Trois Soirs 1 – Mercredi soir par Lhom

Trois Soirs

Quelle surprise ! Au sortir de mon travail, la petite Maude. Ma petite copine de quand j’avais vingt ans… elle passait le bac alors et moi j’étais en première année de fac… échange d’exclamations diverses et aussi banales que « Ca alors ! », « Tu n’as pas changé ! », « Je n’en reviens pas ! ».
En réalité elle a changé, la jeune fille d’alors est devenu une femme tout simplement. Alors que je la dévisage et que nous sourions bêtement, je me remémore en flash rapide sa silhouette blanche dans la pénombre de ma chambre avec ses longs cheveux qui lui caressaient le bas du dos, aujourd’hui elle a une coupe au carré qui lui donne un air plus sophistiqué qu’à l’époque. Sa peau si blanche est toujours la même, pâle et constellée de petites rousseurs presque orange. Je me souviens de ses seins ronds aux tétins crèmes, aujourd’hui sa poitrine est épanouie, elle n’a plus sa démarche fragile, elle semble plus sûre d’elle, ses hanches sont plus marquées.

Je ne dis rien depuis un moment, elle aussi me dévisage.

– Je n’étais pas sûr que ce soit toi, à cause de la barbe.
– Oui, je suis glabre à présent, les cheveux sont plus courts aussi, comme toi. Allons boire un verre.

Elle acquiesce. Devant un petit crème nous retraçons en quelques minutes nos vies respectives depuis une quinzaine d’années. Etudes brillantes pour elle, chercheuse, elle est en ville pour un cycle de conférence avant de repartir pour Paris où elle habite depuis plusieurs années. Un instant j’imagine ce que serait ma vie si je ne l’avais pas quitté, pour une pauvre fille qui m’avait tourneboulé l’esprit.

– Tu es mariée ? Tu as quelqu’un ?
– Oui j’ai quelqu’un, non je ne suis pas mariée.

Ses yeux pétillent, elle est charmante, toute en sourire, heureuse visiblement de me voir. Je crois que moi aussi j’ai l’air un peu idiot, comme un ado devant un café avec une fille à la sortie du lycée. Je pousse un soupir, reviennent en flashs des moments passés avec elle, nous faisions l’amour comme des fous à l’époque, comme tous les jeunes gens qui n’ont pas d’entraves dans leurs vies et dans leurs têtes, c’était assez simple, sans vulgarité, très naturel et intuitif. Nous passions des après-midi entiers à poils à faire du sexe, fumer des cigarettes, écouter inlassablement de la musique. Elle suçait assez mal mais très souvent, sur le moment je ne me rendais pas trop compte, elle comme moi n’avions que peu d’expérience. Elle n’aimait pas la levrette mais acceptait malgré tout que je la prenne ainsi. Elle préférait que nous soyons l’un face à l’autre, elle au dessus souvent. Nos regards se mêlaient en une danse lente et suggestive, nous n’avions plus vingt ans et si la situation faisait monter en moi une impression chaude et pleine je n’avais plus comme les jeunes hommes de doute qu’en à ses sentiments. Aussi rapidement je lui proposais avec franchise de se remémorer le bon vieux temps ailleurs que dans un café. Elle sourie.

– Je ne sais pas, hésita-t-elle, je crois que j’en ai envie mais que ce n’est peut-être pas raisonnable. Il y a longtemps, tu n’es plus le même et moi non plus, je ne veux pas être un prétexte à une quelconque cure de jouvence.
– Je suis d’accord, je propose juste une parenthèse j’ai ma vie et toi la tienne, pas question de remettre en cause quoi que ce soit bien sûr.
– Oui, mais on le dit et on le pense car ça fait une heure qu’on s’est retrouvé mais demain matin ?
– Ecoute je te propose, une parenthèse, un moment hors de nos vies pour faire ce que le quotidien nous refuse. Je ne te propose rien qui soit nostalgique, au contraire, je te propose une expérience très adulte.

