Un pipi frissonnant par Jean-Michel_et_Martine

Suite à une chute grave dans un escalier, une amie de Martine se trouvait en
rééducation dans un centre de la banlieue lilloise : « L’Espoir ». Excellente
enseigne pour ceux qui y sont soignés.
Nous avions décidé d’aller lui rendre visite. Sur l’autoroute, il y eut,
évidemment, l’indispensable pause à la station-service pour le pipi de cinq
heures. Les deux portes des toilettes étaient grandes ouvertes, Martine pris
la première et fut surprise que je la suive. Je lui fit remarquer qu’elle
était chez les hommes.

– Bon… après tout zut ! . il n’y a pas un chien dans la boutique, à part
nous… Dit-elle pour s’excuser.

Et pendant que j’occupais un urinoir, elle entra délibérément dans une des
deux cabines. J’entendis se fermer le verrou, deux talons prendre position,
puis la chasse d’eau.

– Ici c’est bien. il y a un plafond. On est pas trahie par les bruits, …
apprécia-t-elle.

Après quelques hésitations, nous arrivons au centre, accueillis par l’amie
toute heureuse de notre visite. Le temps passait vite. Les deux copines
bavardaient, échangeaient des propos sur tout et rattrapaient tout ce
qu’elles ne s’étaient pas dit depuis un mois. A peine pouvais-je, de temps à
autre, intervenir dans la conversation.

Comme une maîtresse de maison, l’amie nous invita à la cafétéria, ouvrant le
chemin de son fauteuil roulant, et la conversation continua de plus belle.
Il était dix-neuf heures, en cette fin décembre la nuit était déjà tombée.
Après les embrassades rituelles, on se souhaita mutuellement plein de choses
et ce fut, dès la porte franchie,sortant de la chaleur de la cafétéria, le
froid humide qui nous tomba sur les épaules.
Il y avait, en plus, un petit brouillard prometteur de soucis sur la route.

– Brououououh… ! Fit Martine en remontant son col de veste… Qu’il fait
froaaaaaaad !

Elle semblait cramponnée à la bretelle de son sac et marchait à petits pas
serrés.
Une large allée nous conduisait au parking à une centaine de mètres de
l’institut. Ce parking fait une trentaine de places, presque toutes occupées
à cette heure de fin de visites. Il est situé le long de la rue dont il est
séparé uniquement par une petite barrière en béton bordée de troènes. Deux
gros lampadaires l’éclairent verticalement sans aucune ombre.

Entrant dans l’allée, j’actionnais la télécommande et on entendit le « clac »
du déverrouillage des portes. Martine se précipita pour s’installer à la
place du passager, espérant y trouver une température un peu plus clémente.
Il y avait une autre voiture entre la notre et la rue. La place devant et
celle de l’autre allée étant occupées, les environs déserts, j’en profitais
pour faire discrètement une petite vidange entre notre voiture et celle d’à
côté. Ne me voyant pas prendre immédiatement place au volant, et devinant ce
que je faisais, Martine, col de veste toujours serré à deux mains,
ressortit.

– Egoïste… et moi alors ?… Comment il est le parking ?
– Froid… Brumeux… Humide… Très éclairé… Presque complet… Et
j’ajoute pour te tenter : désert !
– Jusqu’à la station service, il faut combien de temps ?
– Environ trente minutes
– Tant que cela ?… .Tu ne vois personne aux environs ?
– Non… On à une vue à plus de cent mètres, c’est désert….Et côté rue
c’est bouché par l’autre voiture tu vois bien ?
– Bon, j’y vais. Ca va aller vite !

Elle fit le tour par l’avant et vint me rejoindre. Elle prit encore quelques
secondes pour jeter un regard circulaire.

Rassurée par le calme et sans doutes par ma présence, oubliant le lieu et la
lumière violente, remontant la veste, elle dégrafa la ceinture, ouvrit la
fermeture Eclair, et le pantalon et le slip descendirent un peu sur ses
cuisses.

Tout de suite, dès qu’elle fut accroupie, et comme elle devait
garder les jambes serrées, j’eus droit au chuchotement de ma petite source
juste à mes pieds. Pendant qu’un ruisseau progressait derrière elle vers la
voiture voisine, je pouvais admirer le galbe de son petit cul blanc sur ses
mollets.

