Une petite course 3 – Sandrine par Dilom

Une petite course – 3 – Sandrine
par Dilom

J’aime les hommes. J’aime les femmes aussi. Sauf que je ne peux pas vivre avec un homme. En fait je suis bisexuelle orientée homo. J’aime les hommes mais simplement pour ce qu’ils ont entre les jambes, pour ce truc qui pend plutôt lamentablement la plupart du temps. Par contre avec les femmes c’est une autre histoire, ce que j’aime chez elles c’est leur douceur, leur féminité, leur cœur. Par contre toutes mes relations sont teintées de domination. Et qui domine ? Et bien moi bien sûr.

Financièrement ? C’est Byzance. J’ai touché le gros lot comme on dit. Un vieil ami par l’âge, seul au monde, sans enfant est décédé et m’a légué sa fortune. Une vraie fortune, en argent sonnant et trébuchant, en immeuble divers et en fonds de commerce rentable. D’ailleurs c’est dans un de ses fonds que j’ai installé ma boutique de lingerie. L’on pourrait dire que je travaille pour le plaisir. Mais j’aime ce que je fais, j’aime chercher la lingerie la plus fine, la plus belle pour mes clientes et clients.

Une fois une personne m’a demandé d’où me venait mon désir de dominer … Et bien je ne sais pas. Aussi loin que je me souvienne j’ai toujours aimé donné des ordres et être obéie. C’est certainement la raison pour laquelle mes relations d’adolescente puis de jeune adulte n’ont pas duré longtemps. Ils n’étaient pas assez dociles. Comprenons nous bien, je ne cherche pas des soumis, des larves, des chiens. Non je cherche des hommes qui acceptent le temps d’un soupir, une heure, une journée ou plus mais pas toute la vie de céder à mes caprices dans le respect des envies de chacun. Et comme je ne suis pas sectaire, mes envies et désirs me poussent également vers les femmes.

En plus de l’argent qui n’est pas un problème, je dois dire que la vie m’a plutôt gâté, j’en suis bien consciente. En effet, avant que mon ami ne casse sa vénérable pipe, que je ne lui ai jamais taillée d’ailleurs, mes parents d’origine plutôt modeste, ont réussi à m’inscrire dans un collège puis lycée réputé du centre de Paris. Ainsi j’ai eu comme compagnon de classe quelques hommes politiques ou d’affaires avec lesquelles je suis restée en contact. Mais ce n’est pas cela le plus important, ce n’est pas la puissance qu’ils ont, ce sont les entrées qu’ils offrent. Toutes ces manifestations dans lesquelles je n’aurai jamais mis les pieds si je n’avais pas connu les bonnes personnes. Tous ces vernissages, avant première …

Parmi tous ces notables nationaux et internationaux, certain(e)s ont des vices, des envies, des désirs qu’ils ne peuvent ou ne veulent pas assouvir dans leur cercle familial. Ainsi ils cherchent ailleurs que parmi leur proche la personne qui pourra satisfaire leurs envie. J’ai su gagner leur confiance et ait été admise dans certains cercles très fermés. J’en suis devenu un membre à part entière. Non pas que je sois acceptée à leur égale, nous ne venons pas du même monde tout de même. Mais ils m’acceptent parce qu’ils savent que je ne le fais pas pour l’argent, le pouvoir mais uniquement parce que tel est mon plaisir. En signe de bienvenu ils m’ont offert une chevalière avec une tête de tigre en or. Cette bague sert à nous reconnaître entre nous mais aussi à ce que ceux qui savent puissent voir en nous les maîtres que nous sommes. C’est marrant comme histoire d’O à la vie dure. Pour ma part, cette chevalière, je ne la porte que quand je me rends à des réunions très privées ou bien que je sais que je vais avoir à l’utiliser. Depuis quelques années maintenant j’ai même élargi mon champ d’activité en prenant à ma charge les soumis, soumises que mes « amis » veulent m’envoyer.

Ainsi Monsieur M., non non ne cherchez par, je vous l’ai dit si je suis accepté dans ce cercle c’est uniquement parce que je suis discrète sur les activités de tout ces messieurs et dames. Donc Monsieur M. m’a appelé un soir pour savoir si je pouvais faire subir une séance de douce domination à sa favorite du moment. Bien sur que j’ai accepté. Et d’autant de bonnes grâces que ce même jour je reçois Antoine P., un homme à la stature internationale qui un soir de vernissage m’avait longuement parlé de lui et chez lequel j’avais senti un vrai désir de délaissé quelques heures par mois son important travail pour se soumettre à moi.

Je dois dire que c’est avec impatience que j’attendais l’arrivée de cette jeune personne. Je connais les goûts de M. et si sa femme correspond aux critères de beautés actuelles pour les besoins de l’apparence (peut être y a t-il de l’amour aussi, je suis mauvaise langue de nature) ces maîtresses sont plutôt bien en chair, la peau douce et le sein tendre.