Elle réfléchit un instant, je commençais moi-même à passer en revue les différentes possibilités. Cette opportunité était tout à fait inattendue, je n’avais jamais réfléchis à cette éventualité. Que faire quand les rapports humains sont hors du monde ? Quand aucun regard ne se pose sur vous, que personne ne juge, qu’il n’y a rien à construire ensemble donc pas le regard du partenaire à supporter le lendemain.

– Je suis là jusqu’à vendredi. Que proposes-tu ?
– Tu repars vendredi ?
– Samedi matin, mon train est à onze heures.
– Trois soirs ? Je peux me libérer. Et en journée ?
– Je suis prise jusqu’à 17h30 environ.
– J’ai une proposition alors.

Elle voulue prendre ma main, je la retirais, lui demandant d’attendre ce que j’avais à lui dire. L’idée s’était présentée à moi spontanément, je ne peux pas dire que j’avais déjà fantasmé sur ce genre de situation, mais comme les circonstances semblaient propices, la conclusion s’imposait. Le tout était de savoir qui de elle ou de moi serait le meneur de jeu.

– Je te propose d’être le temps de ces trois soirées… je cherchais les mots adéquats, plusieurs me vinrent en tête mais je craignais de l’effaroucher… l’objet de mes désirs et de mes envies. Je te veux à moi, sans réticence.
Elle me regarda d’un regard perçant

– Je crois comprendre, glissa-t-elle entre ses dents, tu veux que je sois ton jouet ?

Je hochais la tête, il ne s’agissait pas de ça, un enfant peu casser son jouet, le martyriser, ne pas le respecter. Je ne serais pas un tyran, je voulais juste qu’elle soit le réceptacle de mes pulsions érotiques. Pas une esclave, mais qu’elle tienne un rôle clair et précis, celui de répondre à mes attentes. Je poursuivais en exposant mes arguments, une relation charnelle, mis à part le cas répréhensible du viol, est un échange, chacun des intervenants cherchant à la fois à satisfaire l’autre et soi-même. On peut dans une relation durable être par moment à l’écoute de l’autre, deviner ses envies, puis exprimer (plus ou moins clairement) les siennes en espérant être entendu. Je lui proposais tout à fait autre chose, ne pas satisfaire ses attentes, ne pas chercher le terrain d’entente ou chacun des parties sera le moins insatisfait. Elle devrait être attentive à mes demandes et opérer ma volonté dans le cadre de mon imagination. A la fin de mon intervention elle semblait désorientée.

– Et ton imagination va jusqu’où ?
– Ce n’est pas très drôle si je te le dis déjà, je n’en sais rien moi-même. Qu’en penses-tu ?
– Et si c’étais moi la « maîtresse », elle s’accompagna par le geste d’ouvrir des guillemets ?
– C’est l’autre possibilité mais je ne crois pas que cela soit dans mon tempérament.
– Parce que dans le mien oui ?
– Je le crois.
– Je ne suis plus une enfant, j’étais timide et j’ai découvert… l’amour dans tes bras, j’ai quinze ans de plus à présent.
– Je sais tu es forte, tu as réussi, tu contrôles ta vie, je te propose de lâcher prise l’espace de trois nuits, trois nuits où je contrôlerais la situation et où tu n’auras qu’à obéir.

Elle avait dit oui, je commandais deux autres cafés, je sentais son excitation alors qu’étrangement la mienne était retombée, je n’avais guère le temps de réfléchir et je savais cette opportunité unique. Je la regardais fixement, m’avançant un peu vers elle pour pouvoir parler un peu plus bas.

– Je désire avant toute chose et pour toute la durée de notre petite expérience, trois choses.

Premièrement que tu ne portes pas de sous-vêtements, tu peux en mettre lorsque tu travailles mais au moment où nous nous retrouvons je te veux sans culotte, ni soutien-gorge. Si tu as des jupes ou des robes dans tes valises ce sera d’autant mieux.

Elle acquiesça, son teint rougi légèrement.

– Deuxièmement je te veux crue, sois vulgaire, faits-en des caisses, exagère ! Si tu dois gémir pendant l’amour je veux que tu n’hésites pas à crier, si tu dois m’encourager d’une manière ou d’une autre fait le avec les mots et les expressions les plus salaces.

