La noire, la blanche et la crème par Gabie

La noire, la blanche et la crème par Gabie

Je m’appelle Nicolas et à l’époque où se déroule cette histoire, j’étais un jeune homme dans la trentaine, sagement installé dans la vie. Une femme aimante, un chat, un boulot tranquille dans une agence de recrutement, une aisance financière agréable et des amis proches.

Parmi ces amis, il y en avait un qui se nommait Guillaume, et qui travaillait comme saisonnier au bord d’un grand lac des Pyrénées. J’avais quelques jours de congés et il m’avait convié à venir le voir. J’acceptai avec plaisir, d’autant qu’en plus de passer un peu de temps avec lui, j’allais pouvoir également profiter de la région en solitaire, car il travaillait en journée. Le soir, il était prévu de faire un peu de camping. Il passait l’été en son van aménagé, j’avais donc prévu de faire de même et de dormir dans ma voiture ou dans un hamac que je tendrais dans les arbres. A la perspective d’avoir un peu de temps seul loin du domicile, une petite idée coquine avait germé dans mon esprit et j’avais hâte de la réaliser. C’est donc avec une excitation grandissante que j’attendais mon départ.

Je partis par une belle matinée d’été et après quelques heures de route je m’arrêtai sur le parking d’un supermarché. Il fallait que j’achète quelques provisions pour mon séjour, mais également quelques accessoires d’un genre étonnant. Je pris donc mon courage à deux mains, et le cœur battant, je me dirigeai vers le rayon des vêtements féminins. Plus précisément, celui des sous-vêtements. Je m’étais en effet découvert quelques mois plus tôt un petit penchant naissant pour le travestissement. A la maison, il m’arrivait de temps en temps de chiper quelques pièces dans le tiroir de ma femme, mais je ne pouvais pratiquer ce petit jeu qu’en cachette et pour seulement de courts instants. Au fur et à mesure de mes expériences, j’avais développé l’envie de porter des sous-vêtements féminins en secret dans un lieu où je pouvais croiser des gens. Cette idée de me promener en public vêtu d’une culotte féminine sous mes habits m’excitait de plus en plus et j’avais décidé de m’accorder durant ce séjour le droit de découvrir ces sensations.

Arrivé dans le rayon, tout ce que je voyais m’émoustillait déjà : il y avait là des culottes de toutes tailles, formes et couleurs, des soutien-gorge assortis aux motifs et matières variés, des bas allant du plus simple au plus sexy, bref, tout un univers qui traditionnellement est réservé aux femmes, et qui cette fois-ci m’ouvrait ses portes. Bien sûr, je mourais de trouille que l’on me demande ce qu’un monsieur faisait au milieu des vêtements intimes pour dames, alors je m’étais élaboré une petite histoire d’urgence pour ma femme, coincée au camping en situation difficile et qui m’aurait envoyé lui acheter quelque rechange. Mais en réalité, personne ne prêtait attention à moi dans ce rayon, et même si je dus le quitter un instant car une cliente était apparue dans l’allée pour se choisir des chaussettes, je pus heureusement revenir quelques instants plus tard pour faire mon choix en toute tranquillité. Ne sachant pas trop ce que j’allais préférer porter et étant de plus en plus impatient à la vue de tous ces accessoires féminins si mignons, je jetai rapidement mon dévolu sur une pochette contenant trois petits strings assortis. Je filai ensuite vers la sortie en ayant pris soin d’enfouir le lot de culottes sous les tranches de jambon et les paquets de chips de mon panier.

En me rapprochant des caisses je fus soulagé de voir que le magasin disposait de bornes automatiques. J’allais pouvoir scanner mes articles en toute discrétion, ce que je commençais à faire lorsque j’arrivais à la fameuse pochette. Si le code-barre fonctionnait bien, le poids de l’article était en revanche trop faible pour être pris en compte par la balance et la machine s’est alors bloquée en attente de valider l’achat. Avant que je puisse décider de quoi que ce soit, une jeune employée du magasin s’était approchée de ma caisse pour voir ce qu’il se passait. Tandis qu’une vague de panique commençait à m’envahir, elle a rapidement contrôlé le contenu de mon panier jusqu’à évidemment tomber sur les sous-vêtements que j’avais déposés dans le bac.

Bien que la scène n’ait duré qu’une seconde, j’ai cru mourir de honte à ce moment, ce qui est évidemment stupide, car encore une fois, tout le monde se fiche de ce que les gens achètent dans un supermarché. La fille a quand même un peu tiqué mais a eu heureusement le tact de ne faire aucune remarque. Elle s’est juste tournée vers moi comme pour vérifier si je n’étais pas une femme, et constatant que ce n’était pas le cas, eut un minuscule instant de surprise. En fin de compte, elle se contenta de vérifier que le produit était bien scanné, et libéra la fonction de paiement avant de s’en aller.

