Gourmandises 21 – Joëlle, la résurgence de ses désirs par Jerema

GOURMANDISES N° 21
Joëlle, la résurgence de ses désirs par Jerema

Alors que soleil est loin d’être à son zénith la chaleur est déjà bien présente. Levé de bonne heure, René arpente les rues commerçantes en quête d’une paire de chaussures.
 » Le Bistroquet « , le bar tendance avec sa terrasse ombragée, celui où pour paraître on se doit de s’afficher. Joëlle et Marie ! Assises autour d’une table, Joëlle la blonde et Marie la brune papotent. Quel hasard, d’où se connaissent-elles, quel lien les unit ? Immobile, à quelques mètres d’elles, il marque l’arrêt, ne sachant que faire.
Il les mâte, les contemple, de la tête aux pieds ; Joëlle arbore avec ostentation une robe orange sans manches, Marie, moulée dans un débardeur blanc, a mis une jupe rose, une jupe si courte que le croisement de ses jambes laisse entrevoir ses cuisses dorées. Marie, il l’avait presque l’oubliée, la voir ici si proche ravive ses blessures.

Elles l’ont vu, ont détourné les yeux, se sont regardées, ont fait mines de l’ignorer mais devant son insistance, Marie, la première, s’est reprise :

– Tiens donc ! Un collègue de travail.
– Qui ça ? Lui là-bas ? (dit Joëlle en me fixant intensément.) Tu le connais ?
– Et comment, on a bossé ensemble une bonne quinzaine d’années.
– C’est bizarre, il me rappelle quelqu’un. Il s’appelle comment ?
– René, René Monery ma tante, c’était mon tuteur pendant ma formation en alternance.
– Ça alors !… René Monery, quelle coïncidence, ça fait une éternité.
– Ne me dis pas que tu le connais toi aussi ! Remarque, il doit être à peu près de ton âge, ce ne serait tout de même pas un tes  » ex.  » ?

Sa remarque l’amuse, et la regardant droit dans les yeux :

– Il se disait que, jeune, tu collectionnais les amoureux, c’est vrai ça ?
– Mais dis ! Qui t’as laissé entendre de telles fadaises ? René Monery, effectivement on a bien eu une petite aventure, rien de très sérieux, mais t’es bien curieuse ! Je crois qu’il nous a vues.

Il n’en croit pas ses yeux René, il se pince pour se sortir de ce drôle de rêve, en vain. Ce sont bien elles, Joëlle et Marie, elles le regardent. Marie lui sourit et d’un signe de main discret l’invite.
Bon sang, c’est quoi cette embrouille ! Que font-elles là ? Joëlle qu’il doit revoir tout à l’heure, au même hôtel qu’il y a huit jours, et Marie qui ressurgit, qui réveille des souvenirs torrides.

– Ohé ! Dit Marie en agitant tout haut son bras.

Nerveuse, déstabilisée par ce curieux hasard, Joëlle réfléchit, repense à son rendez-vous de cet après-midi avec René, cet amant retrouvé qui l’avait si bien fait jouir et qu’elle s’était promis de revoir.

Marie la ramène à la réalité.

– Eh ! Atterrit. Ton  » ex. « , il est encore pas mal le vieux !… Qu’en dis-tu ?

Elle s’est levée, l’a étreint, sur les joues lui a claqué deux bises.

– René ! Comme ça me fait plaisir de te revoir. Je te présente Joëlle,  » ma tatan  » ! …Tu la remets ? Elle t’a reconnu, elle !
– Bonjour Joëlle ! t’as pas changé, ou si peu. (Puis se tournant à nouveau vers Marie) Ta tante, ça alors ! Eh bien si je m’attendais à cela…

Joëlle s’est elle aussi levée de sa chaise ; la brune et la blonde, côte à côte, même taille, même grâce, mêmes rondeurs là où il faut, le corps un peu plus empâté pour l’ainée. La tante et la nièce. Entre elles une génération et néanmoins la même appétence pour les jeux de l’amour.  » L’hérédité jusque dans le plumard « , c’est ce à quoi pense René en bisant Joëlle à son tour.

