Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock 10 – Amour vache et partie carrée par Maud-Anne Amaro

Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock
10 – Amour vache et partie carrée par Maud-Anne Amaro

A 19 heures Brigitte ouvre sa porte à Béatrice, elle est en robe de chambre, mais l’enlève dès que Béa est entrée.

– Pas mal, pas mal du tout ! S’exclame cette dernière !

Brigitte est tout de noir vêtue, si toutefois on peut appeler ça vêtue : Une guêpière en latex laissant les seins dégagés, des bas-résilles accrochés à un porte-jarretelles de soie noire, pas de culotte, des escarpins de compétitions et sans doute histoire de compléter le tableau, une cravache à la main droite…

– C’est un jeu auquel j’aime bien jouer parfois, l’autre fois on a joué un peu, ça me plairait de continuer, mais si ce n’est pas ton truc aujourd’hui, on laisse tomber et on peut se faire des gros câlins bien classiques.

Le trouble envahit Béatrice, quelque chose la poussait à refuser, autre chose à entrer dans ce jeu pervers.

– Si tu ne m’attaches pas, si tu ne me marques pas et si on arrête quand je veux, ça peut se faire !
– D’accord, tu vas être mon esclave, je vais te faire faire pleins de trucs.

Béatrice était consciente de s’embarquer dans un drôle de trip, elle se demanda si elle était capable de tout accepter… mais puisqu’on pourrait arrêter quand elle le voudrait, que risquait-elle ?

– Euh, pas de scato, enfin je veux dire pas de grosse scato, mais un petit peu je veux bien ! Précisa-t-elle en se remémorant les images troubles de son aventure avec Mélanie.
– Chochotte ! Bon d’accord, je vais m’installer dans le fauteuil là-bas et toi tu vas venir me lécher les pieds.

Voilà une perspective qui n’avait rien pour déplaire à notre charmante chimiste, sucer et lécher des jolis petons, elle adorait ça !

Ceux de Brigitte étaient ravissants, assez grands, du 39, peut-être du 40, parfaitement entretenus et les ongles vernis d’un joli carmin.

Elle approcha sa langue et commença un léchage un peu timide.

– Les orteils, suce-moi les orteils !

Béatrice comprit ce qu’elle voulait et introduisit le gros orteil dans sa bouche et se mit à le sucer comme elle l’aurait fait d’une petite bite trapue.

Manifestement Brigitte n’avait pas eu le temps (ou n’a pas souhaité) prendre une douche en rentrant. L’odeur est un peu forte, mais non désagréable, le fantasme des effluves lui revient avec force et Béatrice flashe déjà sur le moment ou sa partenaire lui fera lécher son cul.

Mais pour le moment c’est bien de pied qu’il s’agit, le gros orteil droit, le gros orteil gauche, tous les orteils, une tentative sur la plante est avortée, madame se révélant un poil chatouilleuse.

Et c’est le prétexte que cherchait Brigitte pour passer à autre chose.

– Dis donc, petite pute, je ne t’ai pas demandé de me chatouiller !
– Pardon Brigitte ! Répondit Béa, entrant dans le rôle de l’enclave docile.
– Tu crois que je vais de pardonner comme ça ?
– C’est toi qui vois !
– Quand on a fini de lécher les pieds de sa maîtresse, tu sais ce qu’on lui suce ensuite ?
– Le cul, je suppose ?
– Bien que je suppose que vicieuse comme tu es, me lécher le cul ne sera pas une vraie punition.
– Ben…
– Ben quoi ?

Brigitte se retourna et s’agenouilla dans le fauteuil de façon à offrir sa croupe à la langue de sa partenaire.

– Vas-y lèche !

Béa ne s’en priva pas, s’enivrant du fumet que dégageât l’endroit.

– T’aimes ça, salope, me lécher mon trou à merde ?

« Quel langage ! »

– Il sent bon, j’aime cette odeur, ça m’excite ! Répondit-elle néanmoins.
– T’es vraiment une salope ! Tiens, prends le gode qui est sur la table et enfonce-le-moi dans le trou de balle !

Béatrice alla quérir l’engin, mais alors qu’elle s’apprêtait à l’introduire dans l’anus de sa partenaire, celle-ci intervint :

– Attends ! C’est un jeu ! Tu me l’enfonces, tu m’encules un peu avec. Et quand je te dirais de le sortir, je veux que tu le lèches. T’es cap’ ?
– Je veux bien essayer !
– Non, tu le fais ou tu le fais pas ?
– O.K. je le fais !

Béatrice fait aller et venir le gode dans le cul de Brigitte qui bientôt se met à miauler de plaisir. Elle est partagée, d’un côté angoissée par le challenge qu’elle a accepté de relever, et d’un autre au maximum de l’excitation.

– Je crois que je vais venir, quand j’y serais, tu retires le gode et tu le lèches.

Tout va très vite, Brigitte qui se met à gueuler, Béatrice qui retire le gode, qui ferme les yeux et qui le porte à sa bouche. Elle se surprend à le lécher sans éprouver de répulsion. L’opération de nettoyage ne dure que quelques dizaines de secondes aux termes desquelles elle le ressort, toute fière de ce qu’elle vient d’accomplir.

– Et voilà c’est nettoyé !
– Pas tout à fait, il reste deux, trois petites traces là !
– Ah, oui, je vais arranger ça !
– T’es vraiment spéciale, toi !
– Tu trouves !
– C’est l’un de tes trucs, la scato ?
– Pas du tout, c’était un fantasme comme ça, mais je ne pratiquais pas, et puis un jour, il n’y a pas très longtemps, j’ai rencontré une nana qui était très branchée là-dessus.
– Et alors
– Elle a chié devant moi et je lui ai nettoyé le cul, c’est ma seule expérience.
– Tu recommencerais ?
– Tout ça c’est une question d’excitation, si je suis très excitée pourquoi pas ?
– Et là en ce moment tu es très, très excitée !
– Arrête, je mouille comme une soupe !
– Tu jouiras seulement quand je le déciderai !
– Méchante !
– Si je pousse un peu, je crois que je peux faire une petite crotte, tu voudrais voir ?
– Oui, Brigitte, je veux voir.
– Tu sais dans quoi tu te lances ?
– Vas-y, j’assume.

