Stoffer 5 – Le collier de Marcia – 7 – Sierra envolée ! par Nicolas Solovionni
Plus tard
De l’eau qui lui dégringole sur le visage, Sierra, la jolie transsexuelle, reste dans son rêve.
– J’aurais dû prendre un parapluie…
– Bon, tu ne vas pas roupiller toute la journée ! Lui gueule un bonhomme.
Sierra écarquille les yeux et reconnaît le type qui s’était assis devant elle au bistrot.
– Je suis où ?
– T’inquiètes pas ma poule, tu seras bien traitée !
– Mais je suis où, bordel ?
– Ben dans un bordel, justement.
– C’est très drôle, bon je me casse.
Sierra se précipite vers la porte qui refuse de s’ouvrir.
– Ben oui, faut un code !
– Et c’est quoi le code ?
– Tu ne crois tout de même pas que je vais te le donner ? Reviens ici, et calme-toi, on va discuter.
Par réflexe, Sierra cherche son sac à main, l’ouvre et constate que son Spacephone n’y est plus.
– Il est où mon Spacephone ?
– Quel spacephone ?
– Je voudrais comprendre ce qui se passe ?
– Il se passe que maintenant tu vas travailler pour nous, et ne te plains pas, tu seras nourrie, blanchie, logée, tout ce qu’on te demande en contrepartie c’est de faire plaisir à nos clients.
– Et vous ne me demandez pas mon avis ?
– Non !
– Libérez-moi où je fais un scandale
– Vas-y, fait un scandale, on va rigoler. On va te laisser te reposer un heure ou deux et ensuite on te fera faire un test.
– Un test de quoi ?
– Fais pas semblant de ne pas comprendre.
Le type quitte la salle laissant Sierra seule et désemparée. Par réflexe elle se précipite vers la porte, ça ne sert à rien, elle l’a déjà fait tout à l’heure mais un réflexe, c’est un réflexe !
Bien sûr elle ne voit pas bien comment se sortir de ce guêpier, il lui faut donc prendre son mal en patience et attendre une opportunité.
Une heure plus tard le type revenait accompagné d’un gros moustachu.
– Maintenant tu vas nous montrer ce que tu sais faire. T’as déjà fait la pute ?
– Non ! Mentit-elle.
– Je ne te crois pas.
Sierra comprend ce qu’on attend d’elle. Elle a le choix, saboter la prestation est une option qui risque de lui coûter un sale quart d’heure, en revanche coopérer peut éventuellement amener ses geôliers dans de bonnes dispositions, c’est donc ce qu’elle choisit de faire.
Grunberg, l’auteur de l’enlèvement, sort sa bite de sa braguette, le moustachu en fait autant.
– Avant toute chose, je veux te voir à poil !
– Vous n’allez pas être déçus ! Répond-elle en se débarrassant de ses vêtement.
– Hum, jolis nichons… tourne-toi que je vois ton cul… Oui pas mal ! Juge Grunberg.
– Et cette bite ! Ça c’est de la bite ! Ajoute le moustachu.
– Hi, hi, Petit cochon, tu aimerais bien la sucer, hein ?
– Branle-toi un peu qu’on voit comment elle quand elle bande.
– Si c’est toi qui me branle, ça ira plus vite ! Répond Sierra.
Le moustachu s’empare du membre et l’agite dans sa main jusqu’à ce qu’il soit en érection.
– Hum, j’ai envie de la sucer !
– Retiens-toi, on va faire le test numéro 1 Toi la fausse nana, tu vas nous montrer comment tu suces et ne t’avise pas de nous mordre, ça te couterait trop cher
– Mais oui mes chéris, je vais bien vous sucer, mais arrêtez donc d’être grognon comme ça avec moi, ça va me contrarier.
Grunberg ne répond pas mais avance sa grosse queue vers la bouche de Sierra qui gobe l’engin avant de s’appliquer à. faire une fellation en règle. Elle en profite pour lui masser les couilles
L’homme se retire un instant et s’adresse au moustachu.
Elle suce bien cette salope ! Allez, à ton tour et tu me diras ce que t’en penses !
Sierra suce donc cette seconde bite mais il faut croire que ce moustachu était un éjaculateur précoce puisqu’il lâcha sa purée trois minutes après. Elle se demande si elle doit avaler ou cracher.
– Avale, salope !
Alors elle avale.
– Je veux bien qu’on me traite de salope mais quand c’est dit avec tendresse. Je suis un être humain et pas votre serpillère.
– Ta gueule ! Tourne-toi je vais t’enculer ! Répond Grunberg
– Décidemment, vous être charmant ! Répond-elle avec agacement en se tournant néanmoins afin d’offrir son cul au bandit.
– Eh bien dis donc le passage est bien ouvert ! Tu as du t’en enfiler des kilomètres de bites.
– Et alors ?
– Alors ça veut dire que t’es une sacrée salope !
– Malpoli !
Grunberg ne répond pas et sodomise sans ménagement la belle Sierra qui attend que ça se passe sans broncher.
