Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 2 – Une petite pipe pour le vieux Gabriel
Je ne sais combien de temps j’ai cheminé, je n’ai aucune notion de l’heure d’autant que le ciel s’est couvert. Pourvu qu’il ne flotte pas !
Enfin je tombe sur une route, mais c’est la route pour où ?
Qu’importe, je la longe, il finira bien par passer quelqu’un !
Un attelage arrive, en fait une charrette tirée par un bourricot.
Je lui fais signe de s’arrêter. Miracle il le fait
– Monsieur, je suis perdue !
Le type est un bonhomme dans la soixantaine, barbu et mal fagoté.
– Vous êtes dans un drôle d’état, qu’est-ce qui vous est arrivé. Me demande-t-il
– Je me suis enfuie de chez moi, mon mari voulait me tuer.
– Pourquoi ? Vous avez fait des bêtises ?
– Il est violent quand il a bu !
– Ah ? Et vous allez où ?
– J’en sais trop rien, tenter ma chance dans une grande ville, dans une taverne peut être ?
– Je vais à Livarot livrer de la farine, je vous emmène ?
– Non, ça ne m’arrange pas, c’est là que j’habitais…
– Je peux vous proposer un truc : je vous dépose au carrefour des Fauvettes, je livre la farine et je vous reprends au retour, je ne serais pas trop long.
– C’est gentil, vous n’auriez pas un petit truc à grignoter.
– J’ai du pain et du fromage…
– Vous êtes un amour.
Je me suis planqué derrière l’affreux calvaire qui défigure ce carrefour et j’ai attendu.
Je gamberge, un affreux doute m’envahit : et si le bonhomme me dénonçait et se ramenait avec ceux qui me veulent du mal. Je suis d’autant plus inquiète qu’il met un temps fou à revenir.
Des bruits de sabots, je maintiens ma cachette, apparemment personne ne l’accompagne, mais on ne sait jamais, je reste cachée.
Le type s’arrête au carrefour, sans doute étonné de ne pas m’y trouver
– Mademoiselle ! Vous êtes où ?
J’attends quelques instants voulant m’assurer qu’il n’y a pas de piège. Puis je me dévoile.
– Coucou, je suis là.
– Vous vous cachiez ?
– Oui, j’ai eu si peur.
– Montez !
– On va où ?
– Chez moi, ensuite on verra ce que je peux faire pour vous.
Pendant le trajet il n’en a pas décroché beaucoup, c’est un taiseux
– Voilà c’est chez moi, je m’appelle Gabriel, je vis tout seul depuis que mon épouse a été emportée par une mauvaise fièvre, mes deux garçons sont partis travailler aux mines dans le Nord. J’ai un petit moulin à eau alors je fais de la farine avec mon blé et celui que l’on m’apporte. Bon je suppose que vous devez avoir encore faim, j’ai un reste de poulet…
– Cela me conviendra très bien, merci !
– Donc maintenant la question : où désirez-vous aller ?
– Je pensais à Rouen…
– Pourquoi pas, et en échange ?
– Mon pauvre monsieur, en échange, je n’ai rien.
– Ben si pourtant…
Je ne suis quand même pas née de la dernière pluie et j’ai parfaitement compris à quoi il pensait ce vieux cochon.
– Non, monsieur, je n’ai rien à vous proposer ! Répétais-je
– Soyons réaliste, je ne suis pas quelqu’un de violent ni de méchant, N’ayez crainte, je ne vous prendrais pas de force… et d’ailleurs à mon âge je n’aurais pas le dessus. Je me serais simplement contenté de vous caresser la poitrine. Il y a si longtemps que je ne n’ai pas fait ça.
– Vous ne fréquentez pas les ribaudes ?
– Un peu cher pour ma bourse !
Il ne sait pas mentir, le bonhomme !
– Et si je ne suis pas d’accord ?
– C’est votre droit, dans ce cas nous n’irons pas à Rouen mais je peux vous abriter pour la nuit et vous inviter à partager ma nourriture, comme je vous l’ai dit, je ne suis pas quelqu’un de méchant !