– Assieds-toi ! tu prendras bien un verre avec nous. Alors dis-moi, ton nouvel emploi, ça se passe comment ? S’exclame Marie dans un sourire radieux.
– Cinq minutes, pas plus, tu sais tous les jours de la semaine je suis sur les routes et les week-ends sont si courts que je n’ai guère le temps de tout faire. Mon job ? Complexe mais intéressant. J’ai intégré cette SSII qui une filiale d’un grand groupe. Proche de Toulouse, c’est une petite unité qui est managée par une femme exigeante, imprévisible, mais l’ambiance est plutôt bonne. Tout le monde tire dans la même direction. Mais assez parlé de moi, et toi alors, on l’a oublié son vieux compagnon de route ? J’ai bien essayé à plusieurs reprises de te joindre mais tu devais être très occupée, et loin des yeux loin du cœur, n’est-ce pas ? Alors c’est comment sans moi ? Et Mathieu, ton chef hiérarchique, toujours collé à tes basques ?
Heureux de se retrouver, Marie et René remontent le temps, exposent leur présent, augurent de leur avenir.
Mise à l’écart, Joëlle surfe dans un passé tout proche. La soudaine réapparition de René avait réveillé sa libido. Il lui avait fait l’amour. Dans son ventre il avait lambiné, mais c’est entre ses fesses qu’il avait laissé exploser son plaisir, comme autrefois. Il l’aimait encore son cul.

– Je crois que nos affaires ne l’intéressent guère (dit soudainement René d’un air gêné en lui adressant un large sourire). Désolé, on ne parle que de nous, excuse-nous ! Tu es toujours aussi belle, fraîche comme une jeune fille.
– Mais bien sûr, rachète-toi ! Je vois que vous avez plein de choses à vous dire. Moi, Il va falloir que je vous quitte, j’ai un après-midi chargé (dit-elle en le fixant intensément). J’ai été contente de te revoir. Peut-être à bientôt ? Sait-on jamais ? Bye Marie, bonjour à la famille.
– Attends-moi ! je m’en vais aussi, on papote et j’ai encore toutes mes courses à faire. Bises à Grégoire ! Au fait il va bien lui ?
– Il se maintient. Les affaires, le CAC 40, il y a que ça qui le passionne, pour le reste il y a les souvenirs, tu es jeune toi, tu ne peux pas comprendre.
– Hé ! les filles, vous me larguez déjà ? Enfin, on vient juste de se retrouver !

Elles l’ont planté sans délai, le laissant s’attrister de voir leurs silhouettes se fondre lentement dans la foule bigarrée.  » Marie et Joëlle « , il se met à rêver : ensemble dans un lit, nues, tête-bêche. Il les regarde avec stupeur, il les rejoint, les goûte l’une après l’autre, les savoure, les compare. Elles rient, s’embrassent dans de longs soupirs, elles s’empalent à tour de rôle, par devant, d’aucune ne voulant se compromettre par la petite porte. Qui de Joëlle ou de Marie se faisant gamahucher s’abandonnerait à une miction fortuite et sournoise, qui la première s’oserait à lui donner ses fesses…  » La tante et la nièce « , l’image s’ancre dans son subconscient.
Il se force à l’oubli et hèle le garçon pour régler l’addition. Il lui tarde que Joëlle le rejoigne tout à l’heure.

**********

Dubitative, Joëlle, elle aussi, essaye vainement de chasser la pensée qui la tarabuste :  » Marie et René « , quinze ans qu’ils se connaissent. Plus jeune, sa nièce, pas farouche, ne donnait pas sa part au chien, elle se rappelle ses nombreuses frasques avant son mariage. Se pourrait-il que tous deux aient eu une liaison ? Cette possibilité l’intrigue.

– Tu as l’air bien songeuse, quelque chose te chagrine ? (Lui dit Grégoire, son mari, en lui tapotant doucement le postérieur alors qu’elle lève la table sans un mot.)

– Tu ne vas pas être content, ce matin j’ai vu ma nièce Marie, tu sais la fille de ma sœur, je lui ai promis de l’accompagner à une réunion Tupperware cet après-midi, à partir de 15 heures.
– Des Tupperware, ces foutues boites en plastique ? C’est bien un truc de gonzesse ça, mais tu ne vas pas m’acheter ses saloperies, il y en a les pleins placards !
– Mais non, je l’accompagne juste, je n’ai pas pu refuser.
– Tu ne rentres pas à point d’heure, tu sais qu’on dîne chez les BERTHET, tu n’oublies pas d’acheter des fleurs pour Caro, moi je me charge de dégoter une bonne bouteille pour Patrick.

