A votre bon cœur, mesdames
par Faustin
C’était la troisième fois en deux semaines que Louis venait dans ce sex-shop, Il commençait à bien connaître l’endroit. Il se dirigea directement vers rayon fétichisme et sexualités extrêmes sans un regard pour les accessoires et lingeries pourtant bien mis en évidence, tout juste si au passage, il daignât jeter un regard sur les pochettes des DVD toutes plus racoleuses les unes que les autres, « collégiennes en chaleurs », « bites à tous les étages », « Rachida pour tous », « hôpital des fantasmes ». Ça le faisait sourire, il y a longtemps qu’il ne regardait plus ce genre de film dans lequel les séances de lime dans toutes les positions se multipliaient et duraient jusqu’à devenir lassantes. Il évitait aussi le parcours qui le faisait passer prés du rayon gay, cela avait le don de faire retomber sa libido.
Heureusement, il y avait ce fameux rayon, objet de sa convoitise. Louis commençait à bien le connaître mais c’était un plaisir chaque fois renouvelé que de consulter ces pochettes qui promettent monts et merveilles. En les manipulant, il ne pouvait s’empêcher d’essayer d’imaginer celle qui correspondait le plus à ses fantasmes. Lors de sa première visite, il avait acheté un DVD mais avait été très déçu par le contenu et la forme, aucun scénario, images de mauvaise qualité, acteurs pas du tout crédibles. Le deuxième DVD l’avait un peu plus inspiré mais il ne correspondait pas réellement à ce qu’il cherchait. Cette fois ci, il était bien décidé à prendre son temps.
Un quart d’heure déjà qu’il fouillait, regardait le résumé derrière les pochettes, les reposants pour les mieux les reprendre et comparer, debout, accroupi, espérant toujours trouver la perle rare qui correspondrait exactement à ses souhaits. Toutes ces images lui faisaient quand même de l’effet, il bandouillait, il faut dire qu’à soixante ans, il n’avait plus autant de vigueur et que pour bander franchement, il aurait fallu qu’il se paluche mais bien sur, il avait sa dignité et il n’était pas question de laisser transpirer son envie.
Absorbé par sa recherche, il remarqua à peine que la gérante du sex-shop s’était approchée du rayon en tenant dans une main une poignée de DVD qu’elle replaçait dans les rayons. Cette présence le dérangea, il ne sentit moins à l’aise. D’habitude les sex-shops sont tenus par des étudiants venus se faire un peu d’argent de poche ou de vieux un peu crades qui profitaient des temps morts pour visionner les articles en ventes. Là, le magasin était tenu par un couple. La dame ne ressemblait en rien aux filles sur les pochettes, habillée d’un ensemble en jeans, pull simple ras de coup, elle manipulait, emballait et facturait des bites en plastique d’un air aussi détaché que s’il elle vendait des fruits et légumes au marché. Elle questionna ;
– Vous chercher quelque chose de particulier ? Puis-je vous aider ?
D’habitude dans ce genre d’endroit, les vendeurs sont discrets, ils observent les clients de loin et évitent de les déranger de crainte de les voir partir, gênés. Là, apparemment, la jeune femme avait pu jauger son client et décidé que ce dernier était suffisamment mûr et que sa présence ici pour la troisième fois en si peu de temps l’avait désinhibé de la honte qui envahi les hommes qui fréquentent ce genre d’endroit. Malgré le ton rassurant employé par la gérante, c’est la gorge sèche que Louis essaya de répondre, pas évident de dévoiler ses fantasmes à un étranger, surtout qu’en l’occurrence, « l’étranger » était une « étrangère ». Faisant un gros effort sur lui-même, toussotant pour s’éclaircir la gorge, il parvint à formuler ;
– Je cherche des films de waters port…. De pissing.
– Ah ben oui, vous êtes au bon rayon, il y en a pas mal ici. Vous ne trouver pas votre bonheur ?
– Ben, je cherche ! Mais en général dans pratiquement tous les DVD qui sont ici, c’est les hommes qui pissent sur les femmes.
Prenant un DVD sur le rayon, La vendeuse continua
– Celle là, regardez, il n’y a que des filles !
– Oui, mais elles pissent toutes seules, c’est gentil, ce que je cherche moi, c’est plus hard, ce sont des filles qui pissent sur les hommes.