Inutile de dire qu’en arrivant dans ma voiture, j’étais empli d’un tas de sensations mélangées, entre peur rétroactive, honte de me laisser aller ainsi à un fantasme un peu trop enfoui, mais également joie et fierté d’avoir franchi un cap psychologique : pour la première fois de ma vie, j’avais choisi et acheté ma propre lingerie de femme. Par dessus tout ça, je ressentais évidemment une grande excitation en imaginant que j’allais pouvoir bien m’amuser tout seul pendant ces trois jours. Je déballai alors mon achat et examinai mon petit butin. C’était un pack d’une grande marque, composé de trois petits strings de trois couleurs différentes, un crème, un blanc et un noir. Ces culottes étaient toutes simples, en coton très léger, bordées d’une très fine dentelle assortie. Le devant avait la forme d’un petit triangle surmonté d’un petit nœud et l’arrière se résumait à une simple bande que j’avais hâte de sentir se loger au creux de mes fesses. Je caressai le tissu et trouvai le contact sous mes doigts très doux. Il s’en dégageait une odeur agréable de tissu neuf. Ne pouvant plus attendre, je décidai d’enfiler une culotte tout de suite, et après quelques secondes d’hésitation, choisis celle de couleur crème. Sans quitter le siège conducteur, je me déchaussai, fis glisser mon short et mon caleçon à mes pieds et constatai que mon sexe était déjà plus gros qu’à son état de repos, preuve que l’expérience m’était agréable rien que d’y penser. L’exercice demandait un peu de contorsion et tout en me déhanchant dans le véhicule, je devais surveiller que personne ne pouvait voir mon petit manège. Une fois changé, je remis mon short par dessus ma culotte en me tortillant une fois de plus et démarrai. J’étais tout mal fagoté, mais heureux de n’avoir perdu aucun temps pour assouvir ma petite fantaisie.

La crème
Mon ami n’était pas disponible avant le milieu de soirée mais j’étais déjà arrivé près du village dans lequel il travaillait. Il était trop tôt pour le retrouver alors je décidai de rouler un peu en direction des montagnes. Au détour d’un virage, j’aperçus un petit parking qui avait l’air de servir de départ de balades : une carte des environs était affichée sur un panneau de bois à l’orée de trois sentiers qui s’enfonçaient dans une forêt qui semblait magnifique. J’arrêtai ma voiture à côté d’une autre et me mis en marche.

Les premières sensations commencèrent à arriver. Je me rendis immédiatement compte que le string que je portais était trop petit. Dans ma précipitation, je n’avais pas bien pris le temps de choisir une taille réellement adaptée à mes mensurations. De ce fait, le devant couvrait mon sexe, mais plus bas, mes testicules avaient tendance à vouloir s’échapper du triangle de coton, dont la couture élastique me coinçait la peau sensible du scrotum. Mon pubis n’étant pas épilé, une touffe de poils ressortait à chaque extrémité de la petite culotte. A l’arrière, je sentais la ficelle tendue, rentrée dans la raie de mes fesses. Tout ceci aurait pu paraître peu confortable, mais en exerçant frottements et pressions simultanément contre mes parties intimes, je pouvais ressentir à chaque pas le vêtement stimuler toutes les zones érogènes de mon entrejambe, ce qui me procurait une multitude de vaguelettes de plaisir de plus en plus agréables.

Il faisait très chaud ce jour-là et l’air sous les arbres avait du mal à circuler. Je me mis à transpirer abondamment. J’avais bu beaucoup d’eau en conduisant et une envie d’uriner commençait à se faire sentir dans mon bas-ventre. J’avais parcouru quelques centaines de mètres sur le chemin depuis le parking et je n’avais croisé personne. Tout à ma promenade, je marchais avec une main dans mon short. Je caressais le tissu tendu sur mes bourses et sur ma verge. Il était si fin que je pouvais sentir chaque pli de mon sexe, comme la boursouflure que mon prépuce faisait en entourant mon gland. En mettant mes doigts en coupe, je serrais mon paquet entier dans ma main. La transpiration dégagée par ma zone génitale déposait sur ma paume des effluves sexuelles à la saveur musquée, forte et intense que je me plaisais à humer régulièrement. Je commençais à adopter une démarche que j’imaginais plus féminine, plus chaloupée, en balançant de plus en plus le derrière pour sentir la ficelle m’effleurer l’anus à chaque pas. En tirant le devant du string vers le haut, je pouvais accentuer cette sensation de cisaillement au niveau de mon rectum, ce qui était délicieux. De temps à autres je m’arrêtais pour observer le paysage et je prenais des poses lascives, tantôt me tortillant contre un tronc à la manière d’une danseuse de bar américain, tantôt me pâmant telle une pin-up posant pour un calendrier. J’accompagnais cette rêverie par des idées cochonnes, ainsi je me répétais que j’étais une fille pas sage du tout, que si ma femme découvrait mon secret elle trouverait mon comportement pervers si déviant, et ce petit jeu de rôle basé sur l’interdit, sur l’excitation et sur le fantasme entretenait un désir qui devenait de plus en plus ardent. Je n’étais pas en érection car la chaleur, la pression que le string étroit exerçait sur mon membre, doublé de la potentielle apparition d’un promeneur ou d’une promeneuse empêchait probablement mon corps de déclencher le raidissement attendu, mais cette situation ne me déplaisait pas, bien au contraire : outre le fait qu’un sexe gonflé, tendu par le désir n’aurait pas été pratique du tout pour ma randonnée, j’avais une autre idée en tête, qui nécessitait que ma verge reste sagement relâchée encore un petit instant. Quittant le sentier, je marchai quelque temps perpendiculairement au chemin pour m’en éloigner. Ce qu’il me fallait, c’était un endroit reculé, propice à me cacher de la vue, où je pourrais pleinement me laisser aller à mon petit jeu coquin.

