Avis à la population : J’aime bien développer des histoires à chutes. L’érotisme n’y est qu’une indispensable épice, l’humour en est une autre. Cela m’amuse et c’est mon truc ! Malgré tout, je me suis demandé, si je saurais écrire une histoire carrément porno. Alors je vous propose celle-ci :
La scène représente un salon bourgeois. Sur la gauche un vaste divan. Au centre un tapis d’orient. A droite un petit guéridon. Au fond un placard à balais, entrouvert et uniquement occupé par un plumeau à poussière.
Robert ne travaille pas le lundi, il s’est acheté un micro tout neuf, Robert, mais ne sachant pas bien se servir de ce genre de chose, il a contacté une jeune femme par petite annonce, une étudiante qui justement donnait des cours de micro informatique. Elle se prénomme Elodie, n’a pas encore 20 ans et elle à de très longs cheveux châtains clair, et un petit corps bien proportionné.
Comme tous les lundis sa femme Anne-Thérèse rentre vers 14 heures et c’est alors qu’elle vit cette incroyable scène sur le canapé familial :
Elodie couchée sur le canapé et pratiquement nue suçait avec application la bite de son mari qui naturellement se laissait faire et avait une grosse carotte enfoncée dans le trou du cul !
– Oh !
Alors Anne-Thérèse, hurla, menaça, invectiva, rouspéta, crisa, mais que nenni, que nenni, rien n’y fit !
C’était comme si les deux amants ne l’entendaient point.
Fanette, la femme de ménage vint rejoindre Anne-Thérèse, Fanette était une petite blonde un peu nunuche qui aurait pu être mignonne si elle avait daigné s’arranger un tout petit peu.
– Ben oui, il y a plus de deux heures que ça dure ! C’est le démon qui a fait cela, ils n’entendent plus rien !
– Le démon ?
– Oui et d’ailleurs je me suis permise d’appeler un exorciste !
– Un exorciste ? !
– Oui ! Il va arriver d’une minute à l’autre !
– Bien, disparaissez ! Je vais m’occuper de cela toute seule, et merci encore !
– Je ne peux pas rester pour…
– Non !
Mais Fanette était une femme curieuse, elle n’avait jamais assisté à un exorcisme, et n’en aurait sans doute plus jamais l’occasion. Elle voulait voir ! Elle attendit qu’Anne-Thérèse ait le dos tourné et se faufila dans un étroit placard du salon, celui destiné à recevoir la planche à repasser
– Non ! Mais regardez un petit peu ! C’est Satan qui est venue nous pervertir parce que nous sommes un couple qui refuse de se laisser pervertir ! Il n’y a pas d’autres explications ! C’est une abjection ! N’est ce pas ? !
L’abbé Xavier n’avait que rarement eu l’occasion de mettre à exécution ses qualités d’exorciste, et en tous les cas jamais dans une circonstance aussi charnelle. Il ne put qu’approuver les propos de la femme, mais cela ne l’empêchait pas de porter un regard trouble sur cet infernal divan où ces deux créatures forniquaient contre nature !
– Une abjection, en effet ! Mais faites-moi confiance, les démons qui sont entrés ici ne sauront me résister !
Il s’en voulut de se péché d’orgueil, car après tout rien ne prouvait qu’il réussirait !
– En tous les cas, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir ! Rectifia-t-il !
L’abbé sortit de sa mallette les ustensiles nécessaires à l’exorcisme. Il alluma ensuite des cierges qu’il disposa un peu partout dans le salon. Puis il prit un morceau de craie et traça à même la moquette un double demi-cercle symbolique enfermant le divan et ses hôtes. Enfin après s’être saisi d’un antique grimoire qu’il tendait ouvert dans sa main gauche, il projeta de l’autre main des gouttes d’eau bénites dans le cercle :
– Quittez le corps de ces personnes, esprits pernicieux ! Vas dans le métro, Satanas !
Mais d’autres démons devaient traîner dans la pièce, car le prêtre tout en récitant ces incantations ne pouvait s’empêcher de loucher vers le chemisier d’Anne-Thérèse, que la chaleur et l’émotion lui avaient fait déboutonner plus que de raison, et qui laissait deviner une paire de seins à damner un saint…
– Cela fait-il partie de l’exorcisme ?
– Précisément je dois appliquer mes mains sur vos avantages afin d’éloigner toute manifestation de Satan !
Etait-ce parce que le lieu était envoûté, ou était-ce par un excès de confiance envers le père Xavier ? Toujours est-il que les caresses explicites de ce dernier commençaient à envoyer des ondes de désirs dans le corps d’Anne-Thérèse. Et constatant que l’entre jambe du prêtre se modelait d’une bosse vivace, elle porta un regard interrogateur à l’homme d’église :
– Laisse aller tes pulsions mon enfant ! Nous sommes en situation exceptionnelle. Il faut vaincre Satan sur son propre terrain, le mal par le mal, le péché par le simulacre du péché
Elle ne fut pas sûre de comprendre complètement cet obscur charabia, mais toujours est-il que c’est avec une étonnante spontanéité qu’elle sortit alors la bite de l’abbé Xavier et qu’elle entreprit de lui tailler une pipe avec une passion toute dévote !