– T’inquiète pas, je me charge du bouquet, à 18 heures au plus tard je serai rentrée. Je me dépêche à présent, sinon je vais être à la bourre.

Elle file aux WC, retrousse sa robe, déroule sa culotte d’un geste sec et précis et s’assied sur la cuvette. Subitement elle se ravise :  » n’oublie-pas, un gros pipi… », lui requérait René au téléphone la veille de leur retrouvaille. Elle se relève et, les jambes entravées par le frêle tissu, se rend en trottinant jusqu’à la salle de bains. Elle se gante l’entrecuisse, s’essuie et se rajuste. Puis elle se brosse les dents, se recoiffe, se parfume. Elle se contemple, elle s’aime bien Joëlle dans sa livrée orange. Elle bombe le torse, les bouts de ses seins en liberté pointent effrontément sous le mince tissu alors que, déjà, son beau derrière avoue son impatience en se tortillant avec excès.
Prête à partir, soudain, elle s’immobilise sur le pas de la porte :  » un gros pipi … », encore faut-il qu’elle en ait envie, certes, elle avait bien bu son thé habituel après le repas. Elle rebrousse chemin, s’engouffre dans la cuisine ouvre le frigo et d’affilée se sert deux grands verres d’eau, puis un troisième qu’elle déguste à petites gorgées en se flattant le ventre d’une main légère :  » dans sa bouche… », quelle abjection pense-t-elle, et c’est pourtant cela qu’elle veut offrir à son don juan d’un jour. Une poussée d’adrénaline la paralyse.

Il n’est pas encore 15 heures lorsque Joëlle se gare sur le parking de l’hôtel où René l’attend déjà. De concert ils descendent de leur voiture et, main dans la main, comme deux amoureux, ils gravissent les marches de l’escalier extérieur qui donne accès aux chambres des étages.
Ils s’engouffrent dans la 17. Elles sont toutes semblables les unes aux autres, à ceci près que celle-ci n’a pas de baignoire mais une douche ce qui contrarie René se refusant à ne pas s’étourdir sous l’ondée chaude et exaltante de sa belle à laquelle il n’a cessé de penser. Il examine l’endroit, se projette :

– T’as envie ?
– À ton avis ! Si je suis là, c’est pourquoi ?
– Je voulais dire, de  » faire pipi  » ! T’as pas oublié ? Moi j’ai trop envie que tu me refasses cela, dans ma bouche cette fois.

Elle frissonne, bien sûr qu’elle a envie, elle en avait rêvé. Maintenant elle le désirait tout autant que lui.

– Peut-être, mais dis-moi petit coquin, tu la connais bien Marie, je me trompe ? Y aurait pas eu quelque chose entre vous ? J’ai eu ce pressentiment, ces petits détails qui ne trompent pas, cette intuition féminine, allez dis-moi tout !
– Quelle idée, que vas-tu croire ! Qu’est-ce qui peut te faire penser cela ? Encore que j’aurais bien voulu. En blaguant, je lui ai toujours déclaré ma flamme, et que si un jour elle cherchait un amant je postulais en tête de liste ; ça, effectivement, c’est totalement vrai.
– Oulala ! La connaissant, si tu l’as prise par les bons sentiments, je ne doute plus. Allez avoue ! c’était comment ?

Pour toute réponse René s’est collé contre elle. Mains plaquées sur ses fesses, il pousse son ventre en avant. Sa bouche s’est refermée sur celle de Joëlle qui répond à son baiser. Leurs langues se dardent, s’enroulent, luttent avec passion.
Durant de longues secondes ils s’embrassent. Ils reprennent leur souffle.

– C’était merveilleusement bon ! Voilà, tu es satisfaite ?… Dis-moi que tu as envie ! Déshabille-toi !

Elle tire sur la fermeture éclair de sa robe dont elle se débarrasse avec hâte. Elle n’a pas de soutien-gorge, rien qu’une petite culotte blanche qui roule le long de ses jambes. Les seins encore hauts, le ventre plat, un mont de vénus rondouillet de blondeur, les reins cambrés sur une croupe de rêve, la beauté de ce corps épanoui n’en finit plus d’enchanter son vieil amant qui se dévêt à son tour.