– Houlala !….Je me les gèle !
– De quoi parles-tu ?
– De mes fesses bien sûr… Evidemment… Pas d’autres choses !…crut-elle
bon de préciser avec son petit rire.

Le chuchotement s’arrêta.

– C’était quand même un vrai. J’aurais eu du mal à le tenir jusqu’à la
station service.
Je lui tendis un des kleenex que j’avais toujours dans une poche. Elle se
releva un peu
et le passa avec soin entre ses jambes. Elle me le rendit en disant :
– Tiens… Merci !
En remontant le slip et le pantalon, elle regarda le sol et constata :

– Tu te rends compte s’il était gros mon pipi ?
– Tu aurais pu le faire à la cafétéria avant de sortir, par précaution.
– Les toilettes dans ces endroits…. je préfère pas. Je visais la station
service où l’on s’ est arrêté en venant, mais je ne pensais pas qu’elle
était si loin.
– Heureusement, tu avais une place idéale sur ce parking entre les deux
voitures.
– Oui mais toute seule sans toi, je ne faisais pas. Dans de telles
circonstances, sur un parking, et en plus en pleine lumière… .j’ai besoin
de mon garde du corps, tu le sais bien mon Jean-Mich’ ? J’ai les fesses…
et le reste… gelés.
– Faute de pouvoir te les réchauffer ici, je pousse un peu la clim’, dans
quelques minutes ça ira mieux.

Sortis des bretelles, des ronds points, et des panneaux indicateurs sans
éclairage, nous avons retrouvé l’autoroute et une température plus agréable
dans la voiture.

– Tu vois, en fait, quelques secondes à l’abri des regards suffisent. Je
n’ai pas chronométré, mais même un gros pipi, tu vas vite pour le faire, tu
risques peu d’être vue.
– Oui, je sais, encore faut-il que je sois sûre de ne pas être vue. Si je
sens le moindre risque, je ne saurais pas faire. S’il y a un petit risque,
ta présence me rassure. C’est vrai qu’en catastrophe, sur ce parking c’était
bien. Et comme je n’avais aucune arrière-pensée, ta présence rapprochée ne
me gênait pas, au contraire.
– Un pipi de petite fille ça n’est pas très excitant ni très érotique. J’ai
juste vu un peu tes fesses, et j’ai entendu le murmure de la petite source.
– Je sais. C’est parce qu’avec le pantalon je ne pouvais pas trop écarter
les jambes. J’aurais dû ouvrir un peu avec les doigts, je n’y ai pas pensé.
– Ne regrettes rien. J’adore ce petit bruit.
– Je m’en souviens. Je ne pouvais pas faire debout à cause du pantalon, et
même si j’avais été en jupe, debout,sur le bitume, j’éclaboussais partout, à
moins que j’arrose une portière ?… A ce propos, j’ai peut-être trouvé une
solution pour mes urgences en voiture. Il suffit de s’arrêter, et sans
ouvrir les portes ça devrait marcher.
– Tu ne vas pas me demander de découper le plancher avec un ouvre-boîte…
dis-je en riant.
– Non… Pas d’ouvre-boîte. J’ai eu cette idée en me souvenant d’une photo
vue sur le Net. Tu sais la fille assise au bord de la voiture en bordure de
route, les pieds sur le sol, entrain de pisser ?
Evidemment de la route ça se remarque, ça ne passe pas inaperçu, tu parles !
Pas difficile de deviner ce qu’elle fait, c’est pareil qu’accroupie entre
les portes ouvertes. Non… j’ai une autre idée….une façon de faire plus
discrète.

– Expliques, je suis impatient de savoir.
– Attends… Attends… Minute. Je suis tes conseils. Tu nous as dit en
séminaire l’autre jour, pour être logique et faire du bon travail il faut :
Une idée… un projet… une maquette… une réalisation.
– Bravo Martine… tu as bien retenu mes cours.
– Et bien disons que j’en suis au projet, je pense à la maquette. Si ça
marche, tu auras une démonstration de la réalisation.
– Je ne peux pas avoir un petit aperçu ?
– Non ! … Mais je dirais juste que ce sera un beau pipi que tu aimeras,
j’en suis sûre, et qui rendra sans doutes services à beaucoup de femmes.

Jean-Michel et Martine
Janmich59@aol.com

NDW : cette très belle illustration n’a pas grand chose à voir avec le
récit, mais les lecteurs nous en pardonnerons, je pense

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