Gourmandises 12 – Formation continue par Jerema
Résumé
René notre quinquagénaire est de plus en plus amoureux de la belle Marie qui, de jour en jour, glisse sur la pente hasardeuse d’un libertinage effréné, nourri autant par les excès de son vieil amant que par l’écoute attentive du Père Jean-François, son confesseur dévoué et perverti.Un stage sur deux journées sur un lieu éloigné, dans l’anonymat, une nuit à l’hôtel, telle est l’heureuse surprise pour nos deux dévoyés en ce début septembre.Marie et René ensemble pour deux jours, en quête de l’interdit, de l’assouvissement de leurs pulsions les plus secrètes, dans l’outrance, pour l’apaisement de leurs âmes.La reprise s’annonce chaude.
C’est la rentrée pour tout le monde en ce lundi de début septembre, Marie, elle aussi, est présente, parée des couleurs d’été. Elle s’est glissée dans une robe légère, courte et décolletée, d’un jaune pastel contrastant avec son teint hâlé.
Elle n’a pas de soutien-gorge, c’est évident, les bouts de ses seins pointent avec effronterie. A-t-elle mis une culotte ? J’émets un doute, écarte aveuglément cette hypothèse tant le tissu de sa robe se fond avec les courbes de son corps ; nul témoignage d’un quelconque parement, si discret soit-il.
– Bonjour Marie, les vacances te réussissent à merveille, tu es de plus en plus belle !
Elle se fend d’un sourire mielleux.
– Merci ! Le soleil, la mer, le farniente sont d’excellents remèdes anti-âges.
– On dit aussi qu’ils stimulent fortement la libido, je te trouve bien canaille dans cette robe…sans rien dessous. Je me trompe ?
– Que dis-tu là ! Sans rien…me crois-tu si délurée ?
– Ah ! Je parierais bien. Nue ou pas, tu joues ?
– Qu’es-tu donc prêt à parier ? Non, ne dis rien, je devine déjà ce à quoi tu penses, je réfléchis à cette gageure mais si tu perds tu vas le regretter…sauf, peut-être, à te plier à tous mes caprices, sans objections, prends-tu ce risque ?
– Oui, et si je gagne c’est toi qui me dois obédience, toi qui cède à toutes mes extravagances.
Mon cerveau bouillonne, je me complais à croire que, quel que soit le résultat de ce fait troublant et à défaut d’orchestrer le bal, elle cèdera et je l’entrainerai dans les spirales de la déraison.
Impatient je m’infiltre dans la brèche.
– Par contre je me dois de vérifier mon allégation, puis-je ?
– Du bout des ongles, tu peux.
Elle est bien sûre d’elle, me serais-je trompé ?
Je la contourne, me fige derrière elle, tout près. Je jette un coup d’œil autour de nous, et d’un doigt léger je parcours son dos. L’index pointé, du haut de son cou ma main descends entre ses omoplates, passe la ligne tangible de démarcation sans obstacle : elle n’a pas de sous-tif, je frémis d’excitation. Ma main descend toujours, suit le boutonnage de sa robe, déambule au creux de ses reins. Je marque une pause, mon doigt se fige, s’incruste, reprend le chemin de mes espérances.
Oh non ! Un obstacle imperceptible mais palpable ceint sa taille, s’érige comme un rempart infranchissable. Mon rêve se délite, mes doigts s’accrochent, palpent fiévreusement la chair de ses fesses, en refus à cette évidence.
– Eh là ! Pas touche !
Elle se dérobe.
– Qui te permet ? Tu as perdu la raison ? Accepte cette évidence. Entièrement nue sous ma robe, pff ! Ça t’aurait plu que je le sois ! Dieu sait à quoi tu pensais encore.
Elle me toise d’un regard provocateur puis me tourne le dos et se dirige vers son bureau en jouant outrageusement de sa croupe, comme une ultime provocation.
Je la mange des yeux, prêt à tout. Je ne peux m’empêcher de lui dire :
– Au fait Marie, j’ai revu ton ami…tu sais, ton ami Jean-François.
Elle marque un léger ralentissement, adopte un pas circonspect, le derrière en berne, et sans se retourner elle me rétorque :
– Ah bon, et où ça ? Je l’ai vu mercredi passé, nous avons pourtant passé un long moment ensemble, il ne m’en a pas parlé.