– Dépêche-toi, je n’en peux plus de me retenir.

Elle lui prend la main et l’entraine à la salle de bains, vers le bac à douche sur lequel René s’assied, les jambes repliées, calé sur ses mains bien à plat, la tête en arrière. Elle l’enjambe, se dandine, se hisse sur la pointe des pieds, elle pouffe :

– J’y arrive pas, tu es trop haut, allonge-toi plus, mets-toi sur les coudes, avance tes fesses, t’as qu’à sortir les jambes du bac.

Les jambes écartées, à petits pas de danse, ses jolis pieds progressent avec souplesse, son ventre se rapproche, se positionne. Immobile comme une statue, transformé en toilettes pour dames, René se languit.

– Oui, là, ne bouge plus !… Ça vient.

Un jet jaillit et s’engouffre dans la bouche de son amant, un jet tiède et limpide qui tel un mascaret déferle et roule au fond de sa gorge. Fascinée, Joëlle s’efforce de contenir l’impétueux besoin qui la tenaille. Sous elle, pas rassasié, l’heureux élu lui clame tout son bonheur :

– Ouiiiii, c’est bon, c’est trop bon, encore !
– Elle te fait ça aussi Marie ? Ferme les yeux !

À sa guise, jouant de son bassin, elle s’épanche, du sommet de son crâne à ses paupières fermées. Le jet virevolte, retombe et ruisselle sur son visage.

– Mon pipi tout chaud, ça t’excite hein ? Ouvre ta bouche en grand !

À l’instar de ses fesses qui se poseraient lourdement sur la cuvette des toilettes sa chatte se niche entre ses lèvres, ses mains l’agrippent. Sa vessie renonce. Attentive, subjuguée par le chuchotis qui susurre, par les glouglous qui claquent comme autant d’outrages au fond du ventre de son amant, Joëlle se soulage avec défiance et gratitude.

– T’aime ça hein ! Moi aussi, tu vois, je peux te faire ces cochonneries…Oh Ouiiiiii, tiens, avale tout !… Gros cochon, dans ta bouche, mon pipi…Mmmmh !

Mutine, feutrée et pétillante comme du champagne l’ondée perdure. Il boit, jusqu’à ce que sa source se tarisse. C’est fini, enfin presque. L’enserrant dans l’étau de ses cuisses, ses doigts jouant avec tendresse avec les boucles de ses cheveux, elle l’exhorte :

– Lèche la bien ma chatte à présent, mon petit bouton, suce-le… Oui comme ça, continue ! Ouiiiiii… Oh ouiii…

**********

Douchés, séchés, ils se sont allongés sur le lit, côte à côte. Ils reprennent leurs esprits, d’aucun des deux ne voulant prendre l’initiative. Le goût insipide d’urine taquine encore ses papilles, René, que la douche avait anesthésié, se tend à nouveau.

– Regarde, elle attend que tu t’occupes d’elle !
– Ah oui ! (Dit-elle en tendant le bras.)

Elle l’enserre, lentement sa main s’active puis c’est sa bouche qui l’enveloppe, qui monte et qui descend alors que ses doigts palpent avec douceur ces boules dures et replètes. Elle suce bien Joëlle avec sa langue agile et taquine, avec ses lèvres pulpeuses qui glissent sur le mandrin luisant de salive. Sn majeur s’égare vers son anus, le masse, et alors que René se tord de plaisir elle stoppe sa caresse et laisse s’envoler la question qui lui brûle tant les lèvres :

– Tu ne m’a pas répondu tout à l’heure, elle t’a déjà fait ça elle aussi ?
– Tu es une vilaine curieuse ! Tu voudrais toi que je lui dise comment on fait l’amour, comment tu couines quand tu jouis ? Non, t’aimerais pas que je lui confie cela. Allez continue ! Hé ! doucement ton doigt.
– Mais c’est ma nièce, tu ne peux pas faire ces cochonneries avec elle, elle pourrait être ta fille !
– Grrr !… Là tu m’ennuies ! Et alors ? Ben oui, elle aussi, elle m’a fait ça et beaucoup plus encore. C’est une passionnée, une intrépide, une maîtresse-femme Marie, elle sait être tout ça à la fois. Nièce ou pas, tu ne changeras rien à ça ! Allez, viens sur moi !

