Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 7 – Le coffre-fort de McGregor

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 7 – Le coffre-fort de McGregor

– Et si tu nous parlais de McGregor ?

Je vais être obligée d’improviser dans les grandes largeurs.

– Il a un coffre chez lui, il se méfie des banques. Inventais-je
– T’as l’adresse exacte ?
– Je sais où c’est, je peux vous expliquer comment y aller !

Et c’était vrai, on me l’avait montré !

– Evidemment tu ne sais pas ce que c’est comme coffre ?
– Non !
– La dynamite, ça ouvre tous les coffres ! Intervint Dany.
– Oui, et même que ça brule les billets. Lui fait remarquer Peter.
– Alors on fera classique comme à la banque, on oblige le type à nous ouvrir. Suggère Bob
– Ils sont combien dans sa barraque ? Demande Peter.
– Lui et sa femme.!

Je réponds ça, mais je n’en sais rien du tout. Mais peu importe, ils ne vont pas y aller de suite, j’aurais, je l’espère le temps d’affiner mes mensonges..

– Décris nous l’adresse !
– Je fais comment ?
– On sort du saloon, on va où, à droite ? à gauche ?
– Alors c’est à gauche, sur le trottoir d’en face, la deuxième maison après l’église.
– O.K. Bob, tu vas aller faire un tour à Norton-City, tu reconnais les lieux, tu ne vas pas au saloon, mais tu en profites pour passer au drugstore prendre un peu de bouffe, puis tu reviens.

Ça va trop vite, beaucoup trop vite, quand Bob est revenu, la petite bande a décidé de faire le coup le lendemain avant le lever du soleil.

– Qui c’est qui prévient le patron ? Demande Danny.

Parce qu’ils ont un patron ? Les choses vont se compliquer !

– On ne lui dit rien, c’est de l’extra, et le pognon on se le garde pour nous en trois parts. Répond Peter.
– S’il l’apprend !
– Comment veut-tu qu’il l’apprenne ? Tu ne vas pas lui dire, moi non plus et Bob non plus
– Et elle ?
– Elle ne sait même pas qui c’est le patron, alors fous nous la paix avec tes remarques idiotes !

J’ai été réveillé par les préparatifs de ces messieurs qui ne sont pas très discrets. On ne me détache pas, au contraire Bob ajoute des cordes de façon à ce que je puisse pas sortir de ma couchette.

Ils sont partis me laissant avec la peur au ventre, d’ailleurs je me suis pissée dessus.

Je ne sais même pas si McGregor possède un coffre et dans l’affirmative s’il est rempli, je ne sais pas si McGregor vit avec une femme, je n’ai raconté que des conneries.

A leur retour, ça va être ma fête et je ne vois pas bien ce qui me permettrait de m’en sortir. J’en arrive à espérer qu’ils vont se faire descendre…

En attendant il faut que je trouve le moyen de me débarrasser de toutes ces entraves, et pour le moment je n’ai rien trouvé ! C’est la cata !

Mourir si jeune, c’est un peu con, non ? Qu’est-ce qu’il y a après la mort, je ne crois pas en Dieu, du moins pas au dieu des églises. Peut-être qu’on se réincarne, j’aimerais bien me réincarner en chat, c’est trop peinard une vie de chat !

Des bruits de chevaux dehors ! Ma dernière heure est donc arrivée.

– Libérez la fille ! Ordonne Peter, elle va trinquer avec nous !

Je rêve ou quoi ?

Ils m’ont expliqué, l’effet de surprise a joué à fond, Spencer McGregor dormait seul chez lui, les malfrats sont entrés par effraction, lui ont fait ouvrir le coffre et l’ont vidé. Ils ont ligoté sommairement le vieux et sont reparti tranquillement. L’opération n’a duré que 10 minutes.

Je pense à la gueule que doit tirer McGregor, bien fait pour lui !

Effectivement, McGregor ne décolère pas. Il a mis une bonne heure à se débarrasser de ses liens avant de courir chez Robin Lynch, le shérif local.

