Martinov 16 – Professeur Martinov et le Fidélitas – 13 – Le salon de massage par Maud-Anne Amaro

Martinov 16 – Professeur Martinov et le Fidélitas
13 – Le salon de massage

Mardi 17 Décembre

Le professeur Martinov et Béatrice passèrent une partie de leur journée à tester le modèle de « Fidélitas » que Romain Framboisert leur avait confié. Sachant à présent à quoi il servait, les simulations de situations étaient facilitées. En fait les tests ne démontrèrent rien de spécial, le gadget ne se déréglait que dans des positions extrêmes, peu probables dans la vie courante.

Le soir Béatrice passa comme convenu chez les Framboisert avec les résultats des tests.

– Voilà, tout ça fonctionne comme prévu, la seule situation où ça a déconné, c’est en présence d’un électro-aimant.
– Je ne pense pas que la copine de Dereine ait été se balader à côté d’un électro-aimant ! On en trouve où ?
– Dans les cimetières de voitures par exemple !
– Ah !
– Non, ton mari s’obstine pour rien à mon sens, Dereine est tombé sur une puce défectueuse qui a enregistré n’importe quoi, pas la peine d’aller chercher plus loin.
– Mais comment être sûr ?
– Je ne vois pas comment, à part tester les puces de Dereine !
– Humm, s’il ne les a pas foutus à la poubelle, je peux peut-être essayer de les récupérer. Faut que je réfléchisse un peu.
– Et Romain, il n’est pas là ?
– Il m’a dit qu’il rentrerait tard, tu fais quoi, toi ?
– Rien de vraiment prévu ! Répondit Béatrice qui la sentait venir !
– J’ai besoin de réfléchir, ça te dirait de me masser, c’est bien ça, un massage pour réfléchir, non ?
– Tu veux réfléchir ou tu veux t’envoyer en l’air ?
– On peut faire tout ça mais pas en même temps ! Alors d’accord tu me masses ?

Et sans attendre de réponse elle se déshabilla, puis s’en alla chercher une grande serviette de bain qu’elle étala sur le canapé.

– Je suppose que je me déshabille aussi ? Fit remarquer Béatrice en commençant à le faire.
– Non, pas tout de suite !
– Ah, bon !
– Ben oui, ça risque de m’empêcher de réfléchir.
– Ah d’accord… Mais je te masse avec quoi, de l’huile, du talc.
– J’ai de l’huile de massage, je vais aller la chercher.
– Si j’utilise de l’huile je ne peux pas rester habillée ! Ou alors il faut que tu me files une blouse.
– Evidemment ! Bon, ben d’accord, mets-toi à poil, je fermerai les yeux.

Béatrice improvisa donc, réalisant un message relaxant, travaillant les épaules et le dos et évitant de trop regarder ce petit cul rebondi qui le narguait.

Edith se laissait faire, la tête enfouie dans le canapé, sans doute partie dans ses pensées.

Le massage s’éternisait un peu et Béatrice se demanda comment dans ces conditions la situation pouvait évoluer vers d’autres choses plus coquines, mais se dit qu’après tout, elle n’était pas venue pour ça. Le souci c’est qu’elle commençait à fatiguer. Ben oui, un massage, c’est physique, qu’est-ce que vous croyez ?

– C’est bon, ou je continue ?
– C’était bon, mais tu as oublié de me masser les fesses.
– Comme ça ? Répondit Béatrice en les triturant de façon énergique.
– Tu peux mieux faire !

Alors Béatrice écarta les deux hémisphères, faisant apparaître l’anus brun et étoilé et commença par y déposer ses lèvres avant de le titiller de l’extrémité se sa langue.

– T’aimes ça, hein qu’on te tripote ton petit trou ?
– J’adore ! Continue à me le bouffer !
– Si tu te retournais, je pourrais te sucer autre chose !
– Mets-moi un doigt !
– Tu veux un doigt dans le cul ?
– S’il te plait !
– Ça ne t’empêche pas de te tourner.

Edith en convint et se retourna offrant sa minette à la langue gourmande de la jeune chimiste, tandis que le doigt lui forait l’anus.

