Les mésaventures de Jehan Fillette par lapindeslandes – 2 – La vie en équipage

 

 

 

Chapitre 2 – La vie en équipage

 

20 mars

Les habitudes se prennent doucement et c’est à présent tous les jours que je suis invité – convoqué, devrais-je dire – dans la cabine du capitaine pour y subir les assauts des deux officiers.

Le rituel est sensiblement identique à chaque fois avec, comme seuls changements, l’envie qui les prend l’un ou l’autre, de me prendre le cul chacun ou un seul d’entre eux. Soucieux de ma propreté, ils exigent que je me lave entièrement devant eux puis, à chacun son tour ou les deux ensemble, je leur lave la queue, les branle et suce en offrant l’accueil de mes fesses à celui qui sera d’humeur à les pénétrer.

Ils semblent satisfaits de cet arrangement et, en dehors de ces moments, veillent à mon confort dans mon installation au bout du pont, en me donnant pas des tâches trop fatigantes à effectuer, me parlent avec respect et surveillent mon alimentation afin que ma jeune constitution puisse être assez nourrie pour continuer de croître.

Avec les autres membres d’équipage, les choses sont plus complexes. Sans que j’en comprenne la cause, il semble que des tensions se fassent jour entre les officiers et les autres, qu’une sorte de colère semble animer. A mon égard, ils sont tous aimables et s’appliquent à se montrer à mes yeux sous leur meilleur jour mais, dès que je suis éloigné, je les vois entrer en longs conciliabules et lancer parfois des regards haineux dans le dos de l’un ou l’autre des officiers.

Relativement préservé de ces conflits, je m’en tiens à satisfaire mes supérieurs et à faire correctement mon travail sans me poser plus de questions. Cet état de fait a duré jusqu’à cet après-midi, lorsque je fus une nouvelle fois convoqué, dans le carré qui nous sert de salle commune.

Cette fois-ci, j’y trouvai l’équipage au grand complet, les mines soucieuses ou colériques, dans un silence épais qui n’attendait que ma présence pour se rompre.

Après que je me fus assis, le capitaine prit la parole et s’adressa directement à moi.

 » Jehan, je sais que tu es un bon garçon et que tu comprendras qu’il faut à tous, parfois, faire un effort pour garantir l’entente dans un petit groupe comme le nôtre.  »

J’allais pour répliquer que je m’efforçais d’être le meilleur des camarades pour chacun lorsqu’il reprit la parole.

 » Tu sembles avoir pris ton parti des petites faveurs que Monsieur Bernard et moi-même exigeons de toi et, du coup, ne verras pas de difficulté à ma demande.  »

N’osant comprendre où il voulait en venir, je restai coi. Il poursuivit :

 » Nos autres camarades se sont émus de ce que seuls les officiers bénéficiaient de tes services et nous ont demandé, soit de ne plus y faire appel, soit d’étendre l’accès à tes faveurs à chacun des membres ici présents.  »

Atterré, je dévisageai sans rien dire le visage tendu d’Augustin, la mine amusée d’Antoine, qui me fit un clin d’œil coquin et m’attardai enfin sur la haute silhouette de Monfort. Je pouvais imaginer avec résignation que les deux premiers viennent également jouir de moi mais, regardant la haute silhouette du cuisinier, je frémis en tentant d’imaginer un engin de ses proportions forçant la porte de mes fesses. Mon ventre se noua d’avance à l’idée de la douleur qui me traverserait le cul quand un pareil colosse se planterait en moi.

Le capitaine scrutait me traits durant ce silence et il sembla comprendre ce qui m’animait lorsqu’il reprit :

 » Nous sommes donc bien d’accord, Jehan, pour que tu ajoutes à tes activités de la journée la satisfaction de tous les autres membres de l’équipe ?  »

J’allais répondre en protestant mais, levant la main pour me clore le bec, il ajouta :

 » S’agissant de Monfort, je peux comprendre ton angoisse et tu dois être sûr qu’il ne serait dans l’intérêt de personne de te voir abîmé par des manipulations trop brutales. Nous en avons parlé ensemble et Monfort est d’accord pour te laisser le temps de préparation nécessaire avant que tu ne puisses, sans risque aucun, lui accorder la même chose qu’à nous. C’est une chose que tu régleras avec lui, ne t’en inquiètes plus.  »

