L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) –30 – Baisodromes cosmiques par Nicolas Solovionni

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) –30- Baisodromes cosmiques par Nicolas Solovionni

Une fois que le Kiribati eut quitté le système de Novassa, il fallut bien s’installer et s’organiser, les six novasiennes qui n’avaient jamais naviguées à bord d’un vaisseau spatial furent confiées aux bons soins des douze filles qui s’étaient évadés de Simac3.

– Je compte sur vous pour leur expliquer un peu comment on vit dans la fédération terrienne, n’en profitez pas pour faire des bêtises… Déclara le capitaine Aaven.

« 18 nanas ensemble, si elles ne se crêpent pas le chignon, j’aurais du bol ! » Grommela-t-il in petto

Après quoi, il prévint Morgan qu’il avait envie d’organiser une petite fête intime au mess. Aaven aimait parfois jouer les grands seigneurs. Il possédait une petite cave personnelle fort correcte et le cuisinier du bord qui avait survécu aux différentes péripéties qu’avait connues l’équipage du vaisseau, savait se montrer inventif.

Il y avait donc autour de la table outre Morgan et le capitaine Aaven : Zarouny, mais aussi Jo Kiffer et Enrique, ainsi que Tatiana la « favorite » officielle du capitaine, Sovona que ce dernier avait invitée pour éviter de créer des conflits et Nakura, la belle eurasienne qui avait eu l’idée de faire poser le vaisseau sur le flanc ouest de la montagne.

Il ne s’agissait pas d’un banquet mais d’une sorte de casse-croute convivial, des plats froids avait été préparés par le cuistot, provenant soit des réserves du vaisseau soit des trocs effectués sur Novasssa, des pâtés, de la viande séchée, du fromage… que des bonnes choses.

Une jolie table de huit, donc, quatre hommes et quatre femmes et quand on sait qu’il y dans ce groupe quelques joyeux et joyeuses obsédés, il était inéluctable que cela finisse en orgie, surtout après quelques verres d’un excellent vin.

Morgan sans le vouloir faisait un peu office de vedette en racontant son extraordinaire escapade sur Novassa en compagnie de Zarouny et d’Arena.

Les questions fusaient, et quand on en vint à la rencontre du trio avec le groupe de Kiffer, ce dernier y alla de ces commentaires d’abord fort allusifs, puis de plus en plus crus, tout ceci dans une ambiance devenant carrément débridée. Morgan nota cependant que Kiffer avait le tact de ne pas dire certaines choses, alors il décida de se jeter à l’eau, estimant qu’il n’avait pas à avoir honte de ce qu’il avait fait.

– Se retrouver sur une planète peuplée de femmes et se faire dépuceler par un mec, faut le faire quand même ! Avoua-t-il dans l’incompréhension la plus totale.
– Tu parles de qui ? Là ? Demanda Aaven.
– Ben de moi !
– Non ?
– Si !
– Et t’as aimé ?
– Ça change, ce n’est pas désagréable, j’aime toujours les femmes et j’aime toujours Zarouny, mais ça ne lui retire rien.
– Ça alors ! Et Zarouny, t’en dis quoi ?
– Moi, ce que j’en dis ? Si je ne l’avais pas encouragé, il ne l’aurait peut-être pas fait !
– Tu l’as encouragé ? S’étonna le Capitaine Aaven
– Oui !
– Ça alors ! Et tu peux nous dire pourquoi ?
– Et non ! Ça c’est notre petit secret à tous les deux ! N’est-ce pas Morgan ?

Ce dernier approuva.

– Faudra qu’un de ces jours, je t’invite dans ma cabine ! Relança Aaven sans qu’on puisse savoir s’il plaisantait ou non. Si Zarouny est d’accord, évidemment.
– Mais, Morgan fait ce qu’il veut ! Se crut obligée de préciser cette dernière ! Moi aussi d’ailleurs.
– Dans ce cas je peux peut-être lui faire un gros bisou ? Proposa Nakura qui était assis à la gauche de Morgan.

Il n’eut pas vraiment le temps de répondre, sa voisine lui collant fougueusement ses lèvres contre les siennes.

– Si je comprends bien chacun peut embrasser sa voisine ! S’amuse Aaven.

