Urinoirs de la gare 5 – Déroutante Rachel par Estonius

Cette histoire constitue le volet n°5 de cette série assez décousue intitulée « les urinoirs »

A Noëlle qui souhaitait cette suite avec la femme de Claude !
Etre bisexuel double vos chances d’avoir un rendez-vous le week-end (Woody Allen)

Déroutante Rachel
Je n’avais pas de nouvelles de Claude depuis un certain temps. Dommage car la perspective d’une soirée bi avec sa femme m’avait fait fantasmer. L’affaire aurait dû se faire un peu avant les vacances. Nous étions quand même fin novembre. Je n’avais pas trop osé le relancer estimant que si lui ne le faisait pas, c’était qu’il devenait réticent. J’avais arrêté également mes visites assidues aux urinoirs, ayant eu pas mal de déconvenues pour finalement assez peu de contacts intéressants.
A vrai dire quand il me téléphona, j’étais à cent lieux de penser qu’il me recontacterait un jour.
D’emblée il me reparla de cette éventuelle soirée, il souhaitait me voir pour m’en parler et qu’on prenne une décision ferme.
– Bon ! Soyons clair, en près de 20 ans de mariage, je lui ai parlé quelques fois de mes fantasmes. Elle n’a pas toujours réagi de la même façon, tout dépend de la manière dont c’était amené, mais dans le meilleur des cas elle me disait qu’elle aimerait beaucoup me voir faire des trucs avec un autre homme, et ça elle me l’a répété plusieurs fois, avec un certain enthousiasme d’ailleurs !
– Où est le problème alors ?
– Attends ! Après ta rencontre, tu me paressais être le profil du mec avec qui on pouvait faire ça, c’est pour cela que je te l’ai proposé. Mais quand j’en ai parlé à Rachel, elle l’a pris de haut, genre : « tu ne vas pas m’emmener n’importe qui à la maison ! », j’ai voulu temporiser mais elle a fermé la discussion.
– Elle ne veut pas passer des fantasmes à la réalité, c’est tout !
– J’ai refait d’autres tentatives, non elle s’est créé un blocage, elle veut bien que je fasse des trucs avec des mecs, mais uniquement dans sa tête, pas ailleurs !
– On laisse tomber alors ?
Je jouais un peu les naïfs, si la solution retenue avait été celle-ci il n’aurait pas cherché à me revoir.
– Non on va provoquer le destin, il faut qu’on trouve un prétexte pour que tu viennes à la maison, ou alors que je t’y emmène, par exemple pour réparer un truc, on ferait traîner en longueur, on t’invite à rester dîner, et à la fin du repas, on entame la conversation sur le sexe, on se lance des défis… Ça t’irait comme scénario ?
– Si tu crois que ça peut marcher, alors pas de problème !
– Tu sais réparer quoi ?
– Je sais pas, moi : Les ordinateurs !
– Super ! J’en ai un ! Mais il n’est pas en panne !
– C’est pas un problème, on va le mettre !

Le lendemain, j’envoyai un e-mail à Claude en lui annexant un petit script ridicule qui se contenterait de renommer l’un des fichiers essentiel de Windows. Son épouse qui se sert de l’ordinateur dans la journée ne pourrait donc pas le faire redémarrer. Elle appellerait son mari qui déclarerait ne rien pouvoir faire, mais une demi-heure après il re-téléphonerait tout content !
– Chérie ! Super, ce soir je rentre avec un réparateur !
Une fois sur place nous convenons que je devrais faire durer le temps y compris avec l’aide d’une disquette programmée pour créer d’autres « faux problèmes ».
Le plan me plaît assez, nous convenons d’une date.

Ce matin-là Claude avant de partir travailler introduit le fichier que je lui ai confectionné, recopié sur disquette. Il lance le script qui automatiquement commet les dégâts escomptés ! Tout se déroule suivant le scénario initial et le soir nous nous donnons rendez-vous dans Paris afin que je l’accompagne à son appartement.

