Véronique et le point K – partie 1 par Gigi02

Véronique et le point K – partie 1 par Gigi02

– Chérie, on ne pourrait pas ralentir un peu, maintenant ?

Cela fait bien trois quarts d’heure que nous courrons sans discontinuer dans cette forêt. Madame fait son jogging hebdomadaire, et comme à chaque fois, elle m’entraîne avec elle dans son sillage. Non que cela me plaise particulièrement, mais cela lui fait plaisir, à elle, alors, bonne poire, je sue sang et eau à essayer de la suivre dans cette interminable forêt.

– Encore un petit effort chéri, et puis de toute façon, cela ne peut pas te faire de mal, tu manques d’exercice, et tu as quelques kilos à perdre

C’est son leitmotiv habituel, mais j’y suis habitué, depuis le temps qu’elle m’emmène courir avec elle le dimanche matin.

Mais d’abord, un mot sur Véronique, ma femme, puisque aussi bien c’est elle la principale protagoniste de ce récit. Comme moi, elle a la quarantaine passée, pas loin de quarante-cinq plus exactement et elle occupe un poste à haute responsabilité au sein du conseil régional. Conseillère municipale, dans la majorité, elle est aussi, à ses heures perdues, guide au château qui fait l’orgueil de la petite ville – Malassis- où nous vivons. Grande, cheveux blonds châtains, légèrement bouclés ou plutôt ondulés, comme elle aime à dire, qu’elle porte mi longs, et avec dans la voix un reste d’accent chantant qu’elle doit à ses origines gasconne. Elle aime le sport et les activités physiques – elle est ceinture noire de judo – autant que la musique. Jolie (c’est ma femme !), très féminine et toujours tirée à quatre épingles, le plus souvent dans un tailleur de chez Cardin, eh oui, elle soigne énormément son look ! et dans l’ensemble agréable à vivre, elle n’en possède pas moins ce que l’on a coutume d’appeler un fichu caractère. Droite comme une épée, elle ne supporte ni le mensonge, ni la paresse, et malgré toute la gentillesse dont elle sait faire preuve, et Dieu sait si elle en a, elle peut tout aussi bien se montrer intraitable quand les choses ne vont pas comme elle veut, et alors là, gare à celui ou à celle qui se met en travers de son chemin. Mon contraire, en quelque sorte, puisque moi, je serais plutôt du genre cool, voire lymphatique, réfractaire au sport sous toute ses formes – sauf à la télé – lui préférant de beaucoup les activités dites culturelles, comme la lecture et la peinture. A part cela, je suis contrôleur au service des impôts, et l’on conviendra aisément que c’est pas vraiment ce qu’il y a de plus excitant…

Bien sûr, et heureusement, il y a quand même des choses qui nous rapprochent, Véronique et moi, à commencer par notre amour – nous venons de fêter nos vingt ans de mariage – et son corollaire, le sexe. Et là, je dois dire que nous sommes bien assortis, je dirais même complémentaires ; et même si, avec le temps, la folie de notre jeunesse a laissé la place à des relations plus espacées, et plus sages, le plaisir de faire l’amour est toujours là, intact.

Évidemment, comme pour tous les parents, l’envie de faire l’amour comme on le voudrait est bien souvent contrariée par la présence des enfants. Ce qui oblige bien sûr à se montrer, en leur présence, un peu moins démonstratifs dans nos manifestations amoureuses, et au lit, de s’astreindre à faire le moins de bruit possible ; frustrant, souvent. Car nous sommes les heureux parents de deux charmants  » bambins « , Élise et Lucas, âgés respectivement de dix-sept et quinze ans, et qui s’y entendent, comme tous les jeunes de leur âge, pour semer la zizanie à la maison ; sans compter qu’ils sont toujours là quand on voudrait qu’ils soient ailleurs, et surtout quand on ne les attend pas ; mais ce sont nos enfants et la cohabitation, même si elle n’est pas toujours facile, se passe plutôt bien, et en général dans la bonne humeur.

Mais revenons à cette forêt dans laquelle je m’essouffle depuis bientôt une heure. Et si je m’astreins à suivre Véro – superbe dans son survêtement noir et jaune – sans (trop) rechigner, c’est que j’y trouve mon compte.

Car bien souvent, à la fin de son jogging, ma femme me gratifie d’un spectacle qui me met en joie et m’excite autant à chaque fois ; celui de la voir s’accroupir pour faire pipi au beau milieu des bois ; et que je la regarde faire ne la dérange nullement ; au contraire, cela l’excite plutôt, elle aussi, puisqu’il nous est arrivé deux ou trois fois, aussitôt après, de faire l’amour dans la voiture, en pleine forêt, avant de rentrer chez nous ; mais si j’adore voir Véronique uriner devant moi, il reste que mon fantasme, depuis toujours, ce serait de la voir déféquer ; et la seule idée de voir son caca sortir de son petit trou me rend fou d’excitation ! Mais là, rien à faire ! Je n’ai jamais osé lui avouer, je fais un blocage ! Trop pudique, trop timide pour le faire, peut-être, et à force de se dire  » je vais attendre le moment propice pour lui en parler  » les mois et les années passent et on rend compte que l’on en est toujours au même point. Alors, faute de pouvoir en parler, je vis avec mon fantasme, mais je ne désespère pas, peut être qu’un jour… sait-on jamais ?