Après un moment, elle me dit mais sans assurance :

Je comprends…

Puis prenant de plus en plus d’assurance :

– …je mouille déjà comme une folle… j’ai déjà très envie de ta bite.

Elle eut un petit rire, et m’avoua ne jamais avoir dit une chose pareille. Je l’encourageais avant de conclure.

– Enfin je ne veux pas d’hésitation, tu fais ce que je dis sans sourciller, même si tu ne l’as jamais fait, même si tu n’y as jamais pensée, même si cela te paraît étrange ou farfelu.

Elle approuva puis sans un mot se leva et partie aux toilettes. Après plusieurs minutes, je me demandais pourquoi elle ne revenait pas. Elle avait pris son sac à main, peut-être avait-elle pris la clef des champs. Je commençais à regretter mon audace, j’aurais pu tout simplement lui proposer une nuit d’amour plus conventionnelle, quand finalement elle reparu.

– Tu m’excuses mais j’ai dû ôter ma culotte et mon soutif, elle entrouvrit son sac pour me montrer sa lingerie, j’en ai profité pour me branler un peu, je commence à dégouliner.

Je la regardais, elle portait un tailleur (elle sortait de sa conférence), je lui demandais d’ouvrir sa veste, en dessous une chemise blanche. A travers le tissu on devinait ses seins, dans le café on ne voyait rien mais en plein soleil, surtout par cet après-midi de printemps on verrait peut-être apparaître ses tétons. Une chose était sûre, on voyait bien qu’elle ne portait pas de soutien-gorge.

– Il fait beau, enlève ta veste nous allons nous promener.

Mercredi soir
Nous avons déambulé en ville, je lui demandais de marcher devant moi, de se déhancher, j’admirais son popotin charnu, elle en rajoutait, riait et moi aussi je riais. Le soleil et le caractère inattendu de cette rencontre nous mettaient en joie, tout était encore possible et rien n’était consommé. J’imaginais son corps, entremêlant mes rêveries de souvenirs lointains, je lui demandais si elle ce souvenait de son corps de jeune fille :

Tout a grossi, me dit-elle avec un air taquin, je n’ai plus honte, j’aime assez comme je suis.
– Tu avais honte de ton corps ? Il était somptueux, j’ai un souvenir ému de tes seins blancs et de tes fesses comme des gouttes de pluie.
– Oui, mais je ne le vivais pas comme ça. Moi je me souviens de toi aussi, tu étais plus svelte, as-tu du poil sur le torse à présent ?
– J’en avais déjà à l’époque !
– Et tu portes toujours à gauche ?

Je la poussais dans le renfoncement d’une porte d’immeuble, l’embrassait tout en prenant sa main pour la plaquer contre mon entrejambe.

– Qu’en penses-tu ?

Elle tâta un moment l’objet de sa curiosité à travers la toile de mon pantalon, mon sexe fini de grossir, elle sera une de mes jambes entre les siennes, plaquant son sexe contre moi, nous étions en pleine rue, il était à peine 19h, il ne ferait nuit que dans plusieurs heures. J’ouvris la porte de l’immeuble, avançant dans le couloir toujours collé l’un à l’autre, mon sexe me faisait mal, engoncé dans mon pantalon. Passant un couloir, une cage d’escalier, des boites au lettres, nous sommes parvenus dans une petite cour, il y avait du linge suspendu là sur des cordes, je la lâchais et passait derrière un drap, elle couru me rejoindre mais déjà j’étais passé dans une autre rangé de vêtements, elle me cherchais, haletante, je l’encourageais bougeant sans cesse. Finalement nous nous sommes trouvé face à face, un drap tendu entre nous, seul son visage m’était apparent, elle était essoufflée, elle baissa la tête.

– Que fais-tu ?
– J’ouvre mon chemisier.

