Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 6 – Les turpitudes de Madame Berthe
Attention chapitre comprenant un passage scato explicite
N’empêche que je suis bien obligée de faire comme la tôlière me demande, je n’ai pas envie de me faire virer.
– Quel cul ! S’exclame-t-elle en y portant la main. Il me donnerait presque envie de le fouetter. Je vais me déshabiller, je préfère être nue quand on me lèche.
La voilà à poil ! Elle dit à tout le monde qu’elle a 50 ans, en fait elle doit en avoir 60, mais il faut bien reconnaitre qu’elle a de beaux restants
– Alors ça va, je suis encore consommable ? Me nargue-t-elle.
– Vous êtes une belle femme !
– Evidemment, tu ne vas pas me dire le contraire !
Elle se retourne :
– Et mon trou du cul, qu’est-ce que tu en penses ?
Je ne suis pas une spécialiste en trou du cul, je n’en ai pas vu de près tant que ça dans ma vie, mais il faut bien admettre qu’il est plutôt agréable à regarder, avec sa jolie couleur brune et son aspect plissé.
– Il est mignon ! Finis-je par murmurer.
– Alors lèche !
On y va. ! Ça ne sent pas vraiment la rose, mais ça ne saurait me gêner. Je suis une fille de la campagne et je ne partage donc pas les dégouts effarouchés des bourgeoises de la ville.
– Hum, c’est bon ce que tu me fais, mais je me demande si je n’ai pas envie de chier.
Elle se dégage et se dirige vers son port de chambre au-dessus duquel elle s’accroupit.
– Tu peux regarder ou te tourner, c’est comme tu veux.
Je ne réponds pas, mais ne me tourne pas..
– Tu ne vas pas être déçue, en principe je fais de beaux boudins bien moulés ! Croit-elle devoir me préciser.
Elle est de dos accroupie sur le vase et après avoir pissé abondement, se met à pousser. Je suis tétanisée par ce spectacle complétement inattendu… et voilà qu’un long boudin sort de son anus.
– Oh, que ça fait du bien ! Commente-t-elle. Tu veux m’essuyer ?
Je cherche des feuilles de papier, je n’en vois pas…
– Avec ta langue, idiote !
– Je ne suis pas sûre…
– Tu n’en sais rien, tu n’as jamais essayé, allez vas-y, lèche-moi ma merde !
Je suis dans un état second, ma langue s’approche de son trou du cul, je ferme les yeux, ça y est la pointe ma langue entre en contact avec ses traces de caca.
A ma surprise, le goût n’ a rien de repoussant, on peut même le trouver assez agréable… Du coup je lèche tout avec gourmandise, je dois être devenue complètement folle.
– Alors, elle est comment ma merde ?
– Délicieuse, madame, délicieuse.
Mais Madame Berthe n’en avait pas terminée, sans doute excitée par ma réaction elle voulait aller plus loin, aussi ramassa-t-elle un morceau de son étron dans le pot de chambre et le prit en main avant de le lécher, puis me le tendis afin que je le lèche à mon tour.
Madame Berthe se badigeonna ensuite les seins avec la matière et m’invita à lécher.
Je ne sais combien de temps a duré ce moment de pure folie pendant lequel je me demandais si j’étais bien moi-même, mais toutes deux excitées comme des puces, le corps souillée d’urine et de merde nous nous sommes retrouvées en soixante-neuf pour nous faire jouir et je n’ai pas besoin de vous préciser que ce fut intense.
Je me suis demandé après coup, le pourquoi ce cette convocation. Me préparer pour un client amateur de ce genre de choses ? Non même pas, Madame Berthe avait tout simplement envie de délirer avec moi !
Je suis restée deux semaines dans ce rade, j’en ai vu des vertes et des pas mûres ! Les clients ? Cela a été beaucoup de gens convenables mais aussi quelques parfaits abrutis. Quant aux fantaisies, j’ignorais que le catalogue fut si large, on m’a demandé de pisser mais on m’a aussi pissé dessus, certains voulaient qu’on leur lèche le cul, d’autres qu’on les maltraite ou qu’on les insulte. Il y avait ce grand échalas qui me léchait les pieds en s’astiquant la tige. Ou ce grand bourgeois qui se faisait talquer les fesses comme un bébé. Un autre se déguisait en femme et puis celui-là qui se faisait sodomiser par son compagnon pendant qu’il me faisait subir les mêmes outrages. Et j’en oublie !
Si pour certains, je n’étais qu’une pute, autrement dit pas grand-chose dans leur pauvres esprits étriqués, d’autres étaient respectueux, voire charmants.