Glissant vers le rayon voisin, la jeune femme proposa un autre DVD.
– Celui là, si vous n’avez rien contre le BDSM, vous avez la maîtresse qui fait sur son esclave.
– Oui, mais je l’ai déjà vu, malheureusement, la séance de pissing ne dure même pas une minute et après ce ne sont que des pratiques qui ne m’inspirent pas.
La jeune femme semblait bien ennuyée, parcourant de la main toutes les étagères du rayon à la recherche de la perle rare. Pendant ce temps, Louis mis en confiance, continua.
– En fait, ce que j’aimerai bien moi, c’est un film dans lequel la maîtresse humilie son esclave en l’obligeant à boire son urine !
Cette précision ne perturba pas du tout la jeune femme habituée à voir tous les fantasmes du monde défiler dans son magasin. Sur un ton professionnel elle continua.
– On doit certainement avoir ça quelque part, attendez, je vais demander à mon mari !
Le magasin s’était vidé, Louis était le dernier client, le mari vint à sa rencontre et mis au courant par sa femme, continua à chercher et a proposer des films sur le thème que recherchait Louis. La femme, qui s’était éclipsée dans l’arrière boutique revint alors.
– Je n’ai rien trouvé d’intéressant qui corresponde à votre recherche, par contre, je me suis souvenue d’un projet de film dont nous a fait part une de nos connaissances, ça ressemblait un peu à vos souhaits. Je viens de l’appeler et le projet est toujours d’actualité mais elle est toujours à la recherche de l’acteur principal. Vous pouvez toujours la contacter, on ne sait jamais, sinon, vous pourrez lui suggérer quelques scènes.
– Pourquoi pas !
– Si vous voulez, je peux l’appeler, comme ça vous prendrez rendez-vous tout de suite. Ajoutant en riant. Pourquoi remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui.
L’après-midi même, Louis se retrouva dans la banlieue parisienne cherchant l’adresse qu’on lui avait indiquée. L’immeuble où il devait se rendre se trouvait au bord de la grande route qui traversait la ville. Il poussa la lourde porte en bois massif pour se retrouver dans l’entrée d’une cour d’un aspect peu engageant. Sur une des boîtes à lettres accrochés au mur décrépi, il put voir » Société XXL » et, scotché sur la porte de boîte, un petit papier blanc sur lequel il était précisé « Rez-de-chaussée au fond de la cour, 1ère porte à droite ». L’endroit ne paraissait pas très prospère, il se demandait s’il ne ferait pas mieux de repartir surtout qu’au téléphone, la femme lui avait fixée ce rendez-vous sans enthousiaste excessif.
Une rutilante plaque de cuivre était vissée sur la porte indiquée, il ouvrit cette dernière tout doucement comme pour s’assurer qu’il était au bon endroit et se retrouva dans un couloir aux murs blanc, entièrement refait à neuf. A droite dans le couloir, deux chaises attendaient d’hypothétiques visiteurs, à gauche, une porte ouverte donnait sur une petite pièce qui devait servir de bureau. Il y avait quelqu’un puisqu’on entendait une voix féminine qui parlait au téléphone. Il se dirigea vers cette porte et frappa délicatement comme s’il avait peur de déranger. La jeune femme se tourna vers lui et sans lui laisser le temps de dire un mot, posa sa main sur le micro du téléphone et lui indiqua du menton d’aller s’asseoir dans le couloir.
Docile, Louis obéit. Par rapport au brouhaha de la rue, ici c’était le silence total, uniquement troublé par les réparties et les petits rires de la secrétaire au téléphone. Malgré lui, il suivait la conversation et reconnu qu’il s’agissait d’une conversation privée. Louis ne put s’empêcher de pester intérieurement contre ces réceptionnistes sans gêne qui n’hésitent pas à prendre leur temps au téléphone, à étaler leur vie privée alors qu’ils se savent attendues par les visiteurs. Enfin au bout d’une dizaine de minutes, elle raccrocha et vint s’enquérir auprès de son visiteur.
– C’est pourquoi ?
– J’ai rendez-vous avec Madame X. !
– Ah oui, vous êtes envoyé par le sex-shop de la rue Marbreuse ? Fabienne m’en a parlée, je vais la prévenir, en attendant vous pouvez patienter ici.
