Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 12 – Solène, Martinov, Caribou… par Maud-Anne Amaro
– Alors t’as pris une décision ? S’amusa à lui demander Béatrice.
– Non toujours pas, Répond Solène, Donc pour l’instant je reste là et puis j’ai fait une promesse à Martinov, je tiens toujours mes promesses.
– Je ne te demande pas quelle promesse ?
– J’ai toujours eu un faible pour les petits vieux…J’ai envie d’être salope, je l’ai toujours été un peu, mais avec toi, ça ne s’est pas arrangé.
– Alors bonne bourre !
– Au fait il est comment Martinov au plumard ?
– Doux comme un agneau !
– Super !
Rémy dans un accès de colère envisagea d’abord de traîner le corps de Caribou jusqu’au bord du précipice et de l’y balancer au fond, .mais se dit ensuite qu’il culpabilisait déjà avec la mort de Louison et qu’il était inutile d’en rajouter.
– Et puis je voudrais quand même savoir pourquoi il venait m’agresser au chant du coq .
Rémy allongea donc Caribou dans un coin de sa baraque, il n’eut pas l’idée de l’attacher et s’en alla vaquer à ses occupations matinales.
Caribou finit par se réveiller avec un affreux mal de tête, il s’étonna d’être toujours en vie, constata l’absence temporaire de Rémy et remarqua que celui-ci avait posé son gourdin pas trop loin.
– C’est peut-être ma dernière chance !
Et quand Rémy revint, celui-ci ne se montrant pas méfiant pas reçu un coup de gourdin en plein visage et tomba sans connaissance. Juste retour des choses !
Caribou commença par se chercher à boire, trouva une bouteille de mauvais vin et s’en envoya un rasade. Un vieux saucisson lui calma un peu sa faim. Il chercha du tabac mais Rémy ne fumait pas.
Caribou s’empressa de lui emprunter des vêtements, mais quand il voulut enfiler ses chaussures, ce fût la catastrophe, Rémy faisait deux pointures de moins que Caribou et ses chaussures étaient impossibles à enfiler.
– Putain, mais c’est pas vrai, se faire emmerder comme ça par une paire de pompes, il ne peut pas avoir des pieds comme tout le monde, cet abruti !
De rage, il balança les chaussures dehors et se mit à fouiller dans l’incroyable fouillis de la cabane de Rémy, il trouva une paire de basquets en très mauvais état et évidemment trop petites.
« Je suis trop con, comme si j’allais trouver des godasses à ma taille dans son merdier ! »
L’idée lui vint cinq minutes après, il récupéra la paire jetée dehors, trouva des ciseaux avec lesquelles il ouvrit l’extrémité puis retira le contrefort du talon.
– Ce n’était pas terrible mais en attendant mieux… Et maintenant que faire ?
Il envisagea d’abord d’aller tout de même à la ferme, Louison y avait laissé ses affaires et peut-être possédait-il des chaussures de rechange ? Mais cela supposait toute un procédure, attendre que ces demoiselles s’en aille faire un tour … non l’interminable attente devant la cabane de Rémy l’avait vacciné.
– Je vais me barrer d’ici, j’en ai trop marre…
Il décida malgré tout d’aller voir du côté de la grotte si parfois il lui venait une idée .
Il a du mal à s’approcher, le site étant encombré par l’échafaudage renversé. Il parvint néanmoins au pied de la paroi, il découvre un piton à moins de deux mètres, puis d’autres espacés d’environ 80 centimètres.
– Si j’essayais de grimper ?
Il essaie. A force de volonté et de ténacité, il parvient à la hauteur de la grotte et n’en est pas peu fier.
Sauf qu’arrivé presque en haut, sa chaussure droite se met à chasser, impossible de la redresser dans sa position, il tente de bouger son pied avec le minimum de mouvements.
Peine perdue, la chaussure dégringole.
– Il y a des jours où tout va mal !
Il n’a pas pris de torche et ne peut apercevoir les fausses peintures de Verrier qui de toute façon ne sont pas dans la première salle.
– Mais c’est quoi ce bordel ? Il n’y a rien dans cette grotte !
Il décide de se reposer un peu avant de redescendre
Il lui faut d’abord essayer de régler le problème de son pied droit. Il a l’idée de déchirer le tee-shirt piqué chez Rémy et d’en faire des bandelettes mais le résultat le déçoit :
– Ça va glisser ce truc-là, autant laisser le pied nu.
Et le moment venu, il cherche du pied son appui sur le premier piton.
– Je fais .comment après ?
En fait, Caribou est saisi du syndrome du chat perché, celui qui peut monter mais s’avère être dans l’incapacité de redescendre.
Il se fait violence pour essayer, mais la phobie du vide l’envahit et le fait renoncer.
Il panique, ne sait que faire, finit par gueuler des appels au secours que seul l’écho de la montagne daigne lui répondre.
Alors il attend, il ne sait pas ce qu’il attend mais il attend. Il a soif et se rend compte que cela va poser un sacré problème. Il ne voit pas comment signaler sa présence et se met à effectuer des moulinets stupides avec les bras tout en braillant comme un veau qu’on égorge.
