Lits résistibles (en voilà un titre ?) par Alexis Defond-Rossignol

L’action de ce délire urbain se déroule un mercredi, au mois de septembre

Nous sommes dans le seizième arrondissement près d’une bouche de métro. Il
est 8 heures et demi du matin, la journée s’annonce ensoleillé et
probablement très chaude.

Fred s’est réveillé de bonne heure, il n’arrivait pas à dormir, et en
désespoir de cause avait décidé, dans l’ordre : de se lever, de se doucher,
de s’habiller « décontracté mais avec des vêtements de marque » et de
descendre prendre son petit déjeuner au bistrot du coin. Fred ne fait rien
dans la vie, il est rentier, sa tante lui a laissé en héritage une belle
collection d’appartements, et le paiement des loyers lui assure un revenu
substantiel. Riche et glandeur à 30 ans.
Il n’y a qu’un client au comptoir, c’est Eric, ce dernier cultive un look
très bohème, tunique blanche très ample, barbe en pointe et catogan. Après
avoir essayé en vain de monnayer ses travaux d’artiste peintre, il s’est
aperçu que pour briller dans le milieu de la peinture contemporaine, il
suffisait à défaut de talent, d’un peu de culot et de quelques
connaissances. Depuis, il travaillait beaucoup moins et gagnait beaucoup
plus.
Les deux hommes se connaissent, ils leur arrivent de se mesurer aux échecs,
en fait, ils y jouent aussi mal l’un que l’autre, sinon ils causent,
critiquent tout le monde et s’échangent leurs anecdotes, parlent de leurs
dernières conquêtes, l’un comme l’autre sont aussi dragueurs que
célibataires convaincus.

Et voici que justement vient s’approcher du bar, une créature…
une créature comment dire ? Elle est blonde, fausse blonde, mais genre
fausse blonde qui s’assume, les cheveux sont raides et coupés au carré, le
visage lisse et les pommettes relevées, les lèvres sont bien ourlées et le
nez finement dessiné. La silhouette est agréable, les formes sont devant,
les formes sont aussi derrières, et le tout est habillé d’un ensemble
blouson, pantalon en vinyle et chaussé de talons qui ne sont pas aiguilles
mais qui sont néanmoins vertigineux. Une apparition !

– Joli lot ! Juge Fred !
– Une pute ! Répond Eric sur un ton désabusé mais néanmoins hypocrite.
– Et alors, elle est belle, cette femme, non ?
– T’aime le genre domina ?
– Ça change ! J’ai déjà eu quelques expériences comme ça, évidement
faut pas que ça aille trop loin…
– Des petites fessées ?
– Et même un peu de martinet ! Avoue Fred !
– De toute façon, elle est indraguable ! Reprend Eric
– Personne n’est indraguable ! Répond Fred péremptoire.
– 100 euros que tu n’y arriveras pas !
– Pas assez cher !
– 500 euros !
– Pari tenu ! Avant midi je la baise !
– Et comment je vais savoir ?
– Tu reste avec moi, on va la suivre, quand je l’aurais dragué, tu
continueras à nous suivre !
– Et tu crois que j’ai le temps de jouer à ces conneries ?
– Je crois, oui !

La jeune femme, appelons là Carole, ne remarque même pas la présence de nos
deux parasites, et semble passionnée par la vision de sa tartine beurrée
qu’elle trempe délictueusement dans sa tasse de double crème. Elle prend son
temps, regarde sa montre, ouvre son sac à main, en extrait un petit miroir,
vérifie son maquillage, embarque la monnaie contenue dans la petite soucoupe
traditionnelle et sort du bistrot. Nos deux blaireaux la suivent. Et tout ce
petit monde se précipite vers la bouche de métro.

Laissons les voyager, leur trajet ne présente aucun intérêt pour notre
histoire et rendons-nous ailleurs pour l’instant !

