Délit de fuite par Jean-Michel_et_Martine

Il faisait vraiment chaud, et dans notre appartement de vacances à Murat,
dans le Cantal, dès onze heures du matin, il fallait bien veiller à fermer
les volets pour que la température soit relativement supportable.

On a rarement l’obligation de déjeuner avec le lustre du séjour allumé, à
part dans cette circonstance.

– Ça fait presque « Dîner aux chandelles »….assurait Martine.

Personnellement, j’avais opté pour les pieds nus dans des sandales, un short
et torse nu. Quant à Martine, qui habituellement ne se sent à l’aise que
toute nue, elle gardait, je me demande bien pourquoi, un string brésilien
avec un papillon imprimé juste sur le devant. Petit cadeau que je lui avais
fait quelques jours avant les vacances. Je lui en avais fait la remarque,
elle m’avait répondu:

– Oui… Je le garde parce qu’il me plait bien… et c’est ton cadeau. Et
puis tu m’as dit un jour: « Le string c’est comme les statistiques, ça fait
voir certaines choses, mais ça cache l’essentiel. »

Et elle avait ajouté en riant:

– Et comme cela, s’il arrive quelqu’un, je serais plus décente.

Elle eut l’occasion peu après de prouver le contraire. On sonna à la porte.
Elle se précipita dans la chambre à coucher. C’était la poste qui voulait
confirmation de notre identité avant de mettre le courrier dans la boite.

Après son départ, ce fut un grand fou rire qui lui donna une envie
pressante. Une main entre les jambes, comme pour contenir son envie, elle
fit vite quelques pas vers les toilettes. Elle descendit rapidement le
string au papillon sur les cuisses avant de s’asseoir sur la cuvette.
Profitant du fou rire et de la situation, j’osai la suivre.

Elle avait laissé la porte ouverte et n’avait pas allumé la lumière elle se
trouvait donc dans la pénombre. J’actionnai l’interrupteur, histoire de
faire savoir que cette situation m’intéressait;

– Qui a-t-il ? Tu allumes pour mieux voir ? Il fallait le dire !…Tiens
!…Regardes !…

Ce disant elle coupa son jet et son petit murmure. Elle se leva toute
droite, écarta un peu les pieds de chaque côté de la cuvette, tira le string
vers l’avant, planta son regard dans le mien, et y lisant ce que je
souhaitais, de deux doigts, elle écarta un peu les grandes lèvres avant de
redonner libre cours à sa petite source. Dans cette position le murmure
avait un peu changé, la musique était encore plus belle.

– Tu aimes cela hein, cochon chéri?….Moi j’aime quand je sens ton envie de
me regarder faire.

La fontaine finit par se tarir, et le chuchotement s’arrêta. Je contemplais
encore cette fente fraîchement épilée. Martine ne bougeait plus, elle ne
disait rien, la dernière goutte était tombée. Elle avait laissé les grandes
lèvres se refermer en enlevant les doigts. Mais on pouvait quand même encore
voir les deux petites lèvres roses qui saillaient un peu. Elle me laissait
l’initiative de la suite. Je pris un papier au rouleau et comme je la voyais
souvent faire, je le pliai en deux, le posais sur le bas de son ventre en
passant doucement les doigts pour absorber les quelques gouttes qui
pouvaient rester. Je n’oubliai pas en suite de passer sur le haut des
cuisses. Visiblement, mon intervention n’avait pas déplu. Je laissai tomber
le papier dans la cuvette en disant:

– Voilà…..Madame est servie !
– C’est tout ce que tu voulais ? Si je t’offre plus…tu prends ?

Elle remonta le papillon à sa place, elle alla vers la chambre à coucher,
s’allongea sur le dos au bord du lit, ses talons contre ses fesses. Elle
tira sur le string sans l’enlever, découvrant son entrejambes. Qui pourrait
résister à une telle invitation? Au moment de la pénétrer, je me rendis
compte que non seulement j’étais prêt, mais qu’elle aussi était déjà bien
lubrifiée, n’attendant plus que mon arrivée. Elle poussa un grand soupir
quand je la pénétrai sans difficulté. J’étais bien décidé à la laisser
terminer avant moi, elle s’en doutait et au bout d’un moment elle murmura:

– Oui….là…..viens quand tu veux !

Ses jambes enserrèrent ma taille et me plaquèrent contre elle pour me faire
éclater. Quelques minutes plus tard, allongés l’un près de l’autre, elle
reconnut:

– Je ne sais pas si c’est l’intrusion du facteur, le fou rire, ou le string
papillon qui est magique, mais j’ai eu d’un coup l’envie terrible de pisser
pour toi. Tu as bien fait de me suivre.

Il y eu après cela une petite visite à la salle de bain et elle ressortit
cette fois sans le string.

– Et oui….je l’ai rincé. Comme je l’avais juste écarté, il en a pris un
peu. Il sera tout propre et tout sec pour la randonnée de cet après-midi.
Tiens, si on s’offrait un jus d’orange avant de déjeuner?