Je l’ai aussitôt reconnu grâce aux photos que m’avaient fait parvenir M. Mon plan d’action était déjà bien ancré dans mon esprit pervers. Ainsi dés qu’elle est entrée j’ai pris mon plus beau sourire et ma voix la plus douce pour l’aider à choisir la parure qui mettrait en valeur son corps. Au premier regard j’ai su qu’elle savait pourquoi elle était là. Son manque d’assurance, son petit air perdu au milieu de tous ces froufrous ne suffisait pas à cacher la lumière lubrique qui brillait dans ces yeux.

Pour ma part j’étais déjà passablement excité par la venue d’Antoine. Je l’avais reçu quelques minutes plus tôt et comme d’habitude avait pris un malin plaisir à le contempler en dessous féminin. J’adore humilier les hommes, et encore plus quand ils sont de pouvoir. Mais avec lui c’est différent, il est l’un des rares à vraiment bien porter le porte-jarretelles et même le soutien gorge. Cela renforce la féminité qui est en lui. Et puis … Et puis son sexe. Quand il est arrivé je n’ai pas pu résister à l’envie d’y porter les mains et si je n’avais pas été dans mon rôle de domina je me serai laissée aller à le porter à ma bouche, à faire courir ma langue sur son gland pour sentir sous mes doigts le sang affluer dans son membre. Mais voilà, être domina est une contrainte, certes douce et agréable mais une contrainte tout de même. Et puis je savais ce qu’il était en train de faire dans l’arrière boutique. Je l’imaginai sans peine, à genou dans son costume hors de prix sur le sol de ciment en train de tailler une pipe à un jeunot.

Mais pour le moment il faut que je me concentre sur elle, sur cette Yasmine. Il faut que j’oublie cette moiteur qui inonde ma culotte, que je ne pense pas à l’odeur de cette queue que j’ai respiré il n’y a que quelques minutes. Je lui présente quelque modèle. Mais je sais celui qu’elle va prendre. Enfin prendre c’est beaucoup dire puisque c’est son ami qui a décidé pour elle. Je suppose qu’elle ignore que je sais presque tout d’elle.

Dés notre premier contact elle s’accroche à mes yeux. Je sais qu’ils sont irrésistibles, me servant de nasse que je referme sur mes proies. Elle a l’air surprise que je lui donne mon avis sur la tenue qu’elle doit porter.

Je vais chercher quelques ensembles du plus bel effet. Mais elle n’aura pas l’occasion d’en essayer beaucoup. Tout en piochant au hasard je la regarde de temps en temps. J’aimerai pouvoir jouer au chat et à la souris avec elle. Elle a l’air si frêle, si innocente. Mais le temps m’est compté.

Ca y est le jeu va commencer.

« Si vous voulez bien passer au salon d’essayage. »

Elle est décidément adorable. Elle sursaute quand je tire le rideau du salon. Elle commence à sentir que quelque chose ne va pas. J’aime particulièrement cet instant, quand le trouble s’insinue en ma victime, quand sa simple course bascule dans quelque chose d’autre.

Elle hésite quand je lui demande d’essayer cet ensemble. C’était prévu. Son ami m’a prévenu du plug qui l’habite, de la gêne qu’elle ressent à chaque fois qu’elle doit se déshabiller devant des inconnus.

« – Mais il n’en est pas question !
– Regardez moi bien ma petite dame et dites moi ce que vous voyez ! »

Elle me détaille et je la laisse faire. Comme tout les autres, elle s’accroche un long moment à mes yeux avant de descendre encore. Va t-elle la voir ? Oui … Son regard se bloque sur ma main. Je suis sur qu’elle l’a vu.

« Alors que vois tu ?
– Je vous voie Madame.
– Sois plus précise.
– Je vois sur vous le signe des Maîtres.
– Bien alors qu’attends tu pour te déshabiller ? »

C’est lentement qu’elle se déshabille. Son chemisier blanc est tout simplement transparent. Je peux voir au travers les larges aréoles de ses seins lourds. Elle ne me regarde pas alors que ses doigts tremblant défont les boutons du chemisier. Puis c’est la jupe qui tombe à ses pieds. Elle me demande d’une toute petite voix si elle doit retirer ses chaussures. J’ai envie d’elle, de ses gros seins qui se balancent devant moi. J’ai envie de les prendre entre mes mains, d’en soupeser la douce masse, d’en tirer les pointes pour les faire se dresser. Je lui demande de retirer sa culotte, sur de la choquer et effectivement elle se braque un instant. J’en profite pour lui pincer avec force un mamelon. Ah depuis le temps que je voulais les toucher. D’accord ce contact est bref, trop bref pour être vraiment agréable. Mais le fait qu’elle ne m’ait pas repoussé, qu’elle se soit même laissée faire me laisse présager de biens agréables instants.