Et joignant le geste à la parole, il enlace Zarouny qui ne proteste pas. Du coup Enrique se retrouve avec Tatiana, et Kiffer avec Sovona.

Zarouny se laisse tripoter par le capitaine Aaven. Pour le moment on est dans le flou, disons qu’on a déjà dépassé les relations de camarades de table, mais qu’on n’en est pas encore aux préludes orgiaques.

Malgré son évolution, Zarouny a continué de s’interroger, a-t-elle découvert avec Morgan, l’amour hétéro ou les relations avec ce dernier ont-ils été juste une exception après avoir été une simple occasion ?

Pour y voir clair elle aurait pu approcher Kiffer ou Enrique pendant leur séjour au pied de la montagne. Elle faillit le faire plusieurs fois, c’était si facile, il suffisait de répondre aux sollicitations déguisées qu’ils lançaient de temps à autre en s’évitant malgré tout de paraître trop lourds. Elle leur faisait comprendre alors qu’elle n’avait rien contre mais qu’elle n’était pas prête.

Mais aujourd’hui la situation était différente, déjà il y avait eu l’alcool, mais ce n’était qu’un prétexte car ils n’avaient encore pas bu grand-chose, mais le côté festif de la petite assemblée incitait à une joyeuse débauche. Il n’y avait pas trente-six solutions, ou bien quitter ces messieurs dames sous un prétexte quelconque (les migraines inopinées n’ont pas été inventées pour les chiens) ou alors rester… et assumer.

Alors Zarouny offrit ses lèvres au capitaine Aaven pendant que sa main allait explorer son entre-jambes.

Tout cela est d’un classique auquel ne nous a pas habitué le narrateur, allez-vous dire ? Attendez donc la suite !

Kiffer chuchote quelque chose à l’oreille de Sovona. Cela a l’air d’amuser la jolie métisse, et voici qu’elle se met à glisser de sa chaise et se retrouve sous la table. Ce n’est pas qu’elle soit timide, mais une fois là-dessous elle se demande si les initiatives que lui avaient soufflées son voisin de table ne vont pas sembler inopportunes. Elle remonte juste un instant.

Aaven qui bien qu’il soit fort occupé, avait perçu son manège, et interpelle Kiffer.

– Ben descend avec elle, il y a de la place pour deux, non ?

Kiffer pas trop en état de réfléchir disparait sous la table.

– Serrez vos cuisses, il y a des dangereux extraterrestres sous la table ! Plaisante Aaven.

Du coup tout le monde se prête à ce jeu improvisé et si Sovona cherche à s’infiltrer entre les jambes d’Aaven rien que pour embêter Tatiana, Kiffer ne trouve rien de mieux à faire que d’aller tripoter la braguette de Morgan.

Ce dernier ignore si c’est une femme ou un homme qui le sollicite ainsi. Il pourrait bien sûr le savoir en se contorsionnant un tout petit peu, mais il est d’humeur primesautière ce soir et n’a pas envie de se prendre la tête en se posant des questions existentielles…

Et voilà qu’on le débraguette, qu’on lui extrait la queue, qu’on la tripote, qu’on la lèche et qu’on la suce. Et la façon dont tout cela est accompli lui sied fort bien. Nakura qui est toujours toute proche de Morgan tend sa main sous la table afin de s’enquérir de l’identité du mystérieux suceur, sa main touche la joue de Kiffer, y trouve de la barbe. Elle ne dit rien mais rigole, se défait de l’étreinte de son voisin et glisse à son tour sous la table.

– On le suce à deux ? Chuchote-t-elle à Kiffer, lequel n’a rien contre cette proposition.

Merveilleuse sensation que cette double langue qui tournicote autour de sa bite. Par contre, il n’a plus de voisine. Enfin si, il en avait une, c’est Zarouny, mais elle est tellement occupée avec Aaven que c’est comme si elle n’était pas là.

Le capitaine Aaven excité comme un pou, s’empresse de déshabiller Zarouny qui se retrouve ainsi la première à être complétement nue. Mais l’exemple est vite suivi. Tout le monde se dessape avec frénésie.

Une main facétieuse tire les pieds de Morgan, il pourrait résister, mais choisît par jeu de se laisser faire, il glisse et le voici sous la table où il découvre son « agresseur »

Kiffer est comme un gosse, tout content de sa plaisanterie, Morgan remarque qu’il est débraguetté et qu’il bande comme un âne.

