Stoffer 4 – A la recherche d’Edina Von Graz – 12 – Magouilles sur Vargala par Nicolas Solovionni

Stoffer 4 – A la recherche d’Edina Von Graz – 12 – Magouilles sur Vargala par Nicolas Solovionni

Après s’être rhabillés, Vitali et Dyane descendirent à la buvette où suivant les instructions de cette dernière Maderna les attendaient déjà.

– Buvons le verre de l’amitié, ce serait indiscret de vous demander quelles sont vos intentions ?
– Je ne crois pas à la version soi-disant diffusée par Edina Von Graz, pour moi l’affaire n’est pas close…
– Et vous comptez faire quoi ?
– J’en sais rien, l’idéal serait de retourner là-bas, mais ça risque d’être compliqué…
– Compliqué mais pas infaisable ! Croit devoir ajouter Maderna
– Faisable comment ?
– On trouvera bien, on trouve toujours, c’est notre métier !
– Et si on collaborait ? Propose alors Dyane.
– De quelle façon ?
– Ah, ça j’en sais rien, mais je vais y réfléchir, en unissant nos forces et nos capacités on arrivera peut-être à quelque chose, ça s’appelle de la synergie !
– On pourrait se revoir pour en parler? Demande Vitali.
– J’allais justement vous le proposer.

Je me devais de faire un petit saut au Carrie’s bar. Coup de bol, Carrie et Marcia, sa mère sont dans la salle. Bisous, bisous, on est super content de se revoir, on boit un coup, on rigole et fatalement elles me demandent si un petit câlin me conviendrait.

Bien sûr que ça me convient et je dois dire que j’ai autant envie de l’une que de l’autre, même si mon attirance pour Marcia ne se limite pas à son agréable physique.

En chambre les deux femmes se déshabillent sans un mot et je fais de même.

Les voilà qui s’approchent de moi. Je me sens tout con, mes yeux zigzaguant de l’une à l’autre, je devrais dire pour être honnête d’une poitrine à l’autre !

Ça y est, elles posent leurs mains sur moi, celles de Marcia sur mes fesses, celles de Carrie sur mes tétons qu’elle serre fortement. Le résultat est radical, je bande comme un collégien.

Mes propres mains ne peuvent rester inactives, je pelote, les cuisses, les bras, les fesses, les seins… surtout les seins.

Ceux de Marcia sont à portée de ma bouche, mes lèvres s’emparent de ses gros tétons turgescents et je me régale, tandis que Carrie m’a choppé la bite et la masturbe avec beaucoup de savoir-faire.

Evidemment, la suite était inéluctable, Carrie se baisse et fourre tout ça dans sa bouche. Putain qu’elle suce bien, quelle langue diabolique !

Marcia s’est dégagée de mon étreinte, et passée derrière moi entreprend de me travailler le troufignon, d’abord de la langue, puis du doigt qu’elle enfonce hardiment avant de le faire bouger comme il se doit.

A ce régime je crains de jouir prématurément, mais je ne crains rien, je suis entre les mains de deux bonnes professionnelles, complices dans le plaisir ce qui ne gâche rien bien au contraire.

Je ne sais comment je me suis retrouvé sur le plumard, Carrie s’est quasiment assise sur mon visage offrant ses intimités à ma concupiscence.

Sa chatte a un goût de miel, son cul sentirait plutôt l’andouillette. Qu’importe ou plutôt tant mieux, j’ai toujours été amateur du sucré-salé !

Marcia laisse pour le moment ma bite tranquille et me masse de l’extrémité de ses doigts, en ne négligeant pas mes tétons qu’elle tortille comme une furie. J’adore !

Carrie se dégage, elle chuchote je ne sais quoi à sa maman, elles rigolent, puis s’embrassent sur la bouche. Quel spectacle de voir ainsi la mère et la fille se rouler une galoche, mais je sais pour les avoir déjà vu à l’œuvre qu’elles peuvent aller encore plus loi (voir Stoffer 3 – la bâtisse rouge)

Alors effectivement, ça dégénère, pour mon plus grand plaisir, la main de Carrie se pose sur la chatte de sa mère, laquelle, vous vous en doutez-bien lui rend la politesse.

Elles ne vont pas rester comme ça ?

Non, elles roulent à côté de moi, m’obligeant à me pousser, Marcia est sur le dos, sa fille lui grimpe dessus tête bêche, les voici donc en soixante-neuf.