« Ecoute petite salope, je ne sais pas qui est ton maître mais tu sais bien que je ne mettrai pas longtemps à le découvrir. Tu connais les règles de notre groupe, à partir du moment ou tu rencontres une personne qui porte la marque du pouvoir, tu ne lui dois qu’une seule chose, obéissance. Alors tu retires ta culotte ! »

C’est rouge comme une pivoine qu’elle se baisse pour faire descendre le mince tissu.

« Stop. Tourne toi, face au mur. Pose les mains dessus. Bien. Ecarte les cuisses. Oui je sais ta culotte te gène, écarte au maximum. »

Il est la, bien au chaud. Je vais pouvoir rassurer son ami. Je vois la base entre ses deux fesses.

« Hmmm tu aimes ce plug qui te défonce ?
– Oui.
– Ton Maître ne serait pas très content de cette réponse. Que te donnerait-il comme punition ?
– Pardon Madame, oui Madame.
– Trop tard. Voyons voir à quoi il ressemble. »

Je regarde avec plaisir ces deux globes qui se serrent alors que je tire pour le faire sortir. Ma main courre le long de sa cuisse. Que sa peau est douce. J’en serai presque jalouse. Et quelle chaleur, quelle exquise chaleur. Et puis cette fente déjà humide, tout comme la mienne. Elle est comme je les aime, naturelle, j’en suis sur d’un beau roux un peu plus foncé que sa chevelure. Il faut que je résiste, je ne peux tout de même pas me mettre la à genou derrière cette femme que je suis sensée dominée et lui donner le plaisir de goûter à son sexe, à son odeur qui envahit cet espace. Mes doigts jouent quelques instants avec cette touffe, puis brutalement j’en attrape quelques uns et la tire en avant. Elle manque d’être déséquilibrée par cette agression de son pubis.

« Décidément tu as de la chance que je ne connaisse pas ton Maître Tu vas te laisser faire sinon je te garde après la fermeture du magasin et je te promets que je te ferai payer toutes cette énergie que tu m’obliges à dépenser. Compris ?
– Oui Madame »

J’aimerai qu’elle résiste un peu plus que je puisse conserver ma main sur son sexe. Il faudrait que je lui demande de se mettre à genou devant moi … Je veux qu’elle me lèche, je veux sentir ses doigts en moi, je veux couler sous ses caresses. Mais au lieu de cela je retire le plug de son derrière. Il est de bonne taille comme je le pensai. Je regarde son petit trou qui se referme doucement sur l’espace que cet objet occupait précédemment

. « Et bien, il est plutôt volumineux, c’est ton Maître qui t’a demandé de le porter ?
– Oui Madame.
– Et tu le portes depuis combien de temps ?
– Un peu plus d’une heure Madame.
– Tu l’as déjà porté plus longtemps ?
– Oui Madame, pendant 4 heures. »

4 Heures. J’ai bien du mal à ne pas lui montrer ma surprise. Je sais que son ami est un habitué des jeux de dilatation mais de le voir ainsi pratiqué sur une si délicieuse personne me met encore plus en émoi, si toutefois cela est possible. Je ne résiste pas à l’envie de voir dans quel état elle se trouve et glisse doucement un doigt dans son intimité. Comme je m’y attends, j’y trouve une humidité tout à fait agréable.

« Mais c’est que tu mouilles ! Ton maître doit être très content de toi. Bon continuons cet essayage. Tiens essaye ça. »

Je la regarde enfiler le bustier noir et la culotte qui va avec. Il lui va comme un gant, mettant en valeur son teint de rousse. Je suis sur que sa bouche est aussi douce qu’elle en a l’air. Un seul moyen de m’en assurer.

« Embrasse moi ». Son regard se voile un instant à cette demande. Mais qu’est ce qu’elle croit, que parce que je joue à la dominatrice je n’ai pas le droit à mes petits plaisirs ?

Elle s’approche de moi et colle son corps plein de courbes contre le mien. Je la laisse s’interroger quelques secondes, sentant ses lèvres pleines et douces glisser contre les miennes. Puis elle s’enhardit et bientôt c’est sa langue qui vient timidement glisser sur mes lèvres, frapper à la porte de mon visage en une lente caresse. Je réponds enfin à sa caresse et l’aspire, part à la découverte de ce trésor, le parcours dans les moindres recoins, mélangeant nos salives, nos langues, nos souffles. Elle se colle davantage à moi et j’en profite pour parcourir le reste de son corps. Quelle idée j’ai eu de lui demander de s’habiller avant de la caresser. Mais je fais avec, je caresse ses fesses, le bas de son dos. Et plus mes mains la couvrent plus elle s’abandonne. Son corps se fait de plus en plus lourd contre le mien, ses gros seins s’écrasent langoureusement contre ma poitrine, son ventre rencontre le mien, ses jambes se glissent entre les miennes. Je passe une main sur le devant de sa culotte et commence à la caresser à travers le fin tissu. Déjà je sens l’humidité qui commence à percer l’étoffe.