– Bon on va dire que le test est réussi, reste à effectuer la livraison ! Conclut Grunberg en s’essuyant la bite d’un geste machinal.
– Je peux lui sucer la bite, maintenant ! Intervient le moustachu !
– Bien sûr !
Je n’arrive pas à comprendre ce qui a pu se passer. Bien sûr Sierra a pu avoir envie d’aller voir ailleurs, mais dans ce cas elle n’aurait pas laissé son paquetage dans le vaisseau. Il s’agit donc d’autre chose.
Je me rends au poste de police local
– Elle est adulte, non ? Elle fait ce qu’elle veut !
– En laissant son paquetage, en ne répondant pas au téléphone ?
– Attendez une journée et si vous n’avez pas de nouvelles, revenez nous voir, on verra ce qu’on peut faire…
Autrement dit, ils s’en foutent !
De son côté, Grunberg, le type qui a enlevé Sierra jubile :
– On va en tirer un bon prix ! Confie-t-il à son comparse.
Quelques temps plus tard on demanda à Sierra de se revêtir d’un espèce de grand manteau dotée d’une large capuche. Elle fut ensuite emmené jusqu’au cosmodrome et poussée de force dans une cabine d’un vaisseau piteux.
– Vous m’emmenez où ?
– Faire un tour. Bois ça, c’est des vitamines, ça va te déstresser.
– Non merci.
Qu’à cela ne tienne on la fit boire de force. Et une heure plus tard Sierra à demi groggy, quittait la planète.
N’ayant pas grande confiance envers la police locale, je décide de mener mon enquête tout seul comme un grand.
Je me rends au « Bar de Nuages » puisque c’est le rade local le plus proche du cosmodrome et montre la photo de Sierra à un serveur.
– Jamais vu ! Répond ce dernier d’un air embarrassé.
Les autres serveurs n’ont rien vu non plus. Je ne sais trop où me renseigner quand un grand escogriffe me rejoint à l’extérieur
– Je peux vous donner un tuyau, mais c’est 100 balles.
– Tu sais qui je cherche au moins ?
– J’ai une bonne vue, j’ai vu la photo sur votre spacephone
– Bon alors accouche.
– 100 balles !
– J’espère que tu ne vas pas me la faire à l’envers
– Ce n’est pas mon genre, mais on va s’éloigner un peu, pas envie qu’on me voit.
On s’éloigne donc, on se met dans un petit coin, je reste sur mes gardes, on ne sait jamais à qui on a affaire.
– La fille voulait partir sans payer, il y a eu une bousculade et Grunberg l’a embarqué…
– Grunberg ?
– L’homme de main de Fitoussi
– Fitoussi ?
– Le gérant du bordel des roses.
– Hum, c’est tout ce que tu sais ?
– C’est déjà pas mal !
– Et à ton avis, elle est prisonnière là-bas ?
– Y’a des chances, mais ces mecs ne sont pas fous, ils ne vont pas la garder longtemps, ils vont la vendre, il y a des acheteurs pour ce genre de nanas.
– Des acheteurs où ça ?
– Y’a plein de demandes, y’a plein de planètes…
Manquait plus que ça ! Je fais comment maintenant ?
Je commence par aller faire un tour à ce fameux bordel. Décor kitch pour cet établissement modeste dans lequel je dénombre six filles faisant banquette.
– Alors mon prince, on vient faire des petites folies ?
– En fait j’aimerais bien une trans.
– Y’a Mimi mais elle est occupée.
– Je vais attendre.
Ils auraient donc affublé Sierra d’un nom de guerre. C’est dans la logique des choses après tout,
Je prends mon mal en patience dans un fauteuil qui aurait besoin d’une bonne restauration
Vingt minutes plus tard, un gigantesque travelo se pointe devant moi
– Alors mon chéri, tu m’attends ?
– T’es mignonne mais ce n’est pas toi que j’attends .
– Tu attends qui alors, le Père Noël ? A moins que ce soit la mère Noël, hi, hi, hi !
– Non, je m’étais laisser dire qu’il y avait une nouvelle.
– Les gens disent n’importe quoi, il n’y a pas de nouvelles.
– On m’a dit que Grunberg en avait amené une.
– Bon tu fais quoi ? Tu montes avec moi ou pas ?
– Je monte avec toi si tu as des choses à me raconter… et je paye bien.
– Laisse tomber !
Elle se lève et voici que Fitoussi s’approche de moi. Et il ne paraît pas aimable.
– Toi, tu poses trop de questions, alors tu dégages !
– Connard !
– Pardon !
– J’ai rien dit
– J’aurais cru…
Et me voilà dehors. Ça devient compliqué, soit Sierra a été victime d’une embrouille soit on l’a embarqué pour je ne sais où.
Je retourne chez les flics, je veux juste qu’ils me confirment qu’ils n’ont pas trouvé un cadavre, fraîchement assassiné. Non pas de cadavres, mais ça ne prouve rien, un cadavre ça peut se cacher et certains savent parfaitement le faire.
A suivre
Vite, vite, il faut la rattraper…
Quand on est une belle femme à bite, on ne traine pas dans les bars louches !