Elle poursuivit avec lenteur son entreprise, je ne voyais rien que son visage et la forme flou de son corps en ombre chinoise, finalement elle fini de l’ouvrir totalement, écartant légèrement les pans de son col. Le silence était étouffant de chaleur, la sueur due à l’effort coulait sur mes tempes, elle fit un pas chassé, je l’imitais, puis un autre, je l’imitais encore, un troisième. Nous nous trouvions l’un face à l’autre entre deux draps tendus espacés de quelques centimètres, encadré de ses deux tissus tombant à la verticale, deux autres étoffes délimitait encore une fenêtre sur son torse, l’arrondi généreux des deux seins s’exposait à ma vu, cet étranglement où l’on voudrait se perdre, sans son regard radieux qui m’observait on aurait dit une vision abstraite du désir. D’un geste ample j’écartais les draps pour élargir mon champ de vision, de même elle pris son chemisier pour m’exhiber l’intégralité de sa poitrine, deux seins diluviens jaillir à ma vue, comme je me les était remémorés un peu plus tôt, les tétons était clairs et épanouis, d’une couleur beige à peine foncée mais qui ressortait sur la nacre de sa peau, deux collines neigeuses et souples, irisé de petits poils blond presque transparent mais qui dans la lumière orange du soleil du soir se donnaient en des reflets dorés. Ses larges fruits se dressaient comme le prolongement juteux de ses épaules menues, source intarissable de son cou gracile, porteur de ce visage si malicieux. J’entrais dans son regard, mes yeux bandaient, j’étais pris d’envies contradictoires, une partie de moi voulait la déchiqueter, la souiller, la détruire pendant que l’autre était prête à tomber à genoux et vouer un culte à cette statue pleine d’abondance et de fertilité.

– Je veux ta bite au fond de mon ventre. Maintenant.

A ces mots mon rythme cardiaque s’accéléra encore et je l’aurais honoré/souillé sur le champ si une voie aigrelette n’était intervenue des hauteurs de l’immeuble.

– Non mais qu’est-ce que vous faîtes ! Ca va pas la tête, je vais appeler la police moi ! Quelle indécence.

Une petite vieille de son balcon nous conspuait avec autorité. Maude reboutonna son chemisier alors que nous nous précipitions hors de la cour. Pris d’une crise de rire inextinguible, nous avons couru dans la rue, je tournais autour d’elle, lui prenant la main, au carrefour elle sauta dans mes bras et je l’embrassais avec fougue. C’était un moment délicieux je me suis sentie bien d’une manière extraordinaire, j’étais en vie, vivant, vivant comme jamais, vivant comme quand on est jeune n’ai-je pu m’empêcher de penser aussitôt. Mon plan domination prenait du plomb dans l’aile, nous jouions à jeu égal, et finalement c’est elle qui m’a donné des ordres dans la cour : « je veux ta bite au fond de mon ventre ». Cette phrase résonnait en moi, c’était tout à fait comme mes sensations devant sa poitrine révélée, une phrase à la fois sale et pure. Peut-être que le maximum d’émotion sexuelle passe par cette ambiguïté là : que du salace vire au glauque, que de la pureté vire à la guimauve.

Nous avons mangé une salade dans une brasserie en buvant un petit vin liquoreux, je trouvais qu’elle ressemblait au vin, puissante et sucrée. Nous avons parlé de choses et d’autres, elle m’exposait son boulot, les films qu’elle avait aimé dernièrement, je lui parlais de livre, de randonnée. En moins d’un heure nous étions dans la rue marchant bras dessous, bras dessus, le vin encore en bouche, ses lèvres était comme du miel. Elle avait une chambre d’hôtel près de la gare, ce serait plus simple de passer la soirée là-bas.