– Mais bon, ne t’inquiètes pas, j’arrête et on rentre…

Allons bon, quelque chose me dit qu’aujourd’hui, je ne vais pas avoir droit à mon petit plaisir

– Diable, tu es bien pressée de rentrer, aujourd’hui, un souci ?

Elle s’arrête de courir, reprend son souffle un instant, les mains sur les hanches et sourit pour venir me murmurer à l’oreille, comme si elle avait peur d’être entendue, et je me demande bien par qui, puisque nous sommes seuls dans cet océan de verdure

– Tout simplement parce que j’ai envie de faire caca…

De surprise, mon cœur fait un bond, et là, j’entends comme une petite voix, tout au fond de moi-même, qui me susurre

 » Eh bien on dirait que ton souhait va être exaucé, le voilà le moment que tu attends depuis si longtemps, alors, ne le rate pas…  »

Sûr que je ne vais pas le rater ! Je me racle la gorge pour m’éclaircir la voix

– Mais pourquoi tu veux rentrer, regarde, tu as toute la forêt à ta disposition…

– Ah non, ça je ne pourrais pas ! Et puis de toute façon, il y a du monde, je préfère rentrer.

Effectivement, un monsieur d’un certain âge, un panier à la main, est en train d’arpenter le sous-bois à la recherche de champignons, et en plus, il nous sourit, le bougre !

Flûte, c’est vraiment trop bête ! L’occasion de pouvoir vivre mon fantasme, elle était là, à ma portée ! Tant pis ! Et puisqu’il n’y a rien à faire d’autre, eh bien rentrons !

Pourtant, dans la voiture, en route, je n’ai pas pu résister et j’ai osé, enfin, aborder le sujet, mais pas directement, de façon détournée, par la bande.

– Ça va ton envie, pas trop pressante ?

Elle s’est tournée vers moi en souriant

– Non, ça va, je te remercie, mais je sais me retenir, tu sais… pourquoi tu me demande ça, tu as quelque part à aller avant de rentrer ?

Je me suis raclé la gorge avant de me lancer

– Non, non ! C’est simplement que …bon, voilà, en fait, j’ai un aveu à te faire
– Un aveu ?
– Oui, ou plutôt une confidence… mais bon, c’est vrai que ce n’est pas facile et ce que je vais te dire me gêne énormément, j’en ai même un peu honte, mais il faut que je te le dise : voilà, depuis que nous sommes ensemble, j’ai un fantasme, c’est celui de te voir déféquer

Elle m’a regardé avec de grands yeux ronds

– Tu es sérieux ou c’est une blague ?

Bon, là, deux possibilités : ou je me dégonfle et j’accrédite la version de la blague, ou bien j’assume ! C’est cette option que je choisis ! Allez tant pis, on verra bien !

– Non ! Non ! c’est sérieux, je t’assure…
– Et tu ne m’en as jamais parlé ?
– Que veux-tu, je n’ai jamais osé ! Avoue que c’est quand même un peu …particulier, non ?

Et là, j’avoue que sa réaction m’a surpris ! Je m’attendais à essuyer une rebuffade, ou des commentaires plus ou moins désobligeant sur mon état mental, mais non, simplement, elle s’est contentée de sourire, mais d’un drôle de sourire

– Curieux comme on peut avoir des surprises dans la vie ! Alors, puisque l’heure est aux confidences, moi aussi, j’en ai une à te faire, mais pas maintenant, nous sommes arrivés et voilà les enfants, alors, ce soir, peut être …ou un autre jour, mais pour l’instant – elle rit – il faut que j’aille aux toilettes, mais seule…

J’en suis resté tout perplexe…

Et le soir – et après avoir passé la journée à me poser bien des questions, qui naturellement, sont restées sans réponses – sitôt au lit, je l’ai bien sûr questionné.

– Alors, maintenant que nous sommes seuls, je suis impatient de savoir ce que tu as à me raconter…

Elle s’est tournée vers moi en souriant

– Hum, je te trouve bien impatient, mon petit chéri, rien ne presse, tu sais, et j’ai sommeil…

J’ai pris un air volontairement bougon

– Bien sûr ! Tu allumes le feu, je passe la journée à me poser mille questions, et toi tu me dis en souriant que finalement rien ne presse, sympa !

