La Confrérie des chants du Cul – 1 – La partition des Nonnes par Verdon

La Confrérie des chants du Cul – 1. La partition des Nonnes par Verdon

La Confrérie des chants du Cul.
1. La partition des Nonnes

Quand finit la journée, au soleil couchant,
Pour leur action de grâce les Dames du couvent
Avant de s’endormir, réunies au dortoir
Entonnent une chanson pour la prière du soir.

Devant leur bien aimé tout nu dessus la croix,
Les nonnes à genoux se prosternent sans voile
Et fesses contre fesses les voilà toutes à poil
Qui veulent de leur cul faire entendre la voix

Elles font avec talent, ces Dames vertueuses,
Vibrer du trou du cul leurs charmantes muqueuses
Afin de rajouter au bruissement du monde
L’impertinent tumulte de leurs miches facondes.

Dans la douce soirée, montent tempétueuses
Les gammes anachroniques de leurs fesses venteuses
Qui, mettant à profit l’aisance de leur dos
Débitent leur aubade en allant crescendo.

Chacune à sa façon et selon son souffleur
Accorde son bagout aux autres postérieurs
Au prix de bien nombreuses anales vocalises
Afin que doucement leur membrane s’aiguise.

Les unes soprano n’ont qu’un petit pertuis
Qui laisse échapper un délicieux murmure
Etouffé par moment par ce terrible bruit
Que désinvoltes font des fesses plus matures.

Ces Dames baryton, au cassoulet nourries,
Déchargent une bordée de pets tonitruants
Tout aussitôt suivie de la mélancolie
D’un troufignon usé, ouvert à tous les vents.

Le concert bat son plein. Les fesses caracolent.
Et dans ce brouhaha, des effluves s’envolent,
Au parfum de bruyères, de choux ou bien de miel
Emportant de ces Dames, leurs prières vers le ciel.

Livrées à tant d’exploits et de divertissements
Les nonnes ont le bas ventre tellement émoustillé
Que soudainement jaillissent en leurs cuisses égayées
Des cascades ambrées de pipis bouillonnants.

C’est l’averse, l’orage, c’est Versailles au couvent
Des jets qui montent au ciel et d’autres dégringolent
Sur les tétons pointus des jeunes qui rigolent
Ou sur le cul des vieilles ravies du compliment.

Ceux-sont les plus âgées qui sont les plus vicieuses,
Couchées sous les novices généreuses pisseuses
Elles boivent l’eau bénite de ces chaudes pucelles
La langue dans leur con, le nez dans leur rondelle.

Mais en ce doux endroit, tant la pression grandit
Que l’on voit s’arrondir la porte des envies
D’où musarde insolent, boudiné et tout noir
Le mufle licencieux d’un grivois petit loir.

Aussi c’est la panique car ces Dames détalent.
En se tenant le ventre, et les fesses serrées
Elles s’en vont s’accroupir au fond du prieuré
Libérer l’impatience de leur p’tit trou de balle.

Alors au clair de lune, robes noires levées,
On peut voir des culs blancs luirent sur le pavé,
Qui en se tortillant déposent en spirales
Le trop plein oppressant de leur vie monacale.

Puis le soir dans leur lit, elles s’endorment légères,
Les doigts dans la culotte et le ventre si creux
Qu’elles rêvent, les coquines, que très vite revienne
Le moment délicieux de dire la prière.

14/06/2014

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À bientôt pour les petits vicieux qui veulent avec ces Dames réciter des prières…

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Une réponse à La Confrérie des chants du Cul – 1 – La partition des Nonnes par Verdon

  1. Pilouface dit :

    Un joli poème que je verrais bien accouplé avec une musique liturgique ou un air à la Brassens.

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