Edith Framboisert s’abandonna, les yeux fermés, invoquant on ne sait quels fantasmes secrets et mouillant d’abondance son entrecuisse tandis que Béatrice se régalait de cette chatte bouillante de désir, elle ne retarda pas le moment fatidique faisant miauler puis crier sa partenaire, objet un court moment d’un intrigant soubresaut.

La jeune chimiste ne la laissa pas reprendre ses esprits et se penchant sur le corps trempé de sueur d’Edith, elle l’embrassa affectueusement sur les lèvres avant de venir lui lécher ses jolis tétons érigés.

– Arrête, tu vas me faire repartir !
– Tu ne veux pas ?
– Si… Répondit-elle dans un souffle.
– Attends, je vais me mettre autrement.

Béatrice se positionna alors au-dessus d’Edith Framboisert de telle façon que cette dernière puisse lui lécher le minou pendant qu’elle lui agaçait la pointe des seins de l’extrémité de ses doigts.

La main d’Edith se dirigea instinctivement sur son sexe, et plus précisément sur son petit bourgeon qui réclamait un « bis ».

Bientôt le séjour d’Edith s’emplit d’halètements et de gémissements puis de bruits d’extases, elles ne jouirent pas simultanément mais se suivirent rapidement dans la montée au ciel.

– Je suppose que tu n’as pas eu le temps de réfléchir ! Plaisanta Béatrice.
– Ben, pas vraiment ! Je me demande si je ne devrais pas me pointer chez lui ! Le problème c’est que je n’ai pas l’adresse…

A peu près à la même heure, Romain Framboisert se dirigeait vers le salon de massage dont les coordonnées lui avaient été communiquées par Monsieur Liou.

– Oh ! Vous êtes un client V.I.P. ! S’écria la tenancière des lieux. On va vous gâter, mais ça ne se passe pas ici. Tenez… poursuivit-elle en griffonnant quelques lignes sur un bout de papier, c’est dans le 13ème, en métro vous y serez dans un quart d’heure.
– Ah, bon ! Mais pourquoi ne m’a-t-on pas donné la bonne adresse tout de suite ?
– Question de sécurité, la loi française est un peu compliquée, on est très prudent !
– Ah, je vois…
– Sur place demandez Alice et présentez votre invitation.

Le voyage dura quand même un plus longtemps qu’un quart d’heure. L’adresse était celle d’une sorte d’entrepôt. On entrait par un local ou s’entassait des cartons de nouilles chinoises et autres conserves de litchis.

– Je viens voir Alice ! S’annonça Framboisert en montrant son carton d’invitation.
– 3ème étage, au fond du couloir. Lui répondit un type pas vraiment aimable.

Au troisième étage, il y avait un grand couloir, plusieurs portes, aucune indication, il alla au fond, frappa sans obtenir de réponse, et se décida à entrer.

Une pièce vide avec encore des cartons ! Framboisert commença à se demander s’il n’était pas tombé dans un traquenard. Il remarqua l’interphone en évidence :

– Allo ! J’ai une invitation, je viens voir Alice.
– Au fond de la pièce, il y a une porte, faites le 35-45 avec le digicode, attention il est placé tout en bas et la porte est un peu basse.

Effectivement c’était peu bas.

Changement complet d’ambiance : de belles couleurs, des draperies, des coussins, des rideaux, et une femme « chinoise » d’une fort belle prestance s’avance, examine le carton.

– Bienvenue ! Je vais faire venir ces dames ! Elles ne seront pas toutes là, deux d’entre elles sont occupées en ce moment.

Arrivèrent alors quatre femmes, trois asiatiques plutôt jolies et souriantes et une européenne, qui devait avoir dépassé la quarantaine mais qui se tenait fort bien.

– Pour vous ce sera à quatre mains précisa la tenancière, vous pouvez choisir deux filles.

Romain choisit la plus belle des asiatiques qui répondait au nom de Lan et la française mature qui disait s’appeler Betty.

