Fetish night party par Alexandra_1

Fetish night party
par Alexandra

compte rendu de mon passage à la dernière fetish night party de Bruxelles

AVANT

Rendez-vous chez Mona pour rejoindre ensuite son amie Pauline où nous avons pu nous changer. Chez Pauline, j’ai fait la connaissance de Maryline, jolie transgenre du Sud de la France.

Nous avons pris notre temps pour nous préparer, échangeant des conseils de maquillage, donnant notre avis sur les tenues que nous avions l’intention de porter. Quatre filles se préparant ensemble pour aller au bal en quelque sorte. Déjà ça, ce fut un très bon moment de partage et de camaraderie féminine.

Vers 23 h 30 nous étions prêtes et une vingtaine de minutes plus tard nous arrivions à l’endroit où se tenait la fête.

PENDANT

Nous sommes d’abord passées par le vestiaire pour nous débarrasser des couches superficielles. Sous mon manteau, je portais une mini-jupe imitation cuir et un corset en cuir qui recouvraient partiellement mon catsuit en résille. Le maquillage était sombre, noir, provoquant. J’avais opté cette fois-ci pour ma dernière perruque achetée, cheveux noirs mi-longs.

Il n’y avait pas encore grand monde à cette heure avancée de la soirée mais le public présent était bien dans le thème de la soirée : fétichisme. Le dress-code était « vinyle, latex, cuir, uniforme, mais pas de tissu ». Je vous laisse imaginer le type de faune que peut attirer ce genre de soirée. Toutes les extravagances sont non seulement permises, mais vivement recommandées ! Du géant gothique à la lolita en corset de vinyle, du pseudo militaire à l’homme revêtu simplement d’un pagne en cuir, rappelant l’époque des Romains, il y en avait pour tous les goûts.

Quelques minutes après notre arrivée, un défilé de mode fétichiste débuta. Celui-ci n’étant pas hyper passionnant, Mona me proposa de me tenir en laisse. Une fois le collier attaché, et toujours dans un élan d’enthousiasme croissant, je lui proposai également de m’entraver les chevilles avec les menottes récemment reçues pour mon anniversaire. Sitôt dit, sitôt fait. Nous nous sommes un peu baladées dans la salle comme ça, Mona ouvrant le passage, moi toute docile, marchant dans son sillage, commençant déjà à sentir une petite douleur au niveau des chevilles à chaque pas que je faisais. Je ne m’en rendais pas encore compte mais Mona avait une idée bien précise derrière la tête et bientôt, elle m’en fit part.

« Tu vois ce type, ici devant ? Tu vas le sucer ! »
« OK, s’il est d’accord… »

Mona s’approcha de l’inconnu qui était en train de regarder le défilé de mode et lui fit part de son projet. Il me jeta un bref coup d’œil et donna son accord. Quelques secondes plus tard, j’étais agenouillée devant lui, en train de m’affairer sur son sexe, sans me soucier du monde qui nous entourait. Que du contraire, cette situation de soumise obéissante en train de donner du plaisir sous les regards de la foule m’excitait au plus haut point. Concentrée comme je l’étais sur ma tâche, je ne pouvais pas me rendre compte du nombre de personnes qui faisaient attention à nous, mais lorsque je croisais le regard de quelqu’un, cela m’incitait à redoubler de vigueur sur mon ouvrage. Je ne peux pas déterminer avec précision combien de temps je suis restée occupée à sucer ce type, mais le jeu prit fin tout à coup aussi rapidement qu’il avait commencé.

Mona me proposa d’aller boire un verre, c’était vraiment une bonne idée car je commençais à avoir assez chaud.

Autour de nous, l’ambiance était montée d’un cran. Il y avait déjà beaucoup plus de monde, et il y avait de l’action un peu partout dans la salle. Une fille attachée en train de se faire passer des glaçons sur son corps nu; d’autres filles, à genoux sur un canapé, les fesses à l’air, en train de se faire fouetter ou fesser; un homme en train de se faire punir par sa Maitresse au martinet; d’autres personnes enfermées en cage; un couple en train de baiser sur l’estrade où quelques minutes plus tôt défilaient les modèles… Oui vraiment, tout est permis à ce genre de soirée.