Cet ailleurs ce sera la rue du Faubourg Saint Antoine, dans le 12ème près de
la Bastille. Cette rue possède une étrange particularité, en effet
pratiquement tous les commerçants sont des marchands de meubles…

Vers le milieu de la rue… non pas là… sur le trottoir d’en face, un peu plu
loin, l’un de ces magasins est spécialisé dans la literie. Son propriétaire
est un certain monsieur Bertin, il aurait donc pu enseigner son magasin Lits
Bertin, cela aurait parfaitement convenu à ce genre de récit, mais sans
doute moins à la clientèle potentielle, le magasin a donc été baptisé Lits
Résistibles. On est tous pliés de rire ! Le mercredi, matin, moment creux
par excellence, un seul vendeur exerce, c’est Gaétan, archétype du vendeur
de ce type de produit, la trentaine, costume strict, coiffure soignée,
chemise bleue et cravate discrète.
Il s’emmerde Gaétan ! Il l’a déjà dit à son patron ! Pourquoi ouvrir si tôt
le mercredi, c’est le jour des gosses, personne ne vient acheter un lit à
cette heure là, mais le patron n’entend jamais rien (air connu)

Revenons dans le métro : station Bastille : Carole descend ! Les deux
blaireaux lui emboîtent le pas !

– Si ça se trouve, elle va voir un client, tu vas avoir du mal à la
draguer ! Intervient Eric, notre peintre contrarié !
– Laisse faire mon intuition ! Répond Fred
– Et elle dit quoi ton intuition ?
– Elle dit que ce n’est pas une professionnelle !

Carole s’engage rue du Faubourg st Antoine, elle s’arrête de temps à autre
devant une vitrine, semble alors en proie à de longues réflexions. Une
vitrine, deux vitrines, plein de vitrines, et la voici plantée devant celle
de Lits résistibles.

– A la prochaine vitrine, j’attaque ! Prévient Fred

Pas de bol pour Fred, car Carole pénètre dans la boutique !

– Raté ! rigole Eric
– Pas du tout, viens !
– On ne va pas rentrer ?
– Mais si ! Un magasin, c’est super pour draguer !
– Bon alors on y va !

Il n’en revient pas Gaétan, le carillon d’entrée vient de sonner deux fois.
D’abord une cliente potentielle, mais alors quelle cliente ! Ça lui aurait
plu d’être seul avec elle… mais d’où sortent ces deux guignols ? Trois
clients à cette heure, un mercredi, voilà de quoi reconsidérer certaines de
ses certitudes !

– Madame ?
– Je voudrais un lit, mais un lit assez haut !
– Assez haut ! Mais pourquoi assez haut ? Répond Gaétan a qui on
n’avait jamais encore demandé une telle chose !
– Je n’ai pas besoin de me justifier, je cherche un lit assez haut, en
avez vous ? Répond Carole très sèche !
– Bien sûr, répond Gaétan, mouché.

En fait, il n’est sûr de rien, mais il lui faut retenir sa cliente, après
son talent de vendeur fera le reste !

– Je vais vous montrer tout cela, mais je vous demande une seconde, je
vais faire patienter ces deux messieurs !

Gaétan se dirige vers nos deux zigotos !

– Ces messieurs désirent voir quelque chose ?
– Nous allons regarder, et nous vous appellerons quand nous aurons
décidé ! Répond Fred !
– Alors je vous laisse regarder ! Répond Gaétan, tout heureux à la
perspective de pourvoir prendre son temps avec la belle cliente.

Et tandis que nos deux parasites s’en vont faire semblant de s’intéresser
aux lits du rez-de-chaussée, Gaétan parvient à persuader Carole que de bien
plus beaux lits sont en exposition au premier étage, ils prennent donc
l’escalier pour s’y rendre.

– Actionne la porte d’entrée ! Demande Fred à son compère !
– Pourquoi foutre ?
– On dit pourquoi faire ! Pour qu’il se figure qu’on est ressorti !
!
Après avoir usé de ce grossier stratagème, ils montent discrètement
l’escalier et se mettent en planque derrière un énorme meuble de rangement.

– Voyez ce modèle, c’est ce qui se fait de mieux !
– Il n’est pas assez haut !

Gaétan hésite, il n’a pas envie se faire rembarrer une seconde fois, mais ce
doit être sa nature, il faut qu’il jacte, il faut qu’il cause, pour lui
c’est de l’argumentation, ça fait parti du métier !