En montant à la chambre, une fois le réceptionniste hors de vue, je lui demandais de passer devant moi. J’observais son cul qui ondulait en roucoulant, marche à marche, hypnotisé par le dodelinement. Parvenu devant sa chambre, je commençais à lui plaquer les mains sur les hanches pendant qu’elle cherchais le trou de la serrure, pressant en des gestes rapides et appuyés je malaxais sa chair, pour la première fois je la touchais réellement, mes mains rencontrèrent ses seins, son ventre. Je ne pouvais les saisir totalement d’une main, lourd dans ma paume, je les roulais d’un geste plein de douceur pendant que de mon autre main j’empoignais avec fermeté sa hanche. Les clefs tombèrent à terre, son souffle était lourd, elle se pencha pour ramasser le trousseau, la trousser était mon idée fixe, je pelotais son cul sans vergogne, la porte d’une chambre voisine s’ouvrit, une femme sortit avant d’être rejoint par un homme. Elle resta en arrêt devant nous, une de mes mains était glissée entre les fesses de Maude penchée en avant, j’imaginais que son chemisier dont j’avais expressément réclamé qu’il soit ouvert des trois premiers boutons devait révéler par son échancrure la poitrine nue de ma partenaire de jeu. L’homme ne remarqua rien, il fermait sa porte, sa femme (j’imagine qu’il s’agissait de son épouse) bouche bée. Nous nous sommes redressés, Maude fit pénétrer rapidement la clef dans la porte et ouvrit. Nous n’avions rien dit, ni les uns, ni les autres.

La porte fermée, je tombais sur Maude, elle chancela sur le sol, je voulais arracher son tailleur, la voir nue, totalement nue. Il résista, je saisit le chemisier et fit voler tous les boutons en une gerbe, la poitrine apparue comme une plage de sable fin dans la pénombre, bain de minuit, la jupe descendait mais pas assez vite, je la retournais sans ménagement. Déjà j’avais le visage enfoui dans ses fesses, je la dévorais, léchait son sexe, enfonçant ma langue dans son intimité, elle poussait des soupirs grandissants, je n’étais plus qu’une langue et je voulais la baiser ainsi, la baiser de ma petite langue dressée comme un petit sexe gaillard, aplatir son clitoris de ma bouche, avaler sa vulve, la suçoter, elle criait à présent, visage contre le sol, prosterné, le cul de plus en plus offert, plus à l’aise dans ses mouvements elle m’offrit un accès total à son sexe, je continuais mon cunnilingus, énorme cunnilingus, cunnilingus définitif, total, elle cria de plus belle, je n’écoutais pas, ma langue n’écoutait pas elle goûtait sa mouille, sa vulve était à présent un champ de bataille, elle demandait grâce, elle ne hurlait plus, comme abruti par le plaisir, répétant encore une fois : tu me bouffe le cul, tu me bouffe le cul, le répétant inlassablement. Elle s’effondra, je senti sa tension musculaire se relâcher, elle avait jouit, je ne m’en étais même pas aperçu. Il faisait nuit, nous n’avions pas pris le temps d’allumer la lumière et j’étais face à son postérieur, ombre abritant des ombres plus sombre encore, je reculais mon visage, sa respiration se calmait, je passais la main sur son sexe, les poils en étaient humides, désordonnés, le haut de ses cuisses moites et pantelantes. Elle s’affala définitivement, je caressais ses jambes, embrassait le creux de son genoux, puis tendrement l’aidait à se relever et à s’asseoir sur le lit, elle nue et moi encore habillé, son chemisier déchiré pendait par une des manches à son bras. Je cru qu’elle tremblait, j’ouvris ma braguette et plaçais mon organe face à sa bouche. Sans bouger de ma position, tendant le bras j’enclenchais l’interrupteur principal. Une lumière crue inonda la pièce, couvrit son corps d’impudeur, elle était là, les seins bêtement encadrés par ses bras ballants, elle me regarda en levant les yeux bordés de fatigue. Elle venait de jouir avec violence, elle voulait se reposer.

– Ferme les yeux.

Elle obtempéra. Rapidement, en un acte quasi-sacrilège je saisis mon sexe pour le branler rapidement, je voulais jouir vite, la rejoindre dans l’hébétement. Je regardais ses yeux clos, sa poitrine ouverte, sa bouche et ses joues qui, quand elle sourit, sont barrés par deux fossettes malicieuses, je pensais à ses petits plis de chair en déchargeant. J’inondais ses lèvres, ses joues, des larmes de spermes coulèrent sur son menton, goûtant sur ses seins. Elle sourit, les fossettes se formèrent, sur l’une d’elle un tâche de mon foutre, je la barbouillais du bout de mon pénis, passait mon gland sur ses joues et sa bouche, étalant le sperme sur son cou, décalottant mon membre au maximum pour en extraire les dernières gouttes que je fis mourir sur la pointe d’un de ses seins, les yeux encore clos elle tomba en arrière sur le lit. J’enjambais son corps, à cheval sur elle, je passais mes mains avec douceurs sur ses épaules, le sperme était collant, je voulais en oindre ses seins. Enfin je les caressais longuement, pour me repaître de leur moelleux. Après un assez long moment elle se redressa sur ses coudes, le visage encore barbouillé, le foutre avait séché, elle souriait. Une douche s’imposait.

