Juste retour des choses par Verdon

Juste retour des choses par Verdon


Juste retour des choses

Il y a des jours comme ça, où sur le dos d’une Dame
Qui s’est organisée quand Monsieur est absent,
Vous vous faites surprendre par cet inconvenant
Tout prêt dans ce cas-là à vous faire tout un drame
Car du cul infidèle de l’épouse impatiente
Vous comblez hardiment la douloureuse attente.

S’il n’y a plus moyen d’être un peu charitable
En distrayant une Dame docile et consommable
Sans risquer d’être occis par son mec balourd,
Que deviendront toutes celles qui sèchent tous les jours
A attendre les soins d’un mari déficient
Sans qu’elles n’aient le recours de quelques bons amants !

S’il vous arrive un jour, telle désillusion,
Plutôt que de mourir, la meilleure solution
Serait que le mari avec compréhension
Vous fasse compliment de votre dévotion
En offrant à vos fesses ce qu’à Dame vous faites
D’autant que vous devriez trouver la chose honnête !

Et si la bite au cul semble vous faire peur
Ou bien peut-être honte car vous êtes sapeur
Dites-vous que plutôt que de mourir idiot
Il vaut mieux se la prendre dedans le bas du dos.
Tant qu’à combler l’épouse autant voir si l’époux
Sait aussi bien que vous boucher un petit trou.

Vous constaterez vite qu’à deux sur sa jolie
Vous y trouverez sûrement deux fois plus de plaisir
Et pour peu qu’au placard elle ait un autre ami
A trois c’est garanti, tout le monde sera ravi.
Aussi n’en doutez pas, une telle occasion
C’est la chance assurée de bonnes sensations.
(30/07/2018)

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Une réponse à Juste retour des choses par Verdon

  1. Glenat dit :

    Si tous les maris cocus étaient compréhensifs, comme la vie serait jolie

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