Partie de cartes 1 – Premières donnes par Lolofc26

J’étais à cet âge où « s’amuser tout seul ne suffit plus ». Mais ma timidité, mon inexpérience, faisaient que j’étais contraint de continuer à m’amuser en solitaire. Cette injustice m’amenait à haïr le monde entier, qui refusait me faire une petite place. J’échappais heureusement à ce fléau de l’âge ingrat qu’est l’acné, mais à l’intérieur, mon esprit était plein de boutons, tout couvert de pustules.

Je ne savais que ricaner avec des camarades aussi sots que moi, lorsque passait un groupe de filles, le front haut, nous ignorant, ou pouffant en nous regardant. Dans les soirées, je restais tapi dans l’ombre, et lorsqu’après quelques verres, je m’aventurais enfin à inviter une fille, l’échec me ramenait bien vite dans l’obscurité, le rouge au front, la rage au cœur, et la queue entre les jambes. Si j’avais été vraiment sincère avec moi-même, il m’aurait bien fallu avouer que ces filles, je voulais les conquérir car elles étaient un passage obligé, si je voulais rester avec le groupe de mes camarades, mais elles ne me tentaient nullement. Qu’avais-je à partager avec elles ? Quelles passions, quelles envies, quelles angoisses ?

Mes parents me poussèrent à accepter l’invitation d’un ami, Nicolas, qui me proposait de partir quelques jours en randonnée, à deux, à l’aventure. Ils pensaient, avec raison, que cela ne pouvait que me faire du bien. J’acceptais l’invitation avec joie, et appréhension. Joie de partir avec Nicolas, qui était une des rares personnes avec qui je me sentais vraiment bien. Appréhension, car c’était la première fois que j’allais partir comme ça, seul.

Nicolas avait un an de plus que moi. Nous étions dans la même classe, il était arrivé en cours d’année, et nous n’avions pas tardés à devenir amis. Nos goûts étaient semblables, et son visage exprimait la sympathie, ce je ne sais quoi qui me poussait à me confier à lui. Même si jusqu’à présent nos conversations étaient restées très ordinaires.

Il avait un corps musclé, longiligne, que j’avais pu admirer en cours de gym. Même si je me considérais comme pas mal foutu, j’étais loin de le valoir, à mon avis. J’espérais que ces quelques jours de randonnée allaient me fortifier, allaient me buriner. Et puis, je serais avec Nicolas, j’espérais en faire pendant ces vacances un véritable ami. De ceux qu’on garde toute une vie.

Nous étions donc sur le chemin, un sac au dos, lesté d’une tente. Nous avions passé les premières nuits en camping, discutant jusque tard dans la nuit. J’avais fini par me confier totalement à lui, par lui raconter mon impossibilité de rester naturel, dès que je me trouvais en présence d’une fille.

– Tu comprends, il faut sans cesse tricher. Sans cesse essayer de se mettre en valeur. Tout est faux, dans ces relations.
– Je vois ce que tu me dis. Moi aussi j’ai connu cela.
– Résultat, je sors pour essayer de trouver une fille, et chaque fois je me retrouve tout seul dans mon slip, au retour.
– Et alors, comment tu te débrouilles.

Sa question était indiscrète. Je ricanai, bêtement. Et puis tant pis après tout. Pourquoi j’aurais honte, après tout.

– Et alors, je fais comme tout le monde dans ces cas là. Je me débrouille tout seul !
– On n’est jamais si bien servi que par soi-même. Et tu te débrouilles souvent ?
– Deux ou trois fois par jour. Dès que je peux.

Il rit. Et puis, il me raconta que lui aussi, se masturbait régulièrement. Lui non plus ne se sentait pas à l’aise avec les filles. Je continuai à lui raconter mes émois d’adolescent malheureux, et maladroit. Quel bonheur de trouver quelqu’un à qui se raconter ! Quelqu’un qui ne se moquerait pas de mes faiblesses.

– En fait, il n’y a vraiment qu’avec toi que je me sens vraiment à l’aise. Qu’avec toi que je peux me confier.
– Moi aussi, tu sais, je suis bien avec toi.

Il y eut un silence. Notre conversation reprit. Nous parlâmes encore des heures, parlant de tout et de rien. En slip tous les deux, sur nos sacs de couchages, éclairés par un petite lampe torche. Des heures avant que la conversation s’éteigne d’elle-même, et la lampe par épuisement des piles.

