Stoffer 6 – Les négriers du cosmos – 2 – Andréa et Lisa, puis Schwartzman par Nicolas Solovionni

Stoffer 6 – Les négriers du cosmos – 2 – Andréa et Lisa, puis Schwartzman par Nicolas Solovionni

– Et maintenant que je t’ai rendu service, tu vas me récompenser comment ? Me demande la mère Dalhia
– Je suppose que tu aimerais que je profite des avantages de la maison ?
– On peut dire ça comme ça ! Une petite doublette par exemple ? Et ensuite tu signeras le livre d’or.

Comment refuser ?

– Monte au premier, et entre dans la chambre 12, les filles vont te rejoindre.

– Je suis Andréa ! Se présente une grande brune aux formes sculpturales tout de noir vêtue et ma copine c’est Linda (une petite rousse frisée comme un mouton avec un grand nez) Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? Du classique ou des spécialités ?
– J’aime beaucoup de choses…
– Les petites misères, t’aimes ça ?
– Des petites alors !
– Alors on y va, Mets-toi à poil, on va te gâter !

Je m’exécute puis elles me demandent de me coucher par terre. C’est du carrelage, ce n’est pas très agréable ! Ils ne peuvent pas poser de la moquette dans ce bordel, ou acheter des tapis, non ?

Andréa m’enjambe… Ah, ça y est j’ai compris ce qu’elle veut faire. Elle écarte ses grandes lèvres et m’envoie sa pisse sur la bite, puis elle remonte vers mon visage. J’ouvre ma bouche en signe d’assentiment et reçoit son joli jet doré dans ma bouche. Il est ma foi, savoureux et je m’en lèche les babines, cochon que je suis.

Je vais pour me relever, mais Linda m’indique de n’en rien faire, venant à son tour m’offrir son bon pipi..

Et pendant ce temps, la belle Andréa s’est harnaché d’un gode ceinture qu’elle a la bonne idée d’enduire de gel intime.

Pas besoin qu’on me fasse un dessin, je me mets spontanément en levrette, j’écarte mes fesses et j’attends.

– Regarde-moi ce pédé, il attend qu’on l’encule ! Se gausse Andréa. Ben non, ça ne va pas se passer comme ça, ça te ferait trop plaisir… Mais garde la position, on va te rougir un peu le cul.

C’est Linda qui s’en charge, elle s’est munie d’un martinet multi-lanières à manche court et elle me tape les fesses en cadence. Je supporte en me mordant les lèvres. Je tente de sublimer la douleur mais ça devient difficile. Heureusement elle finit pas s’arrêter, j’ai le cul en vrac, j’espère que je vais pouvoir m’assoir..

Alors elle m’encule ou elle m’encule pas ?

Hé non, il me faudra attendre, elle me fait me relever et c’est Andréa qui vient me poser des pinces sur mes tétons. Je me laisse faire, mais horreur voilà d’autres pinces, celles-là sont pour mes couilles. Mes pauvres couilles !

Je lui demande de les retirer, je ne suis pas maso à ce point, ou alors ses pinces sont trop fortes.

– Tu préfères qu’on baise ? Me demande la grande brune.
– Oui, mais je veux bien un peu de ton gode ceinture.
– D’accord ! Suce-le d’abord !

Je sais bien que ça fait partie du rituel, mais l’intérêt de sucer un machin en latex n’a rien d’évident. Je me prête néanmoins au jeu en fermant les yeux et en m’imaginant sucer un beau travelo… et ça fonctionne puisque je bande comme un sapeur.

Elle me fait ensuite me retourner… Et hop, j’ai son machin dans le cul. Et faut voir comment elle m’encule, la nana ! Elle doit être championne de la pénétration anale. Des ondes de plaisir envahissent mon trou de balle, je suis aux anges.

Et pendant qu’Andréa m’encule, Linda vient se glisser devant moi et me fourre ma bite dans sa bouche. Autant dire que je suis comblé.

Andréa a beau être endurante, il faut bien qu’à un moment elle s’arrête, elle sort donc de mon cul le laissant béant et Linda me lâche la bite.

Cette dernière avise un morceau de carton, en découpe deux languettes qu’elle me tend.

– On fait courte paille, tu as le droit d’enculer celle qui va tirer la plus courte !

J’adore ces jeux idiots !

C’est Linda qui tire la plus courte. J’aurais préféré m’occuper d’Andréa, mais je ne vais quand même pas faire la fine bouche.

J’aime bien ses petites fesses à Linda, elles sont douces et accueillantes, je lui lèche le fion (j’adore !) puis je m’introduit.