Les deux hommes rigolent, se chahutent et allez savoir pourquoi se retrouvent en position de soixante-neuf, les voici donc chacun suçant la bite de l’autre sous la table.

Mais tout le monde se fiche de leur absence, Zarouny s’est affalée sur la table, et la capitaine Aaven est en train de la fourrer avec énergie.

Sovona est à demi remontée de sa position et s’est logée entre les cuisses de Tatiana qui se laisse faire, les deux rivales sont donc en train de se réconcilier (une fois de plus).

Quant à Nakura, elle lèche goulument la bite d’Enrique tout en lui flattant le trou du cul d’un doigt inquisiteur.

Morgan et Kiffer commencent à avoir chaud sous la table et décident de continuer « au frais ». Morgan en aurait bien profité pour changer de partenaire, mais tout ce petit monde est décidément trop occupé. Il a tout de même un léger pincement au cœur en apercevant Zarouny se pâmant sous les coups de bites de son capitaine. Mais il se dit qu’il est quand même bien mal placé pour laisser se développer sa jalousie.

Après avoir jeté un regard circulaire sur les participants à cette joyeuse orgie, il se dit que peut-être pourrait-il se joindre au duo formé par Nakura et Enrique… Mais une main qui lui caresse les fesses le fait hésiter. Il a évidemment compris qu’il s’agissait de Kiffer, et sait pertinemment où il veut en venir. Il décide de le laisser faire et accepte de se faire écarter les globes fessiers, puis ne refuse pas le doigt qui vient lui tripatouiller le trou du cul. Il se penche, prêt à recevoir la bite dans son fondement.

– T’aimes ça maintenant, hein ?
– Oui, pourquoi ?
– Attention, on y va !

La bite refuse d’entrer, qu’à cela ne tienne, Kiffer la lubrifie de sa langue, provoquant au jeune homme de délicieux frémissement d’aise.

Seconde tentative, Morgan s’ouvre tant qu’il le peut. Ça y est ça rentre.

– Vas-y encule moi bien !
– Ça te plait mon gros cochon de te faire enculer ! Dit une voix féminine.

La voix c’est celle de Nakura, elle vient de faire jouir Enrique dans sa bouche, et du sperme dégouline de ses lèvres, de son menton, de ses seins…

– Lèche gros cochon ! Ajoute-t-elle en lui fourrant un sein sous le nez.

Morgan n’est en rien attiré par le goût du sperme, en revanche la beauté des seins de la femme le trouble. Comment concilier tout cela. Il lèche à côté, mais voilà que derrière lui les coups de boutoir de son « sodomisateur » lui font déraper la langue, et il se retrouve involontairement avec du foutre dans la bouche. Il est surpris que la chose ne le gêne pas plus que ça. Comme quoi une bonne excitation, ça facilite beaucoup de choses.

Nakura souffle quelque chose à l’oreille de Kiffer qui approuve en opinant du chef.

Kiffer enserre Morgan à la taille, de façon à ce que son sexe reste enfoncé.

– Ne bouge pas on va s’assoir.

Le changement de position est un peu laborieux, n’empêche que bientôt Morgan se retrouve assis, empalé sur la bite de son partenaire, pendant que Nakura lui gobe la sienne.

Toutes ces fantaisies ont rendu la bite de Morgan prêtre à éclater, Nakura s’en aperçoit et ne voulant pas se contenter d’être passive stoppe sa fellation.

– On va finir en beauté ! Dit-elle.

Et la voilà qui s’empale le cul sur la bite de Morgan, Nos trois joyeux larrons sont désormais emboités comme des légos. La coordination des mouvements n’est guère facile, mais possède justement l’avantage de retarder la jouissance.

Tout cela est chaotique.

– On pourrait se mettre autrement ? Propose Kiffer.

Mais personne ne l’écoute et Nakura commence à jouir par le cul en braillant de façon fort peu discrète. Du coup Morgan s’active de la bite et du cul, jouissant à son tour sous les cris de sa partenaire.

Nakura se retire en nage, Kiffer un moment écrabouillé peut se remettre à ramoner l’anus de Morgan. Ça ne dure pas bien longtemps, et son orgasme est fulgurant.

