Lilith par Jeck

Partie I
Une nouvelle rentrée universitaire, une nouvelle promotion de licence, et de
nouveaux cours en perspectives. Généticien dans un institut public, je
dispense chaque année quelques heures de cours et de travaux pratiques à
l’université. J’aime assez faire mon  » one man show « , voir de nouvelles
têtes, mais surtout sentir tous ces regards qui me scrutent et me
détaillent. Je dois avoir un côté un peu exhibitionniste et j’aime assez la
provocation, ce qui explique la surprise des étudiants lorsqu’ils me voient
m’installer face à eux la première fois. La trentaine, brun aux yeux verts,
plutôt bien foutu, j’adopte fréquemment des tenus vestimentaires assez
remarquables, du moins pas celles d’un prof de fac tel que l’on peut se
l’imaginer. L’air décidé, une voix grave qui porte, un certain charisme et
vous comprendrez pourquoi j’éveille l’intérêt des étudiants même les plus
blasés.

Me voilà donc face à la nouvelle promotion de licence avec pour mission de
leur expliquer les mystères de la génétique. Généralement je fais peu de cas
des petites étudiantes qui si elles sont mignonnes sont aussi sources de
soucis et de ragots sans fin. J’aime voir leurs yeux briller, leur sourire
et entendre les petits sous entendus timides. Après les traditionnels mots
de bienvenu, je suis resté sans voix quelques instants en remarquant une
fille seule en haut de l’amphi. Métisse aux cheveux raides d’un noir de
jais, elle était pour ce que je pouvais en voir d’une beauté irréelle. Sa
mère, probablement indienne, avait dû lui faire cadeau de sa longue
chevelure qui s’étalait sur de jolies épaules rondes. Son visage de
femme-enfant, mangé par de grands yeux noirs, représentait la quintessence
de ce qui constitue pour moi la beauté. Ses mains fines aux longs doigts
croisées sous son menton, elle m’observait avec une étrange intensité. Elle
avait cet air grave et supérieur qu’ont les femmes nobles sur les gravures
des siècles passés. J’ai eu bien du mal pendant les deux heures qui ont
suivi à conserver un semblant de concentration. Le cours terminé, entouré de
quelques étudiants que je n’écoutais pas, je l’ai regardé partir. Elle est
passée devant mon bureau en me regardant, sa courte robe d’un rouge profond
soulignait un corps magnifique et musclé. Sans aucun sac, et malgré cette
beauté qui m’avait coupé le souffle, les autres étudiants ne semblaient pas
la voir.

Quelle ne fut pas ma surprise de la voir à la même place le lendemain, mais
cette fois pour un cours de maîtrise. À chacune de mes interventions, quelle
que soit la promotion, et toujours sans prendre la moindre note, elle était
là à me fixer de son noir regard, insensible à mon discours, comme à
l’écoute d’autre chose que ma voix. Pour le moins troublé, j’ai commencé à
penser à elle de plus en plus souvent, mais c’est seulement après plusieurs
semaines, quand elle est apparue dans mes rêves, des rêves plutôt érotiques
à en juger par mes érections au réveil, que je me suis décidé à agir.

Tous ceux qui ont fréquenté une quelconque fac seront qu’un prof peut très
rarement échapper à la fin d’un cours aux sempiternels étudiants poseurs de
questions. Impossible de lui parler, je ne connaissais même pas son nom et
je n’osais parler d’elle aux autres étudiants. C’est la semaine précédant
les congés de Noël que j’ai eu la surprise après mon dernier cours de la
voir attendre à quelques mètres de la porte de l’amphi.

– » Bonjour, j’espérais vous voir car je me demande.  »
– » Je sais ce que tu vas dire, c’est inutile. Voici mon adresse, à un de ces
jours, ou plutôt, une de ces nuits « .