Imbriqués l’un dans l’autre Joëlle et René oublient leur querelle et s’agitent à la recherche de leur plaisir. Il en elle, elle le sens bien. Ses mains glissent et furètent dans le sillon fiévreux de son derrière, un doigt s’enfonce, réveille cet ineffable désir. C’est là qu’elle la veut cette queue qui lui taraude la chatte, là dans son cul, maintenant.
Bras tendus, elle se soulève avec souplesse, se pousse au plus loin sur la bite de son amant. Elle replie ses jambes, l’une après l’autre, s’assied sur les talons. Elle se meut lentement puis une de ses mains se glisse entre leurs deux corps. Elle le saisit, le guide contre son frêle œillet et lorsqu’elle sait le bout du gland ne plus pouvoir s’en échapper elle le délaisse et s’ouvre en grand les fesses.
À sec, avec juste un peu de cyprine, c’est comme ça qu’elle aime se faire prendre.

– Ne bouge-pas ! Ahhhh…
Les yeux mi-clos, le souffle court, le dos cambré, les mains rivées à ses belles rondeurs, elle s’embroche avec lenteur. Le gland se fait happer puis c’est la verge qui toute entière disparait au fond de l’obscur tunnel.

– Ouiiiiii… Je te sens bien comme ça !

Elle se déhanche, se démène sur le pieu qui la remplit. Depuis toujours elle aime ça Joëlle, dès les premières fois. Jamais elle n’a pu juguler ce bien-être qui lui tordait le ventre, cet indicible plaisir qui jaillissait de ses entrailles. Elle gémit.

– Elle est bonne ma bite ! Attends, retire-toi, mets-toi à genoux au bord du lit !

Sans un mot, coutumière du fait, elle obtempère ; en levrette, soumise à son amant qui va la saillir.

– Ouvre bien tes fesses, montre-le-moi ton petit trou !

Le regard rivé à son œil de bronze il s’agenouille, le léchouille du bout de la langue.
– Comme il est beau, attend mon mignon je vais te gâter !

Il se relève et la pénètre d’un coup. Accroché à ses hanches il s’engonce dans le chaud fourreau, il s’enracine, se plaque tout contre elle, se laisse happer par les sphincters qui l’enserrent. Puis son bassin remue, il l’encule de toute la longueur de sa bite. Attentif à la montée de son plaisir il temporise, attend que la tension retombe puis il reprend son rut, à l’énergie.
Imperturbable, il n’en finit plus de ramoner l’étroit conduit, de molester l’auguste fessier. Elle va jouir, en témoignent ses petits cris d’orfraie. Il hausse le rythme et sonne la charge à coups de reins puissants.

–  » Hihihi, hihihi…. » Encore, prends-moi plus fort !

Elle lui a pris les mains, les a plaquées sur ses seins.

– Fais-moi mal, plus fort, encore…

Il les malaxe, pince les tétons, les tord, elle couine comme un cochon qu’on égorge :

–  » Hihihi, hihihi, hihihi…  »
– Il est trop bon ton cul ! Je vais jouir aussi ! Ah ouiii…

Amarré au fond de ses entrailles René laisse jaillir sa semence. Puis il la force à s’allonger. Il pèse de tout son poids, il l’embrasse dans le cou, glisse sa langue dans le creux de l’oreille, lui mordille le lobe, lui murmure :

– Marie, ta gentille nièce, l’ingénue, tu sais ce que parfois elle me demande ? Que je la lèche, que je lui mange le minou, le petit trou, juste après, elle dit que ça l’excite. Faut-il que je l’aime.

Elle n’en croit pas ses oreilles Joëlle ; Marie, sa nièce qu’elle a vu naître, qu’elle a vu grandir, jouer la poupée, ce peut-il ?

– À toi aussi, j’ai envie de te le manger, là tout de suite.

Il s’extrait de la chaleur de son anus constricteur, ses lèvres courent sur son dos, jettent une volée de bisous sur les globes de son plantureux derrière. Il les écarte, s’émerveille des stigmates de son acharnement : au creux du beau sillon, une meurtrissure bouffie et violacée exhale toutes ses fragrances. Il flaire, renifle. Il lèche de bas en haut, en allers-retours appuyés. Subitement, elle se retourne, élève tout haut ses jambes, les emprisonne. Se faire aimer encore et encore, elle n’avait plus connu cela depuis longtemps Joëlle.