Cela, c’était hier. Nous étions maintenant en train de crapahuter, sous le soleil. La sueur dégoulinait le long de mon dos, je peinais sur le chemin, derrière Nicolas. Il était en short, ses cuisses nues et bronzées faisaient saillir ses muscles à chaque pas. Ses fesses tendaient le tissu du short. Je suivais, deux mètres derrière, admirant ce corps sans défaut. Ces fesses étaient-elles si rebondies qu’elles paraissaient l’être ? J’aurais donné cher pour m’en assurer. Mais jusque là, je n’avais pu juger que par ce que me laissait deviner son slip, à la lumière de la lampe torche, sous la tente. Ces pensées m’aidaient à marcher, me faisaient oublier les difficultés du chemin.

Le soir, nous plantâmes la tente dans la forêt, au milieu d’une clairière. Nous avions décidé d’abandonner le camping pour être plus tranquilles. Pour être vraiment dans la nature. Nous étions au fond d’un vallon, entouré par les montagnes. Un ruisseau bordait la clairière, ses clapotis, les jeux du soleil sur ces pierres étaient une tentation à laquelle nous ne sûmes pas résister. D’un commun accord, nous décidâmes de nous baigner. Mais, si j’avais espéré voir un peu plus de l’anatomie de mon ami à cette occasion, je fus bien déçu. Il alla se changer sous la tente. Me laissant seul dehors. Il ressortit en maillot de bain, et je rentrai à mon tour sous la tente, cachant mal ma déception.

Le soir, la fraîcheur vient vite en montagne. Lorsque le soleil se coucha, nous mangeâmes rapidement, puis nous retrouvâmes la tente, et nos sacs de couchage. Il faisait déjà meilleur, à l’abri. Notre discussion reprit, puis languit. Aucun de nous n’avait sommeil. Il nous restait plusieurs heures à passer, avant de dormir.

– On peut jouer aux cartes ? Me proposa Nicolas.

Pourquoi pas. J’aurais préféré continuer les confidences de la veille, mais des confidences, je n’en avais plus guère à faire. Alors, pourquoi pas les cartes ? Nicolas m’apprit le poker. Le jeu m’amusa quelques temps, mais rapidement, l’intérêt du jeu diminua.

– Oui, je sais, fit Nicolas. Ce n’est pas très passionnant comme ça. Il manque des enjeux. Mais on ne va quand même pas se mettre à jouer de l’argent, entre nous deux. Les vacances risqueraient de mal finir.

Mon cœur se serra. Une idée me venait. Oserais-je l’exprimer ? Oui. J’osai.

– On pourrait faire un strip poker. Ca nous ferait un enjeu.

Nicolas fit la moue.

– Bof ! C’est vraiment le truc bateau ça. Et puis on est en short et en tee-shirt. La partie ne durerait pas longtemps.

Tant pis. Je cachai mal ma déception. Encore une occasion ratée.

– J’ai autre chose à te proposer, reprit Nicolas après quelques instants.
– Quoi ?
– Plus original que le strip poker. On intéresse la partie avec des gages.
– Des gages ?
– Oui, n’importe quoi. Je ne sais pas moi. Tiens, voilà comment nous allons faire. Chacun écrit 5 gages sur une feuille de papier, sans les montrer à l’autre. On met tout ensemble, dans un chapeau.
– On n’a pas de chapeau !
– Une casquette, ou une chaussette ! Bon, on met les 10 gages ensembles, et on joue. A chaque fois que quelqu’un perd, on tire un gage au hasard, et le perdant effectue le gage.
– Et si c’est trop dur ?
– Le gage peut tomber sur celui qui l’a écrit. Donc, on ne va pas mettre de gage impossible.

J’hésitai un instant.

– D’accord. On fait des gages. Ne t’inquiètes pas, je ne flancherai pas.

Nicolas sortit une feuille, qu’il coupa en dix morceaux, et 2 stylos. Je me concentrai pour trouver mes gages.
J’allais pouvoir arriver à mes fins. Le strip poker n’avait pas marché, mais ce n’était que partie remise.
Voilà les gages que je marquai :

– Imiter le chien et aboyer pendant 30 secondes. (Bof, mais il faut bien trouver quelque chose).
– Se foutre à poil (Nicolas, celui-là, il est pour toi, compte sur moi).
– Faire le tour de la clairière à cloche pied (amusant).
– Se laisser chatouiller pendant une minute (à mourir de rire).
– Faire 20 pompes (si ça tombait sur moi, j’aurais du mal. Pour Nicolas, ce serait un jeu d’enfants).