Une très longue douche, je la regardais se laver complètement, admirant son corps, l’eau ruisselante sur sa peau nacrée, avec le pommeau en main je faisait courir le jet sur la plaine épidermique, jeu de relief, de creux, de plein et de délié, la peau où les gouttes perles, caresses savonneuses, doigts glissant dans le sillon du dos, main pleine d’une fesse, langue furetant sous le plie du sein…
Elle s’occupe de ma toilette à présent, me savonne, me bichonne, me lave les cheveux, me masse les tempes et les épaules, fait darder sa langue dans le creux de mon oreille, passe le savon sur mon torse et sa main sur mon fessier. Accroupi elle masse méticuleusement mon sexe penaud, massage des testicules tout en douceur, base du pénis pleine de mousse. Je fais abstraction de tout pour ne pas bander, je veux qu’elle joue avec mon zizi. Je le lui dis, elle s’exécute. Décalotte le berlingot, admire mon gland encore plein de ma jouissance récente, recalotte, continue son massage.

– Prends la dans ta bouche.

Elle me suçote, fait rouler le petit bout de chair sur sa langue, aspire doucement, je sens que je vais gonfler en elle.
– Lèches moi les couilles.

Passant le jet d’eau sur la partie concerné pour en rincer le savon, elle commence à faire courir sa langue sur les testicules, en prend un en bouche avec douceur, je ne suis pas rassuré mais me laisse faire. Elle aspire la peau, passe sa langue entre les deux boules, titille la base de la verge à présent à moitié durcie.

– Prends tout ce que tu peux. Mais avec douceur.

Elle ouvre grande sa bouche, déroule sa langue à son maximum, enrobe mes couilles avec, et doucement avale le paquet, je sens sa langue chaude et douce qui prête attention au confort de mes bourses. Ce n’est pas très agréable en soi, mais le symbole de domination que cela représente stimule ma libido subitement. Je prend mon gland entre mes doigts et commence à le masser. A quelques centimètres de ses yeux, ma bite en gros plan qui grandit, bientôt je bande, tour érigée barrant son regard. Je coupe l’eau, lui tendant une serviette éponge :

– Essuies-moi.

Elle obtempère, tamponne mon dos, passe la serviette le long de mes jambes, sèche mon torse.

– Passons à la chambre, je veux que tu me suces.

Je m’allonge, jambe écartée, mon érection pique un peu du nez. Elle est nue, debout au pied du lit.

– Fais moi bander.

Elle reste interdite un instant. Commence à caresser ses seins, passe une main sur son ventre d’une manière gauche, cambre un peu les reins. C’est touchant mais maladroit.

