Chanette 28 – Magazines littéraires – 1 – Un éditeur singulier par Chanette

Chanette 28 – Magazines littéraires – 1 – Un éditeur singulier

Coucou, c’est moi Chanette qui viens vous narrer une de mes nouvelles aventures. Celles et ceux qui m’ont déjà lu savent que j’exerce le métier (ben oui c’est un métier) de dominatrice professionnelle. Mes récits ne sont pas des histoires de domination mais des récits d’aventures incluant de l’érotisme (et bien sûr aussi de la domination). Je suis ce qu’on qualifie de MILF, fausse blonde et je plais.

Principaux personnages :
Patrice Colombani, écrivain à succès
Stan Baker, éditeur et agent de Colombani.
Lorenza Baker, épouse de Stan
Guillaume Beauregard, critique littéraire chez « Lire encore »
Delphine Lebœuf, rédactrice en chef du magazine « Plaisir délire ».
Janice Minazolli, rédactrice chez « Plaisir délire ».
Cédric Bornerave, rédacteur chez « Plaisir délire ».
Maître Emile Doubise, avocat à la cour
Estelle Morin, secrétaire de Maître Doubise

Maintenant on peut commencer…

C’est Monsieur Baker qui après m’avoir expliqué mon rôle dans cette petite mise en scène m’a demandé de fixer la date du rendez-vous.

– Que diriez-vous de lundi prochain ? Proposais-je.
– Pourquoi pas ? Mais si votre client nous fait faux bond…
– Ne vous inquiétez pas, je gère, votre scénario ne me pose aucun problème, à part un petit détail bassement trivial…
– Dites-moi.
– J’aimerais vous demander d’augmenter un peu la prime offerte à ma collègue.
– Juste un peu alors ?
– C’est cela, juste un peu !
– Il nous faudrait un plan B quand même…
– Ne vous inquiétez pas.

Non je n’ai pas de plan B, Carole viendra avec Valentin, Valentin n’est pas un client mais le compagnon de cette dernière. Comme il est toujours fauché et qu’il sera correctement rétribué je ne vois vraiment pas pourquoi il nous ferait faux bond.

Lundi 8 janvier

C’est aujourd’hui que ça va se passer.

L’histoire commence au café du coin où je suis attablée en compagnie de Patrice Colombani, écrivain à succès et de Stan Baker, son agent et éditeur.

On a répété le plan, Baker est un anxieux, il a beaucoup investi financièrement dans l’opération, il a peur que ça foire.

Bien sûr que le risque existe, mais si le plan échoue ce ne sera pas de mon fait.

A 9 h 30, Carole pénètre dans le bistrot, elle fait comme prévu, semblant de ne pas me connaître, commande un jus de fruit au bar et se faufile aux toilettes.

Je prétexte une envie pressante et m’éclipse à mon tour, je rejoins Carole et lui confie les clés de mon studio, puis reviens tranquillou à ma place après avoir fait un tout petit pipi. (Désolée mais la scène uro ce sera plus loin…)

Patrice Colombani ne paie pas de mine, il est bedonnant, chauve et binoclard, mais jovial. Je suis d’ordinaire peu attentive aux délires de mes clients, mais celui-ci c’est quand même un cas.

Laissons-lui un peu la parole :

Le récit de Patrice Colombani

Je travaillais comme rédacteur dans une grande compagnie d’assurance, je tapais des rapports et des mémoires au sujet d’affaires compliquées qui se terminaient souvent en justice. On me félicitait souvent pour mon style.

Un jour notre nouveau directeur de département a eu l’idée de créer un journal interne, c’est un truc récurent dans la culture d’entreprise, une bonne âme lui a alors soufflé que j’étais capable d’écrire une petite nouvelle fantastique qui plairait bien.

Je l’ai donc fait, c’était une très courte histoire d’un type coincé dans une cabine téléphonique par un banc de langoustes géantes. Il s’en est suivi un dialogue surréaliste avec le directeur.

– Vous avez du style, cher ami, dommage que vous ne fassiez pas attention aux détails…
– C’est une nouvelle fantastique…
– J’entends bien, ce ne sont pas les langoustes que je vous reproche, c’est la cabine !
– La cabine ?
– Ignoreriez-vous qu’il n’y plus de cabine téléphonique depuis 2018. Maintenant tout le monde possède un portable.
– Certes mais être enfermé dans un téléphone portable entouré de langoustes, je ne vois pas très bien.