Nous mélangeâmes les papiers, et puis commençâmes la partie. J’étais plein d’appréhension. Qu’est-ce que Nicolas allait avoir marqué comme gage ? Et puis surtout, qu’allait-il penser des miens. Il risquait de ne pas trouver ça drôle du tout.

Nicolas perdit les deux premières donnes. La première fois, il dut imiter le chien, et il se prêta volontiers au jeu. C’était très drôle de le voir tourner dans la tente en aboyant. Il fit même semblant de lever la patte. La deuxième fois, il dut se faire chatouiller. Il s’allongea complaisamment à plat ventre, et je lui chatouillai la plante des pieds. A ma grande déception, il parvint à se retenir de rire.

La partie continua, et je perdis la donne suivante. Nicolas sortit un papier et lut.

– Se foutre à poil.

Mince, c’était pour moi ! J’étais déçu que ce ne soit pas Nicolas qui doive se mettre nu. Mais si j’avais écrit le gage, je devais me tenir prêt à l’exécuter. Et puis, il faut bien dire que je me sentais excité à l’idée de me déshabiller devant lui. Je pris un air dégagé.

– Bon, ben c’est le jeu. Je t’ai dit que je ne flancherais pas, je tiens parole.

Je retirai mon tee-shirt, le short, puis après une hésitation, je me tournai et baissai mon slip. Je voulais bien montrer mes fesses, mais pas ma bite, qui s’était soudainement dressée, depuis trente seconde.

– Pas mal, pas mal du tout.

Je baissai mon slip jusqu’au genou, flatté de ce commentaire, puis le remontai. Mon cœur battait à se rompre. Je me montrais nu devant mon ami ! Et en plus il semblait apprécier !

– Attend, ça ne va pas ! Le papier dit : « se foutre à poil, et le rester jusqu’à la fin de la partie ».
– Mais non ! Il ne dit pas ça le gage !

Mon slip était bloqué à mi-fesse. La surprise avait stoppé mon geste. Qu’est-ce que Nicolas allait inventer !

– Lis toi-même, si tu ne me crois pas !

Il me tendit le papier, et je lus, effectivement : « se foutre à poil, et le rester jusqu’à la fin de la partie. » Ce n’était pas mon écriture, mais celle de Nicolas. Il avait donc eu la même idée que moi !

– Ben ça alors !
– Attention, tu as dit que tu ne flancherais pas !

Contraint et forcé, je m’exécutai. Je rebaissai mon slip, et l’enlevai complètement, cette fois-ci. Mais que faire après ? Je ne pouvais pas tourner le dos à Nicolas toute la soirée, et je continuais pourtant de bander de plus belle ! Tant pis. C’était mon ami, après tout. Il comprendrait. Je me rassis, essayant tant bien que mal de cacher mon sexe entre mes cuisses. Mais c’était peine perdue.

– Ca ta fait de l’effet, on dirait ces gages !

J’étais tout rouge !

– Ben, me mettre tout nu, comme ça… Et puis ça fait plusieurs jours que je ne me suis pas branlé.
– Ne t’inquiète pas. A moi aussi ça fait de l’effet, de te voir. Tu sais que tu es pas mal, pas mal du tout !
– Merci.

Nicolas avait donc eu la même idée de gage que moi. Sauf que lui s’était montré plus pervers. Mais cela voulait dire que mon papier était resté dans le tas. Il me restait une chance de voir Nicolas tout nu avant la fin de la partie.

La partie reprit. J’essayais de me concentrer, mais allez vous concentrer, lorsque vous êtes nu, votre sexe dressé, à cinquante centimètre de l’autre joueur. Je perdis la partie suivante.

– Faire l’âne !

Encore un gage animalier. Je me mis à quatre pattes, et me mit à hocher la tête en criant :

– Hi Han ! Hi Han !

Nicolas éclata de rire.

– Quelle belle imitation, on s’y croirait. Et tu pousses le souci du détail jusqu’à bander comme un âne !

Je rougis jusqu’aux oreilles.

– Bon, distribue les cartes !

Cette fois, j’eus plus de chance. J’eus une paire de roi, tandis que Nicolas ne reçut qu’une maigre paire de 9. Je tirai un papier du sac.