– La tendance actuelle est de faire les lits le plus bas possible,
c’est historique en fait, autrefois, on grimpait sur le lit, le lit était
une véritable cabane isolée du reste, on y montait parfois avec une petite
échelle ou à l’aide de quelques marches, et il y avait un rideau qui…
– Ecoutez, je ne suis pas venu ici pour écouter un historique de
l’histoire des plumards, je veux un lit haut, un point c’est tout, et si
vous en avez pas, autant le dire tout de suite, ça m’évitera de perdre mon
temps.
– Je suis désolé !
– Vous pouvez ! Alors vous en avez ou vous en avez pas ?
– Je crois que ce modèle est ce qu’il y a de plus haut !
– Vous dites ça sans le regarder, alors qu’on ne vous a probablement
jamais posé la question, vous vous foutez de moi, ou quoi ?
– Je, je..
– Je quoi ? Et arrêtez de me reluquer comme cela, vous n’avez jamais de
cliente ?

Le moment de stupeur passé, Gaétan, refait surface !

– Des clientes aussi ravissantes que vous, c’est assez rare, si vous
voulez bien me permettre ?
– Justement, je ne vous permets pas !

Gaétan se rappelle ses cours de vente, il y a un moment ou l’on sait que
quoiqu’on fasse, la vente ne se fera pas, il faut à ce moment là en tirer
les conclusions, et se débarrasser du client s’il ne s’en va pas de
lui-même…

– Alors restons en là, peut-être trouverez-vous votre bonheur chez un
de mes confrères ?
– C’est bien dommage que vous n’ayez pas l’article, pour une fois que
je tombais sur un vendeur qui soit joli garçon !

Du coup Gaétan devient tout rouge ! Il reprend espoir

– Si vous voulez, on va mesurer quelques lits et on va bien en trouver
un qui soit plus grand que les autres…
– Remarquez, je vous dis ça, mais n’en tirez aucune conclusion, je ne
suis absolument pas draguable, c’est moi qui choisit, c’est moi qui décide,
je suis un peu dominatrice, voyez-vous !
– Oui, oui ! Bredouille gaétan. Euh c’est peut être pas la peine de
mesurer, à vue d’œil celui-ci me parait plus haut que les autres !
– Vous n’aimez pas les femmes dominatrices ?
– Tout dépend de la femme, avec une femme telle que vous cela ne me
générais pas du tout !
– Vous n’auriez pas du dire ça !
– Pourquoi donc ?
– Vous verrez bien ! Donc pour vous c’est celui-là le plus haut !
– Oui, absolument !
– Je peux l’essayer ?
– Bien sur ! Vous pouvez vous asseoir dessus !
– Parce que chez vous pour essayer un lit on s’assoit dessus ?
– Non, vous pouvez même vous y allonger, je vais juste vous demandez de
retirer vos chaussures.
– Parce qu’essayer un lit, c’est s’allonger dessus ?
– Ben !
– On fait quoi dans un lit d’après vous ?
– Euh !
– Vous êtes décidément bouché. Débrouillez-vous pour virer vos deux
clients du dessous et je vais vous montrer

Gaétan se souvient alors avoir entendu le carillon !

– Mais ils sont partis !
– Comment le savez-vous ?
– J’ai entendu le carillon
– C’est peut-être quelqu’un d’autre qui est entré !
– Je vais voir…

Gaétan revient quelques secondes après !

– Ils sont bien partis :
– Alors on va l’essayer !

Carole pose alors son sac à main sur bord lu lit, et se débarrasse de son
blouson. Elle a en dessous un petit haut assez décolleté à très fines
bretelles qui laissent les bras nus. Gaétan n’en peut plus ! Il ne comprend
pas ! Et nos deux parieurs toujours dissimulés derrière leur meuble en sont
au même point. Ces messieurs auraient pu penser qu’elle en serait restée là
et qu’elle se serait ensuite allongée sur cette belle literie… mais non,
elle retire son haut, Gaétan a les yeux exorbités, il se demande si elle va
commettre la folie de dégrafer son soutien-gorge. Elle le fait et deux
magnifiques seins piriformes ornés de belles aréoles brunes et de jolis
tétons érigés apparaissent…