Tout occupée à observer ce petit monde, je n’avais pas remarqué que Mona s’entretenait avec l’une de ses connaissances afin de préparer sa surprise suivante.

La douleur devenant trop forte, j’avais ôté mes menottes de chevilles (chevillottes ???) lorsque Mona m’annonça qu’elle allait me confier aux bons soins d’un autre Maître.

Nous nous sommes dirigées vers l’endroit où se tenaient la plupart des « supplices » et Mona me fit stopper en face d’une sorte de tréteau recouvert d’un rembourrage en mousse. Elle m’ordonna de poser mes mains sur le tréteau tout en gardant les jambes écartées et tendues. Je me retrouvais donc plus ou moins à angle de 45°. Un bandeau fut placé sur mes yeux. Privée de l’un de mes sens, je réalisai seulement à ce moment à quel point la musique était bruyante dans cet endroit. Je sentis aussi des mains se balader sur mes jambes, de plus en plus haut, jusqu’à atteindre mes cuisses. Bientôt, ma jupe fut relevée et mes fesses étaient à la vue de tous. Mona s’approcha de mon oreille pour me signaler que les gens commençaient à arriver en nombre pour observer notre petit manège. Je reçu une ou 2 claques sur les fesses, puis c’est le martinet qui entra en action. Pendant ce temps, une paire de mains expertes s’occupait de titiller mes tétons au travers des mailles de mon catsuit. Derrière, la douceur et la douleur alternaient sans cesse, caresses, martinet, caresses, fessée. Les claques étaient dosées et la douleur très supportable… mais ce n’était que le début !

Mona trouva alors dans mon sac à main le plug qu’elle m’avait demandé d’emporter avec moi. Elle me l’enfonça délicatement et continua (elle ou quelqu’un d’autre ?) à me flageller au martinet. Après avoir subi ce traitement pendant quelques minutes, elle m’informa que j’étais devenue l’attraction principale du moment, que de nombreux spectateurs semblaient satisfaits du show qu’on leur offrait. Elle me fit une nouvelle proposition :

« Je vais te laisser seule ici. Tu ne bouges pas et interdiction de laisser échapper ton plug ! Si quelqu’un, n’importe qui, veut jouer avec toi, tu te laisses faire ».

OK, pas de problème pour moi ! Le plus dur étant de garder ce plug bien au chaud car depuis le début il avait tendance à vouloir se faire la malle.

Mona s’éloigna donc et je restai seule quelques minutes, tout à fait dans l’ignorance de ce qui se passait autour de moi. Etais-je seule, perdue dans l’indifférence générale ? Ou au contraire, y avait-il des personnes en train de m’observer et de se tâter pour passer à l’action. Je ne dû pas attendre très longtemps pour obtenir une réponse car je sentis quelqu’un se placer derrière moi et saisir le plug. Il l’extrait légèrement d’entre mes fesses mais c’était uniquement pour l’enfoncer violemment par la suite ! Je compris assez vite qu’on était passé à la vitesse supérieure. L’inconnu opérait des mouvements de va-et-vient rapides et profonds qui me firent gémir de plaisir. C’est alors que débuta le supplice. La fessée qui suivit n’avait clairement pas été donnée par la même personne que précédemment. Celle-ci était bien plus franche, bien plus douloureuse. Le plaisir que je retirais des sensations ressenties grâce au plug était vite dissipé par la douleur des claques sur mes fesses. Mais je n’avais pas encore vécu le pire. Ça se produisit au moment où je m’y attendais le moins, et la douleur en fut d’autant plus intense. L’homme derrière moi s’était à présent emparé d’une cravache. Il frappa chaque fesse plusieurs fois. Cette nouvelle douleur, aigue, fulgurante, et inconnue jusqu’à présent, m’arracha des cris incontrôlables. Je voulais demander grâce, mais si je voulais faire plaisir à ma Maîtresse, il fallait que je résiste.