Sur le chemin, il me paraît anxieux, on envisage malgré tout ensemble quatre ou cinq scénarios très simples. Au moins l’un d’entre eux devrait marcher. Et sinon tant pis ! Je lui demande de me montrer une photo de sa femme, il en pas sur lui, mais il me rassure en me disant :
– Ne t’inquiète pas ! Elle plaît !
On arrive à son appartement. Il me présente Rachel son épouse. Je ne la voyais pas du tout comme ça. Sans doute pas loin de la quarantaine, la peau assez mate, le visage constellé de tâche de rousseurs, les cheveux mi-courts, bouclés et teints en blond platiné, les yeux bleus. Elle s’est attifée un peu n’importe comment (un jean, et une chemise bleue à carreaux genre cow-boy), mais il me semble deviner de jolies formes en dessous tout cela. Bref, une femme charmante. Elle a l’air douce et reste souriante. Si les choses se passent comme prévues, je ne devrais pas être déçu. Claude me conduit devant l’ordinateur et je m’y installe, m’apprêtant à faire semblant de faire des tas de trucs, attendant un signal de Claude pour passer à la suite

Rachel n’avait rien d’une idiote, bien sûr elle ne pouvait deviner l’origine réelle de la panne, mais savait comment la réparer, simplement elle n’avait pas osé le faire ! Elle m’explique ce qui se passe et me propose :
– Je pense qu’il faut tout simplement réinstaller Windows, il y a un fichier d’abîmé !
Bien sûr que c’est la solution, mais si on l’applique, ma présence ici n’a plus de sens. Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle intervienne sur la partie technique de notre plan. J’improvise :
– On n’est peut-être pas obligé d’aller jusque là ! Et puis il faut essayer de sauver vos fichiers personnels.
– Pourquoi faire, on peut très bien réinstaller Windows, sans reformater le disque ?
– Zut, zut, zut et rezut ! Elle s’y connaît vraiment pas trop mal. Le plan va fouarrer ! Je renonce à lui dire n’importe quoi…
– Bon, je vais regarder !
Et qu’est ce qu’elle fait la madame ? Elle se plante à côté de moi et elle me regarde faire. Le plan basé sur des manipulations imaginaires et sur l’introduction d’une seconde disquette devient irréalisable. Je ne peux au bout de trois minutes que lui confirmer son diagnostic !
– Bon, vous avez vu juste ! Il faut réinstaller Windows !
– Je ferai cela demain, mon mari vous a dérangé pour rien !
L’estocade ?
– Euh ! Vous ne préférez pas qu’on le fasse tout de suite, pendant que je suis là, comme cela on pourrait voir s’il y a autre chose, parce que quand même cette panne, c’est pas très normal !
Pas terrible la répartie. Claude est obligé d’intervenir.
– Ecoute, Monsieur A… est un bon spécialiste, au boulot il nous a sorti de situations pas possibles, je crois que tu peux lui faire confiance.
Ouf ! Merci Claude ! Je reprends doctement la parole.
– Dans la plupart des cas, si on réinstalle Windows sans reformater le disque, on ne résout pas tous les problèmes. Or avant de reformater le disque il faut sauvegarder vos fichiers personnels.
– Mais comment vous allez faire ? Puisqu’on a pas accès au disque ?
C’est faux, on y a accès, ça me rassure un peu.
– J’ai deux ou trois outils qui vont m’aider, enfin j’espère. Je vous promets d’essayer d’être le plus rapide et le plus discret possible !
– Bon, si vous le dites !
Et re-ouf ! Madame me laisse tranquille cette fois et je me livre pendant près de deux heures à cette activité hautement passionnante qui consiste à faire semblant de faire quelque chose. Vers 20 heures, Claude vient me voir et me dit discrètement :