Avec la chaleur, pas question de mettre le nez dehors avant au moins seize
heures, et après le déjeuner une sieste s’imposait, moi pour lire, Martine
pour dormir. A son réveil, elle s’enquit de l’heure, passa aux toilettes
avant d’aller au réfrigérateur pour s’offrir un grand verre de Contrex. Puis
elle prépara la théière et les tasses pendant que je la rejoignais.

Suspendu à la barre de la fenêtre, volet fermé, le string papillon était sec
et il retrouva bientôt sa fonction entre les jambes de Martine.

Nous avions décidé de nous rendre à Super-Lioran. Nous n’avions jamais
emprunté de téléphérique, c’était l’occasion. Il était surtout destiné aux
sports d’hiver, mais il fonctionnait aussi en été pour permettre d’accéder
au sommet du Plomb du Cantal.

Après avoir revêtu un tee-shirt qui laissait pointer ses petits seins en
poires sans soutien gorge, une jupe en Jean’S vint compléter sa tenue. Il ne
lui manquait que la casquette blanche restée dans la voiture. Après le
Contrex du réveil, elle en était à sa seconde tasse de thé. Je crus bon de
la mettre en garde.

– Tu vas avoir des envies de pisser tous les quarts d’heure.
– Oui…peut-être. Mais avec ce que l’on transpire, ça s’élimine aussi par
là. Ah, et puis on va toujours être dans la nature, et dans la nature….no
problems pour trouver huit secondes d’isolement. Au fait….tu as toujours
dans le coffre la bouteille et l’entonnoir? Alors, si nécessaire tu stoppes
sur le bord de la route, ou sur une aire de parking et j’en sortirai. Et de
plus tu auras encore droit au spectacle en tant que garde du corps.
Allez…..ça roule !

J’approuvais son optimisme et souhaitais que cela se passe comme elle
l’envisageait.

Dix minutes de route nous amenèrent d’abord à Lioran. Au pied du télésiège
se tenait une petite brocante qui nous tenta. Une trentaine d’exposants,
autant de visiteurs. Pas de quoi fouiner longtemps. Avant de reprendre la
voiture, Martine chercha du regard un petit coin tranquille. Il y avait bien
la voiture sur le parking, mais il y avait vraiment beaucoup d’animation
autour. On opta pour un chemin qui semblait conduire en haut du télésiège.
Quelques personnes assises à l’ombre nous prenaient pour des courageux qui
voulaient faire l’ascension par cette chaleur.

Au premier détour du chemin qui montait en lacet, devant nous il n’y avait
personne, et comme vers la descente tout était calme également, je
commençais le premier à soulager mon envie. Après un dernier coup d’oeil à
la ronde, Martine décréta:

– Bon…..j’y vais aussi.

Comme le moment n’était pas à la bagatelle, elle n’eut aucun scrupule à me
considérer comme un voyeur passif. Debout juste à côté de moi, d’une main,
elle leva juste un peu le devant de sa jupe. Elle passa l’autre main en
dessous pour écarter le string et laissa tomber doucement son pipi entre ses
pieds à peine écartés, sans rien laisser voir de son origine.

– Bravo…..Il faut être vraiment prés de toi pour voir ce que tu fais.
– Avec une jupe assez large, c’est facile de faire ainsi. Mais il faut
freiner un peu pour ne pas l’envoyer devant soi. Tu as un kleenex ?

Elle s’essuya et quelques minutes plus tard nous roulions vers Super Lioran
et le départ du téléphérique. Le temps de passer au guichet et de quelques
minutes sur la passerelle, une cabine descendait. Elle déchargea ses
touristes et une nouvelle vague prit place pour le sommet du Plomb du
Cantal. A l’arrivée, encore une petite montée à pied pour atteindre le haut
d’où un panorama magnifique nous attendait.

Une cinquantaine de personnes était répartie autour de ce sommet,
photographiant, montrant du doigt, cherchant aux jumelles, admirant la main
en visière, consultant les deux tables d’orientation. Ma petite pisseuse et
moi assis depuis une trentaine de minutes sur une herbe rare et sèche,
essayions d’identifier ce que nous apercevions. Il y avait eu quelques
photos également pour immortaliser le moment.

– S’il y avait moins de monde, je tenterais bien un pipi discret…..annonça
Martine.
– Ça urge?
– Non….pas encore…..mais il faudra y penser. Assise au bord du socle de
la table d’orientation ça serait bien. Ou alors on descend un peu, et assise
genoux relevés ça irait aussi. Mais comme je m’y suis prise tout à l’heure,
je crains que cela se voit trop, il y a vraiment du monde.
– Il y a aussi le bar là-bas plus bas, prés du téléphérique. Qui dit « bar »
dit « toilettes ». Avec le monde qui passe ici !

Réconfortés par cette possibilité, nous avons encore profité du paysage un
quart d’heure avant de nous décider à descendre en direction du ce bar et de
reprendre une cabine pour descendre. Une grande enseigne d’une bière bien
connue nous indiquait l’entrée. Mais à cette entrée une affiche nous
attendait:

« A cause de la sécheresse, par manque d’eau, les toilettes sont fermées »

Grosse déception, d’autant plus que Martine avait bu un grand coup au
sommet, une demi-heure plus tôt. Elle tenta en vain d’ouvrir la porte,
non…elle était bien fermée.