Là j’ai senti que le bonhomme n’appréciait pas l’ironie de ma réplique.

– Pour les jeunes générations, une cabine téléphonique c’est un objet qui ne leur parle plus, trouvez une cabine d’autre chose, moi, je ne sais pas une cabine d’ascenseur.
– Mais comment voulez-vous que des langoustes attaquent un ascenseur ?
– Démerdez-vous.

Cet entretien a eu deux conséquences, la première c’est qu’on n’a pas publié ma nouvelle, la seconde c’est que j’ai essayé en vain d’aménager mon récit sans y parvenir, mais que je me suis découvert une irrésistible passion pour l’écriture.

Et puis je voulais me venger de ce directeur débile, quelle revanche ce serait si je me faisais publier et que je puisse lui foutre sous le nez mon ouvrage !

Alors je me suis mis à essayer d’écrire, je voulais faire un polar, je choisissais des personnages, les décrivais, mais je bloquais sur l’intrigue, je n’étais pas doué pour ça.

Et un jour en flânant sur les quais, je suis tombé sur des vieux polars poussiéreux des années 1970. J’en ai acheté une dizaine, Puis je me suis mis à les lire, le premier était décidément trop tarte, mais le second offrait une intrigue astucieuse et des personnages intéressants.

Il me restait à recopier tout cela en le modernisant. Mais les problèmes n’ont pas tardé, dès la page 20 l’un des protagonistes téléphone d’une cabine… Mon histoire de langoustes me revient en pleine poire. Je me rends compte que l’adaptation est difficile, aujourd’hui nous avons des téléphones portables, l’accès à internet, la police a évolué, elle a à sa disposition des tests ADN, les enregistrements de vidéo surveillance, les relevés de carte bleue, les fadettes, les crimoscopes… L’adaptation devient vite un calvaire.

J’ai failli renoncer mais la nuit m’ayant portée conseil, je décidais de jouer sur la nostalgie, je conserverai l’action en 1970, même peut-être avant, mon inspecteur se nommera Bontemps, parce que les gens disent toujours que le bon temps c’était avant. Simplement je réécrirais tout dans mon style à moi, modernisant les dialogues, faisant parler les gens comme tout le monde et non pas comme dans les romans ampoulés. Puis j’ajouterais un peu de sexe, les gens aiment bien.

J’ai mis six semaines à faire ça et plein d’espoir je déposais ça à l’accueil des Editions Duchesse.

Une dizaine de jours plus tard je recevais un appel téléphonique, j’étais convoqué chez l’éditeur qui me demanda simplement d’effectuer quelques retouches…

Le mois suivant « Bontemps contre l’homme au rictus » devenait un best-seller.

Je signais un contrat avec mon éditeur qui me proposa un bouquin par an, je lui répondit que je pouvais faire mieux et lui proposais deux bouquins par an.

C’est ainsi que j’ai écrit cinq best-seller et que j’espère que le sixième ouvrage suivra le même chemin.

Fin du récit Patrice Colombani

Mes interlocuteurs semblent tenir à ce que je comprenne leurs motivations, alors que moi franchement, je m’en fous !

– Vous voyez mieux le contexte ? Me demande Stan Baker, son agent éditeur, en finissant de boire son café.
– En fait pas vraiment, les bouquins de monsieur Colombani ont du succès, le public continuera à les lire et se fout complètement de ce que pourra écrire Monsieur Beauregard.
– Certes, mais ce n’est pas comme cela qu’il faut voir les choses, Nous avons appris que Guillaume Beauregard s’est mis en tête de ridiculiser Colombani à partir de l’interview qu’il va réaliser. Avec notre petit scénario, il va complètement changer de point de vue, c’est un opportuniste, cela ne le généra pas, Il va donner ses lettres de noblesses à Colombani, du coup nous aurons deux publics, le populaire et les bobos. Et puis surtout il y a autre chose, nous allons sortir dans 15 jours le nouveau thriller de Colombani, nous avons prévu un gros tirage, si Beauregard le descend en flamme, un certain nombre de critiques qui ne savent faire que du copier-coller vont l’imiter et beaucoup d’exemplaires vont finir au pilon.
– Bon après tout, ça ne me regarde pas, je suis de toute façon gagnante dans l’histoire puisque vous m’avez généreusement payé…
– C’est comptabilisé dans les frais généraux de la maison d’édition, à la rubrique « prestations diverses » !