– Se faire mettre la main au panier ! Ben voilà autre chose !
– Il faut bien trouver des gages un peu rigolos.
– Ouai… Ben tu as de la chance que ce soit moi qui soit à poil, et pas toi.

Je tendis la main, et lui pelotai le sexe à travers le short. Je m’attardai quelques secondes, et je sentis bien son sexe se durcir au contact de ma main.

– Hum hum !

Nicolas eut un sourire gêné.

– Qu’est-ce que tu crois, moi non plus je ne me suis pas branlé depuis plusieurs jours. Et puis tu es là, à poil à côté de moi, à me provoquer. Bon, heu, tu n’oublies pas d’enlever ta main ?

– Oh pardon !

Lorsque je retirai ma main, il y avait une belle bosse sur son short. Maintenant, nous étions deux à bander.

Paire de roi. Cette fois, j’avais toutes mes chances. Nous reprenons chacun trois cartes. Il me vient 2 dix.

– 2 paires, annonçais-je fièrement.
– Brelan, répliqua-t-il avec un sourire.

Je regardai, n’osant en croire mes yeux. Vraiment, j’étais en déveine ce soir ! Nicolas tira un papier.

– Faire le tour de la clairière à cloche pied !
– OK, pas de problème.

Je pris mon slip pour me rhabiller.

– Qu’est-ce que tu fais ?
– Ben, je ne vais quand même pas sortir tout nu !
– Tu rigoles ! Tu dois rester à poil jusqu’à la fin de la partie.
– Non, tu exagères ! Quelqu’un pourrait nous voir.
– On est tout seul, dans le bois. Tu ne risques absolument rien. Et puis, il fait nuit. Personne ne te verra jamais.

Je regardai Nicolas. Il semblait bien décidé à ne pas céder. Je lui lançai un regard implorant.

– Je t’autorise à ne pas faire le tour à cloche pied. Dans la nuit, ça pourrait être dangereux.

Maigre consolation. J’hésitai encore un peu. Et puis, après tout, il avait raison. Qui donc pouvait me voir ! J’ouvris la fermeture de la tente et me glissai dehors, nu. Je frissonnais.

Il faisait nuit, mais la lune brillait. On y voyait comme en plein jour. Je me mis à courir.

La clairière était plus grande que je l’avais cru. Elle faisait bien deux cent mètres de long, pour cinquante de large. Je ne pouvais guère courir. J’étais obligé de faire attention aux branches et aux buissons. Arrivé à l’autre bout de la clairière, j’entendis un bruit. Je m’arrêtai soudain pour écouter, le cœur battant. Une masse se déplaçait dans les bois, à vingt mètres de moi. Quand même pas quelqu’un ? On était censé être loin de toute habitation ! Le bruit disparut. Sans doute un animal. Je rentrai le plus vite que je pus, et me glissai sous la tente, tout frissonnant.

– Couvre toi. Tu vas prendre froid.

Nicolas me frictionna avec une serviette. Je me laissai faire, encore tout paniqué. Sa sollicitude me faisait du bien. Je ne ressentais plus de gêne à rester nu, devant mon ami, pendant qu’il me frottait.

– Bon, tu veux qu’on arrête, ou bien on continue la partie.
– On va jusqu’au bout ! J’ai encore des gages pour toi.
– Très bien.

Il n’allait pas s’en sortir à si bon compte !

Bien m’en prit. Il perdit la partie suivante. Je sortis un papier, et un large sourire illumina mon visage.

– Se foutre à poil !
– Alors, nous avons fait le même gage. Les grands esprits se rencontrent.

Nicolas se retourna, me montrant son dos. Il enleva son tee-shirt qu’il jeta à l’autre bout de la tente, et d’un seul geste retira son short et son slip. Une magnifique paire de fesses, bronzées et charnues apparut, que fonçait à peine un léger duvet. Une merveille ! Mon sexe se redressa aussitôt, mis en joie par cette vision.

– Depuis le temps que j’attendais cela !
– Et moi donc !

Nicolas se retourna et se rassit. Il me montra un sexe de belle taille, qui se dressait droit comme un I. Un duvet foncé, mais peu fourni, s’étalait à la base. L’extrémité, d’un beau rose, semblait me narguer.

– Tu peux te rhabiller si tu veux. Mon gage ne précisait pas qu’il fallait rester à poil jusqu’à la fin de la partie.
– Tu rigoles ? J’y suis, j’y reste.