Robert, l’un d’entre eux, grand amateur de fessées, sans me l’avouer explicitement était tombé amoureux de ma modeste personne, généreux et attentionné, ce riche grainetier m’avait laissé son adresse « en cas de besoin »…
Et ce jour-là, redescendant après avoir fait un client rapide, j’aperçois une silhouette de dos qui me dis quelque chose.
Juste ciel ! Mon frère Auguste !
Affolée, je remonte en vitesse, Berthe, la mère maquerelle qui ne comprend évidemment pas mon attitude, me file le train.
– Tu fais quoi ?
– Il y a mon frère dans la salle, je ne veux pas qu’il me voit.
– Il est où ?
– Le petit moustachu près du poêle.
– Ah, ouais ? On le voit de temps en temps. Ce genre de situation c’est une source d’histoires, or ici on ne veut pas d’histoires, alors on va faire comme ça, je viendrais te prévenir quand il sera parti, ensuite tu prendras tes cliques et tes claques et tu t’en iras tapiner ailleurs
– Mais…
– Il y a pas de mais, on fait comme ça.
Auguste se demande s’il n’a pas eu la berlue. Dans le grand miroir qui est devant lui il a cru reconnaitre furtivement ma silhouette. Par reflexe il s’est très vite retournée, mais j’étais déjà partie.
Alors il attend…
« Elle va bien finir par redescendre, il faut que j’en ai le cœur net ! »
Il attend pendant une heure… pour rien, il attend encore, puis passablement énervé, il interpelle l’une des serveuses.
– La fille en vert, je serais bien monté avec elle, mais je ne la vois plus…
– Damme, c’est parce qu’elle est occupée !
– Depuis deux heures ?
– Elle est très demandée.
– Elle s’appelle comment ?
– Eugénie.
– Ah ? Et c’est possible de la réserver.
– Je vais voir !
La fille qui n’est pas au courant de mon départ précipité commence par me chercher et ne me trouvant pas s’en va se renseigner auprès de madame Berthe.
– Je m’en occupe ! Répond cette dernière qui s’en va à la rencontre d’Auguste. Bonjour monsieur, vous cherchez, m’a-t-on dit après cette délicieuse Eugénie.
– En effet.
– Eugenie n’est pas disponible pour le moment !
– Je peux attendre.
– Je vous le déconseille, elle ne sera pas disponible avant un bon bout de temps.
– Je ne comprends pas !
– Normal, mais je ne vous dois aucune explication. Nous avons plein d’autres filles qui vous donneront entière satisfaction, d’ailleurs vous le savez bien.
– Mais enfin, elle était là tout à l’heure et vous me dites qu’elle est devenue indisponible, ça ne tient pas debout.
– Je vous répète pour la seconde et dernière fois que je ne vous dois aucune explication !
– Eugenie, c’est son vrai nom ?
– Bon, ça va les questions. N’insistez pas vous ne saurez rien de plus et si ça ne vous plait pas, la porte c’est juste en face !
Et Auguste sortit du rade en maugréant.
Quant à moi; me revoilà dans la rue, comme une âme en peine, mon baluchon à la main
Où aller ? Pourquoi pas solliciter le concours de ce Robert dont j’ai l’adresse.
Je trouve assez facilement l’emplacement de sa demeure cossue.
Une bonne femme pas toute jeune, genre balai dans le cul vient m’ouvrir.
– C’est à quel sujet ? Me demande-t-elle de toute sa hauteur malgré qu’elle soit plus petite que moi.
– Je viens rendre visite à Monsieur Robert…
– Monsieur Robert ? il n’y a pas de monsieur Robert, Robert c’est pour les intimes, sinon la personne à laquelle vous faite allusion doit être mon fils, monsieur Montignac. Mais ça ne répond pas à la question ? Vous lui voulez quoi ?
– Madame, avec tout le respect que je vous dois, je n’ai pas à vous répondre. Je souhaite rencontrer Monsieur Robert et le reste ne vous regarde pas !
– Vous êtes une de ses putes ?
C’en est trop, j’éclate :
– Ça t’arrive d’être aimable ? Vieille peau !
Shlack.
Je n’ai pas vu venir la gifle, et pas la petite chiquenaude, non la grosse mandale, celle qui fait mal… et le temps de trouver une riposte la vieille sorcière avait déjà claqué sa porte.
Que faire ? Il y aurait eu un banc dans le coin j’aurais attendu que Monsieur Robert entre ou sorte de chez lui, mais il n’y a ici ni banc ni autre chose pour poser mon modeste fessier. Alors faire les cent pas ? Ça me prend la tête…
Et si j’allais à Paris ?
A suivre
Madame Berthe est une cochonne