Brigitte emmena sa complice de jeu dans la salle de bain

– Allonge-toi dans la baignoire, je vais d’abord faire pipi.

Béatrice a déjà eu l’occasion de gouter à l’urine de Brigitte. Elle ouvre la bouche pendant d’un impertinent jet doré l’asperge, Elle en avale une bonne lampée et s’étale le reste sur le corps, en se pinçant au passage ses tétons érigés d’excitation.

Brigitte se tourne et se baisse légèrement, cambrant son jolie fessier.

– Pas sur moi ! Proteste Béatrice un peu par réflexe.
– O.K., je vais me servir de mes mains… Ou plutôt c’est toi qui va le faire, dispose tes mains en corolle sous mon cul.
– Tu te rends compte de ce que tu me demande ?
– Discute pas, tu vas adorer, on va faire ça en douceur !

Comme dans un rêve, Béatrice dispose ses mains comme indiqué, Brigitte pousse et un magnifique étron sort de son anus.et dégringole dans les paumes de la jeune chimiste.

Elle est tétanisée se demandant quoi faire de ce que qu’elle a dans les mains. Brigitte éclate de rire.

– Tu es drôle comme ça, on dirait une poule qui trouvé un couteau !
– On ne se moque pas !
– C’est une bel étron que je viens de faire, non ?
– Je sais pas, je…
– Oui, bon tu n’as pas trop d’avis sur la question ! Lèche-le un peu.
– Non, on arrête !
– Je te signale qu’on est en train de jouer, que je suis ta maîtresse, que c’est moi qui commande, que je viens de te faire un beau cadeau et qu’on ne refuse pas de lécher le beau cadeau de sa maîtresse.
– Ecoute, Brigitte…
– Attends, je vais le lécher, je te dirais si c’est bon.

La langue de Brigitte alla se balader sur l’étron plusieurs fois de suite.

– Hum ! Goute-moi ça ! Juste un tout petit peu… C’est délicieux !

Béatrice respira un grand coup, porta ses mains à ses lèvres, sa langue s’approcha de l’étron, elle lécha.

– Qu’est-ce que tu me fais faire ? Je suis en train de lécher ta merde.
– Et c’est comment ?
– C’est… comment dire… c’est pas désagréable.
– Alors lèche encore !
– Oui, Brigitte, je vais te lécher ta bonne merde Elle est délicieuse !

Brigitte prélève sur l’étron deux petits morceau qu’elle s’étale sur les tétons.

– Maintenant nettoie mes nichons

Béatrice n’hésite même pas, complètement dans son trip, elle lèche les tétons durcis d’excitation de sa partenaire jusqu’à ce qu’il ne reste aucune trace de matière.

– Tu va me rendre dingue !
– Ce n’e sont que des petites cochonneries sans conséquence. Allez on va se rincer et aller boire un coup..

Elles discutèrent un moment dans le salon enfumant une clope, puis Brigitte fit cette proposition :

– Est-ce que tu aimerais que je te montre ce que je fais avec mes esclaves ?
– Euh, oui ! Comment ça ?

Et devant les yeux ébahis de Béatrice, Brigitte s’empare de son téléphone portable.

– René, ça va ? Tu peux venir maintenant ?

Elle raccroche. Deux minutes plus tard on sonnait à la porte, Brigitte se dirige vers l’entrée pour ouvrir. Par réflexe Béa cherche quelque chose pour cacher ma nudité, ramasse un gros coussin et se dissimule ses formes derrière.

Le René entre, un type en fin de cinquantaine, quelconque de chez quelconque, binoclard et bedonnant.

– Béatrice, enlève ce coussin tout de suite que Monsieur René puisse regarder comment tu es foutue ! Ordonne-t-elle.

« Elle va m’obliger à faire des choses avec ce vieux vicelard, pas trop envie… je me barre ou quoi ? »

Mais Béatrice a intérieurement envie de se tester elle-même afin de savoir jusqu’où elle peut aller. Puisqu’elle peut partir, elle ne fera que quand la situation deviendra réellement insupportable. Alors elle retire le coussin et le jette sur le canapé.

René la regarde avec des yeux concupiscents.

– René, déshabille-toi ! Et ensuite tu iras te laver les mains, je ne veux pas que tu tripote ma copine avec tes mains dégueulasses.

Il obtempère, René n’a vraiment rien de sexy mais il n’est pas repoussant non plus. Il se dirige vers la salle de bain.

– Lave toi aussi la bite et le trou du cul !

« Elle va quand même pas me le faire sucer ? »

– René est le gardien de l’immeuble, c’est mon petit esclave docile, il fait tout ce que je lui demande, n’est-ce pas René ?
– Oui, madame Brigitte.
– L’autre jour, j’ai ramené un mec à la maison, un superbe black qui adore les petits scénarios bien pervers. J’ai demandé à René de lui sucer la bite, tu aurais vu le spectacle, c’était grandiose, n’est-ce pas René que tu aimes ça sucer des bites ?
– Oui, madame Brigitte.
– Et après le black l’a enculé, ça aussi t’as aimé ?
– Oui, madame Brigitte.
– Il a un vocabulaire assez restreint, je crois qu’il est un peu amoureux de moi, mais il est lucide, il sait que c’est sans espoir, alors on fait un deal, je lui fais faire un peu tout ce que j’ai envie au gré de mes désirs et en échange je lui accorde un quart d’heure de caresses. Il a le droit de me caresser partout, il peut m’embrasser aussi sauf sur la bouche, mais sur la chatte il a le droit ! Il lui arrive de me faire jouir avec sa langue de vieux cochon. Par contre je ne touche pas à sa bite, il a le droit de se branler devant moi, mais après il faut qu’il nettoie.