Trouvant quelques mètres plus loin un fourré, je m’accroupis dos à un arbre après avoir lentement fait glisser mon short le long de mes hanches et l’avoir suspendu à une branche. Là, je pris quelques instants pour admirer mon entrejambe ainsi paré d’atours féminins. Je jouais alors à ajuster au mieux ma culotte sur mes formes masculines. Bien évidemment, à chaque fois que je déplaçais le tissu d’un côté, c’est un autre endroit qui se découvrait. Je m’amusais de cette situation en me promettant secrètement de mieux regarder les étiquettes si je devais recommencer mon petit manège une prochaine fois. Puis, comme je sentais l’envie d’uriner se faire plus pressante, je fermai les yeux pour me concentrer, pris une grande inspiration et après quelques secondes, je laissai s’échapper un minuscule flot d’urine brûlante dans ma petite culotte neuve. Ce premier jet traversa immédiatement le tissu et perla jusqu’au sol. Je touchai alors mon sexe à travers le string et portai mes doigts jusqu’à mon nez. L’odeur de mon pénis transpirant associée à celle de l’urine emplit mes narines d’un parfum incroyable. Je portai alors mes doigts à ma bouche pour goûter mon jus salé. Je le trouvai corsé et épicé, si bon que je recommençai l’opération plusieurs fois de suite, mouillant chaque fois un peu plus ma culotte et léchant l’urine sur ma main. Bientôt mon entrejambe fût trempé et, mettant ma main en coupe sous le jet, je pus collecter plus que quelques gouttes. Je me délectai de cette gorgée, la gardant en bouche pour en déguster toutes les saveurs avant de la recracher sur mon t-shirt. Puis, ne pouvant plus contenir mon envie, je sortis mon sexe et me mis à pisser pour de bon, inondant mon t-shirt. Je voyais le jet doré monter presque jusqu’à mon visage et retomber en cascade. J’admirais la rivière chaude qui trempait ma poitrine, mon torse et ruisselait sur ma culotte qui se mouillait devant et derrière. Quelques gouttes dégringolèrent le long de la ficelle du string jusqu’à mon petit trou avant de tomber sur le sol. D’autres perlaient sur les lobes de mes fesses et entre mes cuisses. Je portais également de temps à autre les doigts à mes aisselles trempées elles aussi, et humait en la savourant l’odeur âcre de ma transpiration mêlée à celle de mon urine. Mon excitation était alors complète. Je caressais ma poitrine, faisant rouler mes tétons sous mes doigts, ce qui m’envoyait des petites décharges électriques qui parcouraient tout mon corps. J’avais de plus en plus envie de me laisser aller à me masturber jusqu’à l’orgasme mais je voulais également retarder ce point le plus possible pour prolonger encore mon plaisir.

Je restais alors immobile un instant dans ma culotte mouillée, prenant le temps de ressentir toutes les sensations que mon état avait provoquées. L’odeur d’urine et de transpiration flottait maintenant dans l’air chaud et, mêlée aux effluves naturelles de la forêt, l’ensemble me procura une sensation puissante, animale, brute. Je me sentais en connexion avec les éléments et avec mes émotions. C’était si enivrant ! Après avoir profité encore un peu de cet instant, je remis mon short et enlevai mon t-shirt souillé pour le jeter sur mon épaule.

Je parcourus le chemin en sens inverse. Sur mon entrejambe, la forme de mon dessous sexy, vaguement gonflé par mon pénis en semi-érection imprimait une ombre humide. Si je croisais, quelqu’un, s’il m’observait déambuler ainsi, comprendrait-il que je jouais à arpenter la forêt dans des sous-vêtements d’un genre qui n’était pas le mien, en proie à l’excitation de me travestir, de me salir et en y prenant un plaisir pervers ? Je n’ai pas eu l’occasion de le savoir car je ne croisai heureusement personne et arrivai sans encombre jusqu’à ma voiture, dans laquelle j’avais aménagé un petit coin pour dormir, en rabattant les sièges arrière et en déroulant un matelas sur le sol, en prévision de mon camping. Je repris alors mes caresses, allongé sur le dos, toujours vêtu de mon string, mon t-shirt trempé étalé sur mon visage pour pouvoir sentir mes odeurs et lécher mes sécrétions corporelles. Pour m’exciter encore plus, j’accompagnais ces caresses de paroles salaces que je disais à voix haute, pour moi même : « Vas-y ma belle, branle-toi bien, oui… T’es une salope, hein ? T’aimes ça, tortiller du cul, t’aimes ça, oui… Sentir et lécher ta pisse ! »