Et moi dans tout ça ? M’auraient-elles oublié ? Bien sûr que non, elles m’offrent un spectacle et ce spectacle est bon puisque je bande ! Oh, que je bande !

Evidemment la position qu’elles ont prise ne me permet pas de tout voir, n’empêche qu’assister au ballet de la langue de Maria léchant la chatte de sa propre fille à quelque chose d’infiniment excitant et troublant.

Et puis ce qui devait arriver arriva (et très vite), Marcia est agitée de soubresauts, le sang lui monte au visage, elle crie, elle hurle, elle gueule. Elle souffle quelques instants puis reprend ses léchouilles visant cette fois le clito de sa fille afin qu’elle puisse la rejoindre dans l’extase.

– On est coquine, hein ? Commente simplement Marcia
– De belles coquines !
– Tu veux enculer ma mère ? Me propose Carrie.

Dame, je ne vais dire non !

D’ailleurs Marcia n’a pas attendu mon accord pour se positionner en levrette, croupion relevé, jambes écartées, trou offert.

Ce spectacle est trop beau, j’écarte un peu plus ses globes fessiers, j’y mets la langue, j’adore sucer un bon trou du cul… Puis j’enfonce ma bite, ça rentre comme un couteau dans une motte de beurre. Et je m’agite comme un beau diable pendant que Carrie passée derrière moi me pince mes tétons.

Je ne suis pas « bite d’acier » et je sais que je ne vais pas tenir très longtemps, trop excité que je suis. Je tente néanmoins de me maîtriser mais quand on ne peut pas, on ne peut pas… Le désir m’emporte, je décharge dans le fondement de Mamie Marcia, je décule. Elle n’a pas joui, mais elle l’avait fait avant et puis cette sodomie c’était pour me faire plaisir : Elle est trop gentille !

– On te laisse te rhabiller, on redescend, me dit Carrie.

Je me fais une petite toilette intime avant de me rhabiller, puis je sors de la chambre. A ce moment-là la porte de la chambre contiguë s’ouvre et je vois qui apparaître ? Je vous le donne en mille ? Topar !

– Topar ! Mais qu’est-ce que vous foutez là ?
– J’ai reconnu votre voix.
– OK mais ça. ne répond pas à la question.
– Je suis en danger de mort, soyez sympa, prêtez-moi une arme.
– De quoi ? Attendez une minute, je reviens.

Je rejoins les filles, leur explique que j’ai rencontré une vieille connaissance sur le palier de l’étage… qu’il ne faut pas qu’elles s’inquiètent… et remonte voir l’individu.

– Bon alors qu’est-ce qui se passe ? Vous n’avez pas pu rejoindre la presqu’île ?
– Si, mais on m’a exfiltré.
– C’est quoi cette histoire ?

Alors il m’a raconté. Je comprends donc que son tueur mafieux, flairant le gros coup, cherche à faire cavalier seul.

– Je me fais aucune illusion, quand le type n’aura plus besoin de moi, il m’éliminera. Donc si je veux éviter ça, il faut que ce soit moi qui le tue.
– Ben voyons ! Mais tu n’as pas besoin d’armes, costaud comme tu es, je t’ai bien vu faire sur le tarmac.
– Je veux mettre toutes les chances de mon côté… Il ne va pas m’attaquer de face, c’est un sournois.
– Je n’ai pas d’armes sur moi et même si j’en avais une, je ne vous la prêterais pas.
– Vous me conseillez quoi, alors ?

Il m’emmerde ce mec. Il est réellement paniqué. J’ai peur qu’il fasse une connerie et que Carrie ait des ennuis.

– Faites ça dehors !
– Comment ça dehors ?
– Débrouillez-vous, je ne suis pas votre chaperon. Et puis ne me dites pas que vous n’avez pas d’idée, vous étiez dans la police, non ?
– Et après je vais où ?
– Vous trouverez bien.

Kloben après maintes réflexions se dit qu’avant de prendre une décision définitive il serait opportun de prendre avis auprès d’une personne susceptible de s’impliquer dans cette affaire.

Le choix est rapide, beaucoup de capitaines sont en mission, il pense alors à El Menhir.

El Menhir est un vieux baroudeur, en retraite il gère un restaurant aux prix prohibitifs mais fréquenté par quelques voyous huppés et autres parvenus locaux. Grand ami d’un cadre de la mafia locale, il lui est arrivé de rendre service à celle-ci qui en échange ne s’est jamais trouvé très regardante sur ses activités. Pas vraiment mafieux mais très proche de ces derniers et se considérant comme membre de la « famille ».