– Regardes ma bite, elle bande ?… Elle bande ?
– Non.
– Tu n’y arriveras pas comme ça, retournes-toi, mains contre le mur, cambre toi que je mate ton popotin. Écarte tes jambes un peu. Tu aimes être prise par derrière ?
– Pas trop.
– Ecartes les fesses que je vois ton trou du cul… tu aimes te faire enculer ?
– Je ne sais pas.
– Tu ne t’es jamais fais enculer ?
– Jamais.
– On ‘a jamais rien fait à ton petit trou ?
– Une fois.
– Racontes.
– Un type me l’a léché.
– Et alors, tu as aimé ?
– Non, j’étais mal à l’aise, je savais ce qu’il voulait.
– Et il voulait quoi ?
– Une sodomie.
– Une quoi ?
– Il voulait m’enculer.
– Bien. Et alors qu’est-ce qui s’est passé ?
– Il m’a léché puis il à mis un doigt et a commencé à…
– Vas-y, dis-le.
– Il m’a branlé le cul.
– Et tu as aimé ?
– Non, je lui ai dit d’arrêter.
– Il l’a fait ?
– Oui.
– Tu sais que moi je vais t’enculer ? Tu te laisseras enculer, n’est-ce pas ? Tu me laisseras mettre ma bite dans ton petit trou ?
– Oui, pour toi je le ferais.
– Mais tu n’as pas envie.
– Pas trop, mais avec toi et dans les conditions qui sont les nôtres, je crois que si je dois le faire une première fois, c’est l’occasion.
– Bien, je vais te mettre par le cul et même si tu as mal, même si tu trouves ça désagréable ou dégoûtant, tu feras comme si c’était bien. Comme si ça te donnait du plaisir, d’accord.
– D’accord, tu m’enculeras et ce sera bon de sentir ta queue dans mon cul.
– Bien, j’aime quand tu parles comme ça. Pour l’enculade nous verrons ça plus tard? Regardes ma bite ? Elle bande ?

Elle se retourne, me regarde dans les yeux, descend son regard vers mon entrejambe.

– Suces-moi.

Elle se penche, lèche mon chibre, de la base jusqu’au sommet du gland avant d’enfourner.

– Petite goulue, t’aime ça la bite, hein ? Un gros braquemart dans ta bouche, je suis sûr que tu en as sucé des queues, encore et encore. Petite salope, l’air de rien avec tes airs de filles sages, je suis sûr que tu es une petite bouffeuse de bite. Tu suces bien d’ailleurs, on sent l’expérience, quand tu étais jeune tu ne suçais pas aussi bien, t’as dû t’entraîner comme une petite garce que tu es. T’enfiler des mecs par la bouche encore et encore, les sentir grossir, les rendre fou… oui lèche moi encore les couilles, branle moi en même temps… tu es déchaînée, combien de bites t’as pipées comme ça ? Tu dois plus le savoir, hein ?

Elle arrête son léchage de testicules, continuant de me masturber pour répondre à mes questions. Elle réfléchit un instant : onze.

– Et bien ! Onze, dont moi ? Une équipe de foot !

Elle prend mon gland en bouche pour me dire oui.

– Et j’étais le premier ?

Re-gobage de gland.

– Et tu les as tous fait jouir par la bouche ?

Elle tire la langue et d’un signe négatif de la tête me lèche le frein d’un aller et retour, une langue sommaire s’instaure.

– Tu aimes qu’on jouisse dans ta bouche ?

Coup de langue.

Tu aimes faire jouir avec ta bouche ?

Gobage de gland.

– Comment tu fais alors, tu termines tes pipes par une branlette ?

Gobage de gland.

– Et l’éjaculation, la prendre sur la figure ça t’es déjà arrivé ?

Gobage de gland.

– Et ça tu aimes ?

Gobage de gland.

– Tu aimes qu’on te souille ?

Gobage de gland.

– Tu aimes qu’on te traite comme une petite salope ?

Gobage de gland.

– C’est pour ça que tu as dit oui à ma proposition, pour que je t’outrage, que je te salisse ?

Gobage de gland.

– Tu vas en avoir pour ton argent, lèche moi les couilles à nouveau… oui comme ça, lécher des couilles ça te va bien… sous les couilles maintenant… descend encore… vas-y, je n’ai qu’a offrir mon trou du cul à ta petite langue… et ne sois pas timide.

Elle commence à me lécher l’anus, j’ai saisi mes jambes pour remonter mon fondement devant son visage, elle passe et repasse la langue sur ma rondelle, crache, passe un doigt. Sensation délicieusement nouvelle, presque interdite, je ne sais ce qui me stimule le plus dans une telle situation. Je laisse aller mon verbe, je l’insulte, perd le contrôle, la traite de pute, de traînée, de souillon, elle me branle le cul en me léchant à nouveau la base des couilles, alors que rien ne stimule mon sexe je sens venir un orgasme, ma bite remplie de sève éclate en soubresauts désordonnés, giclant à tout va, je crie et m’affale.

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