« Complétement allumée, la Brigitte ! « 

– Vas-y René, va ploter ma copine !

Béatrice se demande si le moment d’arrêter ce « cirque », est venu, mais elle ne bouge pas !

« Pour le moment, il n’y a pas le feu ! »

Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, René n’a rien d’une brute, il commence par caresser les bras de Béatrice qui se raidit instinctivement mais qui se laisse faire.

– Les seins ? Demande-t-il.
– Vas-y !

Il les tripote d’abord doucement, mais a tendance à s’emballer et confondre les nénés avec de la pâte à modeler.

– Doucement René !
– Je peux embrasser ?
– Oui, mais ça ce n’est pas gratuit, pour 50 euros tu peux lui lécher les seins et elle te fera une pipe avec une capote. D’accord Béatrice ?
– Oui, Brigitte ! S’entend-elle répondre fascinée par le côté pervers de la situation.

René va chercher de l’argent dans son portefeuille, puis s’approche de nouveau de Béatrice et cette fois il lui engloutit les seins en les aspirant comme une sangsue.

– Doucement ! Proteste-t-elle.
– Doucement connard, on t’a dit, renchérit Brigitte. Viens ici devant moi, à genoux, penche la tête et ne bouge plus.
– Pardon maîtresse ! Implore-t-il stupidement.

Brigitte s’est saisie de sa cravache et assène un premier coup sur les fesses de René qui ne bronche pas mais qui se retrouve avec une belle marque rouge, un deuxième coup dégringole dans la foulée, puis un troisième.

– Alors on ne sait plus compter ? Rouspète Brigitte.
– Trois !
– Non pas trois, on reprend à zéro.

Le pauvre René se met à égrener les chiffres au fur et à mesure que les coups lui tombent sur les fesses qui ne tardent pas à virer au cramoisi, la peau se boursoufle.

Brigitte semble saisie d’une crise de sadisme et ne semble pas vouloir s’arrêter suscitant de l’inquiétude chez Beatrice.

– 41 ! Parvient à dire René.

Encore une fois Brigitte lève la cravache, mais cette fois elle fouette dans le vide. La punition semble terminée…

Pas vraiment, la fouetteuse confie alors la cravache à Béatrice.

– A toi !
– Non, je fais pas ça !
– Il faut aller jusqu’à 50, il manque 9 coups, si tu ne lui donnes pas, tu vas les recevoir à sa place.
– Brigitte, ça ne m’amuse plus, je vais peut-être partir.

La brune, étonnée de cette réaction, ne répond pas et s’en va rejoindre son fauteuil.

– C’est comme tu veux ! Je ne peux pas t’obliger à rester. René, rhabille-toi, reprend tes 50 euros et disparaît.
– Ah bon ?
– Allez grouille !

Béatrice commence à se rhabiller, consciente que sa réaction a cassé l’ambiance. Brigitte semble au bord des larmes.

« Mais pourquoi ? »

– Juste un mot, finit-elle par dire, je ne suis pas parfaite, j’ai parfois des pulsions sadiques que j’ai du mal à contrôler. En l’occurrence René n’était ni attaché, ni bâillonné, il était parfaitement consentant. N’est-ce pas René ?
– Oui, madame Brigitte.
– Tout ça pour dire que je ne comprends pas ta réaction, on s’amusait bien et voilà… Enfin ce n’est pas grave, il n’y a pas que le cul dans la vie, tu veux boire quelque chose avant de partir ?

Béatrice est désolée de voir sa camarade de jeu dans cet état. Elle se demande si elle peut rattraper le coup. Prendre la cravache et donner les neuf coups manquants à René, elle s’en sent incapable, offrir son propre cul aux coups, elle n’aurait pas été contre si Brigitte ne tapait pas si fort, d’ailleurs n’avait-elle pas précisé « pas de marque » dès le début de la séance. Alors elle se dit qu’elle va quand même essayer quelque chose.

– Non je n’ai pas soif, mais je lui aurai bien sucé la bite à Monsieur René !
– Hein ?
– On fait ça ici ou il faut qu’on se voie ailleurs ?

Brigitte retrouve son sourire.

– René, on change de programme, remet toi à poil.
– Oui madame Brigitte.
– Et enfile-toi une capote, cette petite pute va te sucer à fond.

C’est la première fois que Béatrice suce avec une capote. Autant dire que le plaisir est considérablement dégradé, par pour le sucé, le latex étant tellement fin que la différence de ressenti n’est que psychologique, mais pour la fellatrice, la capote a beau être parfumée à la fraise tagada, cela n’en reste pas moins du latex. Puis elle se reprend, dans ce jeu, elle joue la pute, elle ne suce donc pas par plaisir mais pour de l’argent, et c’est ce fantasme de la pute qui l’excite.

Du coup, elle y met toute son ardeur et bientôt le réservoir de la capote se remplit du sperme de René qui étouffe un cri de jouissance.

– Et bien voilà ? Elle était bonne ma pipe ?
– Très bonne, merci madame.
– Puisqu’elle était bonne n’oublie pas de me redonner mes 50 euros.

Voilà qui amuse fort Brigitte.

– T’es vraiment trop, toi, viens donc m’embrasser. René tu peux nous laisser maintenant, ferme bien la porte en partant. Euh, prends-toi une bière dans le frigo, tu la boira à notre sante !

Les deux femmes se jettent l’une sur l’autre en une étreinte passionnée.

– On est tous prisonniers de nos fantasmes, il faut avoir parfois du tact pour ne pas les imposer trop brutalement à l’autre.
– Tu as raison.

C’était joliment dit, et ça remettait bien les choses à leur place car si Brigitte était conscience d’avoir été un peu loin dans ses instincts sadiques, Béatrice n’avait-elle pas de son côté tenté d’entrainer sa partenaire dans des pratiques qui ne lui étaient pas coutumières.