Pas moyen non plus d’explorer la grotte dont le fond est noir comme du charbon.
– Si seulement j’avais un briquet, mais je n’ai rien du tout.
Il resta ainsi jusqu’à la tombée de la nuit, sans que rien ne se passe et finit par s’endormir.
Solène
Solène ne s’est pas douchée après sa petite sauterie avec Béatrice ! Non elle veut garder l’odeur de leurs ébats.
Elle cherche Martinov qui prend le soleil sur une chaise pliante devant l’entrée du gîte en lisant un bouquin..
Elle a envie d’être salope, aussi c’est sans préambule qu’elle s’approche du professeur en lui mettant carrément la main à la braguette.
– Alors papy, je t’avais fait une promesse, je tiens toujours mes promesses. On y va ?
– Là comme ça, tout de suite ?
– Ben oui ! Allez debout, tu ne vas pas le regretter ! Je vais mettre toute ta bite dans ma bouche !
– J’en frémis d’avance !
En chambre, Solène ne s’embarrassa pas de procédure et se retrouva à poil en deux temps et trois mouvements.
– Alors Je te plais ?
– Vous êtes très belle ! Superbe, même !
– Tu peux me dire « tu » !
– Alors, t’es superbe !
– Tu vas pouvoir me caresser et me baiser, mais t’attends quoi, t’es pas encore à poil ?
Il se dépêcha donc de se déshabiller, conscient que son corps fatigué faisait pâle figure en compagnie de ce canon. Il se demanda ce qu’elle pouvait bien lui trouver.
Solène s’est assisse sur le bord du lit, Martinov s’approche doucement pendant qu’elle l’attend pour le sucer.
– Assis-toi à côté de moi, mon pépère. Tu te demandes pourquoi je t’ai embarqué avec moi ? C’est ça ?
– Un peu, oui !
– Je vais te dire ! Tu sais quand je t’ai vu sucer la bite de Justin, je ne sais pas ce que ça m’a fait, j’ai ça trouvé tellement érotique, pervers, je ne trouve pas les mots, mais ça m’a excité un max. Tu fais ça souvent ?
– En fait, non je ne cherche pas, mais quand j’ai l’occasion…
– Et tu aimes ça sucer des bites !
– Oui j’aime bien.
– Et tu fais ça depuis longtemps.
– Non, j’ai eu quelques expériences au collège, j’ai sucé quelques bites avec plaisir, mais ça ne m’empêchait pas de mater les filles. Un jour j’ai emmené à la maison un camarade de classe qui était aussi obsédé que moi, mes parents n’étaient pas encore rentrés. On s’est sucé et un moment le gars m’a proposé qu’on fasse « une bite au cul », c’était ses paroles exactes. Mais je me suis dégonflé, après je l’ai regretté et j’ai longtemps fantasmé là-dessus.
– Tu n’as pas concrétisé ?
– Non pas à l’époque, en fait je culpabilisais un peu, je ne trouvais pas ça « normal », alors j’ai eu quelques copines, un gros chagrin d’amour… mais je ne vais pas te raconter ma vie.
– Mais la sodo t’a concrétisé quand ?
– Un jour nous étions avec Béatrice à démêler une histoire très compliqué, un curé qui faisait pleurer des larmes de sang à une statuette de la Vierge Marie…
– Non ?
– Si, si je t’assure ! Le curé était en fait un espèce d’escroc, mais l’affaire s’est bien terminée, on s’est retrouvé à quatre dans une chambre d’hôtel, on venait de vivre des moments difficiles, très pénibles, on avait tous envie de déstresser, et puis ça a été un concours de circonstances. Toujours est-il que j’ai sucé le curé et que je me suis laissé sodomiser. Je ne l’ai pas regretté (voir Professeur Martinov et la vierge de Cardillac)
– Tu sais j’ai adoré vous regarder, Justin et toi quand vous vous êtes enculés.
– T’es une coquine, toi !
– Reste assis comme tu es, je vais te chauffer un peu et après je veux que tu m’encules, j’ai apporté des capotes.
Solène se mit à genoux entre les jambes du professeur et englouti sa bite tandis que ses mains lui attrapaient les tétons afin de bien les tortiller.
C’est qu’il bandait fort notre vert professeur !
– Hum, j’adore ça sucer des bites ! Commenta Solène. On est tous les deux des suceurs de bites.
– Hi Hi !
Dis-le que tu es un suceur de bites !
« Si ça peut lui faire plaisir… »
– Je suis un suceur de bites.
– Couche-toi sur le lit, je vais te faire un truc… non, non laisse tes jambes comme ça, voilà.
Solène mouille deux doigts et les introduit directement dans l’anus du professeur qui pousse un « Oh » de surprise mais apprécie la chose.
– Tu aimes mon doigt dans ton cul !
– Oui, oui, continue !
– C’est normal que tu aimes ça, tu es un petit enculé, non ?
– Si tu veux !
– Au moins t’es pas contrariant, toi ! Allez maintenant c’est à toi de jouer, je veux que tu m’encule aussi bien que tu as enculé Justin.