On l’accompagna dans une petite pièce adjacente où il fut invité à se déshabiller, puis à se coucher sur le ventre sur une vraie table de message. Les deux femmes se déshabillèrent. Tous les différenciaient, la peau, l’origine, l’âge, l’allure, mais elles étaient toutes deux fort belles.

Les mains s’attardèrent d’abord sur les épaules et le haut du dos pour la chinoise et sur les cuisses et les mollets pour Betty, et de temps en temps elles permutaient. Le massage était très agréable mais finissait par s’éterniser et un certain ennui gagna peu à peu Romain qui commençait à se demander quand interviendrait la suite qu’il pensait inéluctable.

Et bien, justement…

La main de Lan finit par passer entres les fesses de Romain pour atteindre ses testicules. Il se souleva légèrement pour lui faciliter le passage. Cette fois c’était parti, ça devenait sexuel. La main de la chinoise s’aventure jusqu’à la base de la verge, Romain bande. Mais patatras, voilà ces dames qui permutent de nouveau. Betty lui pétrit les fesses, mais ne semble pas avoir l’intention de passer « en-dessous ».

C’est que son intention est ailleurs : son doigt frôle l’anus de Romain qui ne proteste pas.

– Tu aimes si je te mets un doigt ?

Miracle elle parle !

– Oui ! Répondit Romain sans hésiter une seconde.
– Comme ça ? Bien profond ?
– Oui !

Betty faisant maintenant aller et venir son doigt dans le fondement de Framboisert qui se pâmait d’aise.

– Tu aimes ce que je te fais ?
– Oui, oui, continue !
– Et si je te mettais un gode, ce serait mieux que mes doigts, non ?
– Pourquoi pas ?

Elle s’en alla farfouiller dans un coffret en sortit deux godes très réalistes, en mis un de côté et introduisit l’autre là où il le fallait avant de brancher le vibrator.

– C’est bon, hein ma salope ? Demanda Betty qui avait dû apprendre ses répliques dans un film porno
– Ouiiii !
– T’as l’impression d’avoir une vraie bite dans le cul ?

Romain ne répond pas. Que voulez-vous qu’il réponde ?

– T’as déjà essayé avec une vraie bite ?
– Non mais j’aimerai essayer au moins une fois, mentit Romain.
– T’as raison, faut tout essayer ! Imagine que c’est une bonne bite qui te défonce le cul, une bonne bite que tu aurais bien sucé avant.

Cette évocation rend la queue de Framboisert toute raide. Il sent que la séance ne devrait pas s’éterniser.

– Occupe-toi de son cul ! Moi je vais devant ! indique alors Betty à Lan.

Lan prend alors le relais tandis que Betty se saisissant du second gode le lui fait sucer.

– C’est bon, hein de sucer de la bite !
– Ooumpf !
– J’ai un mari qui adore faire ça, parfois à la maison on fait des petites parties, il suce des bites il se fait enculer, ça me plait bien de le voir faire tout ça !
– Ooumpf !

Romain finit par cesser de lécher le gode qu’elle lui faisait sucer, non pas parce que le jeu lui déplaisait, mais parce qu’il avait une envie folle de lécher les gros seins de Betty, Mais comme il était très courtois il en demanda la permission. Il put ainsi se régaler quelques minutes de ces tétons arrogants.

– Un de mes fantasmes ça a toujours été de faire la pute. Comme mon mari connait le patron du salon de massage, je viens ici une ou deux fois par semaine, quand ça me prend. Tu as une de ces triques, dis-moi ! Tu voudrais jouir comment ?
– Ben tu proposes quoi ?
– Tu veux m’enculer ?
– Ah, oui, bien sûr !
– Et Lan va continuer à s’occuper de ton petit cul pendant que tu t’occupes du mien.
– Ça ne va pas être très pratique.
– Fais-nous confiance, on est des pros !

Lan sortit le gode du cul de Romain et s’en alla chercher un chapelet de boule de geisha. Pour lui c’était une première mais il ne comprenait pas bien la finalité de l’opération.

Toujours est-il qu’après s’être encapoté, et que Betty se soit mis en levrette, exhibant une croupe à faire damner les douze apôtres, il pénétra la belle mature en cadence.