La salope, je ne peux réprimer un soudain élan de jalousie. Je me fais violence pour maitriser mon langage et parviens à lui dire :
– Où ça ? Là où tu le retrouves, là où il t’écoute attentivement. Je conviens que ce lieu a quelque chose de fascinant. J’en suis sorti ému et tellement apaisé.
Mes paroles la cinglent, lui redonnent toute la vigueur de son empressement initial, elle se ressaisit, reprend sa démarche souple et chaloupée, sans un mot, avec pour seule réponse l’impertinence de ses fesses qui défient mon imagination avec ostentation.
On ne s’est pas revu de la journée, Marie et moi. Un rendez-vous extérieur en début d’après-midi m’a fait rentrer tard au bureau. Je me connecte à ma boite mails, les supervise, je n’en priorise qu’un seul, celui de Marie :
« Je n’en reviens pas, tu as revu le Père Jean-François, et que vous êtes-vous dit »?
Pas très éloquente ma Marie. Je lui réponds :
« A vrai dire, peu de chose, mais nos âmes étaient à l’unisson dans cet étrange et solennel moment, lui debout et moi agenouillé… ce fut un merveilleux moment. »
Clic ! C’est parti. La transparence de mon aveu me subjugue. Je ferme les yeux (je me revois dans l’intime parloir à me languir d’une effusion chaude et visqueuse, mes lèvres tétant goulument mon rédempteur).
Le week-end me semble interminable. lundi pointe, s’étire, s’estompe. Enfin mardi, date butoir de la confirmation de notre présence à ce stage, nous retenons la formule avec hébergement : Marie, opiniâtre, a su convaincre son tendre époux que de découcher une nuit n’était pas si terrible, que les enfants étaient déjà grands et qu’il lui faudrait aussi apprendre à se débrouiller seul, sait-on jamais ce qu’il pourrait se passer dans le futur.
Je me réjouis, imagines cette soirée qui, j’ose le croire, se finira dans les bras l’un de l’autre, entre les draps douillets d’une de nos chambres.
Damien me jalouse, il voudrait assurément être à ma place et ne peut le dissimuler :
– Soyez sage tous les deux, nous dit-il en nous remettant nos convocations.
Marie, rouge de confusion, s’offusque :
– Mais dites ! Que voulez-vous dire ? Et puis on sera sage si on veut ! N’est-ce pas René ?
Cette prise à témoin me surprend ; pince-sans-rire, je m’empresse de la conforter :
– Toutes les polissonneries possibles ! Marie, je serai ton soupirant dévoué et obéissant. Damien, bouche bée, bavant d’envie, conclut cette brève chamaille :
– Bon ! Trêve de bavardage, Marie vous faxez le document au siège pour les réservations d’hôtel, et hop on se remet au boulot.
Vendredi clôt cette semaine au goût amer. Marie est restée sourde à mes requêtes, indifférente à la l’envoi de mes mails. Je me désespère de ses silences. Je n’ai pu résister à l’envie de lui acheter un bijou, un bijou intime dont je voudrais qu’elle pare ses jolies fesses : un Rosebud qu’elle porterait une partie de la journée, un Rosebud Papillon qui butinerait sa tendre corolle.
Lundi 09 heures, enfin un mail de Marie : je l’ouvre : « Bonjour, instructions et formalités pour séminaire dans P.J., bises, Marie. » Je clique sur l’icône pièce jointe, un document sous Word s’ouvre : une page d’écriture faite de phrases courtes et incisives, d’injonctions auxquelles je devrais me soumettre. Je décrypte ses exigences, je mange ses mots, m’enivre de toutes ses choses virtuelles auxquelles elle semble vouloir me soumettre.
Soudain je blêmis, son coté mercantile ressurgit. Il est question d’arriérés, de prestations non réglées. Elle me dit aussi que l’église manque cruellement d’argent. Elle me demande une provision de mille euros, en espèces, pour le denier du culte, contribution emblématique du traitement des prêtres de nos paroisses. Elle se chargera de faire un chèque à l’ordre de l’évêché. Elle le remettra à Jean-François, notre ami curé, pour le conforter dans la mission dont il a à s’acquitter, mission ô combien difficile pour lui. Ce témoignage ravivera sa foi, lui donnera la force et la fougue à nous combler tous deux souligne-elle. Il se pourrait aussi que je te donne ce que tu quémandes depuis longtemps, qui sait.