Elle rit

Bon, d’accord ! C’est un peu…spécial, tu sais, mais après ce que tu m’as dit ce matin, cela ne peut que t’intéresser …

– Diable ! Tu m’intrigues ! Je suis de plus en plus impatient de t’écouter…
– Eh bien voilà, à une certaine époque, c’était à l’époque de la fac, je me suis laissé aller à des jeux, disons un peu …pipi caca, si tu vois ce que je veux dire

Bon, je m’attendais à tout, mais sûrement pas à ça !

– Hein ? Toi ? Ça c’est la meilleure ! Effectivement, il y a de quoi être surpris ! Et tu ne m’en as jamais parlé !
– Comme toi, je n’ai jamais osé, c’était le passé et puis j’avais un peu honte aussi, c’est vrai. Tu imagines ? Une jeune fille de bonne famille, élevée dans un milieu bourgeois assez strict, avoir des idées pareilles ? Non, à l’époque, je n’aurais jamais pu en parler, pas même à toi. Pourtant, si, une fois, j’ai failli le faire, c’était quand nous avons pendu la crémaillère, nous avions bien bu, mais je ne sais plus pourquoi, je ne l’ai pas fait ; et puis plus tard, les enfants sont arrivés et nous ont absorbé, mais cela faisait déjà bien longtemps que j’avais fait une croix sur mes idées perverses…
– Mais allez, racontes moi ! Je veux tout savoir …

Elle s’est serrée un peu plus

– Tu vois, même encore maintenant, cela me gêne…tu es sûr que tu veux ? Parce que tu vas être surpris, tu sais…et je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de femmes qui accepteraient de dire ce que je vais te dire, même à leur mari, d’autant que cela peut changer le regard que tu portes sur moi
– Diable ! A ce point-là ? Mais bon, maintenant que tu as commencé, tu ne peux plus rien faire d’autre que d’aller au bout, allez, je suis tout ouïe…

Soupir de ma bien aimée

– Bon ! Mais c’est pas facile, tu sais… donc, c’était à l’époque de la fac, nous étions quelques copines assez dévergondées et très ouvertes, si je puis dire, à la sexualité ; seulement, plutôt que de courir après les garçons, nous préférions nous adonner aux plaisirs solitaires, et nous organisions des petites réunions  » sexy fun  » où chacune d’entre nous racontait aux autres ses propres  » expériences  »

– Eh ben ! Cela ne devait pas manquer de piquant, vos réunions !
– C’est vrai ! Et un soir, où nous avions un peu abusées de boissons alcoolisées – il faut dire aussi que parfois, elles étaient bien arrosées, nos soirées, et je crois que nous étions vraiment inconscientes ! Il me semble que c’est Sophie qui a demandé si l’une d’entre nous avait déjà eue l’idée de se masturber en allant aux toilettes. Personne, bien évidemment, mais ce soir-là, nous nous sommes promis d’essayer, ce que j’ai fait à la première occasion ;
– Mais tu sais que c’est très excitant tout cela ! Et alors ?

Elle rit.

– La première fois, j’ai hésité, je trouvais cela… pas trop fun en fait, et puis, quand j’ai commencée à me caresser, avec mon envie, j’ai ressenti quelque chose de nouveau, pas de l’excitation, non, mais un étrange plaisir qui m’a troublée, et donc je me suis promise de réitérer l’expérience, ce que j’ai fait quelque temps plus tard. Et cette fois-là, je me suis rendu compte à quel point cela pouvait être réellement excitant, et même jouissif ! Mais j’étais bien la seule, mes copines d’alors n’ayant guère l’envie de mélanger sexe et pipi-caca. Mais moi, si ! Alors, j’ai continué, de temps en temps, à m’amuser de la sorte ; jusqu’au jour ou prise d’un besoin très pressant, je n’ai même pas pris la peine d’aller jusqu’aux toilettes, j’ai simplement dégrafé mon jean et je me suis masturbée comme une folle ; bien sûr, je ne me suis pas retenue, et ce qui devait arriver est arrivé, j’ai tout fait dans ma culotte, et cette fois-là, oui, j’ai joui comme jamais je n’avais joui ! Alors, tu comprends donc que ton fantasme, moi, il ne va pas me faire tomber à la renverse …

Je ne serais pas couché, c’est moi qui en en tomberais à la renverse ! Ma femme était une petite cochonne et je n’en savais rien !

– Et alors, par la suite, tu as continué ?

– Oui, je l’avoue, et ce qui m’excitait le plus, c’était de jouer à me retenir le plus longtemps, possible, jusqu’à atteindre le point  » K  »
– Le point K ?