Tout le monde semble épuisé, en fait ce sont surtout les hommes qui sont épuisés. Les femmes, elles auraient bien remis le couvert, Sovona s’approche de Morgan qui gentiment lui conseille d’attendre un peu…

Tatiana, pas mal éméchée, clame à qui veut bien l’entendre qu’elle a une grosse envie de pisser.

– Pisse moi dans la bouche, ça me changera du pinard ! Lui dit Nakura
– Viens là, je vais t’en filer une bonne rasade !

Nakura boit tout ce qu’elle peut, mais le débit de Tatiana est tel qu’elle ne peut pas suivre, et des lots d’urine dégoulinent de partout, provoquant un rire nerveux des deux filles.

– Attend je vais te nettoyer ! Lui dit la belle eurasienne.

Nettoyage en règle. Broute minou. Jouissance ! Elles paraissent insatiables.

Morgan s’approche de Zarouny qui lui fait un petit sourire à distance, les deux jeunes gens s’étreignent, tout va bien…

– C’était bien, t’as pas mal au cul ? Plaisante-t-elle.
– Non, c’était bien.
– Tu sais : un truc que j’aimerais bien c’est qu’on se fasse enculer tous les deux l’un à côté de l’autre.
– Ah ?
– Oui et comme ça pendant qu’on nous défoncera, on pourra se faire des petits bisous.
– On est vraiment devenus une paire de petits cochons !
– Et alors ?

Des bruits d’assiettes, de couverts, tout le monde à faim, il est temps de gouter à ces excellents pâtés !

Rachel et Florentine

Le Stratus commandé par le capitaine Yassaka Murenko vogue vers Vargala Station, il a à son bord Rachel Bernstein et Florentine McStevens, engagées comme enseigne de vaisseau sur le Siegfried7, puis vendues comme esclaves sexuelles à Juan Pacheco sur Simac3 après l’attaque du vaisseau par des pirates (c’est d’ailleurs bien plus compliqué que ça, mais on peut toujours relire Novassa le tome 2 de cette trilogie ainsi que le tout début de ce présent tome). Elles ont été accompagnées dans leur fuite par Karita l’ex favorite de Pacheco.

Rachel et Florentine ayant fait valoir leur qualification bénéficiaient des conseils avisés de Murenko qui passait beaucoup de temps en leur compagnie et qui comptait bien les embaucher de façon définitive, puisqu’elles n’étaient pas contre.

Une situation qu’Eymone, la seconde en titre du vaisseau ne voyait pas d’un très bon œil, n’ayant nulle envie que l’on empiète sur ses prérogatives professionnelles.

Par ailleurs, les relations entre Rachel et Florentine se tendaient, cette dernière avait d’abord eu le projet de rejoindre la Terre, le fait que Murenko soit d’accord pour l’engager à terme constituait une aubaine et était de nature à différer ce projet que Rachel trouvait risqué.

– Je ne rentrerai pas sur Terre de suite si Murenko m’engage, mais dès mon arrivée sur Vargala j’enverrai un message à mes parents.
– Ils savent que t’es vivante, ils ne s’inquiètent plus !
– Mais comment pourraient-ils savoir que je suis vivante ?
– Réfléchis ! Toutes les autorités portuaires ont reçu les signalements des personnes disparus dans le piratage du Siegfried 7.
– Et alors ? on est entrée clandestinement et on est partis clandestinement.
– Sauf que t’oublie une chose : Savonna et les autres après leur évasion, elles n’avaient aucun point de chute, elles ont donc été obligé de s’en remettre aux autorités qui les ont interrogées. Il est quasiment certains qu’on leur a montré les photos des passagers et de l’équipage du Siegfried. Donc ils savent pour nous deux.
– Mais ils ne savent pas où on est ?
– Justement, ce n’est pas la peine de leur dire ! Parce que même si l’enquête sur le piratage du Siegfried piétine, le simple fait de te localiser, risque de tout relancer et dans ce cas je suis cuite.
– Je ne dirais pas ce que je sais, tu sais bien que je ne suis pas une moucharde.
– La question n’est pas là, si Wilcox a parlé, je tombe.