Mon petit bout de papier à la main, je suis resté pétrifié, encore sous le
charme de sa voix chaude et envoûtante, me demandant si je devais la suivre
ou non. Le temps que je retrouve mes esprits elle s’était fondue dans la
masse des étudiants. Bien qu’elle ne m’ait pas donné de rendez-vous, je me
promis d’aller chez elle le soir même bien décidé à savoir qui elle était et
pourquoi personne ne semblait la voir et surtout ce qu’une telle beauté
pouvait bien me vouloir. L’adresse correspondait à un vieil immeuble du
centre ville. Malgré l’orage qui menaçait, j’étais aux pieds de l’immeuble
en début de soirée, perplexe devant les boîtes aux lettres car elle ne
m’avait pas donné son nom. Sur une boîte, un vieux bristol disait :  »
Lilith, dernier étage « . Après avoir avalé les marches inégales et déformées
jusqu’au dernier palier, j’ai tout à coup eu très peur de frapper à l’unique
porte. À mon grand désarroi, celle-ci s’est ouverte et elle m’est apparue,
un vague sourire aux lèvres comme si elle comprenait parfaitement ce que je
pouvais ressentir à cet instant. Sans un mot, elle s’est reculée pour me
laisser entrer chez elle.

Les quelques bougies qui éclairaient la pièce faisaient paraître presque
noir le sol couvert de tomettes. Les murs en pierre étaient en partie
couverts de tentures sombres, et elle avait dû faire brûler de l’encens dont
on percevait encore l’entêtante odeur opiacée. J’ai reconnu les Cures qui
chantaient  » lullaby  » en fond sonore. Une table et deux chaises, un tapis
élimé, un grand lit recouvert d’un tissu rouge et un énorme coffre en bois
constituaient l’ensemble de l’ameublement. Un certain désordre régnait dans
l’appartement jonché de vieux livres et d’habits. J’avoue que l’ambiance des
lieux ne m’incitait pas vraiment à la volupté, et pourtant, quand j’ai
tourné les yeux vers elles j’ai eu comme un frisson. Un peu de peur et de
désir, de l’appréhension aussi. Elle portait pour tous vêtements un tissu
indien drapé autour de la taille. Elle me regardait exactement comme elle le
faisait en cours, avec ce même regard intense qui me troublait depuis
plusieurs mois. J’étais fasciné par ces seins lourds aux mamelons très
sombres, presque noirs. Elle avait, comme c’est maintenant la mode, un
anneau en argent dans le nombril. Elle s’est approchée, ses yeux rivés aux
miens, jusqu’à me frôler et j’ai senti son odeur musqué, assez forte mais
plutôt excitante. Elle a pris mes mains dans les siennes et j’ai senti une
étrange torpeur envahir mes bras puis diffuser dans le reste de mon corps.

– » Maintenant tu m’appartiens, et tu vas obéir jusqu’à ce que je décide que
j’en ai fini avec toi. J’ai pénétré la partie de ton esprit où tu n’aimes
pas regarder, j’y ai vu tes peurs et tes désirs les plus secrets, ce qui a
motivé mon choix. Tu vas vivre et accepter tes fantasmes les plus pervers,
j’aurai alors joué mon rôle. Commence par te déshabiller, je veux te voir nu
« .

Malgré ma stupeur et l’envie de protester, de discuter, j’avais l’impression
de vivre la scène en spectateur, sans emprise sur mon corps, j’en percevais
cependant les moindres sensations. Je me suis donc dévêtu au milieu de la
pièce, sous ses yeux. Elle riait, apparemment consciente du combat que je
livrais en vain pour reprendre le contrôle de mon corps, de ma peur, de mon
émotion et malgré tout de l’excitation qui commençait à m’envahir. Dehors le
tonnerre a grondé plusieurs fois et les tuiles ont commencé à résonner sous
l’impact des gouttes qui devaient tomber drues.

– » Allonge-toi devant moi « .

Docilement, tel un automate, je me suis exécuté. De son pied, elle a alors
entrepris de caresser ma cuisse, remontant lentement vers l’entrejambe ou
elle s’est attardée sur mes testicules puis mon sexe. En avançant encore,
elle m’a titillé les tétons avant d’écarter mes lèvres pour y introduire un
orteil. Son pagne a glissé révélant de longues jambes parfaitement épilées.
Sa toison noire formait une mèche qui ne cachait qu’en partie ses lèvres
très sombres. J’étais fasciné par son sexe que je ne quittais pas des yeux.
Posant un pied de part et d’autre de ma tête, elle a commencé à se caresser
très lentement écartant un peu ses lèvres, révélant une fente rose
légèrement luisante. Après quelques instants, elle s’est accroupie, son sexe
à quelques centimètres de mon visage. Je voyais ses doigts luisants aller et
venir, je sentais son odeur musqué et enivrante. Elle a ensuite introduit
ses doigts dans ma bouche, l’un après l’autre, pour que je les suce, puis
posant ses genoux au sol, elle a commencé à frotter très lentement son sexe
sur ma figure, se servant de mon nez et de ma langue à sa guise.