« Il est en retraite mais c’est bien connu, tous les gens en retraite reprennent parfois du service quand il y a un gros poisson au bout de la ligne. »

El Menhir a déjà vu ce client attablé devant une salade et qui demande à lui parler. Il ne saurait dire où, mais c’est vrai que sur Vargala-station, tout le monde se connait de vue.

– Bonjour, je suis El Menhir, je vous écoute.
– J’ai un gros tuyau, un très gros tuyau, je ne sais pas quoi en faire, alors je le vends
– C’est quoi le tuyau ?
– Je sais où se trouve Edina Von Graz.

El Menhir parvint à dissimuler sa surprise. Cela faisait la troisième fois en quelques jours qu’on lui parlait de ça.

– Hum, le souci, c’est qu’elle n’est plus retenue en otage. Elle a publié un communiqué, vous n’êtes pas au courant ?
– Si, mais c’est une manœuvre de diversion.
– En indiquant sa position ! Ça ne tient pas debout.
– Je suis bien informé, croyez-moi !
– Et votre source…
– Je ne la divulgue pas.
– Alors aurevoir monsieur, je vous laisse terminer votre salade !.

N’empêche que El Menhir aurait bien voulu savoir. Il prit son temps pour se lever de son siège.

« Il va me le dire, je le sens ! » Se dit Kloben

– Si je vous indique ma source, je prends un très gros risque.
– C’est vous qui voyez.
– J’ai rencontré un type dans un rade, il était bourré et il m’a fait des confidences.
– Tss tss. C’est ça votre version à risques ? Racontez-moi autre chose ou je laisse tomber.
– Bon, je travaille un petit peu pour la mafia…

Tilt.

Évidemment Kloben ignore à qui il a réellement affaire et raconte l’histoire avec insouciance. Grave erreur, les gens de la Mafia détestent que l’un des leurs profite de la situation pour faire cavalier seul.

Et toujours est-il que El Menhir engendra le maximum d’informations et qu’ensuite plus personne n’entendit plus parler de Kloben. (étonnant, non ?)

Dyane est venue me trouver plusieurs fois pour me faire part de son inquiétude à propos des deux détectives.

– Ils sont pugnaces et plus intelligents qu’on pourrait le penser, ils vont tenter quelque chose, je le sens.
– Et s’ils ont un plan, tu penses qu’ils vont te faire des confidences ?
– Je n’en suis pas là, mais je crois que je peux gagner leur confiance.
– Ben alors continue.
– Je peux emprunter ton vaisseau ?
– Hein, quoi ? Et pour aller où ?
– Nulle part, je vais leur faire visiter et leur faire croire que je peux en assurer le commandement.
– Et ensuite ?
– Ensuite j’improviserai, tout dépendra de ce qui leur passera par la tête ?
– Ils vont te demander de les conduire dans le système de V6783
– Oui mais là je peux les faire lanterner, leur dire qu’il faut que je constitue un équipage, que j’ai besoin de tes codes de commandements, tout ça…
– Et ensuite ?
– Ensuite, je ferais confiance à mon sens de l’improvisation !

Topar ne comprend pas, il a élaboré dans sa tête toute une série de scénarios propre à éliminer définitivement Kloben. Oui mais voilà, cela fait trois jours que ce dernier n’a pas donné de nouvelles.

– Est-ce que vous pouvez joindre le capitaine Stoffer et lui demander de passer me voir ? Demande-t-il à Carrie.
– Vous n’avez pas de spacephone ?
– Je n’ai plus rien !
– Mon pauvre Monsieur ! se gausse-t-elle. Bon, je le préviens.

Je suis donc passé. Que peut bien encore me vouloir cet emmerdeur ?

Il m’explique.

– Il a dû se passer quelque chose, mais ne comptez pas pour moi pour faire une enquête. Lui signifiais-je.
– Vous n’êtes pas sympa.
– Pourquoi ? Je vous dois quelque chose ?
– Non, mais un conseil ça ne coûte pas cher.
– Restez au chaud ici et prévenez votre hiérarchie de venir vous chercher.
– Oui, bien sûr. Mais je n’ai plus de spacephone. Vous me prêtez le vôtre ?
– Certainement pas, mais je peux vous en dégottez un.

El Menhir a beaucoup réfléchi. Ses trois sources se recoupent parfaitement. Il convoque Indira.