– Mmmmh…. Moi aussi j’aime, lèche-moi bien de partout !

Ses lèvres courtisent le beau joyau, sa langue s’enfonce, s’agite, elle rentre et sort. Ventousée tout autour de son petit puits d’amour sa bouche aspire, suçote, mâchouille. Joëlle frémit. Un reflux sirupeux s’échappe de son rectum, elle lui rend son offrande, le perçoit dans le silence marqué de borborygmes grossiers.

– Oh ouiii, avec ta langue, nettoie le bien…

Le regard fixe, elle est ailleurs, elle voit la scène :  » René et Marie « , la salope, comment peut-elle tromper son mari ainsi ? Ses fesses se pressent au devant de cette bouche vorace.
Gourmet insatiable, insensible à quelques petits pets sournois, René s’entête à récurer son petit trou, à lécher sa pissette écumeuse de mouille, à gober son turgescent bouton en lui doigtant l’anus d’un pouce rageur.
Joëlle se pâme, se tord de plaisir, s’abandonne et jouit une fois encore dans une envolée lyrique de petits cris perçants.
Les minutes s’égrènent. À regret, inquiète du temps qui passe, elle s’extrait de la douceur de ce baiser graveleux. Elle le toise, médusée :

– Alors toi ! On ne m’avait jamais fait ça, pas juste après. Beurk !… Mais après tout chacun son kif ! (Elle lui sourit) C’était trop bon, tout trop bon. Je dois partit à présent, nous allons chez des amis ce soir et je dois passer chez le fleuriste.
– Attend, avant que tu ne t’en ailles, j’ai besoin de savoir, t’as déjà fait l’amour avec une femme ? Réponds-moi franchement !
– C’est quoi le sujet ? Et qu’est ce que ça peut te faire !
– Parce que, comment dire, toi et Marie, vous et moi, ensemble, comme j’aimerais…

Il n’a pas terminé sa phrase que Joëlle, abasourdie, s’emporte :

– Ça ne va pas non ? T’es complètement toqué, et puis quoi encore ? Avec Marie, quelle obscénité ! Monsieur, avec deux femmes, prétentieux va !
– Obscénité ? Moi je ne voie que l’esthétisme d’une telle rencontre, maintenant que tu la connais presque aussi bien que moi, je suis sûr qu’elle serait d’accord.

Elle a bondi du lit, a filé à la salle de bains. Il la zieute d’un œil distrait. Elle ouvre le mitigeur, mouille un coin d’une serviette, l’essore, puis sa main se glisse entre ses cuisses, s’active quelques secondes avant de retourner l’étoffe et de s’essuyer avec soin. Elle renfile sa petite culotte, revêt sa robe, remet de l’ordre dans sa chevelure, elle se brumise de parfum et lui jetant un regard noir :

– Rêve toujours !… Bon je m’en vais à présent. Bon weekend ! On se rappelle la semaine prochaine.
– Hé, attends-moi !
– Je n’ai plus le temps, et puis je ne voudrais pas que l’on nous voie ensemble.