J’allais me toucher ainsi jusqu’à la jouissance, mais j’entendis tout à coup des voix et relevant la tête pour voir ce qu’il se passait, j’aperçus un couple de marcheurs qui arrivait dans la direction de leur véhicule qui était garé près du mien. Ne pouvant continuer ma masturbation je me rhabillais précipitamment, t-shirt compris, et sortis par le coffre. Heureusement, les promeneurs ne firent pas attention à moi le temps que je fasse le tour de ma voiture pour me réinstaller au volant. Je démarrai alors calmement et décidai de poursuivre ma balade coquine.

Un peu plus loin, je trouvai un nouvel endroit calme et me garai. J’essaie toujours d’être le plus concentré possible sur la route lorsque je suis au volant, ayant à la fois ma vie et celle des autres utilisatrices et utilisateurs entre mes mains. De fait, mon excitation était redescendue et ma verge encore humide avait retrouvé sa taille de repos lorsque je m’arrêtai de nouveau. Sortant de la voiture, toujours vêtu de mes dessous mais sans mon short cette fois-ci, je fis quelques pas pour apprécier le contact mouillé du sous-vêtement sur mon pénis, accentué par un petit vent qui soufflait un peu de fraîcheur sur mon entrejambe. La brise me caressait également les fesses, ce qui là encore était une délicieuse sensation nouvelle. En effet, je n’avais jamais eu l’occasion de me balader cul-nul jusqu’alors. Je me mis à les caresser, d’abord gentiment, du bout des doigts, puis j’appuyai un peu plus les ongles pour m’infliger de tendres griffures sur tout leur galbe. De temps à autre, ma main prenait un peu de distance et retombait fermement sur mon cul. Je pouvais sentir que les petites claques rougissaient ma peau et je me fessais ainsi pendant un moment, toujours en me stimulant avec des mots crus, en me traitant de cochonne et de femelle en rut.

Je continuai à me toucher par dessus le triangle de mon string et fis alors une découverte intéressante : en appuyant deux doigts sur mon membre qui ne s’était pas remis à bander, je fis se recroqueviller mon pénis sur lui-même. Il vint se loger dans mon pubis, profitant d’un creux qui se situe juste au dessus des bourses. C’est une forme de masturbation que je pratique depuis ce jour, car j’ai découvert à ce moment précis que doigter de cette manière le bout de mon petit membre tout mou pouvait me donner l’impression d’être une femme qui caresse son clitoris pour se masturber. Ma hampe prenait alors l’allure de petites lèvres et le tout ressemblait presque à une chatte, qui en l’occurrence était visqueuse et poilue. C’était une sensation à la fois douce et intense. J’appuyais mes reins sur le capot de ma voiture, face à une vue magnifique sur les montagnes, dos à la route pour qu’une voiture passant par-là ne puisse pas voir ce que je faisais. Les cuisses bien écartées et une main sur un sein pour me caresser le téton tout en stimulant mon gland à l’aide de mes deux doigts appuyant sur le coton imbibé d’urine de ma culotte féminine, d’abord lentement, puis de plus en plus vite, j’avais vraiment l’impression de me toucher comme une fille. Je n’ai vraiment pas mis longtemps à sentir le plaisir monter et à atteindre enfin un puissant orgasme qui me fit échapper un petit cri de jouissance. Mon sperme se mit à gicler dans ma petite culotte, traversant lui aussi le tissu pour me mouiller les doigts. Une fois libéré de la pression de ma main, mon sexe ressortit à moitié gonflé de sa prison de chair et continua de libérer un peu de semence. J’avais du jus plein les doigts, mon pubis était gluant, trempé de tous les fluides qui s’étaient échappés de mon sexe, mes cuisses dégoulinaient de ma crème épaisse et gluante. Je me caressais alors tout le haut du corps pour me parfumer de ces nectars avant de faire glisser mon string poisseux le long de mes jambes. Le ramassant, je le portais à mon visage pour l’observer, et hésitai à lécher ce tissu trempé. J’avais envie de goûter mon sperme, mais quelque chose m’en empêcha. Mon excitation retombait aussi vite qu’elle était montée et je me sentis tout à coup sale, vide et fatigué.

Je déposai mon slip qui ne ressemblait déjà plus à grand-chose dans ma boite à gants et ouvris une bouteille d’eau pour me rincer entièrement. Après cette expérience intense, j’avais besoin de me sentir propre à nouveau. Je me nettoyai soigneusement tout le corps avec un petit carré de savon sec de camping, insistant sur l’entrejambe et le torse, puis je bus de grandes gorgées d’eau. Ma toilette terminée, déchirant l’emballage du string blanc, je me rhabillais lentement, ajustai du mieux que je pouvais cette nouvelle culotte, en prenant le temps de m’admirer dans le reflet de ma portière, puis rangeai mes vêtements de souillon dans mon sac. J’enfilai un débardeur blanc, que je trouvais assorti à mon nouveau petit slip. J’étais de nouveau propre et sentais bon la lessive et le savon. La petite culotte crème finit dans la première poubelle que je croisai sur le chemin de chez mon pote, qui n’allait pas tarder à m’attendre, maintenant. Le jour baissant, la vue sur les sommets était magnifique. Je roulais toutes fenêtres ouvertes, j’étais heureux.

