Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 3 – L’apprentie putain
On me propose donc de faire la putain, je ne vais pas jouer les pucelles effarouchées, parfois quand je m’adonne à mes plaisirs solitaires je m’imagine être une catin, mais du rêve à la réalité, il y a un sacré pas à franchir.
Je me suis assise sur un banc public et j’ai mis un certain temps à me décider avant de revenir dans ce rade.
– Je crois que je vais accepter, mais je voudrais savoir comment ça se passe ?
– Ben quoi, t’as jamais baisé ?
– C’est pas ça, je voulais parler des sous.
– Ah ! Je ne me suis pas présentée, je m’appelle Berthe, mais quand tu t’adresseras à moi tu devras me dire Madame. Sinon voilà comment on fonctionne : Avant de monter, le client me paye, j’en garde la moitié, l’autre moitié c’est pour toi et je te la verse en fin de service. Si le client veut des spécialités tu lui demandes un pourboire que tu gardes pour toi, mais attention si tu traines de trop, je te taxe. Et si tu fais des conneries, on règle ça à coup de martinet.
– Des spécialités ?
– Bon, il va falloir t’affranchir, toi ! Je vais te mettre en doublure avec Antoinette, je ne veux pas savoir comment tu t’appelles et tu ne devras le dire à personne. Ici tu seras Eugénie, ça te plait comme nom Eugenie ?
– Ça ne me déplait pas.
– Bien, Antoinette va te chaperonner, mais avant je veux voir la marchandise, viens avec moi dans l’arrière-salle.
Elle m’a demandé de me déshabiller, et s’est mise à me peloter les seins.
Faut surtout pas se gêner !
– Ça me semble parfait, t’as déjà baisé avec une femme ? Rhabille-toi !
– Ma foi, non !
– C’est un tort, Je vais demander à Antoinette de te déniaiser.
Ma réponse n’est pas tout à fait franche, il me revient en mémoire ces attouchements interdits avec ma cousine Sophie dans la grange de ses parents, elle était mignonne Sophie, une jolie fille mais tout le monde se moquait d’elle à cause de ses cheveux de rousse. On s’était regardé faire pipi, on s’était embrassé sur la bouche, on s’était caressé les tétés et la minette, on rigolait comme des bossues. Cela m’avait amusé et troublé mais quand Sophie m’a proposé de recommencer, je me suis dégonflée sans trop savoir pourquoi. Avec la cousine on a fait comme si cette petite fantaisie n’avait jamais eu lieu… Je ne sais ce qu’est devenue Sophie, j’ai cru comprendre qu’elle était partie travailler à Paris.
Antoinette est une petite brunette toute frisée, joli minois et grosse poitrine, elle doit avoir un succès fou avec les hommes !
– Voilà ta chambre ! Le lavabo, c’est dans le couloir, pour tes besoins, il y a un port de chambre avec un couvercle, tu n’es pas obligé de le vider, il y a des clients qui aiment bien regarder. Là ce sont des éponges …
– Des éponges ?
– Ben oui, tu voudrais pas qu’un client t’engrosse ? Alors tu te fous ça au fond de la moule et quand c’est fini tu le changes. Le broc c’est de l’eau fraîche, tu la changes à chaque client, c’est pour leur laver la bite, c’est obligatoire, t’as aussi du savon… Et la petite bouteille, c’est de l’eau de Botot, c’est pour te rincer la bouche; c’est un désinfectant.
Quelle poésie !
– Déshabille-toi !
– Encore ?
– Tu ne crois pas que tu vas aller bosser avec ce que t’as sur le dos, on va te trouver une tenue qui ressemble à quelque chose.
Et pour la deuxième fois je me retrouve toute nue, et pour la deuxième fois je le fais peloter les seins. C’est une coutume locale ou quoi ?
– T’es bien foutue, je te lécherais bien l’abricot.
– Mais enfin, tu es une femme…
– Ah oui ! Tu avais remarqué ! Assis-toi sur le bord du lit et écarte les cuisses !
– Mais pourquoi ?
– Parce que j’ai envie.