La jeune fille ne semblait ni offusquée ni surprise de savoir que le monsieur respectable n’était qu’un vieux vicieux qui fréquentait les sex-shops, elle devait avoir l’habitude. Résigné, Louis retourna dans son couloir. L’attente recommença ? De temps en temps, il se levait pour se dégourdir les jambes et l’air de rien, se rappeler au bon souvenir de la secrétaire. Au bout d’une heure, constatant le peu de considération qu’on lui réservait, il se décida à partir, mais toujours poli et bien élevé, il voulu prévenir de son départ.
– Mademoiselle, Je ne peux plus attendre, je vais devoir partir….
– Oh, mais vous avez bien encore cinq minutes, elle ne devrait plus tarder maintenant. Je vais aller voir.
Louis s’accorda encore quelques minutes et retourna s’asseoir dans l’entrée. Cinq minutes plus tard, enfin, la patronne des lieux vint le chercher. Cette dernière, une femme d’entre quarante et cinquante ans, mince, habillée de gris, une jupe droite, pas de fesses, pas de poitrine, un visage plutôt ingrat qui n’avait rien pour inspirer l’amour, mais Louis n’était pas là pour ça.
– Suivez-moi !
Louis la suivit jusque dans son bureau un peu surpris par le ton péte-sec de la dame. Sans même l’inviter à s’asseoir, elle s’installa dans son fauteuil et entrepris de l’interroger
– Véro m’a mis un peu au courant de ce que vous attendez de moi, Arrêtez-moi si je me trompe. Vous seriez d’accord pour tourner des films dans lesquelles des filles pissent sur des hommes, c’est bien ça ?
– Hum mm, pas tout à fait, je cherche seulement des films dans lesquels il y a ce genre de chose.
– Désolé, ce n’est un sex-shop ici, moi je produis des films très spéciaux qui n’entre pas dans la chaîne du commerce traditionnel, j’aurais pu avoir ça mais je ne suis pas sûre que cela serait dans vos prix.
Louis était dépité, plus d’une heure d’attente pénible pour ensuite repartir bredouille. Il s’apprêtait à faire demi-tour lorsque son interlocutrice l’interpella.
– Par contre j’ai justement un projet, Véro a dû vous en parler, qui comporterait pas mal de scènes qui pourraient vous plaire. Elle continua, changeant de ton. Cela ne t’intéresse pas de réaliser tes fantasmes ? Je cherche quelqu’un dans ton genre pour jouer dans un film de commande.
Le passage du vouvoiement au tutoiement ne choqua pas Louis, au contraire, cela semblait moins hautain, plus conviviale, il sembla réfléchir puis.
– Heu…, ben…, en réalité, je ne sais pas si je serais capable de faire du cinéma, à mon âge je ne vois pas en train de faire l’acteur. Il tendait une perche espérant être rassuré.
– Je ne recherche pas un acteur confirmé, trop cher pour moi, et de toute façon, ce n’est pas un acteur que je cherche, c’est quelqu’un qui se fait pisser dessus par des filles plus belles les unes que les autres et qui ouvre la bouche lorsque l’on le lui demande. Ne me prends pas pour une gourde, c’est exactement ce que tu veux et par expérience je sais que lorsqu’on a des fantasmes aussi puissants, un jour ou l’autre on souhaite les réaliser.
Louis fut bien obligé de reconnaître qu’elle avait raison, il fut bien obligé aussi de reconnaître que la proposition le tentait beaucoup, ça lui semblait être l’occasion ou jamais. Le fait aussi que la femme parle ouvertement du vice secret qu’il enfermait jalousement dans un coin de son cerveau le décontracta.
– Pourquoi pas après tout, je veux bien essayer mais je ne veux pas que l’on me reconnaisse à l’écran.
– Il n’est pas encore acteur et il fait déjà des caprices ! Ne t’inquiète pas, Les films de ce genre, je ne les vends qu’à des particuliers très fortuné, on ne les trouve pas dans le commerce.
Louis essaya encore de tergiverser ce qui eut le don d’agacer Fabienne.
– Bon, suffit maintenant, je n’ai pas de temps à perdre, on continue ? Oui ? Non ? Si c’est non tu fous le camp, si c’est oui, tu suis mes directives. Alors ?