Rappelons que le Wilcox dont il est question était la taupe infiltrée sur le Siegfried 7 afin de permettre son piratage. Après avoir manipulé Rachel lors d’une escale technique sur Mabilla, il se servit d’elle pour s’infiltrer sur le vaisseau. Wilcox n’a pas parlé est n’est sans doute pas près de le faire, puisqu’il a été abandonné par ses comparses, qui sont donc les seuls à être au courant, sur une planète sans moyen de communication. Mais cela pour l’instant, Rachel l’ignore !

– Donc si je comprends bien, je ne peux pas rassurer ma famille, parce que ça te mettrait en danger, C’est ça ?
– Ben…
– Tu ne trouves pas que tu es un peu gonflée, non seulement Madame nous a mis dans une merde pas possible, mais maintenant qu’on est plus ou moins sortie d’affaire, Madame ne pense qu’a sa petite personne.
– Mais non, je disais juste qu’il fallait réfléchir…
– Ecoute-moi bien, dès qu’on sera sur Vargala j’envoie un message à la Terre. Tu comptes faire comment pour m’en empêcher ? S’énerva Florentine.
– Ce n’est pas comme ça qui faut poser le problème, si tu fais ça je vais en tôle !
– Si tu restes sur Vargala, on ne viendra pas te chercher.
– Qu’est-ce que tu veux que je foute sur Vargala.
– Tu feras la pute, tu n’auras qu’à demander à Karita, elle te donnera des cours de perfectionnement…

Rachel se jeta sur elle, les deux femmes roulèrent au sol…

Pas longtemps, les membres de l’équipage présent dans le mess parvinrent, non sans mal à les séparer.

L’incident parvient aux oreilles du capitaine Murenko.

– Tu sais ce qui s’est passé ? demande-t-il à Eymone, la seconde du vaisseau.
– Elles se sont engueulées et ça a dégénéré. Je n’ai pas cherché à comprendre, je les ai consignées dans leur cabine.
– Je vais les recevoir et leur dire de se calmer. Moi qui voulais les embaucher…
– On n’en a pas besoin !
– Ça aurait fait du sang neuf !
– Tu dis ça parce qu’elles te font bander !
– Même pas, la plus belle des trois, c’est Karita, et elle, elle ne demande rien, elle reste tranquille et elle a toujours le sourire… Dommage qu’elle ne veille pas s’amuser.
– Ah ! Et tu sais au moins pourquoi elle n’a pas voulu coucher avec toi ?
– C’est son droit !
– Oui mais tu sais pourquoi ?
– J’en sais rien, je ne dois pas être son genre, et puis je n’ose pas lui proposer de l’argent, il aurait fallu qu’elle fasse le premier pas…
– T’es pas con quand tu veux ! Tandis que Rachel, elle a bien voulu…
– Elle m’a pour ainsi dire fait comprendre qu’elle n’était pas contre, je n’allais pas dire non…
– C’était bien ?
– C’est une belle femme, un tout petit peu potelée, mais ça ne me dérange pas.
– Il paraît que Pacheco leur faisait bouffer des sucreries pour ne pas qu’elles maigrissent.
– Et t’es tombé amoureux ?
– Non !
– Menteur ! Et dis-moi vous avez fait l’amour comment ? Du classique ou les trucs que t’aime bien ?
– Ça te regarde pas.

Murenko repensa aux moments de plaisir qu’il avait passé avec Rachel. Cela avait commencé imperceptiblement, un échange de regard explicite au mess. Puis… (petit flash-back)

– Passez me voir dans une demi-heure.

Elle fut ponctuelle. Encore une fois ils se regardèrent dans le blanc des yeux.

– Faut-il faire du protocole ? Demanda Murenko.
– Non !

L’instant d’après ils étaient enlacées, s’embrassant comme des adolescents.

La sexualité de Murenko était assez compliquée, amoureux fou des femmes, il développait depuis quelques temps des tendances maso que son amie Winah, une tenancière de troisième ordre mais ô combien sympathique, avait su lui révéler. Il ne s’en était pas plaint, son seul regret étant de ne pas avoir vécu ces expériences plus tôt. Celui qui tient le rôle du soumis dans une relation sadomaso présente souvent une sexualité polymorphe inconsciente. C’est à la dominatrice de les lui révéler, c’est ainsi que des pratiques comme le plaisir anal, l’urologie ou même la bisexualité qu’il ne lui serait pas venu à l’idée d’expérimenter finissent par s’effectuer « en douceur » parce que l’ordre de les accomplir fait partie intégrante de la soumission.