Bon, je n’allais surtout pas le contrarier. Nous voilà donc sur un pied d’égalité, assis en tailleur, nus, l’un en face de l’autre, nos cartes à la main. Les gages valaient quand même mieux que le strip poker. D’autant plus que la chance était avec moi. Je gagnai la donne suivante. Je reconnus mon écriture en dépliant le papier.

– Faire 20 pompes.
– Et bien, tu avais peur que j’attrape froid ? Tu me fais faire de l’exercice ?

Nicolas se mit en position, mains tendues, et exécuta 19 pompes impeccables. Ses fesses tendues montaient et descendaient sous mes yeux émerveillés.

– Bravo, applaudis-je, mais tu oublies d’en faire une.
– Je sais, mais celle-là, je te parie que j’arrive à la faire en te portant.
– Une pompe avec moi sur ton dos ? Pas possible !
– Pas possible ? Il n’y a qu’à essayer.
– Et que ce passe-t-il si tu n’y arrives pas ?
– Si je rate mon coup, je fais le prochain gage sans faire la donne. Si je réussis, c’est toi qui le fais.
– Pari tenu.

Nicolas se mit à plat ventre, et je m’allongeai sur lui. Mon corps était collé au sien. Le sexe tendu bien calé entre les lobes de son cul. J’en profitais pour caresser doucement mon sexe contre ses fesses. Nicolas prit appui sur ses mains, et tenta de se relever. Mais comme je m’y attendais, il échoua. Il arriva à peine à se soulever de quelques centimètres, et puis retomba vaincu. Je crois en fait qu’il n’espérait pas réussir, et qu’il n’avait fait ce pari que pour que je me colle à lui.

– Tu as perdu ton pari. Je tire un nouveau gage.

Il était encore à plat ventre, avec moi juché sur son dos.

– 10 claques sur les fesses.
– C’est parfait, je suis déjà en position.

Je me redressai, et m’assis sur son dos. J’avais maintenant son cul face à moi. De vraies fesses à claques ! J’administrai un premier coup timide, je ne voulais pas lui faire mal.

– Ce n’est pas une fessée, ça ! C’est une caresse !

D’accord, puisqu’il y tenait. Je m’enhardis, et lui administrai neuf claques vigoureuses qui lui firent rosir le derrière. Puis, je quittai son dos, et il se redressa, en se frottant les fesses.

– Ce n’était pas trop douloureux ?
– Une fessée, tu sais, il faut que ce soit douloureux, pour qu’on y prenne du plaisir.
– Ah bon ? Je ne sais pas, Je n’ai encore jamais été fessé.
– Ca, ça peut encore s’arranger… Je serais ravi de te claquer ton petit cul. Mais ça, ça sera pour une autre fois.

– C’est vrai qu’on en a déjà fait pas mal, pour une soirée !
– Hé ! Tu n’oublies pas qu’il reste encore un papier dans le sac ?

C’est vrai, j’oubliais qu’il restait encore un gage à passer. Tous les miens étaient déjà passés. Il s’agissait donc d’un gage de Nicolas. Qu’est-ce qu’il avait pu inventer ?

Nous reprenons les cartes et jouons la dernière donne. Lorsque je ramasse mon jeu, je n’en crois pas mes yeux. J’ai une suite !

Nicolas, le dernier gage risque bien d’être pour toi !

– Deux cartes.
– Servi.
– Ce n’est pas possible, tu bluffes ? Mais ce n’est pas très malin de bluffer, avec le jeu qu’on joue. Ou alors, tu veux avoir le dernier gage pour toi ?
– Aller, prend tes 2 cartes et allons-y. De toute façon, tu n’as aucune chance.

Nicolas ramasse ses cartes, et un large sourire illumine son visage.

– Aucune chance, tu crois ? Fais voir ton jeu.

J’étale ma suite, rayonnant. Alors, Nicolas me montre 3 rois, suivis de 2 dix.

– J’ai un full. J’ai gagné !

Pas possible ? J’avais perdu malgré un jeu servi ? Quelle déveine ! La déception fit redescendre mon sexe des hauteurs où il s’était perché depuis le début de la partie.

– Bon, le dernier gage est pour moi…
– Avant que tu fasses ton gage, est-ce que je peux me rhabiller ? Pour moi, la partie est finie, de toute façon.