Prestation diverse ! Prestation diverse ! Est-ce que j’ai une gueule de prestation diverse ?

– Je disais donc, repris-je, que même si ça ne me regarde pas, il m’aurait intéressé de savoir comment vous pouvez être aussi sûr de votre coup ?

Baker consulte sa montre

– Nous ne sommes pas en retard, je vais vous raconter : C’était il y a trois ans et à l’époque Beauregard était encore inconnu du grand public. Il avait néanmoins participé à un plateau télévisuel au cours d’une émission à faible audience, il se trouve que j’étais présent dans le public, et que ses interventions m’avaient prodigieusement agacées, je le connaissais donc de vue mais pas lui. Je remarquais son tic consistant à redresser régulièrement une mèche rebelle qui lui dégringolait sur les lunettes. Mais la suite fut plus croustillante. J’étais allé dans un sauna gay…
– Ah, bon ! Fis-je amusé.
– Ça ne devrait pas vous choquer !
– Ça ne me choque pas, je suis un peu surprise c’est tout.
– Et pourquoi donc ?
– Disons que la façon dont vous me regardez ne colle pas trop avec l’image de quelqu’un qui fréquente les sauna gays.
– Et la bisexualité, qu’en faites-vous ?
– Justement, j’ignorai que les bisexuels fréquentaient ce genre d’endroits.
– Mais si, je vais vous raconter tout ça en commençant par le début :

Le récit de Stan Baker.

J’ai toujours été attiré par les choses du sexe, ado et ayant cessé de croire au père Noël, puis en Dieu le père, je ne comprenais pas le tabou sur le sexe et la nudité, il me semblait pourtant qu’une société moderne se devait de dépasser ça.

Au collège, j’ai longtemps été de ceux qui tripotaient la bite de mes petits camarades, branlettes réciproques, puis turlutes dans les chiottes.

Je me souviens d’un de mes camarades, qui avait une bite superbe à ce point que je l’ai encore en mémoire, elle goutait bon, et ce fut avec lui que je goutais pour la première fois au sperme.

Je n’avais qu’une envie, c’est qu’il m’encule, mais sans que je me souviennes pourquoi, cela n’a jamais pu se faire.

Ma sexualité avait pris un cours étrange, je ne me considérais pas comme gay, restant toujours admiratif devant un beau minois féminin ou un décolleté avantageux. Bisexuel ? Peut-être ?

Toujours est-il que mes premiers flirts avec quelques demoiselles, me firent remiser mes penchants bitophiles, et je découvris que sucer une belle chatte faisait aussi partie des plaisirs dont on ne saurait se priver.

Le temps a passé, j’ai eu des copines, des liaisons, je consommais aussi pas mal de films pornos, j’essayais de visionner des films gays mais décidemment les gros balèzes californiens ne m’inspiraient guère, mais je n’étais pas guéri pour autant de mes obsessions bitophiles, et parfois la nuit dans les fantasmes je rêvais de sodomie.

Un jour, dans la salle de projection d’une sex-shop quand mes yeux s’habituèrent à l’obscurité, ce fut pour apercevoir des gars qui se branlaient en toute décontraction… et certains se le faisaient mutuellement. J’étais tombé chez les dingues et écourtais ma visite, sauf qu’un démon facétieux m’y fit revenir le lendemain.

Et cette fois, j’ai sorti ma queue, me suis branlé et j’ai attendu. Pas longtemps, une main étrangère s’est posée sur ma bite, puis le gars a voulu me sucer, j’aurais préféré le contraire, mais bon… Ne voulant pas jouir trop vite, je l’ai fait arrêter, il ne souhaitait pas que je le suce. Qu’à cela ne tienne, des bites il y en avait plein d’autres. Je fis une tentative auprès d’un type en costume debout et débraguetté, je lui caresse un peu le zizi, je me penche, il ne dit rien, et voilà qu’après 25 ans, je retrouve cette sensation, cette douce texture, ce petit goût pervers, je me régale, ce jour-là j’ai dû en sucer cinq ou six.