Impressionné par l’autorité de la maîtresse femme, Louis abdiqua.
– Ok, on continu !
– A la bonne heure, pourquoi faut-il toujours bousculer les gens alors qu’il est si simple de discuter comme des grandes personnes ? Une dernière fois, d’accord ? On continue et on ne revient plus dessus ? Alors si on est d’accord, passons aux choses sérieuses. A POIL !
Louis était bien tenté de protester encore une fois mais l’autorité dont Fabienne venait de faire preuve le refroidit. Toujours debout au milieu de la pièce, Il se déshabilla en se persuadant que c’était la norme dans ce milieu.
– Le slip aussi, très bien, maintenant va chercher Camille, c’est la jeune fille qui t’as reçu, et dit lui de venir avec la caméra, on va faire un bout d’essai pour vérifier si tu es suffisamment photogénique.
Rien ne lui était épargné, il allait d’épreuves en épreuves et pourtant il n’était plus tenté de partir, il semblait se complaire dans la série des humiliations qu’on lui imposait. A soixante ans, alors qu’il croyait avoir gagné une certaine honorabilité grâce à ses cheveux gris, on lui demandait d’aller se présenter à poils devant une donzelle qu’il avait à peine entre aperçu et qui devait avoir à peine plus de vingt ans. Essayant d’avoir l’air le plus naturel possible, il se rendit dans la pièce voisine.
– Mademoiselle, Madame vous demande de venir la rejoindre dans son bureau avec la caméra.
Instinctivement, il avait montré du respect en appelant « Madame » celle qui à ses yeux, prenait tout à coup une aura nouvelle.
La jeune fille ne sembla pas étonnée du tout de le voir tout nu, à peine esquissât-elle un sourire. Elle fouilla dans une armoire, en sorti une caméra et se rendit dans le bureau. Louis était revenu se replacer au milieu de la pièce toujours entièrement nu. A peine Camille était-elle dans la pièce que Fabienne l’apostropha.
– Alors qu’en penses-tu ?
– Bof, c’est pour quel tournage ?
– C’est pour le rôle de l’esclave chiotte pour le film « les pisseuses ».
– Ah oui ! Dans ce cas il a tout à fait le physique de l’emploi. Il a tout du vieux cochon, tempes grises, gros bidon. Prenant le sexe de Louis dans sa main, elle continua. Petite bite….
Effectivement, malgré tous ses efforts, Louis n’était pas très à l’aise, son sexe était recroquevillé sur lui-même, mais le fait d’être dans la main de Camille, il ressentit des picotements qui lui indiquèrent qu’il était en train de montrer un aspect de plus en plus valorisant, ce qui fit sourire plus franchement la jeune fille.
Fabienne intervint.
– OK, mettons les choses au point. Je fais des films de qualité, avec des images et des plans de qualité, je vends ces films très cher alors il n’est pas question de tricher, quand un esclave sur l’écran boit de la pisse, c’est qu’il a réellement bu de la pisse pendant la prise de vue. Je veux vérifier tes capacités, pas question de cracher ni d’avoir des hauts le cœur, toutes choses qui pourraient déplaire à mes clients. Donc on va tourner un bout d’essai pour voir si l’on peut continuer ensemble.
Fabienne se leva et contourna son bureau tout en soulevant sa jupe jusqu’à la taille laissant apparaître une fine culotte toute en dentelle. Elle posa une fesse sur un coin du bureau. Délicatement, de l’index et du majeur, elle écarta sa culotte laissant apparaître une fine toison bouclée, plaquée sur le mont de Vénus par la culotte. La zone était soignée, pas un poil qui dépasse et le sexe en dessous était lisse mettant en évidence la dentelle chic de ses petites lèvres. Ces dernières, humides au point de laisser suinter un liquide grisâtre, seul signe visible du plaisir de leur propriétaire. Elle fit signe à Louis de s’agenouiller devant elle.
– Approche-toi, là. Ouvre ta bouche en grand. Je vais essayer de pisser, ça fait une heure que je bois de l’eau et j’ai maintenant une envie convenable pour juger de tes capacités d’absorption. Ne bouge plus, essaie de rester comme ça entre dix et vingt centimètres. A toi de ne pas en laisser échapper une goutte si tu veux le rôle. Camille, tu te places à côté de lui et tu essayes de le prendre dans le même plan que mon bas ventre, de façon à voir distinctement l’urine sortir de mon urètre et tomber directement dans sa bouche sans tricherie possible.