Discrètement, peu désireuse de s’éterniser ici, elle a rejoint sa voiture, s’est glissée derrière le volant et a déguerpie.
Elle roule mais ses pensées sont ailleurs.  » Avec Marie « , c’est vrai qu’elle est belle sa nièce. Cette perspective illumine ses pensées, ravive des souvenirs. Elle avait bien ressenti quelques frissons avec d’autres femmes lors de soirée libertines dont Grégoire était friand, son Grégoire, dans la force de l’âge, porté sur la bagatelle mais qu’un AVC avait rendu quasi impuissant. Elle les revoit ces instants de luxure durant lesquels elle se pâmait sous la vigueur de tous ces hommes s’agitant en duo dans sa chatte et son cul pendant que Grégoire, les yeux exorbités, se branlait jusqu’à jouir sur son visage. Elle les chérissait ces joutes endiablées où son corps jamais rassasié, supplicié par tous ces mâles affamés, finissait enfin par abdiquer. Et puis un jour tout s’est arrêté, ce jour où Grégoire fut frappé par la maladie.
Nostalgique, Joëlle s’efforce de chasser ces chaudes images qui se bousculent sous son crâne. Pour un peu elle en oubliait les fleurs pour Caro. Avec Caro aussi ! toutes deux avaient flirté, s’étaient essayées à quelques timides cunnilingus sous l’œil goguenard de leurs perfides maris. Et puis plus rien.
Marie s’invite une nouvelle fois dans ses pensées. Décidément. Sûre d’elle, forte de sa jeunesse, rivale impitoyable, elle la défie. Qu’importe, toujours belle et désirable, elle sait qu’elle peut, elle aussi, déclencher chez ses amants des turpitudes les plus salaces, en témoigne la fougue avec laquelle René l’avait aimée. Joëlle se sent renaître, avec toutes ses envies.
Il était temps qu’elle arrive, une moiteur gangrène à nouveau son bas ventre. Le portail s’efface, elle se gare, jette un regard furtif dans son rétro qui lui renvoie l’image de son visage blême, de ses yeux voilés de plaisir. Elle se ressaisit. S’extrayant de son siège, elle s’énerve sur sa robe qui lui colle aux fesses. Pour autant, le plus naturellement du monde, s’adressant à Grégoire qui fixe sa montre d’un air réprobateur :

– Mon chéri, je sais, je ne suis pas en avance, mais tu vois je reviens les mains vides ; tu ne peux pas savoir comme elles sont bavardes. Elles m’ont fatiguée et cette chaleur est insupportable. Je prends une douche, dans une demi-heure je suis prête.

**********

René, lui aussi, s’est empressé, il a lavé sa voiture et s’est arrêté chez son concessionnaire. Quatre vingt mille kilomètres, c’est le moment de la changer pense-t-il en décortiquant la fiche technique du dernier modèle AUDI Q5. Son portable vrombit.
Un appel masqué, il hésite, et c’est sur la défensive qu’il prend l’appel :

– Oui allo !… Marie ! T’entendre à nouveau me ravit, que se passe-t-il ?
– Euh, c’est pour Joëlle, ma jolie tatan. J’ai été surprise que tu ne lui aies pas demandé son n° de téléphone, mais, après réflexion, je me suis convaincue que vous vous étiez déjà revus, je me trompe ?
– Ah vous les femmes ! L’intuition féminine, c’est cela hein ? Décidément. Et c’est la raison pour laquelle tu me rappelles ?

Il réfléchit, à toute vitesse. Quelle aubaine, elle lui tend la perche, il ne lui en fallait pas plus pour se découvrir. Il lui assène le tout d’un coup :

– Quelle perspicacité ! En effet on s’est revus, et encore pas plus tard qu’il y une petite heure. On a fait l’amour, c’est une affaire  » la tantine « , tout comme toi. Pour nous deux je n’ai pas pu lui mentir, elle aussi se doutait de quelque chose. Elle sait tout, jusqu’à mon envie de vous réunir. Oui, vous deux, vous et moi, avec  » mes beaux joujoux  » pour pimenter le jeu, rappelle-toi Marie !

Un long silence… Elle ne s’était donc pas trompée.  » Ses beaux joujoux « , pour sûr qu’elle s’en souvient (voir épisode 2). Il n’a pas changé, le vice dans la peau, sans limites à ses délires les plus salaces.  » Avec sa tante « . Pour saugrenue qu’elle soit, l’idée chemine, l’émoustille, elle voudrait se rebeller mais ne réussit qu’à lui décocher :

– Ouais, et puis quoi encore ! La tante et la nièce, incestueuses, dominatrices, un rien sodomites, quoi d’autre ? Je crois bien que je vais mal dormir cette nuit.
– Les interdits, Marie, ne sont-ils pas le sel de la vie ? Joëlle et toi, vous deux rien que pour moi ; nous ferions toutes ces choses Marie, rappelle-toi !
– Non mais ça ne va pas ?… T’as pas été lui dire ?
– Ne la prends pas pour une oie blanche ta chère tatan, je te l’ai déjà dit, vous êtes les mêmes, passionnées, curieuses, . Et son cul Marie… Ah son cul, Mmmmh !
– Salaud ! Tout… tu lui as vraiment tout dis ? Je n’ose y croire, je ne vais plus pouvoir la regarder en face, quelle honte !