Les images de la cousine Sophie me sont revenues en mémoire avec une précision diabolique, alors j’ai ouvert mes cuisses
Les doigts de la belle Antoinette sont venus m’écarter mes grandes lèvres, et dans la foulée j’ai senti sa langue me lécher l’abricot.
Et quelle langue elle a !
– Arrête, j’ai envie de pisser ! Lui dis-je.
– Eh bien pisse moi dans la bouche !
– T’es sûre ?
– Puisque je te le dis ! Attends, je vais enlever ma robe, je n’ai pas envie que tu en foutes partout.
Et la nana retire sa robe et se retrouve à poil. Elle a des gros nichons laiteux que j’ai envie d’embrasser. Mais on ne peut pas tout faire à la fois, elle veut ma pisse, elle va l’avoir !
– Pas tout d’un coup ! Essaie de pisser par rasades ! Me prévient-elle.
Je fais donc comme elle le souhaite et lui balance une première giclée qu’elle engloutit avec gourmandise.
Elle s’en lèche les babines et en réclame encore…. Mais quand il y en a plus, il y en a plus !
Qu’à cela ne tienne, mademoiselle reprend son travail de lèche avec sa langue diabolique. Je suis au bord de l’orgasme et elle en a conscience, alors elle se livre a quelques interruptions histoire de faire durer le plaisir (c’est le cas de le dire), et puis soudain sa langue s’enroule autour de mon clito,. C’’en est trop, j’hurle comme une damnée.
Antoinette me toise, satisfaite de son action. Elle peut
– A toi de jouer ma belle, maintenant que tu m’as bien excitée.
Je le sentais venir ce coup-là, mais c’est de bonne guerre et puis ce ne devrait pas être une corvée.
Je porte enfin mes mains sur sa magnifique poitrine en éprouvant sa douceur. Ma bouche s’approche, je lèche, ses gros tétons durcissent sous les lèvres, elle se pâme.
– Lèche moi la moule !
Elle est pressée ou quoi ?
Mais puisque femme veut…
A mon tour donc de brouter le gazon, c’est tout mouillé la dedans et fleure un étrange goût, où se mélangent saveurs de miel et d’urine.
– Mon cul !
– Quoi ton cul ?
– Fous-y ton doigt.
Oh la cochonne !
C’est bien la première fois que je vais foutre mon doigt dans le cul d’une nana. Il y a toujours une première fois
– Le clito, le clito… le supplie-t-elle.
On y va, on y va et l’Antoinette part à son tour au paradis des goudous.
A mon tour d’être fière. Elle m’embrasse, pas le petit bisou de politesse, non, la grosse gamelle baveuse.
– Ben voilà, et ne me dit pas que ça ne t’a pas plu !
– Bien sûr que ça m’a plu.
– Autant te prévenir, avec la mère maquerelle tu vas passer à la casserole, tu n’y couperas pas, elle est moins douce que moi et elle est un peu sadique.
– C’est-à-dire ?
– Tu verras bien, mais ça ne va pas bien loin, elle ne va prendre le risque d’abimer la marchandise.
Brrr.
On est descendu. Le rade est fréquenté par deux catégories de clients, d’une part des habitués du lieu, des soiffards bruyants qui tapent la carte ou qui roulent les dés
– Ceux-là inutile de les aguicher, de temps en temps il y en a un qui monte mais bon… m’informe Antoinette .
– Ah ?
– L’autre catégorie, ce sont les bourgeois du coin, ceux-là viennent pour tirer leur coup, il y aussi quelques voyageurs de commerce qui cherchent un peu de détente. Des Parisiens des Belges et même des Anglais.
En ce moment la salle est principalement occupée par les soiffards, mais deux types bien habillés, un gros et un maigre, sont en pleine conversation dans un coin, on leur a déjà servi leur consommation.
– On va tâter le terrain, viens ! Me dit Antoinette, et laisse-moi faire !
On s’approche des deux bonhommes.
– Alors messieurs, une petite détente, ça vous tenterait ?
– Bien sûr mais pas tout de suite, nous parlons affaires.
– Bien, quand vous serez prêts, demandez après nous, je suis Antoinette et ma copine, c’est Eugénie.
A suivre
C’est si beau, deux belles’ femmes qui se gouinent !
Avant d’exercer tout métier, il y a une période d’essai