– Je…
– Je quoi ? Vous n’avez jamais vu une poitrine ?
– Euh, il n’est peut-être pas nécessaire de…
– Dis donc, vendeur de mes fesses ! Tu as bien dis que tu accepterais
de te faire dominer !
– Oui, mais…
– Silence, ! Ou je te flanque une dérouillée. ! Et d’abord fout toi à
poil !
– Qui ? Moi ?
– Bien sûr toi ! Qui veut tu que ce soit ?
– Mais enfin, si quelqu’un vient ?
– C’est pas mon problème !
– Euh, alors, je vais bloquer la fermeture !
– Pourquoi faire, je n’ai pas l’intention de faire durer les choses
cent sept ans ! Allez à poil !

Alors comme dans un rêve Gaétan se débarrasse de ses vêtements, et tandis
qu’il le fait Carole termine son propre déshabillage, son pantalon est
retiré, sa culotte suit. Nos deux voyeurs ont maintenant la vision du corps
de déesse de la belle. Ils bandent comme des cerfs amoureux.

– Maintenant monte sur le lit et fout toi à quatre pattes ! On va
tester le plumard ! Ordonne Carole !

Le vendeur s’exécute.

– Je vais te faire un cul tout rouge ! Prévient alors la jeune femme.

Elle ouvre alors son sac, en sort un martinet, se met debout sur le lit et
commence à fouetter le vendeur qui n’a jamais encore connu pareille
situation.

– Pas trop fort quand même !
– Je fais ce que je veux ! Dis le que tu es mon esclave !
– Hein ?
– Dis le que tu es mon esclave ?
– Si vous voulez, mais pas si fort !
– Je n’ai pas bien entendu !
– Je suis votre esclave !
– T’aimes ça que je te fouette ?
– Ce doit être parce que je suis super excité !

Carole fouette à grande volée, contrôlant l’impact du martinet sur les
fesses du vendeur, en le faisant, elle accomplit une sorte de mouvement
trépignant des pieds qui font bouger toute la literie. Mais cette dernière
est aussi solide que silencieuse ! Du bon matériel.

Fred, n’en peut plus, il a sorti sa bite et se branle carrément. Eric se
sentant encouragé, hésite pourtant à l’imiter, mais l’excitation aidant, il
lorgne sur la biroute de son complice ! Une jolie queue bien droite, bien
dessinée au gland reluisant ! Un bien bel organe ! Il sent qu’il va faire
quelque chose de pas si courant !

– Elle est belle ta queue ! Chuchote-il à l’oreille de Fred
– Pourquoi ? Ça t’intéresse ?
– Non, je disais ça comme ça !
– Parce que si vraiment ça t’intéresse, on peut s’arranger !
– Je peux juste toucher un peu alors ?
– Vas-y touche !

Carole est complètement excitée par ce qu’elle fait, Le cul de Gaétan est
maintenant tout rouge, elle retourne farfouiller dans son sac et en sort un
joli gode vibrant qu’elle encapuchonne d’un préservatif ! Puis elle approche
l’objet du cul du vendeur !

– Oh ! Tu fais quoi ? Questionne ce dernier, craintif.
– Je vais t’enculer ! Répond Carole comme s’il s’agissait de la chose
la plus naturelle du monde.
– Mais ça va pas, non ?
– Tais toi, t’y connais rien !
– Mais je ne veux pas !
– Et après tu pourras me prendre !

Evidement c’est un argument ! Et Carole introduit donc l’objet dans le cul
du vendeur ! On ne lui a jamais fait ça ! Après quelques secondes pendant
lesquelles il faut bien forcer cet orifice non habitué à de tels outrages,
l’olibos s’est enfoncé dans le rectum et le vibrateur s’est mis en marche,
produisant de curieuses sensations dans le derrière à présent dépucelé de
notre vendeur

– C’est bon, hein ?
– C’est pas désagréable ! Concède Gaétan

Derrière le meuble, les choses ont évolués et Eric a maintenant englouti la
bite de son comparse dans la bouche et lui fait une fellation en règle, tout
en s’auto-masturbant. Les deux bites sont gonflées à bloc et ne vont pas
tarder à lâcher leur jouissance dans quelques instants.