Elle marque une pause, reprend son souffle, se remémore, et plus craintive encore :

– T’as fait ça aussi avec elle ?
– Quoi donc !… Oh ! ça, je ne l’ai fait qu’avec toi. Lui suggérer une telle chose ? Je n’y ai pas songé un seul instant, m’y inciterais-tu ?

Elle a raccroché, mettant brutalement fin à cet échange verbal codé, à ces sous entendus scato.  » Joëlle lui faisant ça « , cette éventualité l’agace. Le voudrait-il encore ? Avec elle, ce ne peut être qu’avec elle.  » Avec Joëlle « , non mais ! Son René à elle ! Pour la première fois une pointe de jalousie la saisit. Elle s’interroge, qui donc est-elle ? Elle fait son examen de conscience, son passé ressurgit : elle repense à Jean-François son jeune et beau curé, à Florence sa gynéco et à son mari Pierre-Jean qui a repris ses visites hebdomadaires. Chaque mercredi en début d’après-midi, son mari parti, il s’invite. Sous le charme, hypnotisé par ce regard profond, grisée par cette voix céleste, blottie dans l’encoignure de la porte d’entrée, elle s’agenouille pour une  » petite gâterie « , pour quelques giclées de foutre en remède à l’addiction dont tous deux ne peuvent se guérir : emportés dans un même élan, en quête du graal, il coite sa bouche, elle pompe son gros sexe jusqu’à ce qu’il jouisse au fond de sa gorge. Mais comment a-t-elle pu ne pas se révolter ce jour dernier quand, après qu’il eut joui, il s’épanchait dans sa bouche qui ne se dérobait point. Comment a-t-elle pu se laisser souiller ainsi, sans rien dire, avec une obligeance déconcertante. En plein visage, elle avait essuyé son baptême du feu, avait goûtait pour la première fois à l’âcreté de l’insolite et interdit breuvage. Entre ses lèvres et sur ses seins. À satiété. Il s’était soulagé, puis sans un mot, un sourire victorieux aux lèvres, il s’était rebraguetté et il était parti la laissant dans une flaque d’urine tiède et odorante. Le salaud !
Le claquement de la porte l’avait sortie de sa léthargie. Pitoyable, trempée, terrifiée à l’idée de faire surprendre ainsi elle s’était empressée de lessiver le sol, puis elle s’était lavée et changée. L’odeur du détergeant l’avait rassérénée. Qui, dès lors, aurait pu s’imaginer ? Ce souvenir l’obsède, il va revenir, elle le sait.

Et lui, son René, pourquoi a-t-il toujours raison ? Son premier amant, son précepteur qui, à chaque rencontre, l’emmenait inexorablement à satisfaire tous ses délires les plus pervers. Pourquoi a-t-il fallu qu’ils se revoient ? Pourquoi l’a-t-elle rappelé cet homme auquel, durant un temps, elle se donnait corps et âme, ce séducteur qui n’avait cesse de lui murmurer au creux de l’oreille :  » t’es ma petite salope à moi, rien qu’à moi… »

Ils se retrouveront tous trois ensemble, Marie, Joëlle, René. Elle le pressent, le redoute, le désire.

Dix huit heures, elle doit aller récupérer les enfants de sortie d’anniversaire, la vie reprend son cours, la vie de tous les jours.

À suivre.

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3 réponses à Gourmandises 21 – Joëlle, la résurgence de ses désirs par Jerema

  1. Darrigade dit :

    Oups ! Il est où le texte ?

  2. wilnam dit :

    Superbe histoire qui est bien excitante !
    J’aimerais être a la place de René le jour ou ils se réunirons tout les trois !
    J’adore lécher la chatte de ma Sheyenne quand j’ai juté en elle, elle m’a déjà pissé une fois toute sa vessie dans la bouche et j’ai pu gouter à ce précieux breuvage un peu acide mais sans odeur vu qu’elle avait bu beaucoup d’eau ! Mon fantasme serait de pouvoir l’a lécher remplie par le foutre d’une autre bite, sa chatte bien remplie qui se viderait dans ma bouche ! Hummm c’est mon fantasme !!!
    Vous qui me lisez si vous êtes de la région Namuroise en Belgique et qui seraient intéressé par ce jeux interdit a cause du sida, si vous vous savez sains avec certitude, dite le moi on arrangera la chose ! merci

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