Et voilà que l’on frappe, Brigitte va ouvrir, c’est René qui se repointe.

– Madame Brigitte, j’ai oublié de vous dire quelque chose.
– C’est important ?
– Juste une info, avant-hier j’ai adopté un gros chien qui errait dans la rue.
– Et alors ?
– Je me suis souvenu qu’un jour…
– C’est quoi comme chien ?
– Un batard, moitié Husky, moitié je ne sais pas quoi..

Brigitte se tourne alors vers Béatrice.

– T’as déjà sucé un chien, toi ?
– Ça m’est arrivé, oui !
– C’est bon, hein ?
– C’est surtout très pervers.
– René va chercher ton chien.

Le toutou n’est pas du tout sauvage et il est content de voir du monde. Brigitte profite du moment où il se met à l’envers pour se faire caresser, pour lui attraper la bite. Celle-est sortie de son fourreau, bande joliment en laissant couler du jus, Brigitte y donne des petits coups de langue. Béatrice l’a rejoint et vient gouter à cette bonne bite canine. Elles continuent en prenant complètement le membre en bouche, par alternance et en rigolant comme des bossues.

– Hum, je me régale, je me sens de plus en plus salope ! Commente Béa.

Les deux femmes se roulent une galoche bien parfumée au jus de bite du chien.

– J’ai envie de me faire prendre ! Annonce Brigitte. René prête-moi tes chaussettes.
– Mes chaussettes ?
– Ben oui, je n’i pas envie qu’il me griffe, allez dépêche-toi.

L’homme retire ses chaussettes, Brigitte les enfile sur les pattes de devant du chien et se met en levrette en tortillant du popotin. L’animal semble hésiter avant de comprendre, il monte littéralement Brigitte et commence à s’agiter frénétiquement.

Dix minutes plus tard, Brigitte s’en alla en cuisine chercher un gâteau pour le chien. Il l’avait bien mérité.

– Merci René, c’est un bon chien, maintenant tu peux nous laisser.
– Oui, mais j’aimerais bien récupérer mes chaussettes !
– Tu va le garder ce chien, j’espère.
– C’est que ça va me faire des frais…
– Ne t’inquiètes pas pour ça, les croquettes je te le paie, les visites au véto aussi. Mais je veux le chien à ma disposition quand j »en aurais envie.

Alors la fin de la rencontre, fut non pas plus sage car elle ne fut pas sage du tout, mais beaucoup plus « traditionnelle », si l’on peut toutefois qualifier de traditionnelle deux belles femelles en furie, jouant aux plaisirs de lesbos en se caressant, se pelotant, se doigtant, se léchant se suçant à tour de bras.

Et il fallut bien que tout cela prit fin. Elles renoncèrent au restaurant et se contentèrent d’un énorme plat de pâtes italiennes que Brigitte cuisina plutôt bien, et qu’elles accompagnèrent d’une bonne bouteille de vin italien.

– Ben voilà, on va dire que c’est la dernière fois ! Dit alors Brigitte avec une certaine résignation.
– C’est ce qu’on avait décidé, non ?
– Donc on fait comme ça ? On verra bien !
– On fait comme ça !
– O.K. Mais si un jour tu as besoin des services d’un détective privé, que ce soit à titre perso ou dans le cadre de tes activités, je pourrais te rendre service… à prix d’ami bien évidemment.
– Ça marche !
– Au fait, tu as des nouvelles de cette affaire Sarriette ?
– Bof ! On va vers un final hollywoodien, Madame est partie au Brésil. Sarriette a détruit son labo. A son retour de voyage les deux tourtereaux vont se remettre ensemble.
– Oh ! Mais c’est très embêtant, ça ? S’exclama Brigitte.
– Et pourquoi donc ?
– S’ils se remettent ensemble, elle va finir par lui dire que c’est elle qui enquêtait sur lui !
– C’est bien possible, en effet !
– Et dans ce cas la supercherie que j’ai montée avec Pivert se dégonfle complètement !
– Evidemment !
– Après avoir fait le coup, je me suis dit que j’avais peut-être été un peu légère. Alors j’ai voulu assurer mes arrières, j’ai fait faire une enquête rapide sur ce Sarriette… Il est influent, il connaît du monde, il a du fric. Tout le profil d’un mec qui peut s’avérer dangereux.
– Je n’avais pas pensé à ça !
– La première chose qu’il peut faire, c’est de venir me réclamer l’argent que je lui ai subtilisé. Comment veux-tu que je lui restitue, je ne vais quand même pas demander à Pivert de me rendre le fric que je lui ai filé.
– Faut que je te rende le mien ?
– Bien sûr que non ? Il faut trouver une solution, une autre.
– Il suffit de lui faire croire qu’il y avait deux enquêtes distinctes.
– Bien sûr, c’est ce qui vient tout de suite à l’esprit, mais comment lui faire gober ça ?
– C’est l’explication que tu auras toute prête quand il viendra te trouver.
– Sauf que rien ne dit que ça se passera en douceur. En fait, on ne peut pas savoir comment il va réagir. Est-ce que tu crois que tu pourrais intervenir d’une façon ou d’une autre ?

Béatrice tombe du placard, elle ne s’attendait pas du tout à une telle sollicitation.

« Que faire ? Lui rendre son fric et lui dire de se démerder ? Pas envie d’agir de la sorte ! Alors tenter quelque chose, mais quoi ? »

– Je vais y réfléchir, je te tiens au courant, je t’enverrai un message.
– T’es un amour ! En attendant je vais faire en sorte de ne pas le recevoir et de ne pas l’avoir au téléphone…Et Claude Pivert ? Putain, s’il s’en prend à Pivert comment je gère ça ? »
– Dès que j’ai une idée, je t’en parle.