Tagaga, tagada… Après quelques va-et-vient, je deviens incapable de me retenir et je décharge dans son cul et me retire.

– Merci les filles, c’était bien !
– Attends, on assure aussi le service après-vente ! Me dit alors Linda en venant avec sa bouche me nettoyer la bite du sperme agglutiné et de quelques traces douteuses…

En quittant le café des lauriers, je découvrais un message de la capitaine de police Annabelle Jiker qui m’informait de la découverte d’une troisième victime, un dénommé Wang lui aussi membre de l’équipage du Tamanoir.

Voilà qui commence à bien faire.

Sans plan précis, je rends visite à un petit futé qui se fait à ma demande un malin plaisir de craquer le spacephone de Schwartzman. Il n’y a pas grand-chose d’intéressant dedans hormis le passe de son hôtel, ça peut toujours servir.

Je fais quoi ? Je n’ai pas de nouvelles des autres gus que j’avais listé… Alors retourner voir ce Schwartzman et l’avoir au forcing. Ça ne coute rien d’essayer.

Lui aussi est descendu à l’hôtel du Cygne, l’hôtel racheté par Dilos, mon ingénieur de bord (voir plus avant) Je m’y rends et demande à voir ce dernier.

– Salut ! Tu fais quoi ? Tu mènes une enquête ? M’interpelle Dilos
– Plus ou moins, t’as un Schwartzman chez toi.
– Ah oui, c’est le mec qui a perdu son spacephone… Tu veux le voir ?
– Oui, mais ne l’appelle pas, je vais monter j’ai son numéro de chambre.
– Ah ?
– Ben oui, c’est moi qui ai son spacephone avec le passe !
– O.K. Vas-y, j’espère que tu ne vas pas trouver un cadavre comme l’autre fois !
– Touchons du bois !

Je monte, repère la chambre et j’active le passe. Le mec entendant du bruit demande ?

– C’est quoi ?
– Service d’étage !

La tronche qu’il me fait en me voyant débouler.

– Vous ! Mais qui vous a autorisé à rentrer dans ma chambre ?
– Asseyez-vous, faut qu’on cause !

Il n’en fait rien et va pour activer l’interphone. Je l’en empêche et le pousse sans trop de ménagement sur le plumard !

– Bon si t’es sage dans 10 minutes je serais parti, alors tu arrêtes tes conneries et tu m’écoutes.
– Mais pourquoi faire, je n’ai rien à vous dire ! Foutez-moi la paix !
– Trois membres de l’équipage du Tamanoir ont été assassiné et s’ils ont été assassinés ici sur Vargala-station avec tous les risques que ça comporte, c’est qu’il devait y avoir une bonne raison…
– C’est pas mes oignons !
– Tu travaillais sous les ordres du subrécargue à bord du Tamanoir, c’est bien ça.

Pas de réponse.

– Eh ! Je te parles !

Manifestement le type a choisi le mutisme comme stratégie défensive. Ça va pas être de la tarte !

– Ecoute, j’avais prévu 10 minutes, mais si tu fais ta tête de lard, je vais changer la règle et je ne partirais pas d’ici avant d’avoir mes réponses.

Toujours pas un mot ! J’ai comme une envie de lui foutre un pain, mais ce serait contre-productif… et puis jusqu’à preuve du contraire ce mec n’a rien fait de mal, c’est juste un trouillard !

– Ce que je veux savoir c’est ce que le vaisseau livrait et à qui ? C’est quand même pas compliqué. Je ne te demande pas les coordonnées de la planète, je suppose que tu ne les connais pas et je les trouverais autrement, il me suffira de retrouver le navigateur.

Pas de réponse mais un rictus que je ne sais comment interpréter.

– Alors t’accouche ?

Ça devient pénible, je laisse passer cinq minutes et le voilà qui se lève…

– Où tu vas ?
– Pisser !
– Non !

Et je sors mon pistolet à laser.

– Des menaces physiques, maintenant, mais vous êtes ignoble !

Miracle, il parle !.

– Réponds à mes questions et ensuite je m’en vais et tu pourras aller pisser !

Silence radio. Il est mal, il se dandine, à tous les coups il va pisser dans son pantalon. Il continue son mutisme puis se rendant compte que ça ne sert à rien, il éclate :

– Vous me faites chier ! Vous êtes en train de me considérer comme un coupable ! Un coupable de quoi ? Je n’ai rien fait de mal, je ne suis qu’un navigant qui fait son travail. Et je n’ai aucune raison de répondre aux questions d’un type qui n’a aucun droit de m’interroger.
– Je ne m’adresse pas à toi comme coupable, mais comme témoin.
– Eh bien le témoin, il n’a rien à vous dire et il vous emmerde !
– Elles sont compliquées, mes questions ?

