Petit jeu matinal par Dany_C

Petit jeu matinal
par Dany C

La première chose dont je prends conscience en m’éveillant est la lumière du soleil filtrant à travers les tentures de la chambre à coucher. Le soleil est déjà bien levé. Nous avons donc dormi jusqu’assez tard dans la matinée !

La seconde chose que je ressens est un besoin pressant d’uriner. Je me bouge dans le lit pour me mettre couché sur le dos. Je m’accorde encore quelques instants pour savourer la chaleur des draps avant de sortir du lit pour aller aux toilettes.

Mon mouvement a éveillé Marie. Encore à moitié endormie, elle vient coller son corps contre le mien, posant sa tête sur mon épaule gauche sans avoir complètement ouvert ses yeux. Sa main gauche se pose sur ma cuisse gauche. Le contact de son corps chaud déclenche une réaction immédiate de mon sexe. Je le sens se gonfler, s’allonger sur mon ventre, se raidir, se dresser. Marie déplace sa main de ma cuisse vers ma poitrine. Dans son mouvement, son bras heurte mon sexe en pleine érection. Du coup, sa main quitte ma poitrine pour saisir mon membre et évaluer sa raideur. Constatant son état, elle commence à le caresser d’un lent va-et-vient de sa main. Elle redresse un peu sa tête pour pouvoir intercepter mon regard et ouvre à moitié les yeux. Je lis le questionnement dans le regard qu’elle m’adresse.

– « Qu’aimerais-tu que j’en fasse » me dit-elle en pensée.

Je lui réponds à demi-voix :

– « Je dois faire un gros pipi ».

Aussitôt son regard se fait rieur et complice. Elle relève encore plus sa tête pour m’offrir ses lèvres. Je l’embrasse avec une douceur passionnée. Je devine le message :

« Je sais ce que tu aimes à ce moment-là. Profites autant que tu peux de l’occasion présente : je vais te gâter !».

Nous nous embrassons longuement, savourant l’intense complicité amoureuse qui nous unit en cet instant, nous laissant imprégner par le délicieux ressenti de cette communion sentimentale.

Lorsque nos lèvres se séparent, je redresse l’oreiller derrière moi et je sors à moitié des draps pour venir m’adosser contre la tête de lit. Je suis maintenant mi-allongé mi-assis dans le lit. Mon sexe entouré de la main de Marie émerge tout juste des draps. La tête de Marie repose sur mon ventre tout près de l’extrémité de mon pénis. Au bout de mon membre, le sommet du gland, avec son méat ciselé dans sa tendre texture de couleur rose-violacé, apparaît bordé par les replis de peau du prépuce. Marie se repositionne dans le lit afin d’engloutir mon sexe dans sa bouche. L’envie latente d’uriner renforce mon ressenti de cette intromission. C’est absolument délicieux !

Marie commence à me sucer doucement, avec des mouvements lents et pas trop appuyés. Je savoure les sensations dans mon sexe. Le ressenti des caresses et la sensation du besoin d’uriner se marient harmonieusement, atténuant même cette dernière de sorte qu’elle devienne agréable plus que lancinante. Au bout d’un moment, je décide de commencer à uriner. Je guette la montée du flux d’urine dont la sensation envahit lentement mon sexe. Je retiens l’urine juste avant qu’elle ne sorte de moi. Je savoure le plaisir mélangé de la caresse buccale de Marie et de la tension que l’urine prête à s’écouler produit dans mon sexe. L’imminence de l’écoulement me titille les sens. Je fais durer le plus longtemps possible mon effort de rétention du filet d’urine qui ne demande qu’à sortir de ma verge. La sensation que j’éprouve se rapproche de celle qui précède délicieusement l’éjaculation. Je finis malgré tout par me relâcher très brièvement. Je ressens aussitôt qu’un peu d’urine s’écoule de mon pénis et je me contracte pour arrêter le flux.