J’ai bientôt eu le visage luisant, le nez plein de son odeur intime. Je
voyais par intermittence son ventre musclé se contracter au gré du plaisir
que je lui procurais. Changeant de place, très lentement pour que je puisse
admirer ses lèvres épilées, elle a écarté ses fesses de ses deux mains me
révélant la totalité de son intimité. Ma langue s’est promenée sur ses
fesses pulpeuses avant de s’immiscer plus avant. J’ai senti un frisson la
parcourir quand mes lèvres se sont posées sur son petit orifice. Lentement,
très lentement, ma langue le parcourait et régulièrement venait appuyer un
peu plus au centre jusqu’à s’y introduire. Sensible à mes caresses, elle
s’est penchée un peu plus en avant, écartant les genoux pour me faciliter la
tache. Je sentais son petit trou s’élargir peu à peu me permettant
d’enfoncer ma langue un peu plus loin. J’étais fou de désir, mon sexe me
faisait mal tellement je le sentais tendu. Elle devait réellement lire dans
mes pensées car elle a lentement approché sa tête, j’ai d’abord senti ses
cheveux sur mon ventre et mes hanches, puis sa langue qui, à petites
touches, a progressé tout au long de mon sexe. Elle a dû le bloquer d’une
main pour contrôler les contractions que je ne pouvais retenir. J’ai senti
un filet de salive brûlante couler sur mon gland qu’elle a ensuite entrepris
d’étaler avec sa langue.

Quand elle s’est enfin décidée à prendre mon sexe dans sa bouche, j’ai cru
que j’allais exploser dans l’instant. J’avais énormément de mal à me
concentrer, focalisé sur son intimité, j’essayais de ne pas me laisser aller
aux sensations qu’elle me procurait pour retarder le moment ou tout allait
basculer. Je ne me suis pourtant pas retenu très longtemps avant de crier
tandis que de longs jets jaillissaient dans sa bouche. Elle continuait ses
vas et viens, alors que sa bouche avait la chaleur de l’enfer, pleine du
sperme qu’elle n’avait pas avalée. Elle est ensuite venue m’embrasser à
pleine bouche et j’ai senti le liquide chaud et odorant couler dans mon cou
alors que nos langues se mêlaient. C’était une expérience nouvelle pour moi,
mais ne m’avait-elle pas prévenu de ce qui m’attendait. Tout est alors
devenu très flou, la chaleur qui régnait dans l’appartement, l’odeur opiacée
de l’encens se mêlant aux odeurs intimes dont mon nez était imprégné et le
plaisir qui venait de m’assommer m’ont littéralement terrassé.

Quand j’ai repris mes esprits, j’étais allongé sur le lit. Impossible de
savoir depuis combien de temps et pour combien de temps j’étais là.

– » Prêt à continuer ? Je t’ai préparé une surprise qui devrait
te plaire « .

J’ai entendu une porte s’ouvrir et se fermer avant de voir s’avancer une
très jolie blonde habillée comme une prostituée. Ses cheveux blonds pâle et
sa peau laiteuse faisaient ressortir le carmin de ses lèvres. Sa poitrine
assez menue était mise en valeur par une robe rouge très échancrée qui
s’arrêtait à mi-cuisse et mettait en valeur des hanches admirablement
proportionnées. Pieds nus, elle avança jusqu’au pied du lit tout en me
détaillant d’un œil gourmant.

– » Voici Sandra. Je vais m’installer pour vous regarder, du moins pour
l’instant. Tu verras que Sandra est une amie des plus surprenante « .

Tout en disant cela, elle caressait les seins de la petite Sandra. En me
regardant, elle s’est collé à elle pour l’embrasser durant un long moment
qu’elle mis à profit pour dégrafer la robe et le soutien gorge. Elle s’est
écartée et Sandra s’est approchée pour m’embrasser à mon tour. Sa bouche
était fraîche et douce, sa langue rapide s’enroulait autour de mienne
pendant qu’elle caressait lentement ma poitrine du bout des doigts. Elle
s’est reculée pour enlever lentement sa jolie culotte. Je ne comprenais pas
pourquoi elle gardait les jambes serrées, c’est seulement quand elle s’est
avancée que j’ai compris. Sandra n’était pas une fille mais un adorable
transsexuel.