Il devient rouge comme un coquelicot et cette fois ça y est, il se pisse dessus.

– Vous vous rendez compte que vous mettez ma vie en danger ! Hurle-t-il.
– Comment ça ?
– Admettons que je vous dise des trucs, j’ai bien dit « admettons ». Vous les utilisez pour faire je ne sais quoi. Fatalement les gens qui ont tué Riddick et Salim vont vous tomber dessus, on va vous torturer, et sous la torture vous allez lâcher que c’est Schwartzman qui vous a tuyauté, et ça va me retomber sur la gueule.

Je m’abstiens de répondre et passe à autre chose

– Le Tamanoir va repartir ?
– Dans 10 jours à moins que ce soit retardé.
– Et toi, tu vas repartir ?
– Surement pas !
– Ah ? Et tu vas faire quoi ?
– Je trouverais bien un vaisseau qui voudra de moi !
– Peut-être pas !
– Pardon ?
– En tant que capitaine, j’ai accès a pas mal de fichiers, y compris celui des postulants navigants. Je peux donc ajouter sur ta fiche un truc du genre « élément indiscipliné et peu fiable »… et personne ne voudra de toi !
– C’est dégueulasse !
– Prends le risque de répondre à mes questions et je te foutrais la paix.
– Non !
– Bon, je ne peux pas t’obliger, je me casse. Au fait tu sais comment je peux trouver le navigateur de Tamanoir ?
– Mais enfin, vous dites n’importe quoi !
– Hein ?
– Vous m’annoncez sa mort et après vous me demandez comme le trouver !
– C’était Riddick, le navigateur ?
– Non, c’était Salim !

Et patatras tout s’écroule, entre Schwartzman qui ne veut rien me dire et Salim qui aurait sans doute été le seul à m’indiquer la destination du « Tamanoir », je suis servi… Il me reste quoi ? Je peux me débrouiller pour avoir accès aux livres de bord de leur vaisseau. Je ne me fais aucune illusion sur le livre courant qui doit être un ramassis de mensonges, quand à l’autre, la « Boite Noire », certains savent très bien la trafiquer.

Donc je laisse tomber. Mais je vais quand même rendre visite à la capitaine Jiker.

– T’as du nouveau ? Lui demandais-je
– Oui, apparemment la dernière victime du tueur s’est défendu, ce qui fait qu’on a de l’ADN,
– Le tueur n’a même pas pensé à se protéger ?
– Si, on le voit sur une vidéo avec un masque et des gants… Mais quand tu te bats, tu baves et tu postillonnes, d’où l’ADN sur le corps de la victime. Donc l’agresseur s’appelle Jando Sambariz. Tiens voilà sa tronche, ça te dit quelque chose ?
– Non, il a l’air plutôt insignifiant !
– Pourquoi voudrait-tu qu’il ait une tête spéciale ?
– La mafia est au courant ?
– Non, mais je peux m’arranger pour qu’elle le soit.
– N’en fait surtout rien ! Et si tu le choppes, préviens-moi, j’aimerais bien lui causer.
– J’ai donné l’ordre au cosmodrome de l’appréhender s’il essayait de quitter la planète.

Et pour le retrouver, la Capitaine Jiker n’a d’autres moyens que d’activer son réseau d’indics. Opération hasardeuse puisque ses indics peuvent aussi bien être également des indics doubles au service de la mafia.

Le lendemain, un message apparaissait sur tous les spacephones (enfin presque tous) de la ville.

« Les compagnons vigilants ont identifié et capturé l’assassin de trois membres de l’équipage du Tamanoir. Nous lui avons coupé trois doigts et l’avons éjecté de la ville en direction de la presqu’ile des exclus. Vu ses antécédents son espérance de vie devrait y être fort courte. Sur Vargala, on ne plaisante pas avec le crime ! »

La mafia l’a donc retrouvé, mais ne l’a pas tué, fidèle en cela sa politique visant à empêcher les vendettas dans l’enceinte de la cité.

Je peux donc éventuellement le retrouver, et je ne vais pas me compliquer la vie en passant par le sas permettant d’y accéder (voir Vargala Station 8 – La presqu’île des exclus du même auteur). Non je vais faire plus simple…

A suivre

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Une réponse à Stoffer 6 – Les négriers du cosmos – 2 – Andréa et Lisa, puis Schwartzman par Nicolas Solovionni

  1. Forestier dit :

    La planète de tous les plaisirs… mais aussi celle de tous ls dangers….
    Passionnante et excitante histoire

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