La belle se mit en levrette et attendis l’assaut, mais Martinov est subjugué par la beauté de son fessier dans cette position obscène.
– T’attend quoi ? La chute des feuilles ?
– Non j’admirais tes fesses, elles sont superbes ! Je peux lécher un peu !
– Mais bien sûr mon pépère !
Alors le professeur se régale en humectant l’anus de la blackette de sa langue. Puis ne pouvant pas faire ça éternellement il s’encapota et la sodomisa.
L’affaire ne traîna pas, Solène était excitée à la fois par la situation et par les coups de boutoir que lui portait Martinov. Elle jouit dans un râle, il en profita pour accélérer et terminer sa petite affaire.
– Enlève ta capote, je vais te nettoyer la bite, j’adore lécher du sperme.
Un beau trip, mais ce qui rendit le professeur tout chose c’est quand Solène avant de quitter la chambre le gratifia d’un long baiser baveux.
Lundi 20 avril
Rémy reprit conscience avec la haine au cœur. Que signifiait cet acharnement avec lequel Caribou le harcelait ? Il avait fait ce qu’on lui avait demandé, alors il était où le problème ? Au fait que quand l’échafaudage était tombé, il y avait du monde dans la grotte. Une faute peut être mais pas de nature à justifier cette hargne contre lui.
Il ne comprenait pas, mais il lui semblait qu’il devait y avoir un autre rapport avec la grotte. Quel rapport ? Il lui faudrait le découvrir.
Alors il se dirigea en sa direction, ne vit rien mais ne s’avoua pas vaincu. Il s’assit en pleine nature à la façon des moines bouddhistes et attendit. Au bout d’une heure, peut-être davantage, il aperçut une silhouette s’agiter à la sortie de la grotte.
– Caribou ! Je ne sais pas comment il est arrivé là-dedans mais on dirait bien qu’il est coincé. Qu’il crève !
Au petit matin, souffrant de froid, de faim et de soif, Caribou commence à désespérer. Il ne voit aucune issue sinon la mort.
« J’attends encore un peu et j’essaierai de descendre, crever pour crever je préfère tomber dans le vide que de crever ici. »
Mais il n’arrive pas à se décider et passe une deuxième nuit comme la première.
Mardi 21 avril
Caribou comate. Il n’a aucune notion de l’heure mais perçoit d’étranges cliquetis métalliques, il se précipite au bord de la grotte, et aperçoit deux ouvriers casqués en jaune. Des types venant récupérer les éléments de l’échafaudage. Il crie, il gesticule et on finit par le voir.
– Venez me chercher, je suis coincé, je suis malade.
– Vous avez fait comment pour monter ?
– Peu importe, je ne peux pas redescendre, prévenez les secours.
Remy vit l’hélicoptère se diriger vers la grotte il s’approcha et pu voir les secours tracter le corps de Caribou.
– On est pas près de le revoir dans le coin, ce connard !
Il se rendit à la ferme, rencontra très brièvement Vicky et Mariette, les informant que si elles avaient besoin de ses services, il était toujours disponible.
Elle lui répondirent froidement que pour l’instant elles n’avaient pas besoin de lui et qu’il n’était vraiment pas souhaitable qu’il revienne trainer par là.
– Les femmes sont méchantes… ronchonna-t-il en s’en allant, dépité
L’hélicoptère emmena Caribou à l’hôpital de Briançon. On diagnostiqua une déshydratation et un état de choc. Quand les gendarmes tentèrent de l’interroger, ils renoncèrent assez rapidement.
– Vous n’avez pas de papiers ?
– Elles m’ont tout pris, les salopes
– Qui ça ?
– Vicky et Mariette elles se sont alliées avec la bourgeoise pour détruire la montagne.
– Hum, et comment vous êtes arrivé dans cette grotte ?
– J’ai grimpé.
– Mais pourquoi ?
– Pour protéger la montagne… On ne doit pas toucher à la montagne, la montagne c’est sacré, vous entendez ça : sacrée ! SACREE !
– On se calme !
On lui administra un sédatif, les interrogatoires suivants ne donnèrent rien, on l’identifia à l’aide de ses empreintes digitales, le type était connu des services de police pour des délits mineurs tous commis en région parisienne, mais n’était pas recherché. et au bout de quelques jours les médecins décidèrent son transfert en établissement psychiatrique.
A suivre
De l’amour cavernicole, voilà qui change un peu !
Ce n’est plus Martinov, c’est bite d’acier 😉
Je voudrais bien etre aussi en forme que Martinov. Moi a mon âge ma libido fonctionne bien, mais je bande mou.
Il n’y a pas d’âge pour les cochons (les gentils cochons !)
J’espère qu’à son âge j’aurais autant de chances avec les femmes que ce bon professeur Martinov
Merci Solène de tenir tes promesses et de nous offrir une belle séance avec ce vieux coquin de Martinov
L’histoire continue de nous tenir en haleine avec Solène qui tient ses promesses (il faut toujours tenir ses promesses) et Caribou pour lequel l’auteur semble éprouver un malin plaisir à le maltraiter psychologiquement.