D’un mouvement lent mais ferme je saisis l’entrejambe de la culotte et le tire vers le haut. Le cri qu’elle pousse est étouffé dans ma bouche. Je continue à tirer encore et encore l’obligeant à se mettre sur la pointe de pieds. Puis ma deuxième main vient en renfort de la première, cherchant les poiles que je sais dépasser sur les cotés. Il ne me faut pas longtemps pour en trouver quelques uns déjà poisseux de son plaisir que je tire sur le coté pour bien dégager les grandes lèvres et les libérer de l’emprise de la culotte. Je passe la main sur l’entrejambe et m’assure que tout est bien en place, lèvres dégagées, culottes humides et en profite pour glisser un doigt appréciateur sur la fente largement dessinée et appuyé à l’endroit de la petite protubérance du clitoris arrachant un soupir de plaisir à ma belle. Je l’attrape par les cheveux et l’oblige à abandonner ma bouche. Je dois avouer que c’est tout de même avec regret que je quitte sa langue si agile. Un instant j’ai eu envie de … de m’asseoir la, sur le banc, d’écarter les cuisses et de lui demander gentiment de me donner du plaisir, d’étancher sa soif avec mon plaisir. Mais c’est elle que j’assoie sur le banc, c’est à elle que j’écarte les cuisses appréciant avec un plaisir non dissimulé le spectacle que je monte. Je tire encore un peu sur les poiles pour bien entrer la culotte dans ce sexe tellement humide.

Je lui donne quelques instructions de base. Mais je sais déjà qu’elle ne pourra pas les tenir. J’aime cette certitude.

Je fais le tour du magasin, prenant le temps de ranger quelques effets, de m’assurer que tout le monde est bien à son poste et … de passer à mon bureau pour vérifier sur l’écran de mon ordinateur ou en est Antoine grâce à une webcam placée ingénieusement. Il n’apparaît pas dans le champ, je suppose donc qu’ils en ont terminé. Je retourne dans le magasin et appelle Adrien. Il décroche à la deuxième sonnerie.

« Alors ?
– ben c’est un super suceur ton vieux.
– ce n’est pas mon vieux mais je suis contente de savoir qu’il t’a plu.
– en plus il est plutôt pas mal pour un vieux. Je lui aurai bien pris le cul moi.
– Pff. Je n’aime pas quand tu parles comme ça. Ce sera pour une prochaine fois. Je suis sur que lui aussi il aimerait bien. Mais pour le moment il n’est pas prêt. Tu te souviens de Albert ? »

A ce moment là je vois Antoine revenir de la réserve. S’il savait que je suis en train de décider de l’avenir de son derrière, je crois bien qu’il rougirait de plaisir. C’est que monsieur est un bi qui se découvre. Mais monsieur à quelques difficultés à l’admettre. Je lui fais signe de patienter dans un coin. Je vois avec plaisir la mine défaite qu’il fait.

« Pardon, je n’écoutai pas.
– Il faut que je raccroche, une autre livraison. En tout les cas merci pour ce cadeau. Pour mon anniversaire c’était sympa.
– Mais de rien, tu sais bien que j’aime faire plaisir. D’ailleurs c’est bientôt l’anniversaire de ta copine ?
– euh … Oui mais comment tu sais ça ?
– Disons que cela fait parti de mes privilèges de tout savoir. Cela te tenterait de lui offrir un petit ensemble sexy. Tu me rends encore un service comme celui de ce matin et le petit ensemble je te l’offre, es tu tenté ?
– Oh que oui, merci.
– très bien je te rappellerai. Au revoir. »

Je me tourne vers Antoine qui fait des efforts louables pour ne pas montrer qu’il boude. C’est marrant cette propension qu’ont les hommes a se comporter comme des enfants quand il ne sont plus au centre de nos attentions.

« C’était le jeune homme que tu as sucé. C’est un petit con mais il est très serviable. »

Je peux voir à sa mine déconfite qu’il n’a pas aimé que je ne lui prête pas l’attention qu’il se croit en droit de réclamer de ma part. Il faudra que je pense pour une prochaine fois à bien lui faire comprendre que lors de nos jeux, je suis celle qui décide de qui et de quoi il retourne. Mais j’ai encore besoin de lui alors je lui offre ce cadeau que je sais d’avance qu’il va apprécier. Je l’envoie regarder dans le box la douce Yasmine. J’attends patiemment qu’il revienne et à son retour je sais déjà que j’ai gagné. Dans son regard brille une nouvelle lumière. Rien qu’à le regarder je sais qu’il a compris ou tout du moins qu’il a une vague idée de ce que je vais lui demander. Peut être espère t-il qu’il va pouvoir la sauter (mon dieu que ce terme est moche).