Derrière Lan donnait de petits mouvements de la main afin de faire bouger les boules. Bientôt la jouissance se fit proche. Romain accéléra. Au moment même où il jouissait, Lan tira un coup sec sur la corde faisant sortir les boules de l’anus et décuplant son plaisir. Rarement il avait pris un tel pied. On lui tendit des lingettes pour se nettoyer, puis il alla pour récupérer ses vêtements.

– Mais le massage n’est pas terminé ! Annonça Lan fort hypocritement.
– Ça va, c’est bon !
– Vous voulez prendre une douche ?

Il refusa, cela lui aurait sans doute fait du bien, mais il rechignait à laisser ses affaires et donc son portefeuille sans surveillance.

En se rhabillant, Romain brancha Betty :

– Ça vous dirait une rencontre chez moi, entre couples ? Puisqu’apparemment nous avons des goûts communs.
– Pourquoi pas en effet, je vous laisse mon numéro.

Mercredi 18 Décembre

– Alors Béatrice, tu as vu les Framboisert ?
– Juste Edith ! Evidemment, elle est déçue des résultats des tests. Mais c’est une vraie tète de lard, elle s’est mise dans l’idée d’aller récupérer le « Fidélitas » de Dereine… Mais comme elle ignore l’adresse…
– Les gens qui ont des idées fixes, il faut les aider à s’en débarrasser, l’adresse on va lui donner !
– Tu l’as ?
– Non, mais je crois savoir comment faire !

Martinov téléphona à Oscar, lequel se renseigna auprès de Maria Baule. Bref une demi-heure plus tard Edith Framboisert était en possession de l’adresse du jeune premier déchu.

Edith décida de s’y rendre en début d’après-midi. Il habitait dans le 15ème dans un immeuble moderne d’une laideur architecturale absolue.

« Faut vraiment avoir des goûts de chiottes pour habiter dans un truc pareil. Bon, pourvu qu’il soir-là. »

Elle avait volontairement omis d’annoncer sa venue, escomptant que l’effet de surprise pourrait l’aider. Anxieuse, elle appuya sur le bouton de l’interphone.

– Ouais ?
– C’est Edith Framboisert, je peux monter vous voir cinq minutes ?
– Edith Fram…, mais qui vous a donné mon adresse ?
– Je vous raconterai, je peux monter ?
– Je ne suis pas très présentable, je viens de me lever et l’appartement est en bordel.
– On ne va pas se faire des manières entre nous. Vous n’êtes pas content de me voir ?
– Si, si bien sûr, c’est au troisième, porte 34.

Pas rasé depuis un bon bout de temps, pas lavé depuis probablement la même période, l’haleine puant l’alcool et vêtu d’une robe de chambre pas très nette, le chanteur avait triste allure. Quant au séjour, c’était une catastrophe, des bouteilles vides, des cendriers débordant de mégots, des emballages vides de biscuits pour apéritifs, de gâteaux secs, de chips et de chocolats.

– Ça n’a pas l’air d’aller fort ?
– Pas trop non ! J’ai un peu bu, mais j’ai pas l’habitude. Je suis assez surpris de vous voir.
– Oui ! En fait quand vous êtes passé me voir l’autre jour, vous m’avez touché. Je n’aime pas voir les gens dans le malheur. Alors je le suis dit que je pouvais peut-être faire quelque chose pour vous.
– Pfff !
– Vous avez toujours votre « Fidélitas » ?
– Je l’avais gardé pour le divorce, mais mon avocat m’a conseillé de ne pas en parler. Je ne comprends pas pourquoi !
– Parce que vous n’avez pas choisi un bon avocat. Je connais quelqu’un qui pourrait tester votre article, c’est un expert, si le produit est défectueux, il vous le dira !
– A quoi bon ? Je le sais bien qu’il est défectueux.
– Réfléchissez, vous portez plainte contre le fabricant, vous arrivez devant le juge avec un rapport d’expertise prouvant que le produit est pourri, vous évoquez les retombées sur votre vie de couple et sur votre carrière. Voilà un procès gagné à tous les coups… Et je ne vous dit pas le montant des dommages et intérêts ! Voilà qui devrait vous permettre de vous ressourcer.
– J’avais exposé l’idée à mon avocat, il n’était pas chaud. Répéta-t-il
– Changez d’avocat ! Insista-t-elle.
– Bon, je vous fais confiance, je vais vous chercher le machin. Vous voulez toutes les puces qui vont avec ?
– Oui, s’il vous plaît, toutes !