Retour à Carole qui donne des instructions à son esclave de rencontre :

– Bon maintenant, je m’allonge, tu viens sur moi et tu me prends et tu
as intérêt à être à la hauteur !

Bandé comme il est Gaétan, se prépare, il enfile la capote que lui tend
Carole, il s’allonge sur elle, n’ose pas quémander un baiser sur les lèvres,
mais s’aventure sur les seins, il les caresse, les pelote, les triture, sa
bouche vient en renfort de ses mains, il embrasse, il suçote, il lèche. Il
s’approche du téton….

– Allez viens ! Le presse Carole.
– On n’est pas à cinq minutes ! Tente de parlementer le vendeur.
– J’ai envie que tu me prennes tout de suite ! D’accord ?

Gaétan se met donc en position afin de pénétrer cette créature de rêve, sa
bite s’approche de la chatte, cette si belle petite chatte à moitié épilée
de ses poils afin qu’on puise en admirer le fin découpage. Il est juste là
où il faut, il va la pénétrer….

…quand soudain elle pousse un cri :

– Mon mari ! Vite planque-toi !

A ces mots, Gaétan par pur réflexe dégringole du lit et s’en va pour se
cacher en dessous, mais le lit n’est pas assez haut et dans sa précipitation
il s’assomme à moitié contre la boiserie et se provoque une énorme bosse..

– Ah Ah ! Rigole Carole, je t’avais bien dis qu’il n’était pas assez
haut ! Il ne vaut rien ton plumard !

Elle se rhabille, Gaétan penaud, ne comprend plus rien et à moitié étourdi,
tente de rassembler ses affaires afin de se rhabiller à son tour. Il est
complètement frustré par cet épilogue imprévu, il cherche en vain le mari
qui bien sûr n’existe pas !

– Bon, il ne te reste plus qu’à me l’offrir ton plumard, puisqu’il ne
vaut rien ? Tente Carole.
– Je ne peux pas, mais je peux vous faire une belle remise !
– Tu ne veux pas me l’offrir ?
– Non, je suis désolé !
– Mufle ! Répond-elle, faisant le geste de se retenir de lui balancer
une gifle.

C’est alors qu’intervient Fred suivit de près par Eric !

– Hum ! (ça c’est Fred qui nous fait un raclement de gorge)
– Mais vous étiez-là, vous ? Bredouille le vendeur, comprenant de moins
en moins ce qui se passe
– Oui nous somme là, et voyez-vous, cela nous ferait énormément plaisir
que vous offriez ce lit à mademoiselle.

Gaétan évolue la situation. Il n’y a aucune menace dans les propos de Fred.
Mais le rapport de force ne lui est pas favorable, il préfère jouer la carte
de la prudence !

– Bon, bon on va faire un petit effort ! Finit-il par lâcher.
– Je vous remercie de votre intervention ! Intervient Carole à
l’adresse de Fred.
– Mais c’est un plaisir, voyons, que de secourir un aussi belle femme
que vous !
– Flatteur !
– Me ferez-vous simplement l’honneur de vouloir prendre un verre avec
moi ?
– Pourquoi pas, mais vous êtes bien sûr conscient des risques que vous
prenez ?
– Mais je suis prêt à les assumer ! Répond Fred, puis se tournant vers
Eric : « Nous nous reverrons demain, n’oublie pas de passer à ta banque ! »

Moralité : absolument aucune !

Alexis

PS : Soyez gentil, ne m’écrivez pas pour me dire que tout cela est
invraisemblable, je le sais bien que c’est invraisemblable. Mais qu’il me
soit permis de défendre le droit au délire !

a_defond_rossignol@hotmail.com

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2 réponses à Lits résistibles (en voilà un titre ?) par Alexis Defond-Rossignol

  1. pluviose dit :

    De la folie furieuse, mais c’est très agréable à lire.

  2. jean-Seb dit :

    Et on rigole, et on s’amuse 😉

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