– C’est bon, j’ai dit à ma femme que si ça durait trop longtemps on te gardait à dîner, on doit être dans les temps.
J’annonce donc fièrement que dans 5 minutes tout marchera comme sur des roulettes. Tu parles ! Je viens juste de renommer un fichier !
Je suis maintenant incrusté dans les lieux. On peut passer à la seconde partie du plan.
– Vous prendrez bien l’apéritif ?
– Volontiers ! On va fêter ça !
Tu parles !
Et c’est parti. Claude lance son premier ballon d’essai et me pose benoîtement une question :
– On ne vous pas vu pendant un bout de temps à la boite, rien de grave j’espère ?
– Non je faisais un remplacement ! Le genre de truc que tout le monde refuse !
– Pourquoi ? C’était à Tchernobyl ?
– Non dans une sex shop !
– Dans une sex shop ?
Et je raconte une salade : Que j’aurais travaillé dans un établissement ou une centaine de cabines est équipée de moniteurs, le tout relié à des ordinateurs, que dans les cabines les mecs se donnent parfois du plaisir, etc… Claude relance :
– Que des mecs dans des cabines individuelles, quoi ?
– Oui, jamais de femmes seules, très rarement des couples. Par contre j’ai vu pas mal de fois des messieurs qui s’enferment ensemble !
On ne peut aller trop loin sur ce terrain là. Rachel reste de marbre et n’intervient pas dans la conversation, on laisse tomber, on lancera un second ballon tout à l’heure.
– Vous êtes venu avec Claude, vous n’êtes pas motorisé ?
– Non, je rentrerai par les transports en commun !
– Non pas question, il va rester dîner ici et je le raccompagnerai, ou alors on lui appellera un taxi, il l’a bien mérité ! coupe Claude.
Rachel ne réagit pas, elle était déjà d’accord. Ça nous donne deux heures pour essayer de débloquer la situation.
Pendant le repas, on essaie avec Claude de relancer des ballons, mais rien n’y fait, ni l’allusion au film  » Tenue de Soirée  » avec Depardieu, Blanc et MiouMiou, ni les habitudes sexuelles de Jody Foster. Nous avions prévu deux dernières cartouches au cas ou rien de fonctionnerait ! L’avant dernière était une série de blagues idiotes, la dernière serait la question directe. Donc après quelques bêtises Claude intervint :
– On m’en a raconté une, ce matin, c’est attendez que je me rappelle : Ah voilà : Comment appelle-t-on un bisexuel qui ment sur sa sexualité ?
– ? ? ?
– Un bikini !
– Un quoi ?
– Un bi qui nie répéta Claude en détachant bien les syllabes !
– Il faudra que je la note celle-ci. Remarque ! On est sans doute tous des bis qui nient.
– Non mais qu’est ce que vous racontez ? intervint Rachel qui suivait tout cela d’assez loin.
– Il dit que tout le monde est un peu bi, enfin plus ou moins !
– Tout le monde ? Je ne suis pas bi, moi !
– T’as pas toujours dis ça, rétorque Claude !
– Pour que je fasse des trucs avec une femme, il faudrait qu’elle ait des qualités exceptionnelles !
– Donc tu ne dis pas non !
– Non !
– Donc t’es bi !
– On a eu cette conversation mille fois, mais qu’en pense monsieur. ?
– Je pense qu’effectivement tout le monde a consciemment ou pas une part de bisexualité en lui !
– Vous voulez dire les femmes et les hommes ?
– Oui bien sûr !
– Vous ne fantasmez pas sur les hommes tout de même ?
Nous y voici, maintenant il s’agit de faire attention à ce que je vais répondre. Elle a l’air pour l’instant passionnée par le sujet, pourvu que ça dure !