Et puis un jour dans cette même salle, il y avait un attroupement, je m’approche, un gars, les fesses à l’air, arbouté sur le dossier d’un siège se faisait proprement enculer. On est là à cinq ou six à mater, un type me tripote la queue et je lui rends la politesse.

– T’aimerais bien être à sa place ? Me dit le gars.
– Oui, ça me plairait bien !
– D’accord, dès qu’ils ont fini, je te baise.

J’ai vérifié que le gars se mettait bien une capote, et je me suis laisse prendre.

– Attention, je n’ai pas trop l’habitude !

Le gars y est allé doucement, ça m’a fait drôle au début, mon cul se demandait qu’elle était cette chose qui le remplissait… Mais non seulement je m’habituais vite, mais mon corps fut rapidement envahi d’ondes de plaisir. Le type a joui en m’enculant, il s’est retiré, un autre a voulu prendre le relais, j’ai refusé, voulant partir du lieu avec cette bonne impression.

J’ai recommencé deux fois, ce n’était pas mal, mais je n’ai pas retrouvé le plaisir de cette « première fois ».

Et un beau jour un type un peu plus bavard que la moyenne me donna l’adresse d’un sauna.

Ça ne me coutait rien d’aller voir et c’est ce que j’ai fait.

J’y ai trouvé une ambiance complètement différente, ici pas de voyeurs, ceux qui viennent cherche carrément un contact, ça facilite les choses, je regrette juste le cérémonial de la braguette qui m’amusait bien, sinon c’est super. Il y a deux salles de contact dont l’une très peu éclairée ainsi qu’une salle de projection, une piscine, des cabines, bref un tas d’endroits. Je ne sais par où commencer et je me pose dans la salle de contact qui est éclairée.

Je m’assois, sur la banquette devant moi un type se fait enculer tout en suçant une bite. Fabuleux. Je suis assis à côté d’un type qui se tripote, je m’apprêtais à faire un mouvement d’approche, mais je n’ai pas été assez rapide, un gars vient s’immiscer entre ses cuisses et lui gobe la bite tout en lui tortillant les tétons. Et moi alors ?

Je n’ai pas attendu longtemps, un type se pointe devant moi bite en avant. J’ouvre la bouche, je suce ! Que c’est bon, que c’est doux, que c’est excitant.. Un deuxième s’amène à ses côtés, je suce les deux bites alternativement, on me serre les tétons, on me caresse, c’est la fête !

L’un des gars me propose d’aller en cabine ! Pourquoi pas, moi je serais bien resté là, mais bon…

Droit au but ! Une fois installé, le gars me propose de me sodomiser. Je me suis mis en position, il a fermé la porte, je l’aurais bien laissé ouverte, mais puisque c’était son choix…

Ce fut rapide et un peu brusque, je n’ai pas aimé, mais je n’ai pas voulu rester sur un échec, je suis retourné draguer et le suivant m’a fait ça comme un chef !

Bref je suis devenu accro à cet endroit et m’y rendait environ une fois par mois.

Un soir, à la maison en vidant mes poches avant de me mettre en pyjama, j’ai laissé trainer le ticket d’entrée du sauna.

– Tu fréquentes les sauna gays, maintenant ? Me questionne Lorenza, ma femme.
– Simple curiosité, je voulais savoir comment ça se passait…
– Et tu vas me dire que tu t’es contenté de regarder, c’et ça ?
– Ben…
– Alors tu vas t’assoir gentiment sur le bord du lit et tu vas me raconter, et je veux tous les détails !
– Ben…
– On dit qu’on ne se cachait rien… et puis ça risque de m’exciter. Alors je t’écoute.

Je lui est donc tout raconté, enfin presque tout et à la fin, excitée comme une puce, elle s’est jetée sur moi, ma fait une pipe d’enfer et m’a demandé de la sodomiser !

Mais je m’égare, pardonnez-moi, revenons au sujet :

Et un jour j’étais assis dans la salle de contact où je matais deux mecs en train de se sodomiser, tout en branlant mon voisin de banquette quand je vois arriver un bonhomme.

Flash dans ma tête, car je l’ai déjà vu quelque part. La mémoire me revient rapidement, et quand je vois le type se redresser sa mèche rebelle, je n’ai plus de doute, c’est Beauregard.

Le monde est donc petit, et je me fiche pas mal qu’il soit là, n’empêche que je me demande comment il va se comporter dans cet endroit.