La blanche

La soirée s’est déroulée de la meilleure des façons, incluant un barbecue sauvage, quelques canettes fraîches et des histoires au coin du feu. Mon ami connaissait bien la région et m’avait expliqué qu’il aimait cet emplacement, car à proximité se trouvait une rivière dont la rive était très facilement accessible et qui offrait un trou d’eau d’une profondeur permettant de se baigner. Pour l’instant il faisait trop nuit pour la voir, mais on entendait le bruit de son courant, qui était apaisant. Après quelques heures de papote, nous avons décidé d’aller chacun dans nos lits. Mon ami était fatigué par son travail, et moi par mon après-midi torride. Je passai un coup de fil à Madame, en lui annonçant, et pour cause, que tout allait pour le mieux. Dans la voiture, je lançai une vidéo porno sur mon téléphone en me procurant une nouvelle fois du plaisir. Sur l’écran, une fille au caractère dominateur se caressait en incitant le spectateur masculin à en faire de même tout en portant une culotte féminine et à la salir d’urine, en usant de termes dégradants et humiliants à son encontre, le traitant notamment de « petite bite » et de « salope pisseuse ». Ce jeu de rôle que je pouvais enfin associer à des sensations réelles me provoqua un nouveau plaisir puissant, et j’inondai ma nouvelle culotte d’un grand flux de sperme pour la deuxième fois de la journée. Cette fois-ci j’eus le courage d’en porter une goutte à mes lèvres, et m’aperçus que le goût n’était pas des plus agréables, mais la sensation de m’être laissé aller à franchir ce nouveau cap me plût fortement. Je m’endormis rapidement en gardant sur moi mon string humide, odorant et collant et en me repassant en rêverie les événements de la journée.

Au réveil, je sortis de mon sac de couchage et m’habillai par dessus ma culotte souillée de la veille, à présent légèrement raidie par les tâches de sperme. J’annonçai à mon copain qui émergeait de son van que j’allais pisser. Derrière un arbre, je baissai mon short et écartai le triangle de mon string, accroupi près du sol, remis mon sexe une nouvelle fois en position « chatte » et pissai de cette façon, ce qui créa une petite fontaine, semblable à celle que font les filles, plus dispersée et moins drue qu’un pipi d’homme, qui éclaboussa un peu mes doigts et mes cuisses. Un peu émoustillé, je me rhabillai ensuite en prenant bien soin de ne pas m’égoutter ni m’essuyer, car ma culotte était là pour recueillir mes dernières gouttes de nectar. Après un rapide petit déjeuner, mon ami m’invita à me rendre seul au bord du lac pour y passer la journée, car il devait aller à son travail. Il quitta l’emplacement qu’il avait choisi pour notre camping sauvage et me laissa seul dans cette petite clairière. Je rallumai quelques braises pour me refaire un café et, après l’avoir dégusté en admirant le soleil qui franchissait la barre des sommets dans une lumière bleutée, je descendis au bord du ruisseau en emportant mes vêtements souillés de la veille, que j’avais rangés dans une poche en plastique, dans le but de faire un semblant de lessive car il était évident que je n’allais pas ramener mes affaires à la maison dans cet état ! J’emportai également ma trousse de toilette et ma serviette pour me laver sur place.