– J’aimerais bien vous répondre, mais je ne souhaite pas vous choquer.
– Je vous en prie, je ne me choque pas comme ça !
– Ce ne sont pas vraiment sur les mecs que je fantasme, ce serait plutôt sur leur sexe.
– Les gros ?
– Non ! Ce n’est pas une question de taille ! Leur sexe, c’est tout !
– C’est marrant, c’est un peu ce que me disait Claude, l’autre fois !
– Et qu’est ce qu’il disait, Claude ?
– La même chose que toi…
– Tiens ! Vous vous tutoyez maintenant ?
La gaffe !
– Excusez-moi !
– Non mais attendez, vous jouez à quoi tous les deux ?
– Des fois on se tutoie, ça fait des années qu’on se côtoie !
– Ecoute Claude, si tu arrêtais de jouer au con !
– Rachel !
– Ton collègue est fort sympathique, mais pourquoi ne pas dire les choses clairement, vu les fantasmes que tu me sors parfois, vu toutes les allusions que j’ai fait exprès de pas relever depuis tout à l’heure, il est clair que tu l’as emmené ici pour essayer un truc !
– Un truc ?
– Oui, un truc, vous ne savez d’ailleurs peut-être même pas ce que ça va être votre truc ? Alors j’ai raison ou pas ?
Claude me regarde avec des yeux de chien battu.
– Je t’assure qu’on n’avait rien comploté !
– Claude je t’en prie arrête ! Tiens vous avez l’air malins tous les deux. Votre fantasme c’est de faire une petite partie de sexe en ma présence ? C’est bien ça hein ?
– Euh !
– Mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Vous vous demandez comment faire ? Vous échafaudez des trucs et des machins ! Tiens j’en viens à me demander si la panne était une vraie panne !
– Ah ben ça si ! J’en suis sûr !
Nouvelle gaffe de Claude
– Mais enfin Claude ! Ton affirmation ne prouve rien !
Il se rend compte de sa gaffe et devient rouge comme une pivoine
– Et si je vous disais que vous me faites marrer tous les deux. Vous ne savez pas quoi faire pour débloquer la situation ? Vous voulez peut-être un coup de main ? Tiens ! C’est une idée, ça ! C’est ça qu’il vous faut ? Quelqu’un pour vous diriger !
Vite répondre avant que Claude ne s’enferre !
– Pourquoi pas ?
Du coup le Claude surenchérit !
– Chiche ! C’est d’accord dirige-nous !
Rachel est défiée ! Elle hésite, il y a quand même un pas à franchir, il n’est pas si facile que cela, mais revenir en arrière en arrêtant tout lui paraît lâche et frustrant ! Et puis cette situation l’excite. Alors elle va y aller ? Oui elle y va !
– Bon d’accord, je vais vous diriger ! Mais vous m’obéissez alors ?
– Pas de problèmes !
– OK !
– On va aller dans le salon, on finira de manger tout à l’heure.
– Euh ! On pourrait peut-être d’abord finir de manger, et puis tu pourrais te mettre des sous-vêtements sexy et…
– Mais Claude, tu avais peut-être TON scénario, ou Monsieur, mais vu votre prestation lamentable, maintenant c’est MON scénario ! Allez ouste ! Je vais m’asseoir sur le canapé et vous allez vous mettre devant moi !
On y va. Rachel est toute excitée, son visage est devenu rose, ses yeux luisent. Très vite elle avait compris la bizarrerie de la situation, confirmée par nos premiers ballons sexuels. Elle nous avait fait lanterner exprès pour voir jusqu’où on irait, et puis elle a voulu elle-même débloquer la situation, elle en est pas peu fière ! Et maintenant les choses sérieuses vont commencer. Elle hésite encore un peu, elle sait que son premier ordre va déclencher une spirale infernale que rien ne pourra arrêter.
– Bon, cher monsieur, pendant cette séance, je ne vais pas vous vouvoyer, c’est quoi ton prénom ?
– Pascal !