Au fond ça ne me coûte rien de lui montrer mes nichons et de le laisser les caresser un moment, le problème c’est que ce genre de situation, c’est le doigt dans l’engrenage, alors j’hésite.
– Laissez-vous faire, je ne mords pas ! Insiste-t-il.
J’hésite encore avant de lâcher :
– Bon, d’accord, mais on fait ça rapidement !
Je me dépoitraille. Le type il en a les yeux exorbités.
– Elle vous plaît ?
– Elle est magnifique ! Je peux toucher ? Juste un peu ?
– Allez, vas-y pépère, c’est mon jour de bonté !
Alors vous pensez bien que puisque permission il y a, il ne va pas s’en priver, le Gabriel. La caresse est d’abord timide avant de bifurquer sur le téton. (Première loi de l’attraction mammaire)
– Doucement, doucement, !
– Excusez-moi, je ne voulais pas vous faire mal !
– Vous ne me faites pas mal, mais allez-y doucement
Le type se calme, il n’est pas trop con .
– Je bande beaucoup ! Déclare-t-il néanmoins.
– J’en suis heureuse pour vous
– Admettez que la situation est difficile !
– Pourquoi ? Si vous voulez vous branler en me regardant, ça ne me dérange pas.
– Oui bien sûr, mais j’imaginais autre chose.
– C’est très bien l’imagination. Et vous imaginiez quoi ?
– Rien, laissez tomber.
– Non, je ne vais pas être vache, sors-moi ta bite, je vais te la caresser.
– C’est vrai ?
Il n’en revient pas, pépère ! Il en est tout ému !
C’est tout moi, ça, je suis une fille gentille, et je viens de me mettre toute seule au pied du mur. Je n’ai pas depuis mon mariage commis tant d’infidélités que ça, mais à chaque fois surgit le même problème : « est-ce que sa bite est propre ? » Et si elle ne l’est pas, je gère comment ?
Alors ça va être la grande improvisation, il me déballe son attirail. Super, c’est récuré comme un sous neuf. Quand j’y réfléchis ce n’est pas étonnant, il est négociant en farine, il ne va pas prendre le risque de se présenter devant ses partenaires commerciaux en puant le chacal !
Du coup, je ne me contente pas de caresser cette bite pour le moment demi-molle, mais je me la fourre dans la bouche.et je la turlutte.
Il ne s’attendait pas à ça le vieux Gabriel, en moins d’une minute sa bite passe de l’état de demi-molle à celle de bout de bois bien tendu.
Je sens déjà son plaisir monter, ce doit être l’émotion.
– Je, je… balbutie-t-il
– Je fais comme si je n’avais rien entendu et le laisse décharger son foutre dans ma bouche.
– Toi alors ?
– Ça va ? J’ai gagné mon ticket pour Rouen ?
– Je t’y aurais emmené de toute façon !
Quel faux cul !
Il a tenu sa promesse (heureusement encore !) et je me suis retrouvé en plein centre de Rouen.
J’ai proposé mes services dans deux tavernes qui n’avaient besoin de personne, mais dans la troisième à l’enseigne de l’Oursin Bleu…
– On peut te prendre si tu acceptes de monter avec les clients.
– Monter ?
– Oh, tu sors de l’œuf ou quoi ? Ici faut être gentille avec les clients et s’il a envie de monter, tu l’emmènes et tu ouvres tes cuisses !
– Ah, c’est comme ça que ça se passe ici ?
– Oui, alors je t’embauche ou pas ?
– Je vais réfléchir.
– C’est ça, réfléchis, mais pas trop longtemps, les places sont chères.
A suivre
Imaginez un monde sans pipe ! Ce serait la fin du monde
Si Dieu a créé l’homme à son image, qui donc lui faisait des pipes ?
Clémence !
Pas compris ???
Ben oui, il avait une copine. La bible parle bien de Dieu et sa grande Clemence 😉
Elle est bien gentille cette Pauline