« Alors elle te plait ?
– Oui Ma Dame, elle est tout à fait charmante.
– Comment a t-elle réagit quand elle t’a vu ?
– Elle a serré les cuisses et m’a regardé comme si elle avait peur.
– C’est bien ce que je pensai. Viens avec moi. Tu vas rester derrière ce rideau. »

Je retourne voir ma douce et tendre captive.

« Ça va ?
– Oui Madame.
– Tu as été bien sage ?
– Oui Madame.
– T’as pas finis de te foutre de ma gueule espèce de salope ! Alors comme ça tu ne m’obéis pas. Tu sais ce qu’il en coûte. Ainsi je vais te punir, cela tombe bien j’ai justement ce qu’il faut pour ça. »

Elle rougit, marmonne, se retient manifestement de dire quelque chose. Je ne lui laisse pas le temps de se reprendre. Il faut que je profite de mon avantage.

« Retire cette culotte et donne la moi. »

C’est pas possible, la culotte est complètement trempée, humide de son désir. Il faut qu’elle soit tout de même sacrément vicieuse pour aimer ce qu’il se passe. Et après elle voudrait me faire croire qu’elle ne sait pas ce à quoi elle devait s’attendre en arrivant ici.

« Bien, ouvre la bouche … Voilà comme ça tu n’ameuteras pas tout le magasin. Et maintenant face au mur, non pas ce mur la, celui avec le miroir, je veux pouvoir te regarder pendant que je vais te punir. Ecarte bien les cuisses, voilà comme ça. Cambre toi, fais bien ressortir ton cul, je vais le rougir. Oh attend, j’ai une surprise pour toi. Tu ne bouges pas ! »

J’ouvre le rideau et fait entrer Antoine. Son regard est immédiatement happé par le derrière de l’offrande. Et je le comprends parfaitement. Les deux globes charnus mis en valeur par cette position sont du plus bel effet. Je réponds par le regard à la question qu’il ne pose pas. Il se colle à elle, l’embrasse dans le cou. Et moi … Et bien je fonds littéralement. Je sens mon sexe s’ouvrir, ma culotte s’humidifier, absorbant sans doute avec difficulté le chaud liquide. Mes seins se rappellent à mon souvenir en une série d’élancement que seul deux mains telles que les siennes pourraient apaiser. Et puis une bouche aussi, celle de Yasmine. Ce doit être un rêve que de se faire titiller les mamelons par sa petite langue agile. Leur respiration à tout deux s’accélère. Je sens qu’il est prêt, qu’il voudrait la pénétrer de ses doigts mais je ne le veux pas. Alors d’un seul regard je l’arrête. C’est fou tout ce que l’on peut faire juste avec les yeux. Fais pas ci, fais pas ça, oh oui vas y. Et tout cela juste en plongeant son regard dans les yeux d’un autre. En fait je veux que la pénétration digitale ne soit pas une suite logique aux caresses qu’il lui prodigue, je veux qu’il la fasse devenir folle de désir. Je veux … Je ne sais plus. J’hésite entre continuer à jouer avec eux ou me laisser aller à mes aspirations. Et puis je lui donne le signal qu’il attend. D’un mouvement brutal à souhait il s’enfonce en elle. Je la regarde par reflet interposé. Elle est belle, les yeux fermés, le visage contracté sous l’effet du brusque envahissement de son intimité. L’air de la cabine est chargé d’électricité et d’effluves qui me font tourner la tête et fondre mon ventre en une fontaine qui semble ne jamais devoir se tarir. Et puis elle change. Son visage se détend pendant que lui goutte à l’intimité de sa douce soumise. La main revient se poser sur le minou tout doux et la je vois les hanches ondulées doucement, bougées au ralentit à la recherche de cette main. Alors je m’approche de Antoine et lui suggère de fesser cette fille qui ne respecte décidément rien. A mon grand plaisir mais aussi à ma surprise, il ne prend pas le temps de réfléchir comme si il avait attendu seulement mon assentiment. Sa main se lève haut dans l’espace confiné et retombe lourdement sur un globe charnu y imprimante sa marque. Dans le miroir je la vois ouvrir grand les yeux sous l’effet de la surprise et peut être aussi de la douleur mais malgré le bâillon je la vois qui sourit. Et puis une deuxième fessée tombe bientôt suivi d’une troisième. Avant même que j’ai pu réagir il lui dit :

« Alors salope, tu ne sais pas obéir. Tu ne sais pas que ton plaisir ce n’est pas toi qui le choisit, ce n’est pas toi qui décide quand et comment, mais nous, tes maîtres qui te le donnons. Et maintenant passons à la vraie punition. Tu as désobéi à Sandrine, tu lui as mentie, tu as essayé de prendre ton plaisir. Pour tout cela tu seras fouetté à coup de ceinture, 10 coups.»

