Puis ce fut l’habillage! Pour cela nous nous rendons dans la chambre
conjugale. Heureusement, j’ai eu le temps et la bonne idée de refaire le
lit. Josette choisit pour moi un chemisier en soie quasiment transparent,
sous lequel je porte un soutien-gorge possédant une armature qui remonte mes
seins en laissant à nu mes tétons et une minijupe noire. Elle me pare
évidemment d’un porte-jarretelles qui retient des bas couleur chair mais
elle refuse tout net que je mette une culotte.

– Non ! Non ! Non ! tempête-t-elle soudain. Il n’a même pas remarqué ! C’est
bien un mec !

Je ne comprends pas la cause de cette soudaine fureur. Craignant l’impair,
j’opte pour le silence.

– Déshabille-toi! Pose-moi tout ça qu’on remédie à cette bourde !

J’ose enfin:

– Mais quelle bourde ?
– Tes poils !
– Je n’en ai pratiquement pas !
– Mais on ne voit que ça ! Regarde sous tes bras ! Tes jambes dès que tu es
en contre jour ! Et mon cher mari ne s’en est pas aperçu ! C’est vrai qu’il
devait être préoccupé par une autre partie de ton individu. Au fait, l’as-tu
baisé ?
– Vous voulez savoir si je l’ai sodomisé ?
– Tu t’exprimes toujours aussi bien.
– Je ne sais pas faire autrement.
– Il va falloir que t’apprennes. En langage du commun: as-tu mis ta bite
dans son cul ?
– Non. En fait, nous n’y avons jamais pensé.
– Le contraire m’aurait étonné. Tu étais sa petite femme. Il va falloir
remédier à tout ça.

Pendant cet échange, je me déshabille.
– Et tes doigts, ta langue, tu les lui as mis ?
– Oui !
– Il a aimé ?
– Je crois.
-Alors tout est possible! Car il n’a jamais voulu que je lui baise le cul ne
serait-ce qu’avec mes doigts! Il a fait des progrès ! Je sens qu’on va bien
s’amuser.

Ce en quoi, elle aura ni totalement tort, ni totalement raison.
Retour à la salle de bain. Elle me fait allonger sur une espèce de table de
massage sur laquelle elle a préalablement étalé une grande serviette éponge.
Dans un appareil, elle met à fondre ce que je suppose être de la cire. Elle
exploite la période de chauffe pour déterminer les endroits où elle va
intervenir. Ses mains fines, bien plus fines que les miennes, parcourent mon
anatomie à la recherche du moindre poil rebelle. Mains qui se font caresses
auxquelles mon corps réagit très favorablement. Son approche est très
différente de celle de Ludo mais ces frôlements, ces effleurements, ces
petits coups de griffes ravivent mon érection qui s’était calmé lors de sa
crise de colère.

– Bon! La cire est chaude. Nous allons pouvoir opérer. Avant tout nous
allons couper tout ce qui dépasse, ricane-t-elle. Mets tes bras derrière la
tête.

Munie d’une paire de ciseaux, elle coupe grossièrement les petites touffes
de poils sous mes aisselles.

– Là aussi, nous allons éliminer. Elle dirige ses ciseaux vers mon sexe
érigé et fait mine de le trancher. Par contre, ma toison pubienne subit le
même sort que mes aisselles. Elle observe ma verge et constate:

– Tu vois, tu en as même sur ta bite. Laisse tes bras où ils sont.

Elle étend de la cire sous mes aisselles, sur ma poitrine recouverte d’après
elle d’un mince duvet, sur mes jambes et même sous mon nez. La chaleur
dégagée par cette sorte de pâte est tout à fait supportable.

– Maintenant les endroits stratégiques, m’avise-t-elle d’une voix émue. Non
sans quelques difficultés, elle recouvre mon pubis et mes testicules. Elle
ne s’arrête pas là, elle en barbouille également mon sexe. Quand la cire
coule sur mes organes génitaux, je grimace car la douleur arrive, soudaine;
heureusement vite remplacée par une douce chaleur qui se répand dans mes
testicules puis dans ma verge. La sensation de plaisir est telle que
parallèlement à la montée de chaleur, j’ai une montée spermatique et je ne
peux éviter un début d’éjaculation. Un flux tendu jaillit de mon méat et
retombe en une grosse tâche sur mon ventre quelques centimètres au-dessus de
la cire.

– Ben toi! Il ne t’en faut pas beaucoup pour te faire partir,
roucoule-t-elle d’un air satisfait. J’espère que tu seras plus endurant au
lit. Nettoyons cela avant de passer à la deuxième étape.

Elle éponge le sperme avec un morceau de papier sopalin. Mon phallus,
prisonnier de cette gangue maintenant solidifiée, reste raide. Elle en baise
la tête qui dépasse. Puis commence l’opération épilation. D’un geste sec,
sans brutalité mais sans délicatesse excessive. Elle arrache une après
l’autre les bandes de cire. A la première, celle sous le nez, je gémis et je
ne peux empêcher mon corps de sursauter. Par la suite, je tente de me
contrôler car je sens son regard qui attend mes manifestations de
souffrance. Elle garde le meilleur pour la fin. Sur mes testicules, son
produit s’est étalé inégalement et quand elle tire, elle rencontre quelque
difficulté. A chaque morceau, qu’elle ôte, la douleur est telle que j’en ai
les larmes aux yeux. Elle y parvient et pour se faire pardonner, elle
embrasse doucement les bourses qu’elle vient de martyriser. La conséquence
positive de cette souffrance est que le volume de mon sexe a diminué et la
cire s’enlève sans problème. Je ne suis pas très belle à voir, j’ai la peau
rougie partout où elle m’a épilée.