Murenko ne se demanda qu’une seconde si avec Rachel il aurait besoin de lui demander des choses « un peu spéciales ».

Mais quand ils furent serrés l’un contre l’autre au cours de cet interminable baiser, c’est sa bite qui le rassura, elle bandait comme celle d’un âne.

C’est Rachel qui prit l’initiative de se déshabiller la première, Murenko qui l’imita ne se lassait pas d’admirer ce corps aux formes harmonieuses, ses seins lourds mais de bonne tenue, cette peau d’albâtre.

Murenko à poil faisait pâle figure à côté de cette déesse, Un peu rondouillard, peu sportif et trente ans de différence.

Alors vint la question qu’il n’aurait pas dû se poser :

« Qu’est-ce qu’elle peut bien me trouver ? »

Heureusement pour son érection, Rachel pris les choses en main (c’est le cas de le dire) et bientôt ils se retrouvèrent tous deux sur la couchette, la jolie blonde lui gobant la bite avec une énergie qui faisait plaisir à voir.

Il se laissa faire quelques minutes, puis sentant le plaisir monter, il se dégagea et voulu tout d’abord la pénétrer, mais un éclair de lucidité lui fit comprendre que la belle espérait probablement mieux qu’un coït express.

Alors il vint entre ses cuisses, lui écarta avec délicatesse les chairs de son sexe, les huma, et y porta la langue. Il se régalait des sucs que secrétait abondamment la jeune femme, il la sollicitait tellement que sa langue finit par être douloureuse. Le clitoris érigé paraissait impatient que l’on vienne l’honorer, Murenko le lapa, Rachel frissonna, il insista…

– Vas-y, vas-y, c’est trop bon, je vais partir… aaaaah

Murenko est content, il a sa petite fierté personnelle et adore donner du plaisir aux femmes. Il peut maintenant la prendre, lui fait signe qu’il va le faire.

– Dans mon cul ! Implore-t-elle.

« Oh, la cochonne ! »

Voilà qui l’excite et qui l’arrange. Qui l’excite, on devine bien pourquoi, qui l’arrange parce que le conduit étant plus étroit, cela ne pourra que faciliter la montée de son plaisir.

Rachel se met en levrette faisant admirer la splendide vue de son arrière train bien écarté sur l’entrée de ses orifices. Il la pénètre du premier coup et commence à la pilonner. Et la voilà qui réagit de nouveau en gémissant des râles de plaisir.

« Déjà ! Elle simule ou quoi ? »

Tout en subissant ses assauts, elle ne reste pas inactive, gigotant du popotin tant qu’elle le peut. Elle braille de plus en plus. Murenko sent la jouissance proche, en sueur, il accélère et finit par jouir dans ses entrailles.

Après un moment de récupération, Rachel se blottit dans ses bras, se fait câline, se fait amoureuse. Murenko craque et se laisse prendre au jeu, mais la question de tout à l’heure revient le tarauder :

« Qu’est-ce qu’elle peut bien me trouver ? »

L’après coït étant souvent le moment des grandes confidences et des révélations, il attend, mais Rachel ne dit rien se contentant de gratifier son partenaire du moment avec des petits bisous d’affection.

Au bout de cinq minutes, Rachel se leva.

– Faut que fasse pipi ! Précisa-t-elle
– Je peux regarder ?
– Mais, t’es un gros coquin, toi ?
– Oui parfois !
– Alors vas-y ! Regarde, fous en toi plein la vue !

Rachel se positionna sur la cuvette de la cabine de façon à ce que son partenaire puisse bien voir, puis elle ouvrit les vannes.

– Que c’est beau ? Commenta Murenko.
– T’aimes juste regarder ou t’as envie d’autre chose.
– Ben…
– J’ai compris, je vais te laisser, mais je reste à ta disposition, c’est quand tu veux, et c’était un moment bien agréable.

Des moments agréables, il y en eu d’autres, Rachel se montrait une amante ouverte aux fantaisies, mais restait toujours aussi mystérieuse. Et ce qui devait arriver arriva, Murenko s’amouracha. C’est exactement ce que cherchait la jeune femme.