Au bord de cette rivière, je décidai de quitter mon short et mon débardeur pour m’offrir à la nature, ficelé dans mon ridicule petit panty blanc si féminin, en totale liberté. Après avoir frotté mes vêtements sales et les avoir étendus sur des branches, je rentrai dans l’eau si fraîche que mon sexe rétrécit de plusieurs centimètres et que mes tétons se mirent à darder sur ma poitrine. M’asseyant dans le trou d’eau, j’entrepris de me frotter et de jouer avec mon corps, ce qui provoqua en moi une nouvelle montée de désir. Après quelques instants, je sursautai en entendant un bruit de branchages. Un monsieur en treillis, portant bâton et panier d’osier se trouvait sur la berge opposée dans une visible quête de champignons. Je ne sus pas s’il venait d’arriver ou s’il m’observait depuis un moment, mais il continua son chemin sans demander son reste. Loin de me décontenancer, la pensée qu’un inconnu m’avait peut-être reluqué en train de me caresser en string dans une rivière décupla mon excitation et je repris mes jeux de plus belle. Je sortis de l’eau au bout de quelques instants et, de retour sur la berge, je me saisis de ma trousse et entrepris de me savonner. Sans précipitation, je faisais glisser la matière grasse sur tout mon corps, insistant sur mes seins, mes cuisses et mes fesses. En réalité j’étais beaucoup plus en train de me caresser que de me laver, et cette fois mon érection était bien présente ! Je faisais glisser ma main savonneuse dans ma raie, sous mes aisselles, sur mes tétons, sous mes bourses, le long de mon périnée, autour de mon anus, et dans un mouvement masturbatoire mais très lent, je caressais mon membre sur toute sa longueur, en soupirant et en gémissant. D’habitude rapides, expéditives, mes branlettes étaient mécaniques, pragmatiques, stimulées artificiellement par des images pornos dont le web abonde, et orientées vers une jouissance immédiate. Aujourd’hui c’était tout l’inverse. J’avais le temps de ressentir, d’expérimenter, de faire durer le plaisir et d’y associer les éléments naturels, et d’aller au bout de mes fantasmes. A l’apogée de mon plaisir, agenouillé sur ma serviette, je plaçai une main sous mes fesses et poussai un doigt dans mon anus glissant. J’eus alors l’envie de retirer mon string et de me l’enfoncer dans le rectum. Je le fis entrer petit à petit, et une fois complètement inséré, je tirai lentement dessus, appréciant la caresse du tissu chiffonné contre mes muqueuses anales. Je recommençai l’opération plusieurs fois, en réappliquant du savon, et chaque centimètre que parcourait la culotte en sortant de mon anus dilaté, me faisait gémir de plaisir. Puis, enroulant le string sur la colonne de chair de mon sexe bandé, je plongeai trois de mes doigts serrés les uns contre les autres au plus profond de mon cul, poussant mes phalanges en direction de mon nombril, à la recherche de ma glande prostatique. De l’autre main, je faisais aller d’avant en arrière la culotte souillée, enroulée sur ma bite, en râlant de plaisir. Sentant l’orgasme arriver, je roulai sur le dos, lançai les jambes en l’air pour les faire retomber presque derrière ma tête, ce qui rapprocha mon gland au dessus de mon visage et j’entrepris de me branler vigoureusement des deux mains. Dans un dernier soupir, ouvrant grand la bouche, j’éjaculai sur mon visage. Plusieurs giclées de sperme ratèrent ma bouche, me tombant sur la joue et dans le cou, mais deux d’entre elles s’écrasèrent sur ma langue. Je laissai mes jambes retomber et entrepris de ramasser mon sperme avec mes mains puis de lécher mes doigts gluants. J’avalai mon foutre pour la première fois, excité comme une puce, ravi de cette nouvelle découverte, me sentant salope une fois plus, encore un peu plus proche de ces femmes stéréotypiques qui n’existent que dans les pornos, et qui n’hésitent jamais à recevoir des éjaculats massifs au visage, s’en délectant avec perversité tout en fixant la caméra.

Il me fallut encore un long moment avant de redescendre et après m’être une nouvelle fois rincé dans l’onde fraîche, je repensais au petit vieux. Était-il toujours là ? Avait-il regardé la scène de loin ? Était-il parti excité, affolé ou prévenir les gendarmes ? Dans un élan bravache, j’eus l’envie de lui faire un petit cadeau, et j’accrochai le petit string plus tellement blanc en suspension dans un arbre, bien en vue de la berge, avant de ramasser mes affaires et de repartir toujours nu comme un ver, en direction de notre bivouac. Arrivé à la voiture, Je coiffai ensuite mes cheveux mouillés, me parfumai de déodorant, et enfilai, sous mes vêtements d’homme, la dernière pièce de ma collection. Celle-ci était noire, encore plus sexy que les autres avec sa petite dentelle sur le dessus, et je constatai ravi, dans le reflet de ma carrosserie, qu’elle me seyait adorablement le cul.

La noire

Je commençai ma journée par une petite balade en ville, prenant quelques photos, dégustant une glace et un café en terrasse. Cette troisième tasse de la journée avalée déclencha en moi un début d’envie de déféquer. Je n’y étais pas allé depuis la veille, mais pour l’instant l’envie était légère, et je n’y prêtais pas plus d’attention. Mon esprit était tout entier tourné vers les sensations que me procurait le contact de mon dessous frivole et que je recevais avec délice, marchant dans les rues en essayant de capter au mieux la sensation que mon intimité me faisait parvenir à chaque foulée. Dans un magasin de souvenirs, je choisis un petit cadeau pour ma compagne qui se trouvait tout au bas d’une étagère. En m’accroupissant pour l’attraper, je me fis la réflexion que cette position risquait de faire remonter le bas de mon t-shirt, ce qui révèlerait une vue plongeante sur la bande de tissu qui disparaissait au plus profond de ma raie, telles les jeunes filles de mon âge, qui, en suivant cette mode des années 2000 composée de pantalons à tailles basses et de hauts courts, exhibaient parfois la naissance de leur sillon paré de dentelles multicolores et si affriolantes. Pour ma part, je pris soin de bien descendre mon t-shirt en me relevant ! Mon tour du village terminé, je finis par me rendre à l’endroit un peu sauvage indiqué par Guillaume et dans lequel j’allais pouvoir passer un moment à l’abri de la foule estivale.