Les acteurs étant en place, Louis à qui Fabienne venait de révéler la raison de sa longue attente dans le couloir, attendait maintenant avec une pointe d’angoisse l’instant de vérité, à savoir s’il serait aussi performant que dans ses fantasmes.
– Louis, tu me regardes dans les yeux, essaie d’y mettre du sentiment, tu vas recevoir le cadeau dont tu rêves. Je veux voir du remerciement et de la reconnaissance dans ton regard.
Louis n’eut aucun mal à faire ce qu’on lui demandait, il ressentait réellement ces sentiments. Tout à coup, il vit frémir les petites lèvres et un mince filet doré couler lentement sur la cuisse gauche de sa bienfaitrice. Il n’eut pas le temps de se demander s’il devait lécher tout de suite ou attendre la suite, un puissant jet d’urine l’atteignit au le menton et sur la joue. Instinctivement, il mit sa bouche toujours grande ouverte sur le chemin du jet. Il respirait par le nez de façon que sa gorge soit disponible. Aucun signe de rejet, aucun signe de dégoût, il se sentait fier d’être à la hauteur de la mission qu’on lui confiée. Très vite, trop vite, le jet se tarie en diminuant d’intensité, Louis l’accompagna jusqu’à la source et se mit à lécher le sexe dominateur avec toute la ferveur dont il était capable.
Fabienne le laissa faire pendant qu’elle visionnait la scène sur l’écran de contrôle de la caméra. Et puis elle le tapota sur la tête comme lorsque l’on veut flatter un toutou pour son obéissance.
– Allez, suffit maintenant, bouge, cela ma l’air pas mal, on va vérifier cette bonne impression sur la télé. En tous les cas, tu as des dispositions mon bel esclave. Ce fut un plaisir. Maintenant tu peux te rhabiller et nous attendre dans le couloir.
Louis se rhabilla et attendit que la patronne vienne lui donner les instructions pour la suite. Un quart d’heure après, les deux femmes rejoignirent Louis dans le couloir.
– Ok, pour moi ça va, je vais essayer de mettre en place le tournage, il faut encore que je contacte les autres protagonistes et je te rappel pour te faire signer le contrat de travail.
Camille toussota.
– Fabienne, je te rappel qu’il y a une fuite dans les WC et je n’ose plus les utiliser, je suis obliger d’aller au bistrot du coin pour mon petit pipi…
Fabienne eut un sourire complice.
– Ah oui, c’est vrai, Louis, peux-tu être là demain à 8h 30 ? On pourra peut être signer le contrat, je vais aussi demander à Naomi de venir pour te la présenter. Tu verras, c’est un canon. Prévoie aussi un petit en cas pour le midi, il est probable que nous ayons besoin de toi toute la journée.
– Suis-moi, j’ai préparé ton contrat, j’aimerai que tu le lises avant de le signer.
Louis parcouru le contrat en diagonal, c’était un contrat type d’intermittent du spectacle dans lequel son nom avait été mis dans les cases prévues à cet effet. Il signa. Fabienne lui demanda aussi de signer une feuille qui contenait quelques dispositions supplémentaires, Louis signa sans lire.
– Tu sais ce que tu viens de signer ?
– Non, mais je m’en fous !
– Tu as peut être tort, il mentionné ici que tu es à la disposition de la société pendant tout le temps du tournage.
Cette affirmation laissa Louis de marbre, de toute façon, il savait très bien pourquoi on lui avait demandé de venir ce jour là et cette perspective le réjouissait. Fabienne continua.
– Eh bien tant mieux, comme ça il n’y a pas d’ambiguïté. Glisses toi sous le bureau, j’ai envie de me faire sucer.
Louis se contorsionna pour se glisser sous le bureau, l’endroit était un peu exigu pour sa corpulence mais une compensation de taille l’y attendait, Fabienne n’avait pas de culotte et s’était avancée sur le bord du fauteuil pour lui faciliter la tache. Une odeur de savon mélangée à une odeur de rut le mit aussitôt dans l’ambiance, Il se mit au travail avec ardeur, et très vite Fabienne lui signifia son contentement en mouillant abondamment. Pendant qu’il s’appliquait à faire jouir sa patronne, celle-ci essayait d’accomplir son travail quotidien entre deux discrets soupirs. Louis compris qu’elle composait un numéro de téléphone.