Je suis de plus en plus surprise, je savais qu’il allait être bon, qu’il allait prendre plaisir à se laisser aller à cet instinct dominateur qui est en lui mais à ce point là … J’admire en connaisseuse son sens de la mise en scène, le temps long qu’il prend à faire doucement glisser la ceinture s’assurant qu’elle entende bien le bruit, le bras qui doucement monte, s’arrête en haut de l’hyperbole et redescend avec une certaine douceur. Le premier coup est trop faible, trop mal donné et ne porte absolument pas. D’ailleurs j’ai l’impression de voir comme une espèce de regret sur le visage de Yasmine, comme si elle était déçue mais je dois me faire des idées. Le deuxième coup est beaucoup plus fort. Le regard d’Antoine est dur, plein de détermination. Ils se regardent. Je sais ce qu’il pense, il veut la plier à ses désirs, à son envie. Il veut lui faire sentir qui est le maître. Mais le seul maître c’est moi. J’ai très envie de le rappeler à l’ordre, de lui dire, de lui faire sentir que je suis celle qui décide, celle par qui la punition arrive. Au moment où je suis prête à l’interrompre, je vois le regard de Yasmine, plongée en elle-même. La tension que je lis sur son visage ma laisse rêveuse. Décidément j’ai deux personnes pleines de bien agréables surprises. Et puis je le vois qui se déplace, qui vise avec précaution. Je ne peux qu’être d’accord avec son choix. J’entends la lanière de cuir fendre l’air avec rapidité et précision et s’écraser durement sur le sexe gonflée et humide. Mais mes yeux son rivés sur le visage d’Antoine, cet homme que j’ai soumis à bien des supplices, bien des tourments. L’énergie qu’il dégage habituellement est toute chamboulée. Ce n’est plus le même. Il est pleinement dans le rôle que je lui ai assigné. Un doux sourire flotte sur son visage, un sourire de contentement. Satisfait de lui-même, goûtant à l’impression de puissance que donne le fait de pouvoir déclencher une telle tourmente dans la tête et le corps d’une personne. Il reste là, les bras ballant pendant que Yasmine halète, toujours en position, le corps parfois pris d’un tremblement plus prononcé. Dés que je croise les yeux d’Antoine, je lui fais signe que la récréation est finit, qu’il peut se retirer. Son pantalon à bien du mal à masquer l’érection qui s’y trouve, mais de cela je m’occuperai plus tard.

Je m’approche de Yasmine qui garde la position. Je peux voir sans risque de me tromper que le désir coule d’elle. Son sexe grand ouvert ressemble à une bouche qui en un cri silencieux demanderait sa pitance. Ma main caresse doucement les marques sur ses fesses, goûtent la douceur de la peau de son dos et atteigne l’épaule. Fermement je la fais se tourner vers moi. Elle s’écroule, tombe littéralement dans mes bras. Heureusement que le banc est la pour que nous tombions ensemble dessus. Son corps tremble encore quand elle pose sa tête sur mon épaule après que je lui ai retiré son bâillon. Je la rassure, tendrement comme le ferait sa meilleure amie. Je respire l’odeur de ses cheveux, les caresses. Lentement elle se détend, je la sens qui s’apaise. Sa respiration se fait plus lente, plus régulière. J’ai bien du mal à être comme elle. Le feu couve, me consume de l’intérieur. Sa simple présence à mon coté, le poids de la tête sur mon épaule m’émeuve au plus haut point. J’ai très envie de lui demander de se glisser à mes pieds, d’écarter le jambes et qu’elle me donne le bien que je veux mais ce serait abuser. Elle n’en peut plus. Je le sais, je le sens au poids de sa tête qui est de plus en plus prononcé. Bon il faut bouger, Antoine m’attend. Avec douceur je lui annonce qu’il va falloir qu’elle parte. Je lui offre l’ensemble, elle l’a bien mérité. Sans hésiter elle enfile la culotte, me regarde avec une pointe de lubricité, et la tire vers le haut faisant passer les grandes lèvres de son sexe de chaque coté de la bande de tissu. Décidément son amant à bien de la chance. Alors qu’elle a terminé de se vêtir, je remarque le plug encore posé sur le banc. Je ne peux pas résister à ce dernier plaisir.

« Je crois bien que tu as oublié ceci. Penche toi en avant, je vais le mettre ».

