Robin des pines par Verdon
Robin des Pines
Robin des bois en avait marre
De vivre toujours en bagarre
Contre les riches et les rois
Qui se foutaient bien de la loi.
Il déposa son arbalète
Afin de bander autre chose
Pour s’attaquer à noble cause.
Accompagné de troubadours
Chacun armé d’une guitare
Et d’un solide braquemart
Il entonna sous les remparts
De très jolies chansons grivoises
Afin d’aguicher les bourgeoises
Dont il savait le cul très chaud.
Les Dames alors ouvrirent la porte
Et leur firent fête de telle sorte
Qu’ils investirent la place forte.
Et enculèrent le monarque
Qu’ils attachèrent au fond du parc.
Puis ils jouèrent à trou-madame
Pour faire plaisir à toutes les Dames
Qui enchantées par la victoire
Faisaient tellement de tintamarre
En gigotant leur tortillard
Qu’entre leurs fesses, on pouvait voir
Des Châtelaines, les beaux canons
Se faire brosser à l’unisson
Par de sacrés écouvillons.
…………………………
Le Châtelain en bon cocu
S’est alors pris dans les babines,
Des troubadours les grosses pines
Qui des Bourgeoises, sortaient du cul.
Et sur le nez du bon suceur
Elles ont pissé avec bonheur.
Et la morale de cette histoire
C’est qu’à courir après la gloire
Robin, bien mieux qu’avec les armes
A triomphé avec le charme.
21/072009
Ah Verdon ! Il nous manquait celui-là !
Le poème est gentil et l’illustration amusante