– Allo, Naomi, oui, je te téléphone comme convenu, tout est OK. Tu peux venir !
– ……
– Ok, je t’attends vers onze heures.
– …..
– A tout à l’heure ! Et elle raccrocha.
Fabienne pris le temps d’une pose pour profiter de son plaisir, puis elle reprit son téléphone.
– Allo, Véro ? Comment ça va ?
– …..
– Moi ça va aussi. Merci pour ton tuyau.
– …..
– Oui, oui, il est là
– …..
– Sous le bureau, entre mes cuisses, il est train de me sucer.
– ….
– Que veux-tu, c’est l’avantage d’être chef d’entreprise
– …..
– Non, non, ce n’est pas qu’un fanstasmeur, c’est bien un buveur de pisse et apparemment il aime ça. D’ailleurs.
– …..
Pendant que Véro parlait. Louis sentit que Fabienne poussait, il sentit, au bout de sa langue, la peau douce et humide, légèrement granuleuse autour de l’urètre qui gonflait à l’intérieur de la vulve et dés lors, il arrêta de lécher pour ouvrir sa bouche en grand. Il n’eut pas à attendre longtemps, un flot puissant d’urine lui envahit le palais, l’odeur de la pisse fraîche qui lui devenait familière envahit ses narines, le jet se brisant dans sa gorge avec une force qui témoignait du besoin impérieux de la généreuse donatrice.
– Je pisse, je pisse dans sa gueule grande ouverte, hum que c’est bon.
– …..
– Je ne m’inquiète pas, c’est un gourmand, il n’en laissera pas échapper une goutte, si c’était le cas, je l’obligerai à lécher par terre.
Louis n’avait pas le temps d’analyser le goût de la boisson aphrodisiaque, il avait juste eut le temps de reconnaître le goût si particulier de l’urine qu’il avait déjà bu la veille, ce liquide chaud qui depuis son adolescence le faisait fantasmer la nuit sous les couvertures, qui le faisait bander à faire exploser sa bite et qu’il ne pouvait calmer cette bandaison qu’en se branlant en imaginant le boire. Il était là, maintenant, entre les cuisses d’une dame généreuse qui l’inondait de son urine, et là aussi il bandait, se caressant doucement pour calmer la démangeaison.
Immanquablement, la source se tarie, Fabienne lui intima l’ordre inutile de tout nettoyer. Louis était comblé tandis que Fabienne continuait son dialogue avec Véro.
– Ça y est, j’ai fini, c’était trop bon, mais ça n’est pas grave, je l’ai à disposition toute la journée.
– …..
– Pas de problème, quand tu veux.
– …..
– Ok d’accord, je t’attends dans le milieu de l’après-midi, on discutera de ça de vive voix. A tout à l’heure.
Fabienne raccrocha. La conversation avait été entrecoupée de soupirs de satisfaction. Tout à coup désirant sans doute reprendre le contrôle d’elle-même elle se défoula sur son esclave.
– Allez, suffit maintenant, dégages, j’ai du travail.
Louis sortit avec soulagement de dessous le bureau, l’endroit n’était pas des plus confortables et à son âge les articulations n’étaient plus aussi souples qu’elles l’avaient été. Il n’en voulait pas à Fabienne pour le ton employé sachant très bien qu’elle-même s’en voulait d’avoir laisser éclater son plaisir d’une manière aussi expressive. Il avait comprit qu’il devait attendre dans le couloir que l’on veuille bien faire appel à ses services, les deux coups de téléphones ne laissaient aucun doute sur les intentions des deux invitées.
Vers 9 h 30, Camille poussa la porte d’entrée, jeta un coup d’œil vers la droite du couloir, aperçut Louis qu’elle salua d’un grand sourire, puis disparue dans le bureau de Fabienne. Elle ressortie dix minutes plus tard.
– Louis, viens par ici et allonges toi sur le dos.