Elle rit

– K, comme caca, c’est moi qui l’ai appelé ainsi, c’est le point extrême que tu peux atteindre, quand tu essaie de faire coïncider le moment où tu ne peux plus te retenir et celui où tu vas jouir… je ne te dis pas les sensations, c’est le pied assuré !
– Ben dit donc, tu as intérêt à bien calculer ton coup et te trouver là où il faut…
– Tout à fait ! Sinon tu risques la cata ! Certaines de mes petites culottes de l’époque auraient pu te le dire…mais bon, là c’est autre chose, un plaisir différent… et puis, tout a une fin, je me suis intéressé aux garçons, je t’ai rencontré, et voilà …
– Je n’en reviens pas ! C’est génial ! Il faudra que j’essaie, pour voir ! Mais dis donc, elle est où, la jeune fille timide et un peu coincée que tu étais quand je t’ai connue ? Tu as dû bien te moquer de moi, en fait, maladroit comme je l’étais avec les filles !

Elle rit

– Mais non, qu’est -ce que tu vas chercher ! je ne me suis pas moquée de toi, tu sais bien qu’à l’époque, je ne connaissais rien aux garçons, comme toi tu ne savais rien des filles, et tu le sais d’autant mieux que c’est toi qui a pris ma virginité et qui m’a aidée à prendre confiance en moi ! Tu t’en souviens, j’espère ? Mais de toute façon, je n’avais pas envie de te raconter ce qui avait été mon jardin secret, et puis j’avais tiré un trait sur mes… plaisirs solitaires un peu particuliers, pourtant…

– Pourtant ?

Elle se serre encore un peu plus

– Bien avant de te rencontrer, je rêvais déjà d’un mari avec qui j’aurais pu partager mes fantasmes…mais comme j’étais incapable d’en parler, il aurait fallu qu’il lise dans mes pensées, ce mari, qu’il soit devin…
– Eh bien, il est là, ce mari ! Et je peux te dire que je n’aurais rien eu contre, au contraire ! Mais quand même, c’est dommage ! Tu te rends compte à côté de quoi on peut passer quand on ne se dit rien !
– Que veux-tu, mon chéri, la vie est ainsi faite, on passe à côté de plein de choses sans même le savoir

Je me tourne vers elle

– Mais, dis-moi, tu n’aurais pas envie de recommencer, un peu, pour nous…

Elle fait un bond comme si elle venait de toucher un câble à haute tension

– Mais enfin mon chéri, tu n’y penses pas ! J’avais à peine vingt ans à l’époque, j’en ai plus du double ! Tu te rends compte, et en plus, dans ma situation ! Non, à la limite je veux bien satisfaire ton fantasme, si tu veux, mais c’est tout, il faut se faire une raison…

Mais l’occasion est là, trop belle, et je ne vais pas la laisser passer comme ça …

– Et alors, l’âge, ça change quoi ? Et puis ta situation, ça fait quoi là-dedans ? J’imagine que tu n’irais pas le crier sur les toits ? Crois-moi, ce serait pour nous une occasion unique de se redécouvrir, de retrouver la fièvre du désir, l’envie de recommencer une vie sexuelle qui s’étiole un peu, il faut le reconnaître, tu ne crois pas ? Et puis pourquoi vouloir se priver de moments de bonheur quand ils sont là, à notre portée…

Cela l’a fait sourire

– De toute façon, quand bien même je le voudrais, nous ne sommes pas libres de nos mouvements, il y a les enfants, et on ne peut pas se livrer à des jeux de ce genre quand on a des enfants à la maison. Tu en fais quoi, toi, des enfants ?

Je balaie l’objection d’un haussement d’épaules

– Il y a les vacances, et tu sais très bien qu’ils ne demandent pas mieux que de les passer à la campagne, chez leurs grands-parents ou avec leurs cousins, et puis il y a les compétitions sportives, – Élise et Lucas pratiquant, comme leur mère avant eux, le judo de haut niveau – sans oublier les voyages scolaires, non crois moi, il ne faut pas s’arrêter à des problèmes qui n’en sont pas !

Je la sens hésitante, Véro, à deux doigts de céder à mes arguments, et puis non, elle se ravise

– Non ! Et n’insistes pas, mon chéri, c’est définitivement non ! Sinon tu pourrais me faire regretter de t’avoir ouvert ce qui, jusqu’à ce jour, restait mon jardin secret…

Bon, d’accord, je connais ma femme, inutile d’insister ! Tant pis ! Malgré tout, elle se colle à moi, m’enlace doucement

– Par contre…
– Par contre ?
– Tu n’as pas envie de me faire un gros câlin ? Mais discret, parce que je ne sais pas ce qu’ils sont en train de nous faire, nos jeunes, mais c’est la fête, on dirait !
– Eh bien laissons-les et occupons-nous que de nous. Parce que, de la façon dont tu m’as excité, un câlin, même gros, cela risque d’être un peu court ! Dis, tu sais que cela fait très longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de te voir entièrement nue
– Tu veux ?
– Comment, si je veux ? Allez, retire ton pyjama pendant que je vais fermer la porte à clé, c’est plus sûr !