Elle riait de ma stupeur tout en venant se placer à califourchon sur ma
poitrine. De la main droite, elle se masturbait à quelques centimètres de
mon visage, tandis que de la main gauche elle caressait ma bite du bout des
doigts. Après quelques minutes, elle a écarté mes lèvres avec son gland, et
ainsi positionnée, elle a pris appui sur ses mains pour me baiser la bouche.
Pour la première fois je sentais la chaleur d’une bite, son odeur, la
douceur du gland, le prépuce qui se tend ou se replie. Je dois dire que j’y
ai vite pris goût, ma langue s’est enroulée autour de ce sexe de dimension
fort honorable, pour s’attarder sur la partie inférieure qui est la plus
sensible. Sandra a commencé à haleter, j’ai vu son ventre pourtant très plat
se gonfler, signe du relâchement des abdominaux avant qu’elle se fige et que
plusieurs jets de sperme chaud et salé ne remplissent ma bouche. Elle a
continué quelques instants ses va-et-vient pour me laisser le temps de tout
avaler.

– » Tu suces vraiment très bien, je suis certaine que tu y as pris goût.
Comme tu as été très gentil, je vais m’occuper de toi. Tu vas te sentir
femme ! « .

Plaçant ses mains sous mes genoux, elle a relevé mes jambes tout en les
écartant. Je l’ai vu se pencher avant de sentir sa langue sur mon anus.
Quelle sensation délicieuse, cette langue qui tout doucement se promenait
sur mon trou du cul qui malgré moi se contractait. Une fois bien lubrifié,
elle y a introduit un doigt puis deux pour de lents va et viens qui petit à
petit ont détendu les muscles. Elle s’est remise à me lécher pour bien me
lubrifier avant de se positionner entre mes jambes. J’ai senti son gland
appuyer sur mon anus et d’un coup elle m’a pénétré. Lentement, elle s’est
retirée pour de nouveau me pénétrer bien à fond. À chaque fois la douleur
était remplacée par du plaisir à l’état pur. J’ai alors compris que la
sodomie pouvait être vraiment agréable physiquement. Elle m’a baisé de façon
langoureuse pendant de longue minute, mon anus était brûlant et malgré la
situation, je bandais de ma plus belle érection. J’ai vu les cheveux noirs
de Lilith apparaître dans mon champ de vision, avant de les sentir caresser
mon ventre. Elle a pris mon sexe dans sa bouche pour me sucer au même rythme
que celui de Sandra. Et moi qui croyais avoir vécu de palpitantes
expériences, jamais je n’ai autant joui que quand Sandra a éjaculé dans mon
cul alors qu’une bouche chaude et humide coulissait autour de ma bite. J’ai
senti une nouvelle fois le monde basculer en me demandant ce qui
m’attendrait à mon prochain réveil.

Partie II
J’ai ouvert un œil, puis un deuxième, tout en me demandant où j’étais
pendant quelques instants avant que la mémoire ne me revienne. J’étais
manifestement resté sous l’emprise de Lilith. Je me sentais frais et dispo,
on m’avait habillé d’un grand manteau noir et probablement lavé car je
percevais l’odeur poivrée de mon parfum. Je me suis assis sur le lit au
moment où elle est entrée dans la pièce. Décidément c’était vraiment une
fille sublime, elle avait tiré ses cheveux en arrière, et portait une
magnifique robe de soirée bleue sombre, très échancrée et ouverte du talon
jusqu’aux hanches, ce qui dévoilait par instants ses jambes et surtout
l’absence de tout dessous. Un large collier indien en argent autour du cou,
un plus petit à la cheville, elle s’avança sur de hauts talons,
manifestement contente du plaisir qu’elle lisait dans mon regard.

– » Tu es prêt, on sort « .