Manifestement elle ne craignait pas un refus, Fabienne avait dû lui confirmer que Louis était corvéable à merci et elle n’avait aucune intention de s’en priver. Louis s’allongea à l’endroit qu’elle lui indiquait, Lui tournant le dos, elle l’enjamba de façon à avoir ses pieds de chaque côté de la tête de Louis. Baissant simultanément son jeans et sa petite culotte, elle s’accroupit comme le font les filles à l’extérieur et resta plusieurs minutes dans cette position, le temps pour elle de se décrisper puis, brusquement, un torrent de pisse s’abattit sur le visage du soumis. Louis fit de son mieux pour récupérer le maximum de l’offrande sans réellement y parvenir. La brutalité et la maladresse de la pisseuse trahissaient son inexpérience. Le débit s’arrêta aussi brutalement qu’il avait commencé. Délicatement, Louis demanda s’il elle l’autorisait à la nettoyer.
Camille se releva et Louis se positionna à genoux devant elle, il la repoussa jusqu’au bureau et la fit s’asseoir sur le bord. Délicatement, il retira complètement son jeans et sa culotte. Enfin Libre, Camille écarta ses jambes au maximum et attira la tête de l’esclave assoiffé entre ses cuisses, reprenant sa miction dans un plus grand confort. Louis dégustait le liquide ambré que la jeune fille lui offrait sans compter, il s’était habitué au goût qu’il jugeait tout à fait convenable et il avalait la pisse avec gourmandise. Lorsqu’elle eut terminé, il la lécha jusqu’à ce qu’elle le repousse. Elle aussi le renvoya dans son couloir.
Louis pris son mal en patience et une heure plus tard, Camille le rappela.
– Louis, j’ai encore envie de pisser !
Il se précipita alors que déjà la jeune fille baissait une nouvelle fois son jeans. Cul nu sur son fauteuil, culotte et jeans sur les mollets, elle invita Louis à se glisser par en dessous entre ses cuisses. Plaquant le visage de l’homme contre sa vulve, elle laissa échapper un petit pipi insignifiant mais très agréable, Louis comprit qu’elle avait juste eut envie de tester son pouvoir et accessoirement de se faire sucer. Il se montra un complice très dévoué. Pendant un quart d’heure, il déploya tout son savoir faire.
Il était de nouveau dans son couloir et le temps passait sans que l’on s’occupe de lui, 11 H 30 et apparemment le rendez-vous prévu avait fait défaut. Lorsque, vers midi, il vit débouler une magnifique métisse, de longues jambes perchées sur des très hauts talons, minijupe très moulante sur une croupe de rêve et corsage qui couvrait difficilement une somptueuse poitrine. Elle se dirigea sans hésitation vers le bureau de Camille.
– Fabienne est là ?
– Oui, elle t’attend
– J’y vais, mais avant il faut que j’aille faire pipi, Fabienne m’a dit de boire beaucoup et de me retenir le plus longtemps possible mais là, je n’en peux plus. Où sont les toilettes ?
– Les WC sont inutilisables mais tu peux utiliser l’esclave là-bas dans le couloir.
– Le petit vieux là-bas ?
– Oui.
– OK
S’approchant de Louis elle lui ordonna sans plus de manière.
– Mets-toi en position, si tu aimes la pisse, tu vas être servi.
Louis se mit à genoux et Naomi remonta sa jupe, l’enjamba et posa sa jambe droite sur la chaise se retrouvant ainsi droit au dessus du visage de la pissotière humaine. Écartant la ficelle de son string, elle commença sa miction sans plus de manière. Louis, la bouche grande ouverte recueillait le nectar avec dévotion. Naomi avait une urine très odorante, très forte, enivrante. Elle avait vraiment une grosse envie de pisser, la miction durait et Louis se demandait s’il allait pouvoir continuer à absorber autant de liquide au goût si fort, la sueur commençait à perler sur son front et il avait l’impression que la fontaine ne se tarirait jamais. Pendant ce temps, indifférente à ce qui se passait sous elle, Naomi commentait.
– Ouh là là, que ça fait du bien, j’ai cru que je n’arriverai jamais jusqu’ici, deux minutes de plus et je faisais dans ma culotte.