Au lendemain de ces confidences sur l’oreiller, la vie reprit son cours, normalement, chacun avec ses activités propres. Normalement ? Presque, parce que entre Véronique et moi, s’était soudainement établie une espèce de connivence nouvelle, aussi discrète que silencieuse, qui, se traduisait, dans les faits par davantage de sourires, de regards plus ou moins enjôleurs, de frôlements coquins ; comme si nos confidences réciproques avaient définitivement cassée la carapace enveloppant nos restes d’inhibitions, en amenant avec elles une nouvelle liberté de pensée et d’expression ; et puis, comme si cela ne suffisait pas, Véronique avait ressorti des armoires ses jeans moulants, rangés là depuis pas mal de temps, et qui mettent si bien en valeur son mignon petit cul. Tout un ensemble de petites choses, bien sûr, qui font monter la température en même temps que le désir, mais qui, en tout état de cause, ne passent pas inaperçues aux yeux des enfants ; la preuve, cette réflexion d’Élise, notre aînée, qui nous a amusés :

– Vous n’envisagez pas de nous faire un petit frère, quand même …

Non, bien sûr, seulement de se faire plaisir…de nous faire plaisir, du moins je l’espère.

Mais, néanmoins, l’attitude de ma femme était parfois assez déroutante. Câline et amoureuse autant qu’elle pouvait l’être le jour, elle se montrait tout autant distante et réservée la nuit ; même si elle me laissait de nouveau, et plus facilement, apprécier de la main le galbe de ses seins et les rondeurs de ses fesses, si d’aventure mes caresses amenaient un index inquisiteur près de son petit trou, elle se retirait vivement, posait un doigt sur mes lèvres en murmurant un  » Pas touche !  » qui me laissait désarmé autant que tout penaud ; Mais je compris bien vite que cette attitude n’avait en fait d’autre but que de lui éviter de succomber à la tentation, puisqu’elle n’était pas, hélas, disposée à reprendre ses jeux un peu …particuliers auxquels elle s’adonnait, et apparemment avec beaucoup de plaisir, il y a une vingtaine d’années. De même, et j’imagine pour la même raison, ses pauses pipi de nos sorties en forêt disparurent également, hélas …

Et puis, une brouille passagère – une de plus – à propos de l’éducation des enfants, encore et toujours, mis provisoirement un terme à nos élans amoureux. Colère, bouderie ; pour un temps, nous ne nous aimions plus, et là, rien d’autre à faire que d’attendre que les esprits s’apaisent avec le retour de la paix.

Elle fut d’ailleurs assez longue à revenir, d’autant que Véro avait l’esprit ailleurs, depuis quelque temps ; non pas à cause de nos fâcheries, non, mais parce que les élections municipales approchaient, et que le député maire actuel, très âgé, ne souhaitant pas se représenter pour raison de santé, laissait le champ libre à sa succession. Dès lors, Véronique titillée depuis longtemps par le démon de la politique, s’était mise en tête de former sa propre liste en vue de se faire élire aux plus hautes fonctions municipales, et pourquoi pas, à la députation. Et même si elle était parfaitement consciente de n’avoir que peu de chance d’être élue, elle croyait en sa bonne étoile, et par conséquent commençait, en vue de se faire connaître du grand public, une campagne en bonne et due forme ; campagne qui d’ailleurs, à peine commencée, et au vu de nos relevés bancaires, mettait déjà grandement en péril nos économies. Et quand je lui en fis la remarque, elle se contenta de balayer ma réflexion d’un geste vague en ajoutant :

– Dans la vie mon chéri, il faut savoir ce que l’on veut, et tu sais très bien que l’on n’a rien sans rien…

Ben voyons ! Alors, conséquences de tout cela, ma chère épouse, prise entre ses nouvelles occupations et son travail habituel, menait donc depuis quelque temps une vie de patachon. En se levant aux aurores et en se couchant quand tout le monde l’est déjà, elle ne trouvait plus guère le temps de s’intéresser à nous, enfin à moi surtout ; les enfants, eux, qui avec l’optimisme de leur jeunesse, imaginaient déjà leur mère siégeant à l’assemblée nationale ou, aux plus hautes fonctions municipales, s’accommodaient parfaitement de la situation.

Jusqu’à ce soir où, à peine couchée, Véronique se jeta littéralement sur moi.

– Tu ne m’aimes plus ?
– Tu sais bien que si, voyons, mais je croyais que nous étions fâchés et que tu n’avais plus de temps à me consacrer…
– Non mais tu dis vraiment n’importe quoi ! C’est toi qui était fâché !

Ou l’art de la gent féminine d’arranger les choses à leur convenance

– Bon, d’accord, si tu veux … et alors, ta campagne électorale, ça se passe bien ?

Elle s’est serrée un peu plus contre moi

– Je n’ai pas envie de parler de ça ce soir ! Dis, tu sais que j’ai pensé à toi, aujourd’hui…

Je l’ai prise par le cou

– Pourquoi ? Il t’arrive de m’oublier ?