En quittant Brigitte, Béatrice maugréait :

« Mais ce n’est pas possible, bordel de merde, elle va finir quand cette affaire ? On avait passé un super moment et maintenant avec ces conneries, je ne vais pas dormir de la nuit ! Je vais craquer ! »

Samedi 13 décembre

On dit que la nuit porte conseil, mais ce samedi matin Béatrice n’était pas plus avancée.

Elle réussit à échafauder une amorce de plan. Il lui faudrait rencontrer Sarriette, mais sous quel prétexte ? Elle se rendit alors compte qu’il serait judicieux qu’elle rencontre préalablement Fanny.

« La corvée ! Manquait plus que ça ! »

Il lui faudrait donc attendre son retour !

« Trouver un prétexte pour parler à Fanny sans évoquer Pivert ! Ensuite trouver un autre prétexte pour approcher Sarriette… Pas vraiment au point tout ça ! »

Jeudi 18 décembre

Béatrice sait que Fanny est rentrée hier du Brésil. Il lui faut désormais agir vite, mais elle n’a pas encore trouvé comment. Elle décide d’attendre jusqu’au lendemain soir, et faute de mieux elle appliquera un plan boiteux.

– Ah ! Béatrice ! L’entretient le professeur en fin de matinée, j’ai eu des nouvelles de Fanny Sarriette. Elle s’est rabibochée avec son bonhomme.
– Hum !
– Je suis invité chez eux demain soir.
– Ah ?
– Tu étais invitée également, mais vu les atomes crochus que tu n’as pas du tout avec Fanny, je t’ai fait porter pale !
– Mais t’es con, ou quoi ?
– Pardon ! Reprend le professeur Martinov qui n’en croit pas ses oreilles.
– T’aurais pu m’en parler avant !
– Mais enfin, qu’est-ce qui te prend ? Tu ne peux pas la voir, cette femme !
– Ben justement, j’ai fait preuve d’une animosité tout à fait injustifiée envers cette femme. Ça m’aurait donné l’occasion de m’excuser !
– Je rêve !
– Non, non !
– Bon, ben, je vais les appeler et leur dire qu’on viendra ensemble ?
– Tu n’as qu’à faire comme ça, mon petit professeur.

Le pauvre professeur Martinov se dit alors que décidément, il ne comprendrait jamais rien aux femmes.

Une autre qui ne cacha pas son étonnement fut Fanny qui n’avait invité Béatrice que par pure politesse hypocrite, certaine d’avance qu’elle ne donnerait pas suite.

– Ah bon ! Elle n’est plus souffrante alors ?
– Une indisposition passagère, je suppose ! Suggéra le professeur.
– Ta collaboratrice sera donc la bienvenue.

Vendredi 19 décembre

Il va être 19 heures, Béatrice et Martinov sont sur le point d’arriver chez leurs hôtes. Béatrice tient un joli bouquet dans ses mains, tandis que le professeur paraît emprunté avec son sac en papier contenant un excellent whisky.

– Tu m’as l’air préoccupée, Béa, je me trompe ?
– Mais non, mais non, je suis dans mes pensées, c’est tout !

En fait Béatrice était anxieuse, il fallait que son plan réussisse. En cas d’échec, elle se retrouverait dans une situation qui l’obligerait « moralement » à rendre l’argent que lui avait donné Brigitte, mais de ça, à la limite elle pouvait s’en foutre. En revanche décevoir Brigitte lui paraissait comme une perspective insupportable.

Le plan était simpliste : il était basé sur la réaction que Sarriette ne manquerait pas d’avoir en découvrant que cette femme qu’il avait entrevue dans le bureau de Brigitte était la collaboratrice du professeur Martinov. Les bonnes manières devraient faire en sorte qu’il attende le moment propice pour réagir et tenter d’y voir clair. Béatrice devrait donc s’assurer de ce répit pour s’assurer de la complicité de Fanny, ce qui vu l’état d’animosité qui existait entre les deux femmes n’était pas gagné. Ensuite il faudrait que Sarriette gobe l’explication, mais ce n’était point-là l’aspect le plus difficile.

Mais ne dit-on pas que les choses ne se passent jamais telles qu’on les a imaginées ?

Coup de sonnette ! C’est Fanny Sarriette qui ouvre, elle est en beauté, vêtue d’une très jolie robe bleue bien décolletée. Bisous chaleureux entre Fanny et Martinov, bisous de politesse entre Fanny et Béatrice.

Ils pénètrent dans le salon et voilà Eugène Sarriette qui fait son apparition flanqué d’un pull-over blanc à torsades qui devait être du dernier chic il y a une quinzaine d’années.

– Bonsoir Eugène ! Je te présente Béatrice, mon associée et collaboratrice.

Il tombe du placard, Eugène et ne cherche même pas à le cacher !

– Vous êtes la co, la coco, la cococo…
– La collaboratrice du professeur Martinov, c’est bien ça ! Reprend cette dernière qui ne peut donc faire autrement…

« Bon, on change de plan et on improvise, ça va trop vite ! »

– Mais je…
– Je comprends votre étonnement, nous nous sommes déjà rencontrés, souvenez-vous !
– Je ne comprends pas, vous êtes aussi détective ?
– Mais pas du tout, ce n’est pas parce que vous m’avez aperçu dans le bureau d’un détective que je le suis moi-même.
– Ah ! En voilà une coïncidence !
– Mais ce n’était pas une coïncidence.
– Pardon ?
– En enquêtant sur une affaire…
– Parce que vous faites des enquêtes ?
– Soyez gentil, laissez-moi terminer sinon on ne va pas y arriver. Disons que je cherchais à obtenir des renseignements sur un produit qui circulait dans le quartier.
– Le Feel-Younger, sans doute ?
– Voilà c’est ça ! Je me suis donc aperçue que quelqu’un d’autre faisait la même enquête. Nous avions donc tous deux décidés de nous concerter afin d’échanger nos renseignements…
– Ah ?