Arrivé sur place, je trouvai deux arbres entre lesquels tendre mon hamac, et après m’être confectionné un délicieux sandwich, passais un agréable moment entre sieste, bronzette et lecture de récits cochons sur internet, en caressant de temps en temps mon gros clitoris d’homme à travers ma culotte. Je sélectionnais en particulier des histoires mettant en scènes des travestis, appréciant les récits dans lesquels ces personnes passaient de longues heures à se faire belles en soignant leurs tenues et leur maquillage, mais finissaient inlassablement débraillées, décoiffées et ruisselante de transpiration après avoir subi les assauts de leurs amants, l’anus dégoulinant de leur sperme et réclamant encore une dose de sexe.

Une envie d’uriner se faisant sentir, je me suis laissé aller dans mon hamac, mouillant lentement mon sous-vêtement puis me laissant sécher au soleil. N’ayant pas pu me rendre dans de vraies toilettes depuis maintenant deux jours, c’est toutefois l’autre envie qui continuait à se manifester, de plus en plus forte, finissant par me tordre le bas-ventre de sorte que je ne pouvais désormais plus l’ignorer. Après avoir compris qu’il ne serait pas possible de faire durer le besoin plus longtemps, je décidai de me trouver un endroit encore plus reculé pour faire ce que la nature m’imposait.

Le temps de défaire et de replier mon bivouac, l’envie se fit encore plus pressante. Je jetai mon hamac dans mon coffre et partis à pieds par le sentier le plus proche après avoir lutté pour trouver le rouleau de papier hygiénique que j’avais perdu dans le fatras de la voiture. J’ai alors rencontré un second problème qui allait se révéler très embêtant : en quittant mon emplacement, des personnes étaient arrivées pour prendre ma place, m’empêchant alors de faire marche arrière pour y retourner. Devant moi, sur le sentier que je suivais, il n’y avait pas d’autre endroit propice à l’isolement ! A gauche, le sentier longeait le lac en donnant accès à de petites plages qui étaient toutes occupées par des vacanciers. A droite, un fossé séparait le chemin des champs voisins. J’étais coincé et de plus en plus pressé par cette envie qui me taraudait le ventre, et en proie à une angoisse grandissante. Je pris alors une pause pour réfléchir : il était inutile de continuer car plus loin, le sentier arrivait sur le parking bondé qui desservait les plages, et en faisant demi-tour j’étais certain de ne pas pouvoir arriver à temps à ma voiture, ce qui de toutes façons ne m’aurait pas sauvé. La douleur qui commençait à devenir insupportable me fit me pencher un peu en avant, ce qui libéra un petit filet de gaz. J’aurais presque trouvé amusant que le bruit soit étouffé par la ficelle qui me traversait le sillon fessier en muselant mon anus, mais le moment n’était pas si drôle. J’allais me chier dessus au milieu d’une voie publique et la panique commençait à s’emparer de moi. Cependant, en m’imaginant abandonner le combat et me résigner à libérer le contenu de mes intestins dans mes habits au milieu d’un endroit peuplé, et devoir marcher tant bien que mal en cachant la masse brune qui déformerait inexorablement mon short, je me surpris à accueillir cette idée avec une sensation bizarre qui, outre la peur, contenait également un début d’excitation vicieuse. Je m’apprêtais à assumer pleinement mon incapacité à me retenir et je savais que les prochaines secondes allaient voir mon anus s’ouvrir pour libérer mes matières fécales dans ma petite culotte. Je mouillerai mon short et sentirai mon arrière-train s’alourdir lorsque je me viderai et ma pisse ruisselant le long de mes jambes inonderait mes chaussettes et le sol sous moi, et j’en étais à me jurer de rester debout et stoïque quand je perdrais le contrôle de mes sphincters, lorsqu’un petit miracle se matérialisa dans mon champ de vision. Il prenait la forme d’un groupe de buissons que je n’avais pas remarqué plus tôt, situé un peu plus loin dans le champ à ma droite. J’enjambai le fossé d’un bond et courus jusqu’au bosquet.