– Le sas, c’est la seule entrée ?
– Pour un humain oui, mais les poissons en ont une autre.
– Pardon ?
– La base est construite sur l’extrémité d’une île. L’arrière donne sur l’océan, c’est ici que l’on recueille nos poissons, un simple coup de filet automatisé et hop, ils vont directo à la congélation.
– Et un homme peut emprunter cette voie ?
– Euh, je sais pas trop, peut-être qu’en faisant un trou dans la glace…
– T’as une idée de l’épaisseur ?
– Non.
– On saura faire, tu peux nous faire un petit plan, comment à partir de la nasse aux poissons, rejoindre les parties habitables…
– Oui, je peux faire ça.
– Tu le fais maintenant ?

Indira dessina un petit croquis que l’homme examina.

– Bon je vois à peu près le topo. On passe en force, quatre hommes devraient suffire, on fait un massacre et on embarque la mère Von Graz morte ou vive. Le temps de constituer une petite équipe et c’est bon pour moi.
– Mais pourquoi faire un massacre ?
– Parce que c’est comme ça qu’on gagne les batailles, dixit Napoléon Bonaparte.
– On ne peut vraiment pas faire autrement ?
– C’est fini tes scrupules de vierge effarouchée ? De quoi tu te plains ? T’auras ta part de prime comme convenu.

Indira ne répond pas, épouvantée par les propos de l’homme…

– Le temps de trouver un capitaine, quelques gros bras et j’y vais, inutile de trainer. On aura peut-être besoin de toi, je te préviendrai

Je pensais l’affaire terminée, j’étais tranquillou, seul chez moi quand mon interphone se manifesta en me dévoilant le visage d’Indira.

Qu’est-ce qu’elle me veut celle filoute ?

Je la fais monter. Elle arbore une mine affreuse.

– Je viens de faire une connerie, une très grosse connerie, il n’y a que toi qui puisses arranger les choses.
– Allons bon !
– Je pensais me faire un peu d’argent facile et c’est en train de tourner en cauchemar…
– Si tu me racontais…

Alors elle m’a raconté…

– Mais t’es vraiment la reine de connes.
– Je sais. Me dit-elle avant de fondre en larmes.
– Bon on se calme.

Je laisse passer l’orage et je réfléchis. La solution serait de me trouver au dôme avant l’arrivée de cet El Menhir qui me paraît effectivement être un type bien douteux.

– Bouge pas, je vais voir si je peux faire quelque chose.

Je téléphone aux membres de mon staff. Pour diverses raisons, ni Nerren, ni Dilos, ni Nadget ne peuvent se libérer rapidement. Dyane peut mais il y a un imprévu et de taille…

Alors juste un petit flash-back

Dyane a donné rendez-vous aux deux détectives.

– Je peux vous assurer le transport jusqu’au système de V6783, là où se trouve Edina Von Graz, et gratuitement encore, vous me dédommagerez après. Annonce-t-elle fièrement.
– Et par quel prodige ?
– Stoffer me prête son vaisseau.
– Oh, mais c’est très bien, ça ! Et on pourrait partir quand ?
– Très bientôt, il faut que je constitue un équipage, peut-être engager quelques mercenaires pas trop idiots et puis j’ai des codes à récupérer tout cela va prendre je ne sais pas… mais ça ne devrait pas excéder trois jours.
– Mais c’est super, ça ?
– Résiliez votre location d’hôtel, on se retrouve à l’astroport, je vous monterai vos cabines .
– Déjà ?
– Ben oui.

C’était donc cela le « petit imprévu » (fin du flashback)

– Tu me les vires ! Dis-je à Dyane.
– Mais non ! C’est une aubaine, ils vont pouvoir rencontrer Edina et ils vont se retrouver le bec dans l’eau.
– Bon admettons…

Je contacte l’astroport et visualise les demandes d’emploi, j’engage un navigateur, un ingénieur de bord et deux agents de sécurité. Je fixe le départ au lendemain et peux reprendre mon dialogue avec Indira.

– Ok, je t’emmène. Lui dis-je
– C’est que El Menhir veut que je l’accompagne.
– Pour mieux te mettre hors circuit, laisse-le poireauter.

A suivre

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Une réponse à Stoffer 4 – A la recherche d’Edina Von Graz – 12 – Magouilles sur Vargala par Nicolas Solovionni

  1. Forestier dit :

    J’aime bien ce trio avec Marcia dont je trouve le personnage attachant

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