– OK ! Tournez-vous tous les deux, je ne veux pas voir vos bobines pour l’instant. Voilà comme ça, rapprochez-vous l’un de l’autre. Maintenant vous allez…

Elle marque un temps d’arrêt, elle reprend sa respiration, elle a l’impression d’être une sauteuse à l’élastique s’élançant dans le vide pour la première fois. C’est pourtant pas compliqué ce qu’elle va leur demander.
– Vous aller baisser votre pantalon, pas le retirer, le baisser !

C’est donc parti, Claude n’hésite pas, mais pourquoi hésiterait-il, je m’exécute.
– Les caleçons maintenant !
Ils viennent rejoindre nos pantalons sur nos chevilles, et nous voici tous les deux les fesses à l’air.
– Hum ! C’est ravissant deux petits culs de mecs, comme ça l’un à coté de l’autre. Reculez d’un pas que je teste la marchandise.
Et bien sûr Claude avance d’un pas !
– J’ai dit  » reculer  » ! Je n’ai pas dit  » avancer  » !
Le Claude paraît un peu déstabilisé, il recule d’un pas.
– Encore un !
– Je comprends maintenant le but de la manœuvre, j’ignore si elle touche aux fesses de son mari (elle doit les connaître par cœur !), Mais voici donc que la femme de Claude, d’une main me tripote les miennes. Sa caresse est très sensuelle et me provoque un début d’érection, mais j’ignore si cela était le but du jeu. Sa deuxième main rejoint la première à présent, je tente de me tourner pour la regarder.
– On ne se retourne pas !
Ses mains deviennent plus insistantes, la voici qui m’écarte mes globes fessiers, les doigts deviennent fureteurs. Elle ne va quand même pas me doigter l’anus ? Pas déjà ? Le doigt disparaît un instant, le voilà qui revient, elle l’a tout simplement humecté, il s’approche de mon trou du cul dessine un cercle autour, puis se présente à l’entrée, je l’aide en détendant mes muscles locaux, elle s’introduit doucement en vrillant le doigt.
– T’aimes ça ? Hein ?
– Tu fais ça très bien !
Je passe aussi au tutoiement, je ne vais quand même pas vouvoyer quelqu’un qui est en train de me foutre un doigt dans le cul !
– Combien de fois tu as du te faire sodomiser ? Hein mon salaud ?
– Pas tant que ça, en fait !
Elle stoppe son doigtage
– – Masturbez-vous maintenant !
Je m’apprête à obéir, mais elle rectifie le tir
– – Je veux dire, vous ne vous masturbez pas chacun dans votre coin, Claude masturbe Pascal et vice-versa.
Ca y est, ça devient plus hard, la dame reste très correcte, elle ne dit pas branler, mais masturber, elle ne dit pas enculer, mais sodomiser. Ma bite est déjà bien bandée, et celle de Pascal que je manipule entre mes doigts est également fièrement redressée.
– Ca y est ? Vous bandez ?
Nous répondons par l’affirmative et elle nous intime alors l’ordre de nous retourner.
– – Je ne vous ai pas dit d’arrêter de vous branler
Ah ! Le vocabulaire évolue ! Rachel est dans un drôle d’état, son chemisier est entièrement déboutonné et elle a fait glisser son sein gauche par-dessous le soutien gorge, un joli sein bien rond, dont elle pince fermement le gros téton brun. Je n’en reviens pas ! Ma bite est au bord de l’explosion et je dois dire à Claude de ralentir la cadence de sa masturbation.
– Déshabillez-vous complètement !
Je le fais, je garde mes chaussettes, comme je le fais habituellement, j’aime bien mes chaussettes, j’en ai toute une collection illustrée avec des personnages de bandes dessinées.
– Complètement ! J’ai dit !
– D’accord !
– Bon ça va pour vous les garçons ?
– Oui ! Oui !
– Parce que moi je vais bientôt imploser ! Bon Claude tu va te mettre à genoux devant Pascal, et je vais enfin te regarder en train de sucer une bonne queue.
Est-ce bien raisonnable ? J’ai un peu peur de ne pas pouvoir tenir ! Mais je n’ai pas le temps de discuter, ma bite est déjà dans la bouche de Claude qui me passe de bref et voluptueux coups de langue sur mon gland, avant d’entamer une série de va et vient entre ses lèvres. Sur le divan, Rachel son jean sur les chevilles, sa petite culotte descendue à mi-cuisse, se masturbe frénétiquement. Et la voici soudain qui pousse un hurlement de jouissance tandis que son corps se tétanise un instant avant de retomber comme une poupée de chiffon. Quelques secondes plus tard ma bite lâchait son jus dans la bouche de Claude. Il l’avala avec une réelle gourmandise.

Rachel nous fait signe de venir la rejoindre, elle embrasse goulûment son mari, j’ose tenter une caresse sur ses cuisses, elle ne dit rien, et encouragé, je dirige ma main sur son sein, elle ne dit rien et mes caresses deviennent de plus en plus hardies. Elle abandonne un moment son baiser conjugal pour m’embrasser à mon tour sur la bouche, mais cela ne durera pas très longtemps. Elle recommence alors à bécoter son mari. Je me suis osé à lui lécher le sein et je vais bientôt m’occuper de son joli téton.
Mais voici que Rachel tressaute bizarrement, je mets quelques secondes pour me rendre compte qu’elle pleure à chaudes larmes. Qu’est ce qui ne se passe pas bien ? Claude la console lui tapote les épaules. Voici une affaire qui va se terminer en queue de poisson.