Malgré ses craintes, Louis était au comble du bonheur, il n’était plus un homme, même s’il était au paroxysme de la bandaison, il était transparent et on se servait de lui comme d’un objet. Il n’avait plus à réfléchir, à être responsable, juste être disponible et confortable. Naomi l’utilisait comme on utilise la cuvette des WC et il était prêt à tout pour la remercier de cette faveur. Il bénéficiait d’un point de vue exceptionnel que seuls peut être, quelques rares privilégiés avaient déjà pu contempler en action. Depuis toujours, les peintres, artistes et autres amateurs considéraient que le corps de la femme EST la perfection absolue. Louis avait en plus la chance de voir la partie la plus intime de cette perfection dans une position qui rendait ce bas ventre encore plus majestueux, plus dominateur. Ce bas ventre fendu par une cicatrice qui crachait les eaux usées de la déesse, cicatrice ouverte dont les joues roses à l’aspect soyeux contrastaient avec la peau cuivrée. Dans sa folie scatologique. Il attribua des vertus gustatives exceptionnelles à la production de la belle.
Pendant ce temps, Fabienne, prévenue par Camille vint à la rencontre de Naomi dans le couloir. Elles se bisoutèrent ce qui obligea Naomi à se contorsionner sans pour autant s’arrêter de se soulager, le jet de pisse subit des soubresauts que Louis eut du mal à suivre, il réussit malgré tout à ne presque rien gaspiller du précieux nectar. Avantage de la pissotière humaine par rapport à une bête cuvette statique.
Dans son extase, Louis perçut que la source se tarissait tout doucement, encore deux ou trois jets pour bien vider sa vessie et Naomi ordonna.
– Lèche.
Louis ne se le fit pas dire deux fois, il lécha fiévreusement, avec servilité, le trésor qu’on lui confiait.
Brusquement, sans prévenir, Naomi se retira sans un mot ni même un regard pour celui qui lui avait servit de latrine, baissa sa jupe en se tortillant.
– Ça fait vraiment du bien de pisser quand on en a une telle envie, je me sens mieux maintenant.
Avec la même indifférence, Fabienne proposa aux deux autres jeunes femmes d’aller déjeuner dans le restaurant voisin. Resté seul, Louis redescendit sur terre. Des nausées lui montaient à la gorge, les grouillements dans son ventre annonçaient une suite des événements beaucoup moins agréable. Il se précipita dans les toilettes pour régurgiter tout ce qu’il avait absorbé dans la matinée. Il se vida plusieurs fois par toutes les extrémités. En tirant plusieurs fois la chasse d’eau, il put constater qu’il n’y avait aucune fuite dans les WC, ce qui ne l’étonna pas outre mesure. Revenu dans un état plus normal, il avala les sandwichs qu’il s’était préparés pour calmer son estomac en prévision de l’après midi et ne put s’empêcher de comparer la fadeur de l’eau qui accompagnait son en-cas avec la pisse dont il s’était délecté toute la matinée.
Fabienne et Camille revinrent deux heures après. D’après leur ton et leur allure, le repas avait dû être bien arrosé. Camille s’approcha de Louis et lui accrocha une plaque autour du cou sur laquelle était inscrit « WC ».
– Tiens, cadeau pour toi, ça te va bien et elle éclata de rire;
Fabienne l’informa que Naomi était d’accord pour tourner le film et précisa qu’elle avait bien apprécié la pissotière au point de mettre une clause supplémentaire dans son contrat, clause prévoyant que Louis devait être à sa disposition 24 H sur 24 pendant toute la période du tournage pour d’éventuelles répétitions. Ajoutant comme une évidence.
– J’ai accepté en ton nom, bien sur. De toute façon c’était prévu dans ton contrat, tu n’auras que quelques heures supplémentaires à faire.
L’après-midi se passa sans que Louis ait le temps de s’ennuyer. Véro, La gérante du sex-shop n’avait put se libérer mais Fabienne et Camille n’hésitèrent pas à faire appel à ses services à tour de rôle dés que la moindre petite envie se profilait. Louis était tellement ravi qu’il proposa de remplacer le scénario original du film par l’aventure racontée ci-dessus.
fin
Un très joli texte, bien travaillé et très érotique
Les récits de cet excellent auteur ne semble pas avoir le succès qu’ils méritent , c’est dommage parce que c’est délicieusement raconté
Un petit bijou de literature éristique, je me suis régalée