J’ai senti Marie se raidir lorsque l’urine a envahi sa bouche et j’ai perçu le bruit de sa déglutition. Maintenant elle accélère le rythme et l’ampleur de sa fellation. Les sensations que je ressens dans mon sexe sont intenses. L’envie de céder à la pression de l’urine que je contiens à la limite du méat s’oppose à mon désir de prolonger les sensations sublimes que la bouche de Marie procure à mon membre enflammé par l’excitation et l’irrésistible appel à la miction. Je me relâche à nouveau un très bref instant jusqu’à sentir l’écoulement de l’urine. Une brève émission que j’arrête aussitôt au prix d’un gros effort. Je me rends compte que la quantité de liquide qui a envahi la bouche de Marie est plus importante que la fois précédente car elle déglutit plusieurs fois de suite avant de reprendre sa fellation avec encore plus d’ardeur. Mais j’ai de plus en plus de mal à contenir le liquide qui veut s’échapper de mon sexe et je sens que malgré mes efforts un peu d’urine déborde à nouveau de moi. La sensation de cet écoulement irrésistible pendant la succion de mon sexe me procure un plaisir intense. L’envie me vient de laisser fuir encore un peu de mon urine.

Mais la fellation ardente de Marie commence à produire son effet, supplantant maintenant celui qui venait de ma vessie. Malgré mon relâchement, je n’éprouve plus la sensation du flux d’urine gagnant peu à peu le sommet de ma verge. Je me concentre sur le déclenchement de la miction, je me force à exercer une pression avec les muscles de mon ventre. Au bout de mes efforts je ressens tout à coup une nouvelle arrivée d’urine. J’arrête aussitôt mon effort de poussée et porte toute mon attention à freiner la progression de ce flux. Il s’écoule lentement de moi sans que je puisse vraiment l’arrêter en me procurant à nouveau une sensation de plaisir intense. J’ai hâte de recommencer et j’essaye encore d’uriner. Mais mes efforts ne réussissent qu’à faire naître une nouvelle sensation dans ma zone génitale. Une sorte d’embrasement général qui évolue assez vite en la prise de conscience d’un flot impétueux se ruant dans mon sexe et progressant irrésistiblement vers l’orifice du méat. J’ai conscience du gigotement involontaire de mes jambes et de ma respiration interrompue.

Le constat de mon impossibilité malgré tous mes efforts à arrêter ce flux que je ressens comme énorme, sa progression délicieusement lente dans ma verge, la sensation de l’imminence de son jaillissement de mon sexe ardemment sucé par la bouche de Marie m’apportent une jouissance exceptionnelle lorsqu’il s’échappe de moi. Une véritable explosion de plaisir alliant celui de l’orgasme à celui de la libération d’une miction trop longtemps contenue. A chaque fois il me vient fugitivement à l’esprit que Marie ne saura contenir ce flot énorme et qu’elle s’étouffera en recevant tout ce liquide dans sa bouche. Mais comme toutes les fois précédentes Marie n’a aucune peine à contenir mon sperme. Elle attend que mon sexe commence à débander pour remonter sa tête et laisser ma verge sortir de sa bouche. Je vois sa main ramener le prépuce sur le gland tout luisant puis abandonner mon sexe sur mon ventre. Elle garde sa tête sur le bas de mon ventre juste à côté de mon membre rassasié. De ma main gauche je caresse tendrement sa nuque et ma main droite vient doucement jouer dans ses cheveux.

Un moment de parfaite harmonie que nous savourons intensément tous les deux parce qu’il ne durera pas longtemps.

Bientôt je sais que le pressant besoin d’uriner, momentanément anesthésiée par l’orgasme, reviendra de plus belle et qu’il me faudra bien quitter le lit pour aller aux toilettes.

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2 réponses à Petit jeu matinal par Dany_C

  1. Claire dit :

    De l’uro comme je l’aime !

  2. Kiroukou dit :

    Très bien écrit et usant de mot méticuleusement choisis pour provoquer l’excitation pourvu que l’on soit sensible au fantasme évoqué (l’uro). J’ai bien aimé

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