Eugène Sarriette reste un moment perplexe. Sa mémoire lui renvoie l’image de Brigitte Silverberg lui présentant Béatrice comme sa collaboratrice. Mais ça ne tenait pas debout, elle ne pouvait pas être à la fois la collaboratrice de Martinov et celle d’un cabinet de détective privé ! Elle n’avait dû dire cela que pour donner le change !

– Et il y a longtemps que vous travaillez avec mon ami Martinov ?
– Depuis 2001 !
– Et à plein temps !
– Ben, oui, à plein temps

« Donc, se dit Eugène, il y avait donc deux enquêtes distinctes le concernant, cela corroborait également l’hypothèse avancée par Samuel. Tout était donc normal. Du coup il regarda Béatrice différemment et la trouva très sexy.

– Bien ! Je vous prie de bien vouloir m’excuser, mon imagination me joue des tours, vous êtes la bienvenue, Béatrice, permettez que je vous fasse la bise ?
– Bien sûr !

« Quel bonheur, il a tout gobé, ça a été trop facile ! Brigitte va être contente de moi ! »

Quelques minutes plus tard, Béatrice profitant des papotages apéritifs, s’éclipsa jusqu’aux toilettes et rédigea un court texto pour Brigitte.

« Opération réussie, Sarriette berné, tu n’as plus rien à craindre, je t’embrasse. »

Le repas se passa dans la bonne humeur. La chère était bonne et le vin coulait volontiers dans les gosiers. La conversation était agréable, le professeur Martinov étant expert dans l’art de zapper les sujets « qui fâchent ».

– Vous m’aviez dit qu’il vous était arrivé de faire des rencontres coquines dans le cadre de votre travail, lança Fanny à brule-pourpoint, mais vous ne nous avez pas raconté les détails.
– Oh ! Ce n’est pas vraiment racontable ! Répondit Martinov.
– Oh, vous savez, peu de choses nous choquent, nous sommes un peu libertins et tous deux un peu bisexuels.

Bisexuelle, Fanny ! Béatrice ne l’aurait jamais imaginé. Le vin aidant elle décida de se la jouer provoc envers Fanny :

– Eventuellement, je serais votre genre ?
– Mon genre, non, on ne peut pas dire, mais ce ne serait pas une corvée, croyez-moi !
– Chiche !

Fanny se leva, s’approcha de Béatrice et sans autre préalable, lui roula une pelle.

– C’est la grande réconciliation ! S’amusa Martinov.
– Pardon ? Demanda Eugène qui ne pouvait comprendre.
– Je veux dire entre les brunes et les blondes ! Se rattrapa le professeur. Oh, mais c’est qu’elles sont déchaînées ces deux-là !

Effectivement Fanny et Béatrice s’efforçaient chacune d’étouffer leur animosité respective en se pelotant à qui mieux- mieux.

– Ben alors les filles, on se calme ! Intervint Eugène !
– Cette fille est une vraie diablesse ! S’écria Fanny se libérant de l’étreinte.de Béatrice.
– On ne se refait pas ! Commenta cette dernière, et si vous voulez allez plus loin, je peux vous laisser mon numéro de portable.
– Remarquez, si vous avez envie de faire des trucs, faut pas vous gêner, le canapé est à votre disposition, proposa Eugène, qu’en penses-tu Martinov ?
– Je n’ai rien contre !
– Parce qu’évidemment ces messieurs vont faire les voyeurs pendant ce temps-là ! Fit mine de protester Béatrice.
– Si vous ne voulez pas qu’on regarde, vous pouvez aller dans la chambre, mais qu’allons-nous faire pendant ce temps-là ? Argumenta Eugène.

Fanny pris alors Béatrice par la main !

– Viens, on va leur en foutre plein la vue !

Fanny se dirigea alors vers un meuble et brancha la radio où elle sélectionna une chaine de jazz qui passait un morceau permettant d’exécuter quelques pas de danse.

– Voilà on va se foutre à poil en musique ! D’accord ?

C’est Fanny qui dirigeait les opérations. Cette fille avait dû être stripteaseuse dans une vie antérieure, en effet les deux femmes, pendant le premier morceau, se contentèrent de prendre des poses sans enlever aucun vêtement. Mais au terme du second, elles se retrouvèrent en sous-vêtement, et quand vint le troisième, les filles dévoilèrent leurs seins.

Martinov connaissait déjà fort bien l’intimité des deux femmes mais ne pouvait montrer devant Eugène que sa femme n’avait plus beaucoup de secrets pour lui. Ce dernier pour sa part était impressionné par la plastique de Béatrice et commençait à se tripoter la braguette.

– Sortez donc vos bites, les garçons, vous serez plus à l’aise pour vous exciter ! Lança Fanny.

Eugène regarda Martinov qui n’en faisait rien, et ne voulant pas être le premier s’efforça de rester sage.

– On va être obligé de leur donner un coup de main ! Fit semblant de se lamenter Fanny.
– Ce sont de grands timides ! Ajouta Béatrice, entrant dans son jeu.
– On y va ? Proposa Fanny qui joignant le geste à la parole, envoya valser sa petite culotte, puis se dirigea vers la professeur Martinov, s’assit sur ses cuisses à califourchon et exécuta une lap-dance.

Le brave homme se laissa faire et en profita pour la peloter pendant qu’elle se déhanchait… Vous vous imaginez comme il devait être excité !

Il jeta un coup d’œil sur sa droite, mais Eugène, occupée pour sa part avec Béatrice, semblait indifférent à ce que faisait en ce moment sa femme.

Béatrice avait eu quelques réticences, le personnage d’Eugène ne l’inspirait pas vraiment, ni physiquement, ni moralement, ne restait-il était-il pas un dangereux escroc, même s’il jouait les naïfs et les repentis ? Mais Béatrice avait aidé Brigitte, la détectrice privée, à lui escroquer 25.000 euros dont 5 000 (seulement 5 000 !) qu’elle avait directement empochée. Elle avait donc intérêt à faire très bonne impression sur lui afin que ses soupçons ne réapparaissent pas.