Edith regardait Framboisert, il était vraiment beau, con mais beau.

– Michael !
– Oui !
– Je ne suis pas trop pressée. Si vous preniez une douche !
– Je verrai ça ce soir !
– Ce soir, je ne serais plus là !
– Ah ! D’accord ! Répondit Dereine qui venait enfin de comprendre ce que souhaitait sa visiteuse.

Il enleva sa robe de chambre sans aucune gêne, se dirigea vers sa salle de bain, puis saisi d’un éclair de coquinerie proposa sans ambages :

– La douche, on pourrait la prendre ensemble.

Voici une proposition qui embarrassa la belle Edith. Ce Michael était un baiseur nul et n’avait pas inventé l’eau chaude, mais d’un autre côté, il était si sexy ! Son embarras ne dura donc pas très longtemps.

Ils se déshabillent, Michael règle la température de l’eau, l’eau coule et instinctivement il porte ses mains sur la poitrine d’Edith qui se laisse faire. Il est alors surpris du contact. Il ignorait que l’eau n’est pas l’amie des caresses et qu’elle rend le sens du toucher compliqué. Edith Framboisert vole à son secours.

– Où est le savon ?
– Y’a du gel-douche là !
– O.K. Savonne-moi !

Cette fantaisie plait bien à Michael qui savonne le corps de sa complice de douche avec jubilation : les seins, les cuisses, à nouveau les seins, le ventre, les bras, encore les seins. Elle se tourne un moment pour qu’il s’occupe de son dos et de ses fesses, et se penche autant que l’étroitesse du lieu le lui permet. C’est la fameuse position de la savonnette, juste ici destinée à lui en fourrer plein la vue. D’ailleurs Michael est loin d’y être insensible mais ne sait trop quoi faire sinon savonner l’endroit.

Puis Edith lui fait de nouveau face, Bientôt les deux corps se frôlent et se frottent en un étrange body-body. Edith sent la queue du chanteur contre son ventre, elle se recule un peu, lui emprunte le gel douce et s’empare de sa bite bandée, la presse de ses mains, passe sous les testicules, franchit le périnée, s’introduit entre les deux fesses et lui fait entrer un doigt dans le cul. L’autre main branle énergiquement la bite.

Et bientôt Michael Dereine éjacule, il aurait sans doute préféré plus, mais Edith n’avait pas cette intention. Ce qu’elle voulait, c’est être, sans doute pour la dernière fois, en contact avec ce jeune homme qu’elle trouvait si beau.

Dereine se débarrasse de son sperme en se savonnant, puis ils se rincent, C’est alors que Dereine pousse une exclamation de surprise.

– Tu… tu pisses ! Ne peut-il s’empêcher de balbutier.
– Oui, pourquoi, c’est interdit ? Répondit-elle provocante.
– Non, non, je disais ça comme ça !

« Quand même, une femme aussi distinguée, pisser debout dans la douche… ça ne se fait pas ! » Marmonna-t-il tout seul dans son coin en s’essuyant. Il se retourna un moment afin malgré son trouble de regarder la miction se terminer, l’urine dégoulinait sur les cuisses d’Edith, se mélangeant à l’eau de la douche. « Non, ça ne se fait pas, c’est dégoutant… quelle idée de faire des choses pareilles ! »

– Je te renverrai par la poste le gadget avec le résultat des analyses. N’essaie pas de me revoir, ça ne servirait à rien.
– On, on s’embrasse pas ?
– Si tu veux mais ce sera un baiser d’adieu.

Il fut très chaste au grand dam de Michael.

Jeudi 19 Décembre

Béatrice était passée tôt dans la matinée récupérer le « Fidélitas » de Dereine chez les Framboisert et commença les tests dès son arrivée à Louveciennes.