Au pied de l’immeuble, un taxi nous attendait. Je ne savais pas depuis
combien de temps mon aventure avait commencé, mais à vraie dire cela ne me
semblait pas vraiment important. De toute façon, il me faudrait attendre le
bon vouloir de Lilith pour retrouver ma petite vie de père tranquille. Il
faisait toujours nuit et l’air était frais et humide. Une fois installé à
l’arrière, le taxi démarra sans qu’aucun mot ne fut prononcé. Lilith prit un
foulard dans son sac et le noua autour de ma tête me privant de la vue et
d’une partie de mon audition. J’étais un peu angoissé bien que très excité
par la tournure que prenaient les événements. Après avoir roulé durant un
bon quart d’heure, le taxi s’immobilisa et Lilith me prit par la main pour
me faire descendre. Quelques pas et quelques marches plus loin, une porte
s’ouvrit. Elle continua à me guider, toujours sans parler, dans ce qui
semblait être une vaste demeure. J’entendais ses pas résonner sur un dallage
plutôt inégal, et après avoir franchi plusieurs portes elle s’arrêta et
retira le bandeau qui m’avait empêché de voir ou nous nous rendions. Il
s’agissait sûrement des écuries magnifiquement restaurées d’une vieille
maison du centre-ville. Face à moi, une immense cheminée chauffait
agréablement la pièce aux superbes voûtes qui ne contenait qu’une vielle
table massive en bois sombre, un vaste canapé placé face à la cheminée et
quelques chaises. La décoration se résumait à une tapisserie représentant
une scène champêtre et un immense tapis placé entre le canapé et la
cheminée.

– » Déshabilles-toi et assis toi sur une chaise devant le canapé, nos hôtes
ne vont pas tarder « .

Pendant que j’exécutais ses ordres, elle alla s’asseoir dans le canapé et
alluma une cigarette. Celle-ci n’était qu’à moitié consumée quand une porte
placée sur ma gauche s’ouvrit pour laisser entrer un couple très élégant.
Robe de soirée pour la femme et smoking pour l’homme. La femme était plutôt
grande, blonde avec de jolies anglaises et de beaux yeux couleur
miel-sombre, une poitrine opulente et des hanches un peu larges. Elle devait
avoir trente-cinq, quarante ans. L’homme qui l’accompagnait été plus âgé,
peut-être cinquante ans, brun, musclé, il avait le visage carré et le regard
conquérant. Ils se sont dirigés vers Lilith qui venait de se lever pour les
accueillir. Après s’être embrassé, ils se sont tournés vers moi.

– » Lèves toi  » a ordonné Lilith. S’il vous convient, il est à vous. Il fera
tout ce que vous lui demanderez  »

Elle est retournée s’asseoir, me laissant face à ce couple dont je ne savais
rien et qui, je dois le reconnaître, m’intimidait un peu. La femme s’est
approchée pour mieux m’observer, et le sourire narquois elle a promené ses
doigts sur mon torse puis mon dos tout en tournant autour de moi.

– » Il sera parfait, encore merci pour ce cadeau. Tu peux te rasseoir  »

L’homme avait rejoint sa compagne. Il l’embrassa tendrement dans le coup
tout en faisant glisser les fines bretelles de sa robe qui tomba à ses
pieds. Elle avait effectivement les hanches un peu larges, des jambes
longues et bien proportionnées, une toison assez fournie un peu plus sombre
que ses cheveux, et des seins lourds en forme de poires. Elle s’est tournée
pour aider son compagnon à se déshabiller ce qui m’a permis d’observer tout
à loisir ses fesses, elles aussi un peu lourdes et tombantes. Quand elle a
eu fini, elle est venue s’asseoir sur mes genoux pendant qu’il passait
derrières moi. Je sentais l’odeur de son parfum très léger, mêlée à celle de
son corps. Elle a plaqué sa bouche sur la mienne et j’ai senti sa langue
s’enrouler autour de la mienne. Je bandais déjà depuis un moment et tandis
qu’elle m’embrassait, je sentais les poils de son pubis frotter contre mon
sexe. Elle a reculé sa tête et j’ai aperçu du coin de l’œil le sexe de son
ami à quelques centimètres de ma joue. Il avait une bite assez
impressionnante, bien proportionnée et qui luisait à la lumière du feu. Elle
s’est penchée pour venir y poser ses lèvres, avant d’y promener délicatement
sa langue. Mon sexe me faisait mal tellement il était gonflé et quand elle
commença de lents mouvements de va-et-vient, aspirant et suçotant le gland
devenu luisant de salive, son ventre appuyait par intermittente sur mon sexe
rendant ma bandaison encore plus douloureuse. Elle a continué un petit
moment, jusqu’à ce que je sente sa mouille couler sur ma cuisse puis elle
s’est levée.