Elle rit

– Pas de danger, mais ce matin, j’étais seule, et en allant aux toilettes, je n’ai pas pu résister à la tentation, je me suis fait un petit plaisir…
– Voyez-vous ça ! Pourtant, je croyais que tu avais tiré définitivement un trait sur ce genre d’amusement …
– Eh bien j’ai changé d’avis ! …
– Diable ! Et tu as fait quoi, au juste ?
– Quelque chose qui t’aurai plu !
– Tu as fait dans ta culotte ?
– Je n’ai pas osé ! Plutôt mon point K, si tu te souviens ? Mais peut être que je l’aurais fait si tu avais été là pour me caresser et en profiter, et puis j’avais envie de te sucer et d’avaler…
– Et tu me dis ça, comme ça ! Mais tu vas me rendre fou d’excitation ! Et puis avaler ? C’est nouveau, ce n’est pourtant pas ta tasse de thé…
– Non ! mais après tout, pourquoi pas ? Chier et sucer en même temps, ça doit être génial, non, qu’est-ce que tu en penses ?
– Que je n’en crois pas mes oreilles ! C’est toi qui parles comme ça ? Attends, on t’a changée, c’est pas toi, là …
– Mais si ! C’est tellement bon de se laisser aller à une certaine vulgarité, quelquefois. Et puis, c’est de ta faute, tu as réveillé en moi mes vieux démons …et finalement, je crois que c’est toi qui a raison, pourquoi se priver du plaisir pour le plaisir, cela n’a pas de sens, alors, oui, allons jusqu’au bout, avant qu’il ne soit trop tard, repoussons les limites de la décence, de l’obscène, alors oui, pour toi, je vais dire non à toute pudeur, dire oui à tout, seulement…
– Seulement quoi ?
– Seulement, il va falloir assumer, mon petit chéri…
– Mais je ne demande que cela, moi, et je suis à ta disposition, tout à toi, et je t’attends !

Soupir de ma femme adorée

– Il va falloir s’armer de patience, et profiter de la moindre opportunité, à condition que j’y sois disposée, bien sûr, alors attendons…et surtout discrétion, mais il y a une chose dont je ne suis pas sûre…
– Ah ? Et laquelle ?
– Ben c’est de pouvoir faire devant toi, je l’ai jamais fait et tu sais, ce n’est pas si facile qu’il y paraît, quelquefois on peut avoir des blocages…
– Hum, pour le savoir, le mieux c’est d’essayer…tu sais que je rêve du moment où je pourrai enfin te dire  » vas-y ma belle, chie ! Montre-moi ce que tu peux faire …  »

Elle est tellement collée à moi que j’ai l’impression que nous ne faisons plus qu’un

– Tu sais que tu es en train de m’exciter, là…et que moi aussi, j’ai de plus en plus envie de vivre ce moment…dis, tu vois ça comment, toi ?

Bonne question, mais à laquelle bien sûr j’ai déjà pensé

– Moi je te veux couchée sur le dos, les jambes en l’air, comme pour un accouchement, en fait, et toi ?
– Hum, chez toi c’est plutôt le coté voyeur qui prédomine, tandis que moi c’est davantage le coté jeu, qui m’excite…
– En parlant d’excitation, tu sais que tu es en train de me faire bander
– Je sais, je suis couchée dessus…allez, donne-le moi, j’en aie envie !
– Tu n’as juste qu’à te soulever un peu, et je vais pouvoir le glisser
– Ben oui, mais j’ai ma culotte
– Mais pourquoi tu as gardé ta culotte !
– Parce qu’elle est blanche, et je sais que cela t’excite ! mais en l’écartant un peu, ça va aller…

Elle remue un peu, écarte les cuisses et sa culotte, me le positionne comme il faut, et hop, je l’enfile.

– Humm, oui ?
– Oh oui, c’est bon…
– Ahhhhhhh ! Oui vas y !

Je la ramone, doucement, par petit coup, pour durer, parce que le problème, avec ma femme, c’est que quand elle très excitée, elle part très vite, et elle atteint l’orgasme bien avant moi ; c’est le cas ce soir où elle me demande tout de suite de passer à la vitesse supérieure

– Accélère, chéri, je sens que ça vient, vas y, comme ça, ouiiiiiiiiiiiii ! Chéri, je vais jouir !!!! Ouiiiii ça y est !!!!

Je dois même lui mettre ma main sur la bouche en guise de bâillon pour éviter que ses cris ne réveillent toute la maisonnée

Et elle s’abandonne, couchée sur moi, satisfaite, tandis que je m’évertue à jouir à mon tour dans son corps maintenant sans réaction.

Les vacances sont encore loin, mais les enfants en parlent déjà, car ils ont bien l’intention de partir à la mer avec leurs cousins et cousines, comme l’année dernière ; bien évidemment, ce n’est pas moi qui vais m’y opposer ; il leur reste à obtenir l’accord de leur mère, mais là, je ne me fais pas de soucis.