– J’ai retrouvé ça dans mes affaires ! Lui dit-il quelques temps après en lui tendant un magnifique godemichet très réaliste.
– Hum, Joli joujou ! C’est pour moi ? C’est pour toi ? C’est pour nous deux ?
– Oui c’est pour nous deux, j’aime bien jouer avec.
– Tu te le fous dans le cul ?
– Oui !
– Mais t’es le roi des cochons ! Tu vas me montrer ça !
– Je ne demande pas mieux ! Répondit Murenko.
– Fous-toi à poil !
– Toi d’abord, j’ai envie de voir tes seins !
– Tu les aimes, hein mes gros nichons ? Tiens, je te les offre.

Murenko est comme fou et se jette sur cette splendide paire de seins qui a l’air de défier les lois de la pesanteur. Il les pelote, les soupèse, les caresse, en titille les extrémités, puis y va de la bouche et de la langue.

– On se calme, on se calme !
– Excuse-moi, tu me rends folle.
– Montre-moi comment tu bandes !
– On y va.

Et en deux temps, trois mouvements, voilà notre Murenko à poil et la bite fièrement dressée.

– Et ben dis donc, t’es en forme ! Penche-toi un petit peu et écarte-toi les fesses avec les mains, je vais t’introduire ce machin dans le cul.

Evidemment, il ne se fit pas prier.

– Humm ! C’est un peu étroit quand même ! Tu ne fais pas ça depuis longtemps ?
– Non, et je regrette de ne pas avoir commencé avant.

Rachel lui cracha abondamment sur la rondelle afin de bien lubrifier l’endroit,

– Allez ouvre-toi, ça devrait entrer !
– Vas-y ! Enfonce-le-moi bien !
– Cochon !
– Je sais

Cette fois l’objet en bien rentrée et la belle blonde le fait aller et venir dans l’étroit conduit, provoquant à l’homme des frissons de plaisirs.

– T’aimes, ça mon salaud ?
– C’est trop bon !
– Et une vraie bite, tu as essayé ?
– Eh oui !
– Et c’était comment ?
– C’était bien !
– Tu t’es fait enculer, alors ?
– Oui, continue… c’est bon
– Et avant, tu lui as sucé la bite à ce type ?
– Oui !
– Et tu as aimé, ça ?
– Oui !
– T’es un gros suceur de bites, alors ?
– Et j’ai même pas honte !
– J’aimerais bien que tu fasses ça devant moi un jour !
– Ça peut se faire, mais pas dans le vaisseau !
– ?
– Je t’expliquerais, continue !
– J’aimerais bien que tu t’occupes un peu de moi. Lui dit Rachel
– On va faire un truc.

Murenko s’assit alors sur le bord du lit coinçant ainsi le gode dans son orifice et invita Rachel à venir le chevaucher. Une proposition qu’elle ne refusa pas, préférant toute fois s’empaler par l’anus plutôt que par la chatoune.

– Comme ça on sera deux enculés ensemble ! Commenta-t-elle avec malice.

La position est excitante, Rachel faisant tout le travail avec une cadence qui lui faisait balloter les seins bientôt trempés de sueur.

– Je vais… je vais… balbutia le capitaine.
– Moi, aussi Aaaahhhhh.

Les deux amants roulèrent sur le côté et s’embrassèrent sauvagement.

– Elle est insonorisée, ta cabine ?
– J’en sais rien, mais je m’en fous.

Après avoir repris ses esprits, elle se dit qu’il était sans doute maintenant temps de « se lancer à l’eau », mais avant : une petite diversion :