Une fois à l’abri des regards je me débarrassai en hâte de mon sac, quittait mes chaussures et mon short et les jetai un peu plus loin. Mon pouls s’accéléra et je le sentis battre sur mes tempes. Je m’accroupis enfin, en souriant d’avoir contre toute attente trouvé un lieu ou j’allais pouvoir me soulager pleinement. Attrapant mon derrière, j’écartai mes fesses des deux mains, tirant la ficelle du string sur un côté pour libérer mon anus et je me laissai aller. Ma matière fécale s’expulsa d’elle-même, sans que j’aie besoin de forcer comme lorsqu’on est aux toilettes. La douleur qui me tailladait disparût instantanément et je recevais avec délice cette sensation naturelle, douce et incroyablement apaisante après la panique que je venais de subir. Le passage du premier étron me dilata doucement le cul, ce qui envoya des petites décharges autour de ma prostate et me procura une vague de chaleur qui me fit soupirer de jouissance. Je me laissai tomber sur mes genoux et finis de me vider en position de levrette en contractant cette fois-ci les muscles de mon ventre, les cuisses écartées au maximum. Cambré comme une chienne en chaleur, le derrière dressé, offert au ciel et au soleil, j’imaginais soudain que le cylindre qui me traversait le sphincter n’était pas une merde odorante, mais la grosse bite d’un inconnu, bien dure et bien tendue, qui me pénétrait sauvagement dans une sodomie féroce. A ce moment, je n’étais plus un homme, je n’étais même plus une femme, j’étais le personnage de fantasme qu’un adolescent puceau invoquait dans ses rêves humides, sans limite ni inhibition et je prenais un plaisir fou à m’humilier moi-même de la sorte en imaginant me faire longuement baiser comme une chienne à quatre pattes dans l’herbe. Mon pénis profita d’une dernière contraction de mon rectum pour libérer un flot bouillant d’urine qui trempa mon slip une nouvelle fois, et je lâchai sa ficelle pour porter ma main à un téton, que je tordais et titillais pour ajouter encore plus à mon plaisir. Dès que je me fus vidé entièrement, je me relevai pour m’éloigner un peu des boudins marrons que je venais de poser sur le sol, puis retombait sur mes genoux. Mon pénis s’était mis à bander fort, tendant le triangle de coton comme le vent gonfle une voile. J’avais une nouvelle fois porté mes doigts à mon rectum désormais libre et je pressai sur les bords de mon trou pour en rentrer un, puis deux, sans forcer, en essayant de garder mon sphincter bien dilaté pour ne pas ressentir de douleur. Je me branlai l’anus pendant de longues minutes en pressant au plus fort sur ma prostate, puis, empoignant mon membre à travers ma culotte, j’imprimai à ma colonne de chair durcie un mouvement de va-et-vient rapide, en serrant fort la base de mon gland. Le plaisir a alors déferlé en moi à la vitesse de l’éclair, me faisant éjaculer avec une force incroyable. Le sang pulsait dans mon crâne, mon cœur faisait des bonds dans ma poitrine, je venais de jouir comme une bête et j’étais encore une fois souillé de sperme et de pisse, pour mon plus grand plaisir.

Comme après chacune de ces nouvelles expériences, l’orgasme avait été si fort qu’il me fallut plusieurs minutes pour redescendre sur terre. A bout de forces, je me retournai et me laissai tomber sur le dos. Mes cuisses tremblaient, tandis que mon sexe, subissant encore quelques soubresauts de sa jouissance, m’envoyait toujours des spasmes de plaisir qui parcouraient mon corps, faisant vibrer mon périnée et mes couilles à un rythme décroissant. Il me fallut encore un peu de temps pour que toutes ces émotions retombent, après quoi je retirai ma culotte et m’en servis pour essuyer délicatement la raie détrempée de mon cul et les dernières gouttes de semence qui perlaient de mon méat. Je procédai ensuite à mon nettoyage complet à l’aide du rouleau de papier et de ma gourde. Le soleil finit de me sécher en quelques minutes après lesquelles je pus remettre mon short. Je détachai la petite pelle de camping pliante qui pendait à mon sac et creusai un trou pour y déposer le petit string noir, non sans avoir une dernière fois contemplé d’un air satisfait l’état dans lequel mon petit jeu pervers l’avais mis. J’effaçai ainsi toutes mes traces et une fois l’endroit remis au propre pour le cas où quelqu’un passerait par-là, quittai le bosquet du vice en direction du sentier.

Sur le chemin du retour, j’eus à affronter une vague de fatigue et une pointe de honte, tant l’expérience que je venais de m’infliger avait été forte et déviante par rapport à ce que j’avais vécu sexuellement jusqu’alors. Mais plus les minutes passaient et plus ce sentiment devenait ténu. A la fin de mon introspection, j’avais plutôt un sentiment de gratitude envers moi-même. En effet, j’avais mis ce séjour à profit en m’autorisant à aller au bout de mes expériences. J’étais ravi que cela se soit fait progressivement, sans pression ni violence et d’avoir rencontré et apprivoisé ces nouvelles facettes de ma personnalité. Quelques mètres avant ma voiture, je croisai un homme d’âge mur, au torse nu bronzé et musclé, qui marchait dans ma direction. Il me sourit en me croisant et je me mis à croire que ça pouvait être lui mon amant fictif, l’inconnu surgit du bois que j’avais imaginé en train de me donner un si grand plaisir en m’enculant par surprise dans cette clairière, et je le remerciai mentalement du fond de cette dernière pensée coquine.

Le reste du séjour fut plus calme. Je rentrai chez moi le lendemain, épuisé et heureux, et fus bientôt prêt pour de nouvelles aventures !

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2 réponses à La noire, la blanche et la crème par Gabie

  1. Stablinski dit :

    Un récit original. Dommage que ça manque de dialogues !

    • Gabie dit :

      Bonjour, c’était une aventure solitaire c’est pour ça 🙂 Merci pour votre critique, j’y veillerai si je publie un autre récit !

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