Je m’agenouille derrière elle et remonte délicatement sa robe dévoilant petit à petit les mille trésors qu’elle cache. D’une main douce et ferme j’écarte la culotte. Comme ce petit renard à l’air appétissant avec ces babines ouvertes sur une promesse de plaisir. Je ne résiste pas à cette vue commençant par lubrifier le plug à l’humidité bien visible qui coule entre ces deux lèvres. Puis bientôt ma langue rejoint l’olibos de plastique, glisse jusqu’à trouver le petit bouton, tourne, frappe délicatement, tourne encore. Elle se cambre davantage, les mains posées sur banc m’offrant toute son intimité. Le plug continue de glisser le long de son sexe pendant que ma langue exacerbe encore un peu son plaisir. Une main cours le long de mes seins, pinçant brièvement les mamelons et descend encore pour se glisser sous mon pantalon (jupe). Immédiatement je trouve mon propre bouton. Un doigt le frôle et je manque de lâcher un râle de plaisir qui n’a pas sa place ici. Ce doigt se fait coquin, se glissant jusqu’à mon entrée qu’il titille en une série de petite frappe qui ne manque pas de me faire me pâmer. Les odeurs de ma partenaire m’envahissent le nez, la bouche. Elle sent bon, très bon. De cette odeur un peu lourde dont on ne voudrait ne jamais se séparer. Et puis … Il faut penser à Antoine qui nous attend. Je quitte à regret ce minou que j’aimerai lécher encore des heures, dans toutes les positions, prendre avec tout ce qui me tombe sous la main. Je glisse le plug le long de la fente, remonte un peu pour l’appuyer sur le petit nœud fripé qui se détend et l’engloutit en un seul mouvement. Je contemple un instant ce merveilleux derrière, ce petit renard baveux et remet la culotte en place. Je l’embrasse tendrement sur les lèvres laissant un peu de son odeur sur sa bouche et l’entraîne à travers le magasin.

« Antoine, arrête un taxi pour mon ami. Et j’ai bien vu le plaisir que tu as pris à la fouetter. Tu sais que si tu bandes sans m’en avertir tu mérites punition, nous règlerons cela tout à l’heure. »

Au moment où je prononce ces mots, je vois sur le visage de Yasmine se peindre l’incrédulité. Et oui ma petite, cet homme qui t’a puni n’est qu’un jouet.

Le taxi arrive et alors qu’elle n’a que quelque pas à franchir pour se trouver sur banquette sécurisante de la berline elle préfère se retourner et m’embrasse à pleine bouche. Je n’hésite pas, trop heureuse de son initiative qui me permet une nouvelle fois de goûter à sa langue, de jouer avec elle, de poser mes mains sur ses seins. Elle finit par se détacher et monte dans le taxi.

Je ne veux pas qu’elle parte comme cela se demandant si elle a réussi l’épreuve, je rejoins la porte encore ouverte et lui susurre tout le plaisir qu’elle m’a donné et l’entière satisfaction dont je ferai part à son maître et amant. Je peux voir son visage s’éclairer, ses yeux pétiller à cette idée. J’espère seulement que son maître saura se montrer digne de cette brillante élève.

Je passe rapidement devant Antoine et monte les escaliers qui mènent à mon bureau. Au bruit de ses pas dans l’escalier je sais qu’il me suit

Je le laisse un peu poireauter, misérable et ridicule, attendant mon bon vouloir en faisant semblant de me plonger dans un tas de factures. De temps en temps je lui jette un coup d’œil pour voir ou il en est. Quand je m’aperçois qu’il est perdu dans ses pensées je lui demande « tu as pris du plaisir à la fouetter ? »

Je peux voir que ma question l’ébranle, il met quelques instants à répondre et m’avoue finalement que oui. Comme il bande encore je lui demande de me montrer l’objet en question. Aussitôt il ouvre sa braguette en en sort son sexe gonfler.

« Approche »

J’ai presque envie de rire en le voyant se promener ainsi. Il est à la limite du grotesque. Par contre quand il est à coté de moi … j’ai envie de … De jouer. Ce n’est pas lui que je veux, c’est Yasmine, je veux sa douceur, sa saveur. Mais cette belle queue que je n’ai presque jamais touchée, en tout les cas jamais caressé. Alors je le prends dans ma main et commence un lent mouvement de va et vient tout en dégageant ses bijoux. Il ferme les yeux et commence à balancer le bassin au rythme de ma main. Je sens qu’il ne va pas tenir longtemps à ce rythme, il semble si proche de la jouissance. D’un coup rapide je frappe durement ses couilles si tendres. Aussitôt ses mains descendent pour se protéger.

« Tu as vraiment cru que j’allais te faire jouir, que moi Ta Dame, j’allai te branler vulgairement et te laisser éjaculer ! Ecarte tes mains : Plus vite ! »

Le deuxième coup atteint parfaitement sa cible et je le vois avec plaisir se retenir pour ne pas hurler.