– Ah zut !…pour pisser y a pas besoin d’eau en plus.
– Viens, on fait le tour du bar. L’autre extrémité donne sur la vallée, il
n’y a personne. Là, tu pourras. Allons-y!

Elle me suivit. Nous aurions ris en d’autres circonstances, car l’autre côté
du bar était occupé par une terrasse ou quelques touristes bavardaient en
buvant une bière.

– Bon…voilà une cabine qui monte, dans cinq ou six minutes on est en bas.
J’ai cru voir une brasserie au départ, là ça marchera. Tu tiendras sans
avoir trop mal ?

– Evidemment…..dit elle en haussant les épaules…comme si elle me
reprochait de m’inquiéter pour elle.

La cabine se remplissait rapidement, nous n’avions pas longtemps à attendre
pour descendre.

En bas, il y avait effectivement une brasserie mais « fermée les lundis du
mois d’août », et nous étions lundi, au mois d’août. Au-dessus de la porte
fermée, il y avait trois enseignes lumineuses éteintes:
Brasserie…..Toilettes…..Sortie se secours. A tout hasard, j’actionnai la
poignée, la porte s’ouvrit, je tirai Martine derrière moi, et je la
refermais, après que nous soyons entrés.

La salle était vide. Les chaises retournées sur les tables. Une seule
enseigne allumée: « Sortie de secours » au-dessus d’une porte anti-panique. Un
grand silence contrastant avec l’extérieur. Dans un angle, prés du comptoir,
une porte fermée aussi avec une petite plaque inscrite: « Toilettes ».

– C’est là…..dis-je à Martine.

J’ouvrais la marche. La porte n’était pas verrouillée non plus. A peine
l’ai-je ouverte, que Martine se précipita vers le couloir de droite. Au bout
de quelques mètres, elle maugréa:

– Ah zut…..c’est les hommes. Tant pis….il n’y a personne ! Et j’en peux
plus.

Et pour la troisième fois ce jour là, debout devant un urinoir en faïence,
elle m’offrit par la jambe du string papillon, cette fois contrainte et
forcée, un super pipi qui, en s’écrasant bruyamment au fond de la cuvette,
faisait penser à la chute d’un torrent. Je me demande ce qui aurait pu
l’arrêter. Elle n’en finissait pas. Il y eut un arrêt puis deux autres
petits jets plus discrets pour terminer. En signe de reconnaissance, elle
n’oublia pas d’appuyer sur le bouton pour libérer l’eau qui balayait les
traces de son plaisir.

– Ah, bonsoir…..comme ça soulage….dit-elle en réalisant tout à coup que
moi aussi, j’avais fait mon pipi prés d’elle. Heureusement que tu étais là
et que tu as eu cette idée. Merci mon Jean-Mich’. Après tout on n’est pas
des voleurs, et les portes étaient ouvertes….. Et c’est la sortie de
secours. Je crois que j’étais bonne pour pisser entre les portes de la
voiture.

En allant vers le parking, elle était silencieuse et je remarquais son front
plissé.

– Tu t’es fait mal en te retenant? Tu as l’air soucieuse?
– Non, tout va bien. Tiens, ouvres le coffre, donnes le sac, je vais le
ranger avec l’appareil photo. J’actionnais la tirette. Le coffre s’ouvrit.
Je fus un peu surpris, car habituellement tout cela se met sur le siège
arrière ou aux pieds. Je l’entendis poser l’appareil, puis le sac, puis un
bruit de sachet de supermarché que l’on manipule. Elle referma le coffre et
nous réprimes la route. Je lui demandais à nouveau si elle s’était fait mal
et si elle craignait une crise de cystite.

– Mais non….je t’assure…..Tiens, donnes ta main tu vas comprendre.

Elle saisit ma main droite, la glissa entre ses cuisses et la monta jusqu’à
son pubis. Elle n’avait plus son string!

– Et oui… je n’en pouvais plus. C’est pour cela que je suis allée vers
l’urinoir qui était plus prés que les toilettes. C’est toujours ainsi: je
peux me retenir longtemps, mais juste quand il reste quelques secondes avant
de pouvoir faire,….ça fuit. Il parait que c’est tout le monde. J’ai
horreur de me sentir humide dans ce petit coin. J’en ai juste eu pour une
seconde pour le descendre, pendant qu’il ne passait personne dans l’allée.
Ce matin on parlait de décence, je ne le suis plus pour l’instant, mais il
n’y a que toi qui le sait.

Il fallait s’arrêter sur la route pour acheter du pain. Je me proposais pour
y aller. Elle préféra y aller elle-même, mais je remarquai qu’elle
descendait de voiture en serrant bien les jambes et en tenant bien sa jupe.
Elle revint en précisant:

– Tout va bien. Tu es toujours le seul à savoir que je n’ai pas de culotte
et pourquoi!

Jean-Michel et Martine

Janmich59@aol.com

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