– Qu’est ce qui ne va pas ?
– Mais tout va bien, triple idiot ! Tu ne comprends donc rien ?
– Non, mais parle, ça te fait du bien !
– C’est nerveux ! Je suis bête, je n’arrive pas à cacher mes émotions !
– Bon je vais te chercher des kleenex !
– Si tu savais depuis quand j’ai ce fantasme, et c’est de ta faute, c’est toi avec tes petites allusions qui l’a fait naître dans mon cerveau, mais je ne voyais pas comment te demander de le concrétiser, et puis quelque part ça me faisait peur et puis…
– Et puis ?
– Et puis ce soir on l’a fait ! Oh que je suis heureuse !

Ouf ! C’était donc ça, je peux reprendre mes caresses !

– Mais toi tu n’as pas joui mon biquet ! Tiens ! Tu sais ce qu’on va faire ? On va te sucer à deux !

Voici une excellente idée ! Rachel prend la bite de Claude à la racine et commence par lui léchouiller le gland et elle me la tend, un peu comme une gamine qui partagerait sa sucette avec une copine. Je le languote à mon tour, puis rend la politesse à Rachel qui cette fois, la fait pénétrer plus profondément dans sa bouche. Je joue pendant ce temps avec ses couilles. Et m’amuse à les rouler dans ma bouche. Une nouvelle fois Rachel me rend la politesse et je gobe la queue de Claude sous les regards approbateurs de son épouse.
– Elle est bonne la bite de mon homme ? Hein ?
– Super bonne !
– T’aimerais bien qu’il te la foute dans ton cul ?
– Bien sûr !
Le Claude ne se le fait pas dire 2 fois, il va chercher un préservatif dans SA poche ! Ce n’est pas Gaston la gaffe, c’est Claude La Gaffe !
– Tu te balades avec des préservatifs dans tes poches, maintenant ?
– Bien sûr, puisque c’était prémédité !
Ouf ! Il s’en sort bien ! Je me mets à quatre pattes, la tête face au canapé, j’espère simplement que Rachel va accepter ce que j’ai envie de lui faire. Et tandis que Claude entreprend de me pénétrer, j’embrasse les cuisses de Rachel. Je vous l’ai dit cette femme est loin d’être idiote, elle comprend mes intentions et y répond en écartant les cuisses !

« >

Un plaisir divin, de lécher cette chatte parfumée du jus de ses désirs tandis qu’une bonne bite me laboure le fondement. Déjà, je rebande, j’ai du mal malgré tout à sucer le clito de Rachel, mon visage ayant du mal à rester en place, victime des coups de boutoir de mon acolyte. Des coups de boutoir pourtant bien efficaces, puisque me voilà à me pâmer de désir. Décidément, il me faudrait un peu d’entraînement pour faire deux choses à la fois. Claude finit par jouir, et je peux alors reprendre mes léchouilles. Je sens le plaisir de Rachel venir, elle se tire le bout de ses seins avec une violence inouïe et finit par pousser un hurlement aussi jouissif que le précédent. Je la laisse reprendre mes esprits. J’ai envie de pisser. Je sais Claude priser les jeux uros, et il m’avait dit que sa femme n’y était pas hostile. Mais pas là sur la moquette. Un peu plus tard peut-être !
– Il manque encore quelque chose !
– Oui on va boire un coup et finir de manger !
– Non, Claude, je veux maintenant que Pascal t’encule !
– Pas de problème, si Monsieur veut bien s’en donner la peine plaisante-t-il.
– Non pas comme ça ! Je veux que tu dises :  » j’ai envie de me faire enculer par une bonne bite ! »
L’évolution du langage de Rachel en une demi-heure à quelque chose de remarquable.
– Mais enfin Rachel !
– Allez répète ! Je ne te demande pas la lune !
– Bon d’accord ! J’ai envie de me faire enculer par une bonne bite !
Je m’acquittai donc de cette tâche, un peu crevé, j’eus du mal à jouir et pensais un moment que je ne pourrais le faire, quand mes yeux aperçurent ceux de Rachel qui avait un regard embué et plein d’amour pour son mari en train de se faire prendre. C’était tellement craquant que je craquai à mon tour et lâchai ma liqueur dans l’orifice anal de mon complice. Il se passa alors un moment de pure folie, Rachel se débarrassa de ce qui lui restait de vêtement, pris la main de Claude, se coucha sur le canapé et entraîna son mari sur elle !
– Viens, viens maintenant !
Et le couple se mit à faire l’amour avec une frénésie incroyable, la Rachel poussant des jappements de plaisir. Et moi, je fais quoi ? Je fais banquette ? Je décidai qu’il serait sage de ne pas m’en mêler cette fois-ci ! Et m’occupais en ramassant, en triant et en pliant les vêtements des uns et des autres. Cependant je ne me rhabillais pas. Il faut toujours rester optimiste.