Un type, un grand roux est debout en train de se tortiller les tétons, il bande joliment. Beauregard s’approche du lui et lui touche la bite, l’autre se laisse faire. L’instant d’après la bite du roux était dans la bouche de Beauregard. Et faut voir comme il suçait, l’animal, il était aux anges. Comme souvent dans ces situations les deux mecs ne restent pas longtemps seuls, ça s’agglutine autour avec bonheur. Beauregard suce alternativement deux ou trois bites, je fini par ne plus rien voir…

Et puis tout d’un coup le groupe se disloque, je vois Beauregard sortir avec le roux, Je m’amuse à les suivre discrètement, ils vont dans la salle des cabines mais n’en trouve aucune de libre. Ils se dirigent alors vers une petite salle où il y a un canapé et un distributeur d’eau fraiche.

Beauregard se met en levrette sur le canapé, le roux s’encapote et l’encule. Un troisième larron se pointe et lui donne sa bite à sucer.

Je sens que ça va encore s’agglutiner, ça ne rate pas, entre les voyeurs et ceux qui veulent se faire sucer, je n’y vois plus rien.

Un mec s’approche de moi et me dit « vous avez une bien belle bite, cher monsieur ! » Que voilà un personnage insolite car d’ordinaire on se tutoie en ces lieux. Il me tripote, je lui rends la politesse. Bref ça s’est terminé en cabine où nous sommes bien restés une bonne demi-heure. J’avais joui, mais avant de quitter les lieux j’ai eu la curiosité de faire le tour des salles afin de voir si Beauregard était toujours là. Il y était, dans la salle de projection et il suçait une bite pendant qu’un gars lui doigtait le cul

Fin de récit de Stan Baker

– Depuis, continue Baker, la situation a évolué, il ne peut plus se rendre dans des endroits comme ce sauna, il est trop connu !
– Il se débrouille peut-être autrement les escorts-boys, ce n’est pas fait pour les chiens ! Fis-je remarquer.
– Certes, mais là on lui offre une occasion… Et ce sont toujours les occasions qui font les larrons. Je vais maintenant vous laisser, ajoute Baker, Beauregard devrait arriver d’une minute à l’autre, c’est quelqu’un de très ponctuel. Je vous fais confiance, tout devrait bien se passer.
– On va essayer ! Et si un jour vous avez besoin de mes services, ce sera un plaisir.
– Voulez-vous que je vous réponde comme dans les mauvais films américains « non, non, je suis marié… » ?
– Ce n’était qu’un proposition… Mais il m’aurait amusé de vérifier si le monsieur qui vous a complimenté sur votre bite avait raison.
– Oh vous savez, elle est très ordinaire, mais elle plait bien !
– Et votre réponse ?
– Disons que je ne suis pas contre…

Et sur ces bonnes paroles, je suis montée dans mon studio de travail avec Colombani, et à 10 heures précises, Guillaume Beauregard déboulait.

Beauregard n’est pas très grand, peut-être 1 m 65, un petit maigrelet au visage poupin, il a d’énormes sourcils et une chevelure très brune et abondante, une tronche de loup-garou, un petit loup-garou !

– Voici Chanette, une amie ! Déclare Colombani en me désignant. En fait c’est ma muse !
– Mes hommages, madame ! Me répond Beauregard en me gratifiant d’un baise-main. Voilà comment nous allons procéder, je vous pose des questions et j’enregistre tout, Vous aurez un droit de regard et de retrait sur la transcription écrite que je vous ferais parvenir. Ce droit de retrait ne s’applique qu’à l’interview elle-même et non pas à l’article que j’écrirais à la suite ! Confirmez-vous votre accord sur tout ça ?
– Pas de problèmes.
– Donc, si vous voulez bien me signez ce papelard, et on commence !

A suivre

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5 réponses à Chanette 28 – Magazines littéraires – 1 – Un éditeur singulier par Chanette

  1. Balard dit :

    ça commence fort mais comment une auteur féminine peut-elle décrire aussi bien des relations entres mecs ?

  2. Lemoine dit :

    Sucez des bites
    vous apprécierez vite !

  3. Voisin dit :

    Il se passe toujours quelque chose dans le donjon de Chanette !

  4. Baruchel dit :

    Impatient de savoir ce qui va se passer dans le donjon !

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