Ce jour-là, le professeur Martinov devait se rendre à Paris afin d’y acheter quelques bricoles nécessaires à ses travaux en cours. Comme il le faisait souvent, il quitta Béatrice vers 11 heures afin d’arriver vers midi. Il déjeuna rapidement dans un restaurant où il avait ses habitudes, puis décida de se distraire un peu avant de procéder à ses emplettes.

Muni de la carte récupérée dans les papiers de Michael Dereine, il se rendit au salon de massage indiqué. Se répéta alors exactement la même procédure qu’on avait fait suivre à Romain Framboisert, à cette différence qu’il lui fallut demander « Sophie » et non point « Alice ». Nos deux joyeux drilles ignoraient bien sûr, que ce prénom faisait office de mot de passe et qu’il changeait régulièrement.

La tenancière des lieux lui présenta trois belles jeunes filles asiatiques en lui précisant qu’il pouvait en choisir deux, et que les autres étaient occupées.

– Aujourd’hui, nous avons aussi un très joli travesti, si vous êtes amateur !
– Ah, oui ? Pourquoi pas ?

La tenancière l’appela, le travesti était très grand, mais possédait un visage très féminin. Il était vêtu d’une nuisette transparente et d’une culotte assortie, il l’écarta pour exhiber sa queue. Martinov n’hésita pas.

– Il s’appelle Jiang ! Précisa la tenancière.
– Bonjour ! Dit le travesti d’une voix un peu rauque.
– Lan restera avec vous, Jiang ne parle pas bien le français.

Dans la petite salle de massage tout le monde se déshabilla. Martinov trouva Lan fort mignonne, mais c’est sur le travesti qu’il flashait, Son corps était lisse sans un seul poil, pas de seins mais de gros tétons bruns, quant à sa bite, c’était une promesse.

– Il a une jolie bite ! Commenta Lan en rigolant.
– Oui !
– Tu aimes les bites ?
– Oui ! Parfois.
– Tu voudras le sucer ?
– Pourquoi pas ? Oui, je veux bien.

S’en suit un dialogue en chinois entre Lan et Jiang au bout duquel la première demande à Martinov.

– Si vous voulez, on peut sauter le massage et faire tout de suite les choses coquines.

Martinov compris alors que cette proposition n’avait pour but que de leur faire économiser une demi-heure de travail. Mais malgré son désir de passer aux choses concrètes, il se dit qu’un massage, du moins un vrai ne pouvait lui faire que du bien. Il proposa alors que l’on coupât la poire en deux et demanda un massage « court ».

Nouveau conciliabule entre les deux asiatiques. Martinov s’allonge sur le ventre et tandis que Lan s’attaque de suite à ses fesses, Jiang, juste devant lui, vient lui travailler les épaules.

L’insolite de la chose c’est que la bite de Jiang est juste devant le visage du professeur. Evidemment il pourrait baisser la tête pour éviter de regarder, mais mettez- vous à la place de cet homme…

– T’as envie de le sucer ? Hein ? Dit Lan se faisant provoquante.
– Oui, mais…
– Suce-le, suce sa bonne bite !

Et tout en disant ça, la petite chinoise a passé sa main sous ses fesses et lui branle la verge. Il en est tout tourneboulé notre vert professeur.

Il se rend compte alors que le demi-massage qu’il réclamait risque de ne jamais avoir lieu, quoiqu’il lui suffise de ne pas succomber à la tentation…

Le professeur Martinov, baisse la tête, ferme les yeux, mais la situation est intenable, entre Jiang qui masse n’importe comment et Lan qui lui masturbe la bite, et après avoir résisté une petite minute, il rouvre les yeux approche ses lèvres de la queue du travesti et la fourre dans sa bouche

« Humm qu’est-ce c’est bon ! » Se dit-il en la dégustant entre ses lèvres et en lui imprimant des allers et retour énergiques afin de la faire bander correctement.

Il y parvient, il constate le résultat et en éprouve une certaine fierté. Il taquine alors le gland du bout de la langue avant de lécher la verge de bas en haut, puis de haut en bas.