Lorsque celle-ci, qui était revenue entretemps, me demanda si j’avais mal, je mentis afin de poursuivre le jeu. A nouveau, le plug fut enfoncé profondément en moi. A présent, je sentais aussi une nouvelle paire de mains se balader sur mes jambes. Il devait y avoir minimum 3 personnes en train de s’affairer sur moi, peut-être plus, impossible à déterminer. La cravache entra de nouveau en action, les coups répétés aux mêmes endroits accentuaient encore un peu plus la douleur. Je ne sais plus si je gémissais ou si je hurlais par moments mais il est clair que sous la torture, je ne peux pas rester muette. Je cogitais pendant que j’étais au supplice. J’avais remarqué que, de manière générale, il y avait un bref passage à vide entre le moment où on agitait le plug dans mon fondement et le moment où les premiers coups de cravache survenaient. Sachant ça, je m’apprêtais mentalement à ressentir la douleur. Avant même le premier contact avec la cravache, ma respiration s’accélérait, je haletais et je tentais de rester forte pour ne pas hurler. Mais il n’y avait rien à faire et quand mon tortionnaire repassait à l’action je criais encore et encore jusqu’à ce qu’enfin, je demande grâce.

Tout pris fin instantanément, une des règles principales de ce genre de jeu étant que, même si en apparence on pense que c’est le Maître qui mène la danse, il suffit d’un mot ou d’un geste de la soumise pour que toute action soit suspendue momentanément, ou définitivement. Dans mon cas, j’avais opté pour une interruption immédiate et définitive du jeu. Je n’ai par contre aucune notion du temps que dura ce jeu. Etait-ce un quart d’heure, une demi-heure ou plus, je ne pourrais le dire…

Mona m’ôta le bandeau, m’embrassa, et me conseilla d’aller faire un tour aux toilettes pour vérifier que mon maquillage n’avait pas coulé. Je me rendis aux toilettes filles où une charmante demoiselle entama la conversation avec moi. Etrange soirée vraiment, où on passe presque sans transition d’une position de soumise fouettée en public pour se retrouver deux minutes plus tard devant un miroir en train de se remaquiller en papotant avec une inconnue du travestissement et des chiffons.

Je rejoignis Mona ainsi que Pauline et Maryline qui elles aussi avaient passé un bon moment dans cet endroit de débauche. Nous avons terminé la soirée comme nous l’avions débutée, en trinquant à nous quatre.

APRES

Nous nous sommes dit au revoir sur le parking, les trois copines sont rentrées ensemble tandis que moi, après être passée au vestiaire, j’avais retrouvé une allure plus ou moins masculine, revêtant tee-shirt, pantalon et veste au-dessus de mon catsuit. J’étais toujours maquillée mais je n’avais que quelques mètres à parcourir pour retrouver ma voiture, garée un peu plus loin, près de la station de métro. Je fis profil bas en croisant les rares personnes encore en rue à cette heure tardive de la nuit, et je ne rencontrai aucun indésirable.

Une fois chez moi, je me démaquillai dans la salle de séjour face au grand miroir qui y trône. J’ôtai ensuite mes vêtements et c’est à ce moment que je constatai l’ampleur des dégâts. Sur mes fesses, des traces de cravache, des bleus, des ecchymoses, une variété incroyable de couleurs entre le rouge et le violet !!! Ce matin encore, les traces sont bien présentes et la question que je me pose est : seront-elles totalement invisibles demain soir lorsque je me rendrai aux douches communes de la salle de sport ?

Mais après tout, ce n’est qu’un point de détail comparé à la soirée que j’ai vécu hier ! Je pense avoir encore franchi certaines limites, et comme me le disait ma douce Mona ce matin, mon comportement très docile de cette nuit lui ouvre de nouvelles perspectives et à présent les seules limites dont elle tiendra compte seront celles que je m’impose. Pour le reste, tout peut arriver !

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