Elle me nargue, Véro ! Deux fois qu’elle me fait le coup d’entrer dans les toilettes devant moi, en marquant un temps d’arrêt avant de refermer la porte, accompagné d’un petit mouvement de la tête comme pour me dire  » tu viens ?  » et comme je fais un pas vers elle, vite, elle referme la porte avec un petit sourire coquin ! Grrr…

Néanmoins, d’avoir incité Véronique à renouer avec ses pratiques de jeune fille perverse me mettait un peu mal à l’aise et j’en ressentais comme un vague sentiment de culpabilité. Je m’en ouvrais donc à ma femme. Sa réponse fut on ne peut plus claire.

– Non, mais tu n’y es pas du tout, mon chéri ! C’est d’abord et avant tout mon plaisir que je recherche. Après, si tu as envie de prendre ton pied à me voir faire caca, je n’ai rien contre, au contraire, et même si cela ne s’est pas encore produit, je ne demande pas mieux ; alors, je t’en prie, évite ce genre de culpabilisation, et dis-toi bien que si j’ai envie de… de me faire plaisir, je le ferai, même sans toi – elle posa ses lèvres sur les miennes – mais quand même, je crois que je préférerais si on est deux …

*****
Aujourd’hui, repos ; et un peu de farniente au lit, pour une fois.

– Alors, mon petit chéri, on se paie le luxe d’une grasse matinée ?
– Ben oui, remplacement du matériel informatique dans tous les services, résultat, une journée de congé, mais je croyais te l’avoir dit…
– Et les jeunes sont en cours ! Mais tu sais que cela tombe très bien, mon chéri…et si tu le veux, il se pourrait que je sois très en retard ce matin…
– Diable, tu m’intrigues…
– Tu ne vois pas où je veux en venir, ni de quoi j’ai envie…
– Attends, ne me dis pas que… je n’ose y croire…

Elle s’allonge contre moi, seulement vêtue de sa robe de chambre, sans rien dessous, approche sa bouche tout contre mon oreille et me susurre de sa voix la plus suave :

– Si tu me laisses te sucer, je fais dans mon slip, ça te tente ?

Et comment je peux résister à une proposition pareille ? J’en bande déjà !

– Tu me le demande ! Mais je t’attends, ma petite chérie…
– Alors, juste le temps de me trouver une petite culotte que je ne mets plus et je suis à toi…tiens, une toute petite noire, tu aimes ?
– J’adore !
– Y A QUELQU’UN ?

Ça, c’est la voix de Lucas qui vient de crier à la cantonade ! Fatalitas ! Mais qu’est- ce qu’il fait là, il est censé être en cours à cette heure-ci !

Avec Véronique, on se regarde avec le même soupir désappointé

– Bon, je vais aller voir ce qui se passe

Elle enfile son slip, resserre sa robe de chambre et me laisse pour aller aux nouvelles.

Et cinq minutes plus tard, elle est de retour

– Bon, rien de grave, une fuite de gaz au collège, donc pas de cours aujourd’hui, mais pour nous, c’est raté …
– La barbe ! C’est vraiment pas de bol !

Elle est philosophe, Véro, plus que moi

– Tant pis, ce n’est que partie remise, les vacances approchent ; mais quand même, c’est vrai que ce matin, j’étais bien décidée, avec une belle envie …
– C’est chiant !

Elle en rit

– Exactement le mot qui convient ! Allez, pour atténuer ta déception, tu vas nous trouver de bonnes vidéos de caca culotte sur le net, discrètement, bien sûr…et pour une fois, tu as ma bénédiction
– Ça c’est une excellente idée ! Et je vais m’enfermer dans mon bureau, à l’abri des turpitudes de nos jeunes…
– N’oublie quand même pas de lui préparer son déjeuner, et puis moi, ben, il ne me reste plus qu’à aller bosser ! Allez, embrasse-moi et à ce soir… et ne t’inquiètes pas, nous finirons bien par y arriver…

Et le soir, au lit, blottis l’un contre l’autre, nous avons bien sûr visionné le résultat de mes recherches. A la fin, Véro, qui n’avait pas dit un mot depuis le début, se serra un peu plus contre moi

– Oui, pas mal ! Il y a prendre et à laisser, bien sûr, mais je dois dire que dans l’ensemble, c’est assez excitant, surtout celle de la fille au téléphone, dans sa cuisine
– C’est celle que je préfère aussi

Sourire entendu de ma chérie

– A cause de sa petite culotte blanche ?
– Plutôt à cause de qu’elle fait dedans, mais je ne regrette qu’une chose dans cette vidéo, c’est que l’on ne voit jamais son visage, à la donzelle, dommage…
– Cela ne changerait pas grand-chose, tu sais, et puis cela permet de faire vagabonder son imagination…

Elle se serre un peu plus contre moi

– Tu sais quoi ? J’ai très envie d’en faire autant, moi, de plus en plus…tiens, je m’imagine très bien à la place de la fille au téléphone, par exemple… pas toi ?
– Eh bien figure toi que c’est exactement ce que j’ai fait en regardant la vidéo…
– Voyez-vous ça ! Et alors, cela excité ?
– Au point que je me suis masturbé, comme un collégien…

Elle sourit

– Dis donc, tu aurais pu attendre ce soir, que j’en profite…

Elle pose sa tête au creux de mon épaule

– Tu sais qu’il me vient une idée un peu folle…
– Laquelle ?
– Avec ton appareil photo super sophistiqué, tu peux faire des vidéos, non ?
– Bien sûr, pourquoi ?
– Tu n’aimerai pas faire tes propres vidéos, en t’inspirant de celles que l’on vient de voir, par exemple ?