– Mets-toi sur le ventre que je m’occupe de ton côté pile.
Quel beau petit cul, bien ferme. Tes fesses sont à croquer. Voyons voir ce
qui a fait craquer mon tendre époux, dit-elle en écartant mes deux globes
pour bien découvrir mon sillon. Mais tu as un nombre incalculable de petits
poils dans cette raie. Et ça n’a pas dérangé Ludo. Il va nous falloir
débroussailler.

Ses doigts atteignent ma petite rondelle plissée et s’y introduisent
aisément. Elle en introduit trois sans rencontrer aucune résistance.

– Il t’a rendu vraiment accueillante! On ne peut pas lui reprocher ça,
profère-t-elle d’une voix changée. Puis soupçonneuse:
– Y’en a eu combien avant !
– Aucun, Madame !
– Tu n’as jamais rien enfilé dans ton petit cul avant la queue de Ludo ?

Insensiblement, ses doigts remuent dans mon fondement. Ma queue ( pardon!)
coincée entre mon ventre et la table me fait mal.

– Heu… Non.
– Pourquoi cette hésitation! N’essaie pas de me mentir, menace-t-elle en
enfonçant profondément ses doigts et en les écartant.
– Ben… Il m’est arrivé de me masturber avec des bougies. Je vous le jure que
c’est tout.
– Je te crois. Continuons notre travail.

A mon grand regret, elle retire sa main et répand sa maudite cire sur mes
cuisses, mes fesses. Le moment jouissif arrive quand elle en renverse dans
mon entre fesse. Je contracte l’anus au maximum pour ne pas absorber de
cette cochonnerie. Une petite quantité atteint mon rectum malgré mes efforts
et je mords dans la serviette pour ne pas crier. Heureusement, cela
refroidit très vite. Au bout de quelques minutes, elle ôte les bandes mais
cette fois, je sais ce qui va se passer et je réprime toute manifestation de
souffrance. Je m’assois jambes pendantes pour qu’elle puisse reprendre mon
maquillage ruiné par l’opération épilation. Posant son nécessaire à ma
gauche, elle vient s’encastrer entre mes cuisses. Ainsi placé, mes parties
génitales frottent contre l’étoffe rugueuse de sa jupe et ma verge se
redresse.

– Tu ne serais pas un peu gouine par hasard? Si j’ai craint un moment que tu
sois insensible à mon charme féminin, me voilà entièrement rassurée.

Avec un brin de sadisme, elle remue son bassin, donnant un mouvement
oscillatoire à sa jupe. Mon érection atteint son volume de croisière. Elle
se recule pour contempler son œuvre.

– Le visage est parfait et le bas n’est pas mal non plus, chuchote-t-elle.
J’ai une énorme envie de t’embrasser mais je ne veux pas avoir à te
remaquiller une troisième fois. De plus, j’suis sûre que ça déraperait. Nous
aurons le temps ce soir. Allez zou ! A la chambre et habille-toi !

Quand j’entre dans la chambre, mon premier mouvement est d’apprécier le
résultat de l’épilation à travers l’image que me renvoie le miroir. Je suis
horrifiée, je ne suis qu’une immense tâche rougeâtre. S’apercevant de mon
dégoût, Josette essaie de me rassurer:

– Dans quelques minutes, il n’y paraîtra plus. Regarde plutôt ton petit
minou comme il est charmant ainsi exposé.

Bien que ma toison ne fut qu’un mince duvet, son absence accroît mon
sentiment de nudité. Mon membre semble s’être allongé.

– Maintenant, à condition que tu débandes un peu, tu vas pouvoir t’habiller
sans avoir l’air ridicule. Je repense à nos sorties avec Ludo et je
m’interroge sur la signification réelle à donner aux sourires des hommes qui
nous ont croisés. Je me rappelle aussi la proposition indécente de ce jeune
homme au restaurant et cela me rassure. Je repasse les vêtements que nous
avions laissés sur le lit.

– Je suppose que tes pieds sont trop grands pour entrer dans mes chaussures.
Je suppose aussi connaissant Ludovic qu’il a dû résoudre le problème.

– Oui, Madame. Nous avons acheté deux paires d’escarpins.
– Alors qu’attends-tu pour aller les chercher ?

Je sors les boites de dessous le lit et lui montre les chaussures. Elle les
observe attentivement.

– Qui les a choisies ?
– Moi, Madame.
– Ne soit pas si obséquieux, tu me fatigues. Je m’appelle Josette. Tu as bon
goût. Essaie celles avec des talons.

Je les enfile et me déplace devant elle. Elle, admirative:

– T’es plus douée que moi pour marcher avec ça. Moi, une fois sur deux, je
me tords les chevilles. Bon ce n’est pas tout. Nous avons quelques achats à
faire.

Malgré son désir de me voir aller cul nu, elle accepte que je passe une
culotte assez résistante pour retenir mon sexe car il a tendance, libre, de
tendre le tissu de la jupe de façon fort disgracieuse. Pour plus de sûreté,
elle me prête une culotte spéciale ventre plat.

domi.dupon@caramail.com

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