« Retourne toi. Et déshabille toi. »

C’est fou mais tout ces hommes qui font une fixation sur nos derrières féminins feraient peut être un peu mieux de s’occuper du leur. Que c’est dur de trouver un beau cul masculin et celui-ci n’échappe pas à la règle.

Je glisse deux doigts sur les cotés du string et tire d’un coup sec avec je l’avoue le seul désir de lui faire mal. Je sens la résistance de son sexe quand le tissu le force à se coucher pour passer et celle de son derrière lorsque d’un coup sec je retire l’objet qui encombre son derrière.

« Tu vois ce plug, il n’est pas propre … Je suis sur que tu peux y faire quelque chose ».

L’imbécile. Il tend la main pour l’attraper. Alors je lui explique ce que j’attends de lui. La bouche sera le seul élément dont il disposera pour le nettoyer.

Je repousse ma chaise et prends dans mon sac un de mes nombreux compagnons de solitude. Je le regarde se pencher en avant et saisir le plug entre ses lèvres. Je n’aurai jamais cru qu’il le fasse aussi facilement. Moi qui m’étais attendu à devoir débattre, forcé, le voila qui semble prendre plaisir à sucer ce plug qui il n’y a pas si longtemps encore se trouvait dans son fondement. Je pose mon pied sur sa nuque et par cet intermédiaire lui donne le rythme que je souhaite qu’il adopte. Tout en le regardant se délecter de cet étrange glace, je fais glisser le gode le long de ma fente caressant d’une bien agréable manière mon petit bouton puis doucement je le plonge dans mon sexe brûlant. Mon esprit se ferme à tout ce qui est autre que le plaisir que je me donne. Je le sens en moi, qui va et vient et j’imagine mon amante, celle qui ne viendra que dans quelques jours. J’imagine que c’est elle avec son gode ceinture qui me prend, j’imagine son poids sur moi, ses seins sur mes seins, ses mains dans mes cheveux qui les emmêlent pour mieux me tenir. Mes jambes s’écartent encore plus, mon amante me laboure de coups vigoureux et puis d’un seul coup elle suspend son mouvement, s’arrêtant juste à mon entrée. Je lui lance une prière muette pour qu’elle se jette une nouvelle fois en moi, au fond de moi pour m’emplir une nouvelle fois et fasse exploser en moi toutes mes envies en un millier d’étoiles. Mon amant muet daigne me répondre et plonge en moi comme si je représentai son dernier refuge. Je le sens qui frappe au fond de mon ventre et ce simple contact suffit à me faire partir vers les rivages mouvants du plaisir. Mon corps se tend, se braque. Ma respiration se coupe, je suis ailleurs, désespérément bien. Je voudrai que cet instant dure toujours. Il ne manque que le souffle un peu rauque de ma maîtresse sur mon cou pour faire de cet instant un vrai moment de plénitude. Aussi brutalement que mon corps s’est tendu, il se relâche. Mon sexe laisse s’échapper ce gode de plastique. Mais tout de même que c’est bon. Je suis bien, indéniablement détendu, heureuse. Je sens sur mon genou une main se poser mais je suis trop bien pour m’en préoccuper. Telle une araignée elle remonte plus haut faisant redescendre dans le même temps mon esprit dans mon corps. Alors que je la sens proche du haut de ma cuisse je reprends mon rôle et fait rouler ma chaise loin de l’importun.

« N’essaye pas de profiter de ma faiblesse passagère ! Mais c’est que tu sembles en grande forme, dis donc. Il semblerait que cette petite nouveauté t’a fait le plus grand effet. Retourne de l’autre coté du bureau. »

Sans même prendre la peine de remettre de l’ordre dans ma tenue, je prends ma place de gestionnaire de ma société et me met à lire un dossier.

Il est pathétique, de l’autre coté de mon bureau à attendre je ne sais quoi. Je veux qu’il parte, qu’il s’en aille. J’ai besoin de rester seule pour continuer à savourer le souvenir des hauteurs dans lesquelles j’étais il y a encore quelques minutes.

« Branle toi, mais fais bien attention de ne pas en mettre partout. Il y a une boite de kleenex devant toi !»

Je sais qu’il ne peut pas prendre de plaisir comme cela. Il lui faut un public attentif pour jouir et comme je m’y attends il ne tarde pas à débander. Je lui envoie l’estocade finale :

« Ben alors mon biquet, on n’arrive pas à bander suffisamment, on n’arrive pas à se faire du bien quand c’est Ta Dame qui le demande. Et bien dans ces conditions, puisque tu ne sembles pas capable d’assumer un rôle de mâle, tu n’as plus qu’à partir. »

Je ne le regarde même pas ramasser ses vêtements et se rhabiller, ni partir.

Une fois seule, je décroche mon téléphone et appelle mon amante :

« Bonjour, j’ai beaucoup pensé à toi.
– Oui moi aussi tu me manques.
– A Jeudi. »

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