Il était là sur le canapé, la bite à l’air en train de se faire divinement (oh !) sucer par Anne-Thérèse, tandis que juste à côté, Robert se faisait faire la même chose par Elodie.
Fanette, elle, était sortie de son placard, et les yeux hagards, et le torse dépoitraillé, elle se masturbait violemment en s’introduisant le manche d’un plumeau dans sa chatte !
Puis Robert pénétra Elodie qui ne pouvant rester la bouche inoccupée s’empara de celle de l’abbé, tandis qu’Anne-Thérèse lui caressait les couilles
C’est à ce moment qu’un léger courant d’air apporta avec lui de culinaires effluves. Un plat que Fanette avait fait mijoter. Instinctivement notre abbé s’en lécha les babines, tandis qu’il essayait d’en deviner la nature exacte.
– De la ratatouille probablement !
Par association d’idée, il se remémora certaines formules farfelues, qu’on lui avait communiquées pendant sa formation. Il se souvenait qu’on lui avait dit que certaines d’entres-elles étaient si efficaces sous leur aspect grotesque qu’il y avait souvent grand danger à les employer.
– Si j’essayais !
Et devant l’assistance médusée notre abbé fit cette docte injonction en désignant Elodie d’un doigt accusateur :
– Ratatouille ! Je te transforme en grenouille !
Il faut croire que la formule était la bonne, car instantanément, la lumière baissa, les rideaux se mirent à virevolter comme victime d’un vent invisible, la température de la pièce chuta de plusieurs degrés. Et, Elodie transformée en batracien s’échappa en bons successifs, pour finir par atteindre la fenêtre et disparaître dans le vert gazon du jardin.
L’incident troubla l’abbé, qui ne s’attendait certes pas à un tel résultat, il resta interdit, tandis qu’Anne-Thérèse reprenait sa fellation un moment interrompue. Robert quant à lui semblait avoir oublié jusqu’à l’existence d’Elodie et entrepris de sucer la chatte de son épouse avant de la pénétrer en levrette.
Robert la besognait avec une fougue et une bestialité inhabituelle faisant se tortiller d’extase son épouse. En même temps il lui massait les seins, ces gros seins douillets qui se balançaient violemment à chaque poussée du membre bandé. L’abbé Xavier contemplait la scène avec intérêt !
– J’ai réussi ma mission ! Se dit-il avec fierté ! Maintenant tout est rentré dans l’ordre, la ferveur conjugale brûle à nouveau entre le mari et la femme. C’est même un vrai brasier !
– Mais comment ? L’exorcisme n’est-il point terminé ?
– Non ! Le démon est parti, mais il rode autour de la maison. Nous devons éliminer ses moindres traces et le déstabiliser en mimant les actes interdits !
Anne-Thérèse eut pour la première fois l’ombre d’un doute sur les motivations profondes de l’homme en soutane, mais exauça néanmoins son désir et tandis qu’elle chevauchait la pine de son époux, elle suçait avidement la queue fièrement dressée de l’exorciste.
– Votre pine est aussi bonne que celle de mon époux ! Murmurât-elle en soupirant. Il est vraiment dommage que vous ne l’ayez pas utilisé pendant si longtemps ! Ajouta-t-elle, moqueuse !
L’abbé Xavier avait autre chose à faire que d’analyser les curieuses allusions d’Anne-Thérèse et comme lui aussi voulait profiter jusqu’au bout de la situation il se mit à lécher avec application la chatte dégoulinante de son hôtesse.
Elle se coucha alors par terre, releva à demi les jambes, récupéra le plumeau qu’avait abandonné la femme de ménage et entrepris de se le pénétrer en criant de rauques :
– Encore ! Encore !
Effrayé par la tournure des événements, et le désir étant retombé le prêtre se rhabilla très vite, bredouilla quelques incompréhensibles paroles et s’en fut !
Le rideau tombe sur la scène, mais la pièce n’est pas finie !
– Embrasse-moi beau brun et je te ferais connaître l’extase !
Alors l’abbé hésite, il regarde autour de lui, la rue est vide, il rebrousse chemin !
– Alors beau brun, tu ne veux vraiment pas m’embrasser, je suis la reine du sexe !
– Si ! Si ! Mais d’abord je cherche un petit hôtel tranquille !
© 2000 Ursulin Neveway
pi_31416@hotmail.com
Première publication sur Vassilia, le 28/11/2000
Savoureux
Un petit bijou d’humour érotique
Jolie scène de théâtre virtuel
Un peu de rigolade, ça fait du bien !
Quel plaisir de lire ce délire ! Dommage que l’auteur ne nous en ait pas pondu d’autres du même tonneau !
Truculent ! Un vrai plaisir de lire ça !
C’est léger, rapide et jouissif
J’adore ce genre de délire
Tout simplement délicieux. je me suis régalé
Je me suis bien marré, merci
Un doigt d’anticléricalisme, ça fait toujours plaisir.
J’ai adoré ! Cela pourrait effectivement être représenté sur la scène d’un théatre érotique
Délicieusement pervers mais un peu court.