J’ai le tournis, je lis et relis ces phrases dont les mots me torturent doucereusement. Mille euros, en espèces, elle divague ; elle fera un chèque, elle pense à tout me dis-je (déduction fiscale à son avantage).
L’épilogue de sa missive est sans appel : « demain tu me remettras ces mille euros, en billets de cinquante ; tu glisseras l’enveloppe dans mon sac à mains, dès lors tu pourras obtenir mes faveurs. »
Je sors de ma léthargie, mes doigts pianotent sur le clavier : « Marie, tu es folle ! Mille euros, je ne peux pas. »
Sa réplique tombe, sans ambages : « mille euros, tu veux dire que je ne les vaux pas ! Mille euros pour tous ces moments passés et futurs, pour la paix de ton âme, pour tous les tourments que tu me causes, pour le don de ma jeunesse…tu n’es qu’un vil marchand, un nécessiteux. Au fait n’avait-on pas parié ? Tant pis pour toi. On n’en parle plus. On se trouve comme convenu demain à sept heures devant le portail de l’entreprise. Je laisserai ma voiture sur le parking en face. »
Merde, je me ratatine sur ma chaise, déconcerté. Je compose le n° de sa ligne directe, le timbre de la sonnerie bourdonne dans mon oreille, en vain. Je transpire, souffle comme un bœuf, pris d’angoisse : une sensation bizarre et désagréable m’étreint. Non, ne pas saisir cette chance, ne pas sentir sa peau fondre entre mes lèvres, ne pas me blottir contre son corps dans la noirceur de la nuit, non je ne le peux pas, je ne le veux pas. Je lui réponds : « soit ! Mille euros, mais que le diable soit en toi et te transforme en déesse de l’amour, en nymphomane perverse. »
Quelques secondes plus tard, en réponse à ma grande lâcheté, un message limpide et mystérieux : « la passion l’emporte toujours sur la raison, je loue ta dévotion à mon égard, mais tu me remercieras. Bonne soirée. A demain. »
Je distingue sa silhouette tirant sur ses roulettes une valise de voyage ; elle s’immobilise au bord du trottoir, guète le moment propice et, d’un pas sûr et décidé, franchit les quelques mètres qui nous séparent.
Je m’extirpe de derrière le volant, accueille Marie d’un bonjour joyeux ; on s’embrasse, deux bises furtives. J’ouvre le coffre, replis les anses de sa valise qui bondit à l’intérieur. Marie ouvre la porte passagère et s’installe après s’être affranchie de la veste de son tailleur. Un tailleur pantalon noir, sobre et élégant.
Je démarre et me fond dans la circulation. Une pointe d’amertume taquine mon esprit volage, j’espérais une tenue plus féminine, je lui fais la remarque :
– j’entrevoyais ta présence en tailleur, jupe et veste…bas et porte-jarretelles.
– Ah ! Vous les hommes, vous êtes bien tous pareils : les femmes des autres, vous ne les voyez qu’en sexe symbole, en salopes bonnes à baiser. N’est-ce pas ce que toi aussi tu penses ?
Interloqué je me tais, me maudis de ce franc-parler qui me revient comme un boomerang.
– Tu sais, il n’est point interdit de joindre confort et féminité, et qui te dit que ce que je porte dessous est si éloigné de ce que je pourrais mettre sous une jupe, imagines un peu. Au fait, puisque ton impatience est si forte, n’as-tu rien à me remettre, toi aussi ? Là, tout de suite !
Je rebondis, saisis l’occasion et, un rien facétieux, lui dis distinctement :
– Ouvre la boite à gants, il y a un petit paquet : un cadeau pour toi. Se trouve aussi l’enveloppe à laquelle tu tiens tant, prends les deux !
Elle hésite, surprise par ce retour d’enthousiasme.
– Tu sais, ça peut attendre…Tu as vraiment fait ce que je te demandais ? Susurre-elle, le visage tourné vers moi, interdite.
– Avais-je le choix ? Tout s’achète, même les choses les plus incroyables. Quitte à payer, je veux les faire avec toi, j’en meurs d’envie. Ai-je compris que tu y consentirais enfin ?
Elle ne répond pas, élude la question, retarde l’échéance comme toujours. Elle fait diversion :
– Et c’est quoi ce cadeau ?
– Un bijou, discret et flatteur. Ouvre le paquet, je t’en prie.