Nos deux tourtereaux ayant fini leurs affaires se relevèrent tout sourire ! Rachel vint gentiment me faire un petit bisou sur le bout du nez. !
– Quel pied, et tout cela grâce à toi ! Si tu as envie d’un petit truc spécial profites-en demande ! Je crois que peux donner beaucoup aujourd’hui !
– Tu me pisserais dessus ?
– Oui, on fait ça des fois avec Claude, viens dans la salle de bain !
Je m’allongeais sur le carrelage, Rachel s’accroupit alors juste au-dessus de ma bouche. Je pouvais donc atteindre sa chatte avec ma langue et je ne m’en privais pas.
– Non arrête de lécher, sinon ça ne va pas venir !
Je suis un garçon obéissant, ça n’avait pas l’air de vouloir démarrer, quand soudain une petite goutte vint me remplir le gosier, le jet devint vite plus important. Par manque d’habitude elle ne saccadait pas son pipi. Tant pis c’était délicieux quand même et j’avalais par goulée, fermant la bouche quand ma capacité d’absorption était dépassée, et m’en foutant un peu partout.
– C’était bon ?
– Oh ! Que oui !
– Et comment je peux savoir, moi si c’est bon ?
Je crus un moment qu’elle souhaitait qu’à mon tour je lui urine dessus, non ce n’était pas cela ! Elle approcha ses lèvres des miennes et embrassa ma bouche dégoulinante de son urine.

– Et tu sais ce qu’on va faire maintenant ?
Je voulais surtout me reposer un petit peu, mais bon…
– Non ?
– On va découper la tarte aux myrtilles !
Ouf !
© Estonius

Première publication sur Vassilia, le 10/12/2000

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6 réponses à Urinoirs de la gare 5 – Déroutante Rachel par Estonius

  1. Juge dit :

    Que viennent faire les urinoirs dans le titre ?

    • Eddy dit :

      C’est la chapitre 5 d’une série (c’est d’ailleurs indiqué)
      Le narrateur a rencontré Claude, le mari de Rachel dans un urinoir public 😉

  2. Bernardin dit :

    Du bisex avec des vrais personnages ! Bravo !

  3. Nina dit :

    Pratiquement tous les hommes ont le fantasme de voir deux nanas se brouter la motte. Le fantasme est archi popularisé dans l’iconographie porno (comme Dorcel par exemple). On parle beaucoup plus rarement de la réciproque, pourtant le fantasme féminin de voir deux mecs se sucer la bite et s’enculer existe bel et bien. Merci à Vassilia et à ses auteurs de l’intégrer dans ses textes !

  4. Dumigron dit :

    Pas mal fu tout, le thème au début pouvait faire craindre une rencontre mécanique. Au lieu de cela l’interaction entre les trois personnages est judicieusement décrite jusqu’à la conclusion finale . Du grand art

  5. Antonio dit :

    Très belle histoire, bien racontée en prenant son temps, voila qui nous change des introductions spontanées, et l’excitation n’en est que meilleure

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