 » As-tu une chose à demander, Jehan ?
– Oui, ma voix tremblait tant j’étais bouleversé par ce nouvel ordre, je veux seulement dire que tout cela risque d’être bien fatigant et que j’espère…
– Ne sois pas inquiet. Nous avons tous à cœur que tu sois en forme et saurons répondre à tes efforts par une attention permanente à ta santé. Tout ceci étant dit, nous commencerons demain et tu veilleras à ce que cela se passe tous les jours ainsi : tu viens d’abord dans ma cabine quand je te le demande – ainsi tu seras propre pour toute la journée – puis, après concertation avec les intéressés, tu t’occupes d’Augustin et d’Antoine au moment, à l’endroit et de la manière qui leur convient. Enfin, quand tu auras fini, tu iras voir Monfort pour qu’il t’indique comment tu te prépareras et ce que tu peux déjà faire pour lui. Est-ce clair Jehan ?
– Oui, très clair mon capitaine
– Parfait. Alors tu es tranquille jusqu’à demain et vous autres, vous pouvez à présent reprendre vos postes.  »

C’est dans une atmosphère beaucoup plus légère que l’assemblée se défit et je regagnai mon lit sous les sourires de mes camarades et une petite tape sur les fesses qu’Antoine m’adressa en me suivant dans l’escalier.

 

21 mars

Je dormis mal cette nuit, agité par un rêve qui tournait sans cesse dans ma tête : l’image d’un Monfort nu, enfonçant un énorme dard dans mon cul, d’une façon qui le faisait ouvrir mes fesses comme les pétales d’une rose pour s’y frayer un chemin, traverser tout l’intérieur de mon corps et ressortir par ma bouche, comme la tête d’un dragon sortant d’une caverne.

Gémissant, je me tournai et retournai puis finis par m’endormir. Cette nuit difficile explique que le matin me trouva résigné à accepter les nouveaux coups portés à ma vertu et à mon cul.

C’est à la fin de la matinée que les officiers me convoquèrent dans leur chambrée pour marquer le coup d’envoi de cette journée particulière.

A la différence des fois précédentes, les deux hommes mirent beaucoup de soin à ma toilette, passant des mains savonneuses en mes moindres recoins, comme s’ils souhaitaient qu’aucun reproche ne puisse leur être fait par ceux avec qui ils allaient me partager.

Bien sûr, après la toilette, je ne coupai pas au reste de mon service mais, si je fus – comme à l’accoutumée – tenu de les sucer et de leur donner mes fesses à pénétrer, il me sembla qu’ils y mettaient moins de temps que d’habitude, préservant un peu l’énergie dont j’aurai besoin pour la suite des opérations.

Ce double rendez-vous honoré, j’eus le temps de me reposer un peu avant qu’Augustin ne me rejoigne sur mon galetas.

Le visage impénétrable, il se contenta de baisser son pantalon et de présenter à hauteur de mon visage une verge d’assez petite dimension mais qui n’en était pas moins en érection. J’étais à présent assez informé de ce qui plaisait aux hommes pour ne pas poser de questions et entrepris de la branler vigoureusement, massant les couilles dures de l’autre main, l’engageant dans mes lèvres et léchant le gland du bout de la langue… bref, usant de tout le petit vocabulaire du tailleur de pipes que je m’étais constitué ces derniers jours, jusqu’à ce qu’il vienne à cracher son jus au fond de ma gorge.

Les couilles vidées, le gland nettoyé par les offices de ma langue, il remisa son engin et, sur un  » Merci  » dit dans un sourire, s’en fut.

J’étais assez content de cet épisode car, de toutes mes expériences, c’était sûrement celle qui m’avait demandé le moins d’énergie et laissé le moins de traces dans mon corps. Si les deux autres se satisfaisaient du même service, ce surcroît de clientèle ne serait pas une charge de fatigue supplémentaire.

Mais je me trompais.

 

A suivre

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Une réponse à Les mésaventures de Jehan Fillette par lapindeslandes – 2 – La vie en équipage

  1. Enzo Cagliari dit :

    Hum… le cadre est bien campé, mais je ne sais pas pourquoi j’ai comme une appréhension, on verra bien. Fort bien écrit en tous les cas

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