– » Allonge-toi à mes pieds, tu va me montrer ce que tu sais faire avec ta
langue. Je veux que tu commence par sucer lentement mes lèvres et mon clito,
après c’est dans ma chatte et mon cul que je veux la sentir, compris  »

Elle a placé ses pieds de part et d’autre de ma tête, avant de s’agenouiller
au-dessus de mon visage. J’ai eu le temps de voir son partenaire s’approcher
pour qu’elle continue ses caresses buccales. Ses lèvres s’étaient écartées
et luisaient de la mouille qui s’en écoulait. Elle sentait un peu fort ce
qui m’excitait encore plus. J’ai commencé à suçoter ses lèvres, écartant ses
poils de ma langue avant de me concentrer sur son clito. Elle a gémi et j’ai
accentué mes caresses, frottant le bout de mon nez sur son sexe et son anus
suivant que je léchais son clito ou que j’enfonçais ma langue entre ses
lèvres. Quand elle a abaissé ses hanches, j’ai compris ce qu’elle voulait et
j’ai promené ma langue sur son petit trou avant d’y enfoncer lentement ma
langue, puis de replonger dans son sexe. Au bout d’un moment, elle s’est
penchée pour prendre d’un coup ma bite dans sa bouche. Sa bouche avait la
chaleur de l’enfer et j’ai dû faire un effort énorme pour ne pas éjaculer
sur le coup. Elle me caressait doucement les couilles en même temps, puis
j’ai senti ses ongles sur mon anus dans lequel elle a enfoncé violent deux
doigts qu’elle avait dû lubrifier de sa salive.

L’homme nous regardait prenant plaisir à nous voir ainsi exposés, puis après
quelques instants il est venu s’agenouiller derrière sa compagne. Il a
repoussé ma figure luisante de mouille avant d’introduire lentement son sexe
dans la chatte ouverte de la femme. Pendant que je continuais tant bien que
mal à lécher son clito, il la baisait de plus en plus violemment, de plus en
plus vite. Je voyais ses couilles se balancer au-dessus de mes yeux pendant
qu’il la prenait avec application. Régulièrement ma langue glissait sur son
sexe avant de revenir s’enrouler autour du clito de plus en plus gonflé de
la femme. Il devait être aussi excité que moi car après quelques minutes il
a joui en gémissant. Quand il s’est retiré, j’ai entrevu la chatte béante de
la femme, humide de mouille et de foutre mélangé, ce qui ne m’a pas empêché
de continuer à la lécher, avalant le sperme qui s’en écoulait lentement. N’y
tenant plus, j’ai joui à mon tour dans la bouche de la femme qui savait s’y
prendre, car au lieu de tout avaler, elle a continué à me sucer lentement,
sa bouche étant devenue chaude comme l’enfer. Après m’avoir embrassé à
pleine bouche, elle m’a ordonné de m’asseoir et d’attendre leur bon vouloir.
Durant nos ébats, Lilith avait ouvert une bouteille de champagne et ils ont
bu une coupe en commentant nos précédents ébats. La femme est ensuite allée
s’asseoir sur le bord du canapé en nous faisant signe d’approcher.

– » hum, pour une fois que j’ai deux belles bites rien que pour moi je compte
bien en profiter. Je veux vous voir vous branler devant moi, regardez ma
chatte, je veux lire le désir dans vos yeux  »

On a donc commencé à se caresser pendant qu’elle se tripotait du bout des
doigts. La scène n’a duré que le temps que nos bites recommencent à se
tendre. Délicatement, elle a glissé ses mains entre nos cuisses, caressant
nos couilles puis un sexe dans chaque main, elle a entrepris de leur
redonner plus de vigueur par de petits coups de langue. C’est bientôt deux
bites bien fermes qui se dressaient devant son visage et qu’elle suçait
goulûment passant de l’une à l’autre ou collant les deux glands pour les
lécher en même temps.

– » Maintenant assis toi « .

Je me suis donc assis, un peu dépité et encombré par ma bandaison, mais je
ne pouvais faire autrement que d’obéir. Son homme s’est allongé sur le
tapis. Elle s’est accroupie très lentement, s’empalant sur son sexe dressé
tout en posant ses mains sur sa poitrine. Totalement immobile, il lui a
laissé l’initiative du rythme qui était plutôt langoureux. Je suis certain
qu’ils étaient excités à l’idée qu’on les regarde baiser à quelques mètres
de nous. Fréquemment, elle tournait sa tête vers moi, lisant le désir de
participer dans mes yeux, ce qui avait l’air de beaucoup lui plaire.