Ses mains s’agitent, retirent le papier et mettent à jour une aumônière en tissu rouge, fermée par un cordon grenas. Ses doigts palpent, épousent l’objet à travers l’étoffe.
Elle semble ou, tout du moins, feint de ne pas savoir, elle s’impatiente.
Le nœud du lacet s’efface, le petit sac s’ouvre comme une fleur. Sa main plonge dans l’embrasure…
Elle ressort l’objet, le regarde, gênée.
– Heu… Un joli bijou en effet (s’émeut-elle). Un papillon ! Tu voudrais que je porte un tel objet ? Mais quand ?
– Maintenant ! Oui, enfin tout à l’heure, pendant les cours, pour aller dîner, pour sortir. Un adorable papillon qui te butinera, qui exacerbera tous tes sens, je le jalouse déjà. Tu le mettras, n’est-ce pas ?
– Je ne sais pas, oui peut-être, je peux essayer. Tu te rends compte de ce que tu me demandes, t’es vraiment incorrigible, tu ne penses vraiment qu’à ça.
– Marie, il va donner éclat et grâce à ton joli derrière, le magnifier et moi je me prosternerai devant lui en adorateur soumis à tes désirs. De plus je te le promets, tu vas adorer cela.
– Comment tu sais ça, toi ! Mais dis-moi, n’aurais-tu pas essayé par hasard ?
– C’est comme un frisson permanent qui te fait vagabonder sur un chemin enchanteur en quête d’un plaisir sans fin ; ton esprit s’échappe, se confond avec les limites de l’indécence… Il y a un petit tube de gel dans le sachet.
– Mon René, tu es un vrai poète ce matin, mais ne crois-tu pas que des choses plus sérieuses nous attendent, on se calme et on ne parle plus de tout cela pour l’instant.
– Des choses sérieuses ! Mais moi, j’ai envie de te faire l’amour Marie, de t’aimer sans réserve, de me repaître de ta chair, de te lécher de partout, de te servir d’urinoir, de te boire. Je voudrais que tes fesses épousent mon visage, qu’elles s’ouvrent, qu’elles s’oublient, qu’elles paressent voluptueusement ; oh oui Marie, je veux leur rendre un hommage solennel, je veux qu’elles embrasent mes papilles, qu’elles embaument mes narines…
– Arrête, là tu n’es plus drôle du tout, tu divagues, tu es odieux maintenant !
Son parfum me grise, je chavire une fois encore dans un lyrisme éperdu :
– Odieux dis-tu ? Non, trop amoureux de toi, et cette chose que tu me refuses exacerbe ce désir plus fort de jour en jour, obsessionnel. Tu me rends fou Marie, le comprends-tu ?
Le trafic est dense à présent, l’aube pointe peu à peu.
Contre toute attente, Marie s’est apaisée et d’un geste affectueux a posé sa main sur ma cuisse.
– René, tu t’enflammes tellement, sois patient, je te promets d’essayer.
Sa main remonte, s’immobilise sur mon entre-jambes. Imperturbable, silencieuse, ses doigts m’enveloppent, se crispent sur ma queue qui s’éveille, se gonfle sous mon pantalon.
J’ai ralenti, je me suis rangé sur la file de droite, collé tout près derrière un poids-lourd. Nous passons au-dessous d’un grand panneau de signalisation qui nous indique : « LYON 45″.
Concentré, à allure paisible, je prise les frottements appuyés de cette main entreprenante. Peu à l’aise, Marie s’est assise de travers sur sa fesse gauche, le regard tourné vers moi, Sa main droite a pris la relève, plus audacieuse, plus experte.
Muet, je ressasse sans cesse son engagement verbal : « je te promets d’essayer, je te promets…»
Elle me palpe, me masse de la paume de la main, m’effleure du bout des doigts. Elle ouvre ma braguette, y glisse sa main qui passe l’écueil du slip.
– Comme elle est grosse, attend, ne bouge pas.
De sa main gauche elle déboucle ma ceinture, fait sauter le bouton de mon pantalon, ma bite jaillit d’entre mes jambes.
Ses doigts s’enroulent, elle me branle doucement les yeux rivés sur mon ventre.
LYON 30. Je réduis encore ma vitesse, enclenche le régulateur de vitesse, le camion qui nous sert d’ouvreur s’éloigne.
Au bord de l’implosion, je prie Marie de stopper sa caresse.