– Mais ça n’a aucun sens ! Personne ne savait que j’avais un coffre chez moi ! Tempête le patriarche
– Vous avez dû en parler à quelqu’un, non ? Objecte le shérif.
– Je vous dis que non !
– Et le banquier il ne vous a jamais demandé pourquoi vous ne déposiez pas chez lui ?
– Si, mais je lui ai répondu que j’avais un autre banquier. Vous allez faire quoi ? Vous n’allez pas me laisser ruiné, quand même !
– Mais mon vieux si je veux enquêter, il me faut un indice, quelque chose. Ils ont parlé, vos agresseurs ?
– Un peu !
– Evidemment vous n’avez pas reconnu une voix, vous me l’auriez dit.
– Bin oui !
– Ils n’ont rien de dit de bizarre.
– Si, ils voulaient savoir où était ma femme ! N’importe quoi ! Quand je pense que cette salope est partie depuis bientôt 15 ans !
– Bin voilà la piste : ça veut dire que ce sont des gens qui vous ont connu avant que votre femme parte… Vous aviez un coffre à l’époque ?
– Non ! Je gardais l’argent dans une cassette en bois.
– Donc elle savait que vous ne déposiez pas en banque, la piste est bonne. Elle est où votre femme ?
– Mais je n’en sais rien.
– Bon je suppose que s’ils ne sont pas d’ici les malfaiteurs sont venus reconnaitre les lieux, je vais me renseigner…
– En attendant je suis ruiné…
– Il ne faut peut-être pas exagérer, Monsieur McGregor.
– Je vous dispense de vos réflexions, shérif, je vous rappelle que si vous êtes shérif, c’est aussi grâce à moi ! Alors vous faites votre boulot et je veux des résultats.

Le shérif se demanda comment il allait procéder. A tout hasard, il alla se renseigner au saloon afin de demander s’ils avaient servi des étrangers à la ville.

– Pourquoi, y’a un problème ?
– McGregor a été attaqué en pleine nuit, on lui a piqué ses économies…
– Pour autant que je me rappelle, des étrangers on a juste eu quatre mecs qui venaient de je ne sais pas où, il sont restés deux heures à picoler et à jouer aux cartes, à mon avis c’est pas comme ça qu’on fait de la reconnaissance.

Au drugstore on lui tint un tout autre langage.

– Oui, il y a un type qui est venu m’acheter des provisions pour une semaine et quatre personnes. J’ai pas trop cherché à comprendre, je me suis dit que c’était peut-être un chercher d’or ou un trappeur…
– Vous n’avez pas regardé ce qu’il a fait après.
– Non, j’avais du monde.
– Il était comment ?
– Gros, moins de trente ans
– Il n’était jamais venu ?
– Si, sa tronche me disait quelque chose, il avait dû déjà venir mais je ne saurais pas dire quand.

« Voyons voir ! Se dit le shérif. Un type qui se pointe la veille et qui embarque une provision de nourriture pour quatre personnes, ça pourrait le faire ! Mais comment chercher ? Faire le tour de toutes les planques du secteur ! En sachant qu’ils peuvent très bien être déjà dans un autre état ! »

Le shérif Lynch décide néanmoins d’envoyer des patrouilles dans les environs immédiats de la ville.

« Ça ne servira à rien, mais McGregor sera satisfait de voir que je m’agite ! »

Dans la baraque, on a sorti le whisky et je suis invité à trinquer avec ces messieurs. Voilà peut-être l’opportunité que j’attendais, si dans une heure, ils sont tous les trois ronds comme des queues de pelle, comment que je vais leur sauter compagnie !

Je remarquais que si Bob et Danny buvaient comme des trous, Peter était beaucoup moins soiffard.

Un moment Bob s’approche de moi, son haleine puante est à quelques pouces de mon visage. Berck !

– Bon, toi tu me fous la paix !
– Fais ta mijaurée, t’es qu’une pute !
– Tu me fous la paix ! Répète-je, peu rassurée.

Le type ne m’écoute évidemment pas, me bouscule et je me retrouve sur le plumard. Le mec commence à me retrousser ma jupe, je ne sais que faire me disant qu’il va falloir que je me laisse faire afin d’éviter des complications.

Bob dégrafe son pantalon.

– Bob, arrête tes conneries, t’es bourré. Lui dit Peter.
– Je ne suis pas bourré !
– Si tu ne la laisses pas tranquille je te fous trois baffes.
– Essaie pour voir.