D’entendre ça, j’ai l’impression de rêver

– Avec toi dans le rôle principal et moi à la réalisation, ne m’en dis pas plus, je signe tout de suite, et même des deux mains… et tu n’imagines pas comme ça peut m’exciter rien que d’y penser…Non mais, vraiment ? Tu es sérieuse ?

Elle rit

– Bien sûr ! Et en plus cela t’éviterait de passer ton temps sur le net pour chercher des vidéos puisque tu les aurais à domicile ! Mais bien sûr, à cela, il y a une condition sine qua none : pas question de filmer les visages, prudence oblige et on ne sait jamais ! Et puis, pour rester dans le style de ta vidéo préférée, je crois que j’ai toujours ma petite robe noire, tu sais, celle qui m’arrive à mi-cuisse et que tu aimais tant, et avec dessous une petite culotte blanche …je connais quelqu’un que cela ne devrait pas laisser indifférent…n’est-ce pas mon petit chéri ?
– Dis donc, ça, c’est vraiment ce qui s’appelle avoir l’art et la manière d’exciter un homme ! Alors, en attendant, on se fait un petit plaisir, là, maintenant ?

C’est que depuis un petit moment, elle promène une main gourmande sur mon sexe bien raide, caresses qu’elle accompagne bien sûr de soupirs de plus en plus profonds et de baisers coquins

Elle se débarrasse du drap qui nous recouvre, écarte les cuisses et me prend par le cou

– Mais mon chéri, tu ne vois pas que je n’attends que cela …

Décidément, ce soir, c’est que du bonheur ! Et cela ne fait qu’augurer de ce que sera la suite…

J’en rêve déjà !

Malheureusement, pour passer du rêve à la réalité, c’est un véritable parcours du combattant J’en ai encore la preuve ce week-end. Les enfants partent à Lyon pour deux jours avec leur club de judo. Magnifique occasion de pouvoir vivre, enfin, notre fantasme. Mais c’est sans compter sur belle maman, qui débarque à l’improviste pour quelques jours ! Et puis, comme si cela ne suffisait pas, Véronique, en pleine campagne électorale, ne vient rien de trouver de mieux que d’installer son quartier général chez nous !

Je crois que je vais craquer !!

*****
C’est sans doute sa respiration bruyante et saccadée qui, inconsciemment, m’a fait ouvrir les yeux. Collée contre moi et couchée sur le dos, elle bouge doucement, Véro, tout en poussant de petits soupirs discrets ; je ne distingue pas grand-chose à cause de la pénombre de la chambre – il n’est que six heures du matin – mais même encore tout ensommeillé, je comprends très vite qu’elle est en train de se masturber, ma chérie, et je devine aussi pourquoi …

Je pose la main sur sa cuisse encore toute chaude de la tiédeur de la nuit, elle sursaute ; je murmure

– C’est bon ?

Elle me répond dans souffle à peine audible

– Oh oui …
– Le point K ?

Elle serre les cuisses, tout en accélérant le mouvement ; sa respiration se fait de plus en plus haletante, signe qu’elle ne va pas tarder à atteindre l’orgasme, c’est une rapide, Véronique, je la connais ; pourtant, elle trouve quand même le moyen de me répondre dans un soupir

– Oui !

Et puis d’un coup, elle repousse le drap, se redresse

– Il faut que j’aille me finir aux toilettes, j’ai trop envie et je ne peux plus me retenir…

J’allume ma lampe de chevet

– Tu m’invites ?

Elle sourit, hésite l’espace d’un instant et pose ses lèvres sur les miennes

– Non mon chéri, pas là, trop risqué !

Je la regarde partir, les yeux rivés sur son mignon petit cul ; et je commence à me demander si oui ou non je vais pouvoir vivre mon fantasme un jour !

À suivre

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Une réponse à Véronique et le point K – partie 1 par Gigi02

  1. Claire dit :

    Heureusement que le style est agréable parce que du point de vue action, ce n’est pas ça qu’est ça, d’autant que le récit est ponctué par cette affaire ce campagne électorale dont on n’a vraiment que faire. il n’était pourtant pas si difficile d’inclure par exemple une jolie scène uro pour rendre le récit… vassilien

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