Elle me sourit, pas peu fière, elle se penche. Une chaleur douce et humide m’enveloppe. Ses lèvres m’enserrent, sa tête ballote sous la lueur du tableau de bord qui irise ses cheveux de reflets bleuté.
– Ouiiiiii !
Tétanisé, le regard fixe, le corps raidi, je jouis, une main sur le volant, les doigts de l’autre noués dans cette chevelure ondoyante. Je garde le cap, dans la lueur du jour qui pointe et de l’indifférence des véhicules qui nous doublent.
Sa bouche m’aspire, me pompe dans un concert de succions ardentes. Elle me vide de ma sève, jusqu’à annihiler toute la splendeur de ma queue qu’elle remet dans son cocon. La fermeture zippe, elle me reboutonne, reboucle ma ceinture.
Nous roulons en silence, Marie s’est calée sur son siège, songeuse.
– C’est la première fois que je fais ça. Une pulsion irrésistible, je ne réalise toujours pas.
– Oh putain comme c’était bon ! Moi aussi, c’est la première fois. C’était comment pour toi ?
– Troublant…les circonstances, le lieu, la présence de tous ses phares qui perçaient la pénombre de l’habitacle, tous ces gens autour de nous ; tout cela avait quelque chose d’insensé, d’incongru.
– Pourrais-tu faire cela à ton mari ?
– Oh non ! Jamais je n’oserai, il ne comprendrait pas.
– Tu vois, c’est pareil pour moi, il y a des choses que je ne pourrais faire qu’avec toi…
– Ouais, peut-être…mais toi ce que tu veux ce n’est plus du sexe, c’est du hard crade, des choses trop dégradantes.
– Peut-être le pense-tu ainsi, mais gratifier de cette façon un mâle qui conduit, c’est autrement plus dangereux, ne trouves-tu pas ?
– J’ai confiance en toi, tu es un conducteur émérite ; dis le contraire et plus jamais je ne te déconcentrerais.
– Marie, tu m’as promis quelque chose, je le veux trop.
– « Essayer, je t’ai promis d’essayer », on ne fait pas ça à la demande, moi c’est toujours le matin, après le petit-déj.
– Bien sûr… toujours après le petit-déj. Je te déteste.
Il fait grand jour à présent, mademoiselle GPS distille ses informations, nous indique une arrivée dans 300 mètres.
Marie a remis le bijou dans son écrin, l’a glissé dans son sac à mains sans omettre la précieuse enveloppe, le sésame de mon nirvana.
Ses lèvres se desserrent :
– Tu sais, je n’étais pas en avance ce matin, je n’ai pas pu, pas envie, trop peu de temps, qui sait peut-être….
Ces mots qu’un petit ange ou un vilain diablotin (allez savoir) lui aurait soufflés, ce message résonne comme une déclaration, un billet doux chargé d’extase.
Oui, elle a dit y consentir, si elle le peut. Je voudrais l’embrasser, la prendre dans mes bras.
Le drapeau à damiers s’agite sur l’écran du GPS, on arrive devant l’hôtel, il est huit heures trente.
– Je t’aime Marie, je t’aime d’un amour bestial et irraisonné.
On se dirige vers la réception munis de nos convocations. La standardiste recherche sur son écran, vérifie son planning et la réservation de nos chambres : N° 111 pour Marie, 117 pour moi.
– Les femmes de ménages sont à l’étage, si vous voulez nous laisser vos bagages, nous avons un local à cet effet. A partir de onze heures pourrez disposer de vos chambres. Votre salon de réception est le » Mona-Lisa « , vous prenez le 2ème couloir à droite, 3ème porte à gauche. Vous ne pouvez vous tromper, ils sont identifiés.
Un homme en costume s’approche de nous, il a un badge sur le col de sa veste : « PROSPECTIVES ».
Je l’interpelle :
– Bonjour, je crois que nous sommes de votre groupe.
Nous nous présentons, il enregistre notre présence et nous invite à prendre une collation. Il enchaine :
– Nous ne serons que huit, deux n’ont pu se libérer. On démarre à 9 h. je vous libère à 11 h 30, vous aurez le temps de regagner vos chambres, de vous y installer. On déjeune à 13 h, reprise à 14 h, on fera un petit break à 16 h, une dizaine de minutes, quartier libre à 18 h 30. Demain matin, pas de grasse matinée, à 08 h 30 on embraye et si tout