Il aurait quand même pu rester à poil quelques minutes de plus, ça m’aurait tenu compagnie. Mais bon, j’étais grand seigneur.

– Pas de problème, rhabille-toi, si tu le souhaites.

Je tirai mon papier, tandis qu’il remettait slip, short et tee-shirt. Je feignais l’indifférence, mais la vision de son cul et de sa bitte me manquait déjà.

– Faire le jeu du miroir. Mais qu’est-ce que c’est que ça ?
– Je t’explique les règles. Tu vas voir, c’est très simple. Assied-toi en face de moi, comme ça, en tailleur, comme moi. Maintenant, tu me sers de miroir, tu fais tous les gestes que je peux faire, en même temps que moi. Comme un miroir. D’où le nom du jeu.

Ca va. Le gage ne paraissait pas trop dur. Je m’assis comme il me disait, et j’attendis ses gestes. Nicolas, commença à se caresser la poitrine, par-dessus son tee-shirt. Je dus l’imiter. Sauf que moi, j’étais nu.

Nicolas amena sa main au niveau du téton, et fit le geste de pincer. Je dus me prendre le téton entre les doits, et pincer. Je compris que je m’étais fait piéger.

– Tu m’as bien eu, salaud, en te rhabillant !
– Moi ? Mais c’est juste que j’avais froid !
– Tant pis, je me suis fait avoir. Tant pis pour moi, continuons le jeu.

La pointe de mon téton se dressait, dure. Nicolas passa à l’autre, qui ne tarda pas à imiter son congénère. Ensuite, suivant ses gestes, je dus me caresser le ventre, pour descendre bientôt au bas-ventre. Il va sans dire que mon sexe s’était redressé depuis longtemps déjà ! Puis, il soupesa sous son short. Je dus m’empoigner les couilles.

– Tu ne crois pas que tu abuses ?
– Mais non, c’est un gage, il faut bien que ça soit difficile.
– En tout cas, tu as de la chance qu’il ne soit pas tombé en premier, quand j’étais encore habillé.
– Je dois reconnaître que la partie s’est bien déroulée…

Sa main remonta lentement le long de son short. Je dus me caresser la verge. Je ne pus retenir un gémissement lorsque j’atteignis le gland. Mon sexe était brûlant, et mon gland n’était qu’une boule de nerfs en fusions. Je sentais les battements de mon cœur entrechoquer ma poitrine.

Nicolas referma les doigts sur son pouce, et se mit à effectuer un mouvement explicite de va et vient devant son short.

– Non ? Tu ne vas pas me faire faire ça ?
– Attend, tu as dit que tu ne flancherais pas !
– Bon d’accord. Je ne flanche pas.

Finalement, cela m’excitait de me retrouver à la merci de Nicolas, et d’être obligé de faire tout ce qu’il souhaitait. Je saisis mon sexe à pleine main, et je commençai un mouvement de va et vient, en suivant le rythme marqué par Nicolas. Le résultat ne se fit pas attendre. J’avais eu trop d’excitations depuis une heure.

– Stoppe ! Arrête tout de suite ! Je ne vais pas tenir.

Pour toute réponse, Nicolas accéléra le rythme de son va et viens. Ce fut trop pour moi. Un jet de sperme jaillit, que je rattrapai tant bien que mal dans ma main restée libre. Plutôt mal que bien. Je continuai à me branler, sans plus prendre garde aux gestes de Nicolas. D’autres jets suivirent, de puissance décroissante. Cela faisait plusieurs jours que je ne m’étais pas soulagé, ce qui pour moi, à l’époque, était une éternité. Lorsqu’enfin j’eus terminé, j’avais du sperme plein les mains, et qui me dégoulinait sur les cuisses. Je réalisai soudain que je venais de me donner en spectacle, et de me branler devant mon ami.

– Tiens, essuie-toi.

Nicolas me tendit un mouchoir en papier. Il en fallut encore un autre, pour que je parvienne à essuyer toutes les traces que j’avais faites. Je me sentais honteux.

– Ne t’inquiète pas. C’était superbe. Et je crois que finalement, j’aurais bien aimé être à ta place.
– Oui, mais ce n’est pas toi qui t’es masturbé devant moi. C’est le contraire.
– Ne t’inquiètes pas. Ca viendra sûrement.

Je redressai la tête. Nicolas me regardait en souriant. Il me fit un clin d’œil. Je lui souris.

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