Comme vous le pensez bien, notre vert professeur bande un maximum et s’est aidé des genoux afin que Lan puisse continue de le branler. C’est donc ce qu’elle fait de sa main droite, tandis que l’index de la gauche coulisse dans l’anus dans lequel il s’y est introduit subrepticement.

Cette affaire risque donc de se terminer assez vite.

– J’aimerais bien l’avoir dans le cul ! Finit-il par dire.

Pas de réponse, Il se souvient alors que le travesti ne parle pas bien notre langue, il reformule sa question en s’adressant à Lan.

Nouveau conciliabule en chinois au terme duquel elle résume la situation.

– Pas possible !
– Tant pis, je demandais ça comme ça !
– Lui bande pas assez, précisa-t-elle !

Evidemment si la raison est mécanique, que voulez-vous dire ?

– Si tu veux je vais chercher (ici un mot que Martinov ne comprend pas) pour t’enculer ! D’accord ?
– D’accord ! Répond le professeur.

Ce dernier supposait alors qu’elle reviendrait avec un gode. Aussi fut-il fort surpris de la voir revenir accompagnée d’un jeune asiatique revêtu d’une robe de chambre qu’il enleva aussitôt.

Lan masturba quelques instants le sexe du nouveau venu lequel fit bientôt preuve d’une rigueur tout à fait intéressante.

– Tu peux le sucer un peu avant !

Notre coquin de professeur ne vit aucune raison de refuser cette proposition inattendue et engouffra la bite dans sa bouche, sa deuxième bite de la journée.

Il aurait volontiers prolongé assez longtemps cette fellation, mais Lan en « bonne ordonnatrice » demanda au professeur de se placer dans une position permettant l’introduction anale. Le jeune homme s’encapota et après avoir forcé le passage, se mit à effectuer de vigoureux va-et-vient. Il pilonnait si fort que le professeur avançait de plusieurs centimètres, mais qu’importe, pour lui ce qui comptait c’est la délicieuse sensation qui s’emparait de son cul.

Lan avait glissé sa main sous Martinov et le branlait. Tout allait bien et notre professeur aurait bien complété le tableau en suçant le travesti, mais celui-ci avait disparu de la circulation !

« Lâcheur ! »

Grognement du jeune homme qui a jouit, (ou qui a fait semblant de jouir, allez savoir ?) et qui se retire. Lan accentue le rythme de sa branlette et fait cracher la semence du professeur qui reste groggy pendant quelques secondes.

– Si vous désirez prendre une douche, c’est au fond de la porte à droite.

Martinov accepta, on lui assura que ses effets personnels ne risquaient rien et il s’y rendit donc à poil, il fallait donc franchir une pièce encombrée de cartons et portant des inscriptions en chinois. Il revint quelques minutes plus tard dans le même appareil. En traversant la pièce son regard fut attiré par le contenu d’un carton ouvert. Par curiosité, il en sortit l’un article.

Stupéfaction !

Le produit s’intitulait « Adultère-Stop », et à part ce changement d’appellation, le dessin et la description ressemblaient comme deux gouttes d’eau au « Fidélitas ».

« C’est Framboisert qui va être furieux quand il va apprendre ça ! » Se dit Martinov. Il fut d’abord tenté d’en chiper un, mais comment faire quand on est à poil ? Il en aurait peut-être l’occasion un peu plus tard…

Mais il n’eut pas cette occasion. En rentrant à Louveciennes, il appela Framboisert, lui expliqua.

– … curieux quand même, cette découverte, ce ne peut pas être une coïncidence, il y a quelque chose que je ne comprends pas.
– Ce n’est pas une coïncidence, figures- toi que je connais les lieux, j’y suis allé Mardi, j’avais moi aussi une invitation. Ces salopards se font du fric avec notre invention, il faudrait être sûr que c’est une copie du Fidélitas. Oh mais j’ai une idée, explique moi bien précisément où ils se trouvent dans les locaux, j’en fais mon affaire, et je te tiens au courant.
– L’autre information, c’est que Béatrice a testé l’intégralité des puces du « Fidélitas » de Dereine. Elle n’a détecté aucune anomalie de fonctionnement.
– Enfin une bonne nouvelle ! On pourra reprocher ce qu’on veut au « Fidélitas » y compris et à juste titre que c’est un gadget d’un autre âge, mais on ne pourra me reprocher d’avoir créé un truc qui ne fonctionne pas ! Quant à Dereine, il s’est donc bel et bien fait berner par sa copine.