– C’est quoi, ce que tu voulais m’expliquer ?
– Ma sexualité ne regarde pas mon équipage, ils n’ont pas à connaitre mes pratiques ni à les commenter.
– Tu pourrais être au-dessus de ça, non ?
– Les choses ne sont pas si simples, admettons que je fasse un truc avec un mec sur le vaisseau et que ça ne se passe pas très bien, comment je fais quand ensuite je le croise dans la coursive ?
– Evidemment ! Mais en fait je voulais te parler d’autre chose : je peux te dire un secret ?
– Oui ! J’adore les secrets.
– Ne rigole pas, c’est grave !
– ?
– Le piratage du Siegfried 7, c’est grâce à moi que le cheval de Troie est entré.
– Pardon ?
– C’était mon premier vol, j’ai été bizuté de façon humiliante, je désirais me venger. Il se trouve qu’on a dû se poser sur Mabilla suite à un souci technique. Je suis sorti faire un tour et j’ai rencontré un type qui m’a fait un chantage à la séduction, comme une conne je suis tombée amoureuse et il m’a manipulé pour que je le cache avec ses copains jusqu’au décollage…
– Eh ben…
– Comme tu dis…
– Mais j’avais cru comprendre que c’était Jerko qui avait fait le coup…
– C’est bien lui !
– Le monde est petit, j’ai travaillé pour Jerko, avant d’avoir mon propre vaisseau, j’étais « ingénieur sanitaire », je n’ai jamais approuvé les saloperies de Jerko, j’ai parfois essayé de le freiner, mais finalement je n’étais pas meilleur qu’un autre, j’avais un bon poste, royalement rétribué… Ça aide hélas parfois à calmer les consciences. Et puis un jour il y a eu du grabuge, des jeunes cons ont organisé une mutinerie avec la complicité du navigateur, j’en ai profité pour partir en essayant de jouer une carte personnelle… (voir le premier tome)

Murenko était parti pour lui raconter sa vie… ce n’est pas que ça ne l’intéressait pas, mais…

– Et Wilcox, tu l’as connu ?
– Oui, c’était son second, il ne valait pas mieux que lui, plus élégant mais plus sournois. C’est lui qui t’a débauchée, c’est ça ?
– Ben oui !

Murenko commençait à se dire qu’il s’était fait piéger. Rachel le regardait maintenant avec des yeux de biches. Il décida alors qu’il la protégerait, mais comment ?

– Si les autorités te retrouvent, tu plonges ! C’est ça ?
– Oui !
– Qui est au courant à part Wilcox ?
– Florentine et puis Fédora… oui je sais je ne t’ai pas tout raconté…

Alors elle lui raconta sa rencontre avec Fédora, et la façon dont, sur un simple coup de tête elle l’avait prévenue que le vaisseau allait être piraté.

– Fédora ne parlera pas, de toute façon, elle ne sait pas tout. Florentine c’est plus compliqué, on est resté très proche quand on était en captivité, mais aujourd’hui elle veut prévenir sa famille, ça peut se comprendre, sauf que ça va me retomber sur la gueule.
– OK, laisse-moi réfléchir, je vais trouver une solution.

Fin du flash-back

C’est donc après cet incident où Rachel et Florentine en virent aux mains que Murenko convoqua les deux jeunes femmes.

– Bon, j’ai pris des dispositions, elles ne sont pas négociables… on manque de recul et d’informations, une fois sur Vargala, on y verra plus clair et on prendra des décisions définitives.
– Je pourrais prévenir ma famille ? demanda Florentine.
– Oui, mais je ne sais pas encore comment, en attendant vous allez rester sages toutes les deux, et arrêtez de vous faire la gueule.

Une fois le Stratus posé sur le tarmac de Vargala. Murenko fit installer Florentine et Rachel dans une barge. C’est Eymone qui la conduirait.

– Huit jours Florentine, je te demande huit jours, après ce délai tu pourras prévenir ta famille…
– Mais pourquoi ?
– Le temps que Rachel change d’identité.
– C’est idiot, mon message n’arrivera que dans trois semaines, pendant ce temps-là, elle ne risque rien
– Ne croit pas ça, il y a des indics, ici !
– Bon, admettons !
– Je veux ta parole !
– Je te la donne mais tu n’es pas obligé de me croire !
– Je prends le risque.

A suivre

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4 réponses à L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) –30 – Baisodromes cosmiques par Nicolas Solovionni

  1. Verdier dit :

    Une partouze d’anthologie

  2. Baruchel dit :

    C’est quand même plus rigolo et excitant que Star trek, non ?

  3. Darrigade dit :

    j’aime bien dans les récits quand ça partouze à fond ! des partouzes vassiliennes bien évidemment avec du bisex et autres petites perversités que l’on adore ici

  4. Forestier dit :

    Les deux passages sexuels sont remarquables , notamment le premier, ce n’est jamais évident de décrire une partouze sans qu’on s’y perde entre tous les personnages et ce qu’ils font. ici c’est particulièrement réussi et très bandant. Bravo !

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