– » Viens me prendre, je veux vous sentir tous les deux en moi. Contente-toi
de me pénétrer, c’est moi qui donne le rythme  »

À genoux entre les jambes de son mec, j’ai placé mon sexe sur son petit trou
tout luisant puis j’ai lentement poussé pour la posséder comme je l’avais
moi-même été ce qui me semblait être quelques heures avant, mais en fait, je
n’en savais rien. Je savais ce qu’elle ressentait, quelles sensations
étaient les siennes pendant que je m’introduisais en elle. Elle a commencé à
bouger, lentement, maîtrisant les mouvements de son bassin pour bien sentir
coulisser nos sexes tout en les gardant en elle. Elle gémissait tout
doucement, ce que je me retenais de faire, concentré que j’étais sur son
plaisir. Je sentais l’autre sexe qui la pénétrait, caresser ma bite et je
devais vraiment faire des efforts pour résister et ne pas éjaculer dans son
cul. Je sentais la chaleur du feu, l’odeur de sa transpiration, c’était si
bon. Ces gémissements se sont fait plus fort, plus pressant, puis elle a
crié en se contractant sous l’effet de la jouissance. Après un moment elle
m’a repoussé puis elle s’est levée pour aller se servir un verre. Lilith
était toujours là, un sourire aux lèvres, sirotant son champagne,
manifestement satisfaite du spectacle.

– » Il reste encore une position que j’aimerais essayer avant que l’on se
quitte. Mon mari va s’asseoir sur le canapé et tu te placeras à genoux entre
ses jambes  »

Nous nous sommes donc exécutés. Elle est venue enfourcher son homme, face à
moi, et guidant son sexe d’une main, elle l’a placé sur son petit trou avant
de lentement se laisser descendre.

– » Lèche-nous ! Je veux sentir ta langue pendant que je me fais enculer »

Tandis qu’elle allait et venait lentement, je voyais cette bite distendre
son anus, les lèvres de sa chatte s’écartant légèrement pour dévoiler le
rose nacré de son vagin. Je me suis approché et j’ai commencé à suçoter son
clito tout gonflé de désir. Mes mains sur ses cuisses, je poussais ma langue
en elle, aspirant ses lèvres, léchant le pont de chair entre vagin et anus.
Parfois ma langue glissait le long de la bite qui la pénétrait, arrachant
des gémissements de plaisir à son ami, pour revenir fouiller sa chatte qui
ruisselait littéralement de mouille. J’étais heureux de leur donner tant de
plaisir, commençant même à prendre goût à cet état d’homme objet qui me
permettait d’assouvir les fantasmes que j’avais enfouis au plus profond de
moi. Bien qu’elle ait déjà joui deux fois, il n’a pas fallu très longtemps
avant qu’elle ne soit à nouveau parcourue des frissons annonciateurs d’un
nouvel orgasme. Je voyais son ventre se contracter alors que je me
concentrais sur son bouton de chair, le léchant, l’aspirant, tandis que mes
doigts glissaient dans sa chatte. Elle a plaqué ma tête sur son sexe en
criant, alors qu’elle jouissait à nouveau. Je me suis reculé, lui laissant
reprendre ses esprits, la figure barbouillée mais le sourire aux lèvres.
Elle s’est laissée tomber à côté de son ami qui me regardait, le sexe
toujours dressé face à moi.

– » À mon tour de jouir. Caresse moi et fais ça bien « .

J’ai pris son sexe humide dans ma main, caressant ses testicules de l’autre,
et j’ai commencé à le branler assez vite, serrant de temps en temps un peu
plus fort. Cela devait l’exciter de se faire caresser par un mec devant deux
filles car je sentais sa bite devenir de plus en plus dur jusqu’à ce qu’il
explose. Son sperme s’est écoulé sur mes mains en longs jets chauds et
odorants alors que je continuais à faire coulisser lentement son prépuce
entre mes doigts. Lilith est venue placer mon manteau sur mes épaules tandis
que nos hôtes restaient enlacés sur le canapé. Elle les a salués puis nous
sommes sorti après qu’elle eut replacé le bandeau sur mes yeux. Comme à
l’aller, une voiture nous attendait pour nous raccompagner chez Lilith, du
moins était-ce que je pensais.


yackfr@yahoo.fr

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3 réponses à Lilith par Jeck

  1. Transmonique dit :

    C’est frustrant ces histoires inachevées

  2. Honorine dit :

    Belle histoire mais où est donc la suite ?

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