Pensant qu’elle était occupée l’après-midi, Romain Framboisert attendit 20 heures pour joindre Betty au téléphone.

– Allô, Betty, c’est Romain…
– Romain ?
– Oui, le monsieur que tu as massé avant-hier, tu m’as donné ton numéro de téléphone !
– Ah, oui ! Je n’ai pas encore parlé de votre proposition à mon mari…
– Oui, mais ce n’est pas pour ça que je vous appelle, j’aurais besoin que vous me rendiez un petit service, contre rétribution, bien entendu.
– Dites toujours !

Il lui demanda alors de lui « procurer » un exemplaire de « l’Adultère-Stop » en lui expliquant où ils devaient se trouver.

– Pour 50 euros, ça vous irait ?
– Parce qu’en magasin, ça coûte combien ?

Oups ! Il n’y avait même pas pensé ! Pourquoi en effet ne pas tout simplement aller acheter un exemplaire de ce truc en magasin. Voilà qui était bien plus simple ! Mais maintenant qu’il était lancé…

– Bien plus cher ! Vous pourriez me l’avoir pour quand ?
– Demain soir à 19 heures, Place d’Italie devant la mairie du 13ème.
– C’est parfait à demain !

Le soir venu, Romain Framboisert estima pour le moment inutile de parler à son épouse de l’affaire du « clandé » et de ses étranges emballages. Par contre l’autre information l’intéressait.

– Martinov a testé le « Fidélitas » de Dereine. Il n’a détecté aucune anomalie.
– Donc, elle a bien retiré sa culotte, ça veut dire qu’elle est allée s’envoyer en l’air quelque part ! Et le détective n’aurait rien vu ? S’étonna Edith
– Il a dû être soudoyé ! Dereine va péter les plombs quand il va apprendre ça !
– On n’est pas obligé de lui dire !
– Faut bien qu’on lui dise quelque chose !
– Tu voulais juste savoir si ton machin avait bien fonctionné, maintenant t’es rassuré. Les histoires de cul de Dereine, ce n’est pas notre problème, on s’en tape. Mais bon, c’est un pauvre mec, un peu primaire, pas mal même, il a beaucoup de défauts, mais c’est pas la peine de l’enfoncer. .
– O.K. Je ne m’en mêle plus !

à suivre

 

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7 réponses à Martinov 16 – Professeur Martinov et le Fidélitas – 13 – Le salon de massage par Maud-Anne Amaro

  1. Mathieu dit :

    Je me suis déjà fait masser par un travesti, j’ai pu mettre sa bite dans ma bouche moyennant un petit supplémenta. c’était divin,

  2. Simonet dit :

    Dans un salon de massage où j’avais pris mes habitudes, la caissière m’a proposé de me faire masser par un travesti. Ne voulant pas mourir idiot et ayant quelques fantasmes particuliers, j’ai tout de suite accepté. Après les préliminaires d’usages, il a ouvert sa blouse, le voici en guêpière et la bite à l’air. J’ai pu moyennant un petit billet lui toucher er contre un autre billet la mettre dans ma bouche, ce fut divin. J’ai refusé la sodomie, je l’ai ensuite regretté d’autant plus que quand je suis revenu ma belle masseuse androgyne n’était plus là ! Merci pour ce site où je retrouve tous mes fantasmes

  3. Darrigade dit :

    Beaucoup e bonnes choses, le massage érotique est très réussi mais le passage uro m’a bien émoustillé

  4. Melley dit :

    Le fantasme du salon de massage fonctionne à fond ! Bravo

  5. baruchel dit :

    Il est où ce salon de massage ?

  6. Alteralter dit :

    L’épisode du salon de massage m’a particulièrement troublé et ravi ! Bravo Maud-Anne !

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