Elle exécuta donc sa laps dance en se laissant peloter, et quand elle aperçut sur sa gauche Fanny ouvrir la braguette de Martinov et lui en extraire la bite, elle en fit de même avec celle d’Eugène.

Fanny ne put résister à la tentation de gober le membre viril du professeur et de lui prodiguer quelques mouvements de fellation. Béatrice ne put faire autrement que de l’imiter mais regretta le tour que prenait la partie, elle aurait de très loin préféré s’envoyer la belle mature.

Mais ces petites fellations ne constituaient qu’un aparté dont le but était de désinhiber nos deux vénérables chercheurs qui se retrouvaient maintenant la quéquette à l’air, et ne pouvaient désormais s’empêcher de se la tripoter afin de ne pas perdre la face devant ces dames.

Ces dames, elles, se donnaient du bon temps et Fanny avait jeté son dévolu sur les seins de Béatrice dont elle gobait les extrémités avec grand bonheur.

– Tu ne crois pas qu’ils seraient mieux à l’aise s’ils se mettaient à poil ! Dit soudain Fanny en regardant les deux hommes.

Elle ajouta à leurs intentions que ce serait plus « cool » pour la suite. Ils se déshabillèrent donc puis reprirent leurs places respectives sur leur siège.

Les deux femmes continuèrent à se caresser, à s’embrasser et à se peloter jusqu »à ce que Fanny interpelle son mari.

– Tu la trouves comment la bite du professeur Martinov ? Moi je la trouve très jolie.
– Oui, elle est bien, répondit Eugène, un peu gêné.
– Ben, alors qu’est-ce que t’attends pour la sucer ?
– Enfin Fanny !
– Je sais bien que tu les préfères plus jeunes, mais une bite c’est une bite, ça ne se ride pas ! Et puis ça nous amuserait de voir ça !
– Encore faudrait-il que l’intéressé soit d’accord !
– Ça ne me dérange pas ! Indiqua le professeur.

Eugène suçait vraiment bien. Martinov se dit qu’il devait posséder une longue expérience forgée par la pratique, il devait sillonner le Marais en long et en large…

« Bien la peine d’être jaloux avec sa femme… »

En fait, il suçait si bien que Martinov, dût le stopper, n’ayant nulle envie de jouir prématurément.

– A mon tour ! Proposa-t-il.

Il serait faux de dire que le professeur Martinov trouvait son partenaire sexy, mais l’ambiance et l’excitation aidant, sucer la queue d’Eugène ne constituait pas une corvée. Sa bite était fièrement dressée, le gland luisant et très violacé. Il se dit qu’il la prendrait volontiers sans son cul. Il ne voyait pas lui demander une telle chose mais comptait plus ou moins sur la perversité de ces femmes pour orienter les choses en ce sens.

Et ça ne rata pas !

– Si on leur demandait de s’enculer, tu crois qu’ils le feraient demanda Fanny d’un air faussement innocent ? Tu as déjà vu des hommes en train de s’enculer ?
– Oui !
– C’est excitant n’est-ce pas ?
– Très !
– Messieurs, si vous nous offriez le spectacle d’une petite sodomie, qu’en pensez-vous ?
– Pourquoi pas ! Répondit le professeur.
– Oui, mais qui baise l’autre ? S’inquiéta Eugène.
– Arrangez-vous, faites ça chacun votre tour…
– Mais qui commence ?
– Pile ou face !

On tira donc à pile ou face. Martinov perdit.

Sans hésiter une seule seconde, il vint se positionner en levrette sur le canapé, cul relevé et écarté, attendant l’assaut. Mais tandis qu’Eugène peinait à s’encapoter, Fanny s’approcha et proposa tout de go à Béatrice :

– Si on lui préparait son petit cul, toutes les deux ?
– Pourquoi pas ?

Et voilà nos deux coquines en train de lécher à grand coups de langue le troufignon brun du professeur Martinov.

– Il est tout mignon ce trou du cul, maintenant qu’il est bien lubrifié ! Constate Fanny en prenant un peu de recul. Alors Eugène t’attend quoi ? Il est prêt !

Mais c’est qu’Eugène a un petit souci, il bande mou dans sa capote. Qu’à cela ne tienne, Béatrice vient lui donner un coup de main qui se transforma vite en coup de langue. Et pendant ce temps-là Fanny faisait patienter le professeur en le doigtant énergiquement.

– Ça doit être bon, maintenant ! Décida Eugène en venant derrière son collègue.

Un bon coup de rein et sa bite entra facilement.

– Humpf !
– Pardon ?
– Doucement au début !
– Comme ça ?
– Oui c’est bon, Vas-y continue.

Et tandis que notre vert professeur se fait pilonner par Eugène Sarriette, Fanny vient derrière lui, lui attrape les tétons et les pince de façon à maintenir son érection.

Béatrice un moment désœuvrée se prend de sympathie pour les jolies fesses de Fanny qu’elle caresse, qu’elle embrasse et qu’elle léchouille.

Et puis un cri :

– Oh là !

Eugène vient de jouir et décule, laissant le professeur quelques instants dans un état second.

– C’était bref mais très intense commenta ce dernier avec philosophie.
– Je suis trop excitée, ça te dirait de me lécher la foufoune ? Proposa Fanny à l’adresse de Béatrice.
– On se lèche en soixante-neuf, alors.

Et l’instant d’après la brune et la blonde se gamahuchaient réciproquement sur le canapé de façon fort peu discrète.

Martinov fasciné par le spectacle de ces deux furies se masturbait mollement, la perspective de finir la soirée en compagnie de la veuve poignet ne le dérangeait pas outre mesure.

Quant à Eugène il avait momentanément disparu.

Les deux femmes ne gigotèrent pas très longtemps, aussi habiles l’une que l’autre dans le placement de la langue, elles eurent tôt fait de se faire jouir en braillant comme des chattes au mois d’août.

Béatrice appréciait la tendresse après l’amour, aussi fut-elle un peu déçue de voir sa partenaire de canapé se lever comme un diable de sa boite et sortir de la pièce.

« Qu’est-ce qu’elle nous fait, là ? »

Mais la voilà qui revient aussi vite qu’elle était partie.

– Putain ! Eugène squatte les chiottes, j’ai une de ces envies de pisser, moi !
– T’as pas une salle de bain ?
– A ben, si bien sûr, je reviens.
– Ou alors tu fais dans un verre ! Plaisanta Béatrice.
– Dans un verre ? Il va être trop petit le verre… mais pourquoi tu me demande ça ? Tu voudrais regarder ?
– Si ça te gêne pas…
– Mais non.

Fanny entraine sa camarade de jeu dans la salle de bain.

– Couche-toi dans la baignoire, j’arrive… vite, vite, je vais me pisser dessus.

Effectivement, tout va très vite, l’urine de Fanny se met à couler d’abondance. Béatrice ouvre une large bouche signifiant ainsi qu’elle ne serait pas contre le fait d’en goûter une lichette.

– Ah, tu veux boire !

Elle se baisse légèrement, Béatrice peut alors avaler les dernières gouttes de la source d’or qui vient de se tarir.

Fanny se jette alors au cou de la jeune chimiste et les deux femmes échangent un long baiser baveux et subtilement parfumé

– T’es vraiment une belle salope ? Conclut Fanny.
– Si tu savais à quel point !
– Encore un bisou ?

Il est 1 heure du matin, Martinov et Béatrice, s’en vont rejoindre une station de taxi. Cette dernière sort son portable. Il y a un message de Brigitte :

« Ouf ! Faudra qu’on arrose ça ! On s’est fait des promesses, mais là on est obligé de déroger, qu’en penses-tu ? »

Elle répondit qu’elle en pensait beaucoup de bien.

Epilogue

Ce matin-là Fanny ouvrit distraitement le local qui longtemps avait servi de laboratoire à Eugène. Elle y aperçoit une énorme imprimante à laser à moitié déballée.

– C’est quoi, ça Eugène ?
– Une imprimante !
– Oui mais pourquoi si grosse ?
– Je vais changer d’activité, je vais imprimer des faux timbres et les vendre sur Internet. Des timbres de pays imaginaires avec des tableaux de nus. Il parait que ça marche très fort dans les pays arabes.
– En voilà une idée, mais ça au moins ce n’est pas dangereux !
– Oui et puis entre timbrés on se comprendra !
– Grand fou !

Fin de l’épisode

© Maud Anne Amaro et Vassilia.net
La Rochelle Mars 2016

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18 réponses à Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock 10 – Amour vache et partie carrée par Maud-Anne Amaro

  1. Peggy dit :

    Moi l’amour vache de temps en temps, je dis « pourquoi pas ? »

  2. Maud Anne Amaro dit :

    Brigitte Silverberg vous a émoustillé !
    Retrouvez la dans les épisodes 19 / 22 / 24

  3. Nina dit :

    Il faut un talent fou pour faire passer ces pratiques extrêmes de façon quasi naturelle dans un récit d’une belle fluidité

  4. Marylu dit :

    Il y a un passage…. oh ma mère… devinez lequel….

  5. Lise du Sud dit :

    Se faire prendre par un chien
    Quelle sensation unique !

  6. Villencourt dit :

    Faut raiment être vicieuse pour raconter des trucs pareils !

  7. René dit :

    Un grand moment de lecture cochonne

  8. Lucia dit :

    La partie canine est un peu rapide mais elle est plaisanté à l’image de ce chapitre véritable tourbillon de perversion partagées

  9. Cloarec dit :

    J’ai relu ce chapitre a cause du passage signalée par Claire.
    J’avoue que ça m’a fait bien bander
    Pratiquez-vous ou alors est-ce juste un fantasme ?

    • Maud Anne Amaro dit :

      La littérature érotique se nourrit des fantasmes de ses auteurs, c’est ce qui en fait sa particularité.
      Alors : Oui les fantasmes que je décris sont bien mes fantasmes, certains comme ceux que vous évoquez ne sont pas permanents mais surgissent de temps en temps et je trouve que c’est très bien comme ça. Et ça m’excite de les coucher sur le papier.
      Maintenant pour ce qui est de savoir si je pratique ou pas, vous me permettrez de passer cette question 😉

  10. Claire dit :

    J’avais du zapper ce chapitre qui est excellent,
    Le passage scato est un modèle du genre, extrême et décontracté, on s’y croirait
    Bravo Maud-Anne

  11. Gontran dit :

    Une série qui s’achève comme elle a commencé, par du pur délire sexuel. J’dore quand le professeur Martinov se fait enculer (c’est tellement bon !). Les passages zoo et scato sont écrit sans surenchères inutile, juste ce qu’ilfaut pour s’exciter le machin…
    Bravo à l’auteure

  12. Marly dit :

    Maud-Anne au sommet de son art !

  13. Baruchel dit :

    Un final en forme de feu d’artifice lubrique pour ce récit majeur de cet auteure super douée. Bravo ! Bravissimmo !

  14. Jean-Seb dit :

    Un excellent récit que j’ai lu entièrement, l’un des meilleur de son auteure talentueuse

  15. AcmoJM dit :

    J’ai bien aimé cette série que j’ai découvert sur ce site. J’ai recherché les 1er textes pour tout lire.
    J’espérais un Martinov 18 ? Mais Anne ma sœur Anne je ne vois rien venir ? Dommage!

    • Eddy dit :

      Un Martinov 18 est en préparation. Son titre sera l’héritage de Tante Madeleine et il sera assez long. Soyez patient 😉

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