Ce fut rapide et spectaculaire. Un direct du droit arrive en plein dans la tronche de Bob qui s’écroule, puis tente de se relever.

– Tu en veux une autre ?

Bob s’affale alors sur sa couchette en maugréant. Merci Peter !

– Qu’est-ce que tu lui a fait ! S’énerve Dany. On s’entendait bien il a fallu que cette pétasse vienne foutre la merde. Pourquoi tu la protèges ?
– Je te répondrais quand tu seras désaoulé, pour l’instant calme-toi.
– Pfff !

Peter s’approche de moi.

– Bon après tout ça, tu vas être obligée d’être gentille avec moi !
– Non, je ne suis pas obligée, mais je veux bien être gentille avec toi !

Effectivement je ne suis pas obligée, mais comment faire autrement ? Quand ces trois abrutis ont abusé de moi (parce qu’il faut aussi appeler les choses par leur nom, mon consentement n’était là que pour éviter un véritable viol !) ce Peter n’était pas mieux que les autres. Mais accepter sa « protection » a ses avantages, les deux autres vont hésiter à me toucher. Il est même possible que cette situation provoque des tensions au sein du groupe, tensions dont je pourrais éventuellement profiter… Du coup me voici en train de rêver…

La main de Peter sur ma poitrine me fait revenir à la réalité. Il veut revoir mes nénés. Qu’à cela ne tienne, j’enlève ma chemise et les lui fous sous le nez. Il me les tripote de ses grosses mains calleuses, je me laisse faire en faisant semblant d’être ravie .

Un coup d’œil sur les deux autres idiots qui ronflent maintenant comme des moines sonneurs de cloches. Pourquoi s’étonnera le lecteur, ne pas profiter de la situation pour prendre la poudre d’escampette ? La nuit est noire, j’ignore où je me trouvé réellement, et puis il y a les coyotes… inutile de faire dans la précipitation !

Peter finit de me déshabiller, il me pelote les cuisses, les fesses, la chatte… il a des mains partout, une véritable sangsue !

– J’ai envie de pisser, je reviens ! Me dit-il.

Et le voilà qui se dirige vers le porte de la cabane, il va pour sortir mais pile, se retourne :

– On t’as déjà pissé dessus ?.
– Ben oui !
– Je pisserais bien sur toi, alors !
– Si ça te fais plaisir, vas-y ! On va faire ça où ?
– Ben !

Eh oui, le Peter n’avait pas pensé à ce genre de détail. Certes la cabane n’a rien d’un havre de propreté, mais y ajouter une flaque d’urine…

– On va faire ça dehors, sur le pas de la porte.

Ben oui ! Pourquoi pas ? Il me prend la main et m’entraine dehors, me fait mettre à genoux, je devrais dire « me demande de me mettre à genoux » car il agit sans brutalité ! Un bon point pour Peter !

Il incline sa bite, et c’est parti, je reçois sa pisse sur le ventre et les nichons. Je prends la chose avec philosophie, Au saloon la pratique sans être courante n’était pas si rare que ça et possédait ses adeptes fidèles et réguliers. Le contraire est plus amusant, j’éprouve une espèce de satisfaction sadique à pisser sur les hommes, satisfaction encore renforcée quand ces messieurs reçoivent mon nectar dorée, la bouche grande ouverte !

En parlant de bouche ouverte, je me dis que cela plairait sans doute au bandit que j’ouvre la mienne. Je le fais, il se marre et vise mon visage. J’en avale juste une rasade, faut pas déconner non plus ! Ma bouche s’est refermée, il termine sur mes seins. J’étale tout ça en lui faisant des œillades.

– T’es vraiment une salope ! Me dit-il sans animosité.
– Je ne fais de mal à personne !
– Alle on rentre, je vais t’enculer !

Un vrai poète, ce mec !

Il a voulu que je le turlutte un peu avant, j’y ai mis tout mon talent en suçant et en léchant sa bite imprégné de pisse.

Je me suis tournée et lui ai présenté mon joufflu. Et là je ne sais pas ce qui lui a pris, il m’a administré une de ces claques sur le cul, mais la grosse claque, quoi !

– Oh ! Tu fais quoi là ?
– Je t’ai fait mal ?
– Ben, ça ne fais pas du bien !
– Faut pas m’en vouloir, c’est comme un réflexe, t’as un si beau cul !
– Je t’en veux pas, mais recommence pas, ou alors moins fort !

Il ne m’a pas répondu et il m’a enculé sans brutalité excessive

Peter ne m’avait pas attaché pour dormir. Il n’est pas complément fou, il se rend bien compte que je ne peux aller nulle part tant que le soleil n’est pas levé.

Le lendemain au réveil, l’ambiance était particulière, Bob et Dany faisaient la gueule. Super ! Si maintenant il y a des dissensions dans le groupe, ça ne peut que me profiter.

Après un silence pesant, ce fut Bob qui prit la parole :

– Avec ce qu’on a gagné comme fric chez McGregor, je propose qu’on partage et qu’on se sépare…
– Que va dire la patron ? Demande Dany.
– On s’en fout, on lui doit rien, on lui a assez rendu service, répond Bob.
– Bon O.K. intervient Peter, on va faire quatre parts.
– Comment ça, quatre parts, t’es malade ou quoi ?
– Si Lilly ne nous avait pas donné le tuyau, on aurait pas pu faire le coup et on aurait rien à partager. C’est compliqué à comprendre ?
– Oui, mais c’est nous qui avons pris tous les risques.
– C’est quatre parts ou on ne fait pas le partage ! S’énerve Peter.

Et soudain !

– C’est quoi ça ?
– Un cheval, attention les gars, sortez vos colts, mais ne tirez pas avant que je vous le dise.

De mieux en mieux, je vais être pris dans une fusillade, j’essaie tant bien que mal de me cacher sous la couverture de la couchette.

Le cri d’un coyote !

– C’est la patron ! Dit Bob

Ah, bon ! Ils ont un patron qui pousse des cris de coyote ! En fait c’est un signe de reconnaissance.

Peter ramasse les dollars qui étaient restés sur la table et les enfouit dans un sac.

– Toi tu restes sous la couverture et tu ne bouges pas ! Me dit-il.

Peter ouvre la porte, un type entre.

– Bon les gars, il y a le feu, il faut partir de suite pour Jonastown afin d’y être demain matin. Une diligence bien garnie va partir vers 9 heures en direction de Stonedied. Il y aura une escorte, à vous de voir si le coup est possible. Débite le type.

Putain, je connais cette voix, mais c’est la voix de qui ?

– Moi je n’en suis pas ! J’arrête ! Intervient Bob à la surprise générale.
– J’ai personne pour te remplacer, alors tu arrêteras après le coup. Parce que faire ça à deux, ça me paraît un peu léger.
– Vous ne pouvez pas m’obliger !
– Si ! Je pourrais ! Mais faire un coup avec un dégonflé, c’est toujours risqué.
– Oh ! Je ne suis pas un dégonflé. Je veux ma part et je me barre.
– Ta part de quoi ?

Je sens qu’on va au clash !

– Je crois qu’il est devenu complètement fou, Intervient Peter, hier on a bu un coup, il délirait, j’ai été obligé de lui foutre un coup sur la tête, j’ai peut-être tapé trop fort.
– Vire-le ! Demande le boss.

Cette voix… cette voix…

– T’as entendu, tu te barres ! Répète Peter.
– Je veux ma part !
– Mais enfin de quoi il parle ! Demande le boss.

Des bruits de pas… Le boss a avancé dans la baraque, il va me voir, c’est sûr !

– C’est quoi sous la couverture ? Un macchabé ?

Et sans rien demander à qui que ce soit, le type me dégage, je découvre le bonhomme : c’est William Buchanan !

A suivre

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6 réponses à Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 7 – Le coffre-fort de McGregor

  1. Adamo dit :

    La porno au far-west ! Pourquoi pas ! Moi j’adore !

  2. Baruchel dit :

    Une héroïne de western érotique vraiment attrayante

  3. Biquet dit :

    Et John Wayne, il arrive quand ? 😉

  4. François26 dit :

    Elle me fait bander la Lilly

  5. Lemoine dit :

    Elle va finir par avoir mal au cul, la Lill, à force de se faire prendre par le petit trou ! LOL !

  6. Forestier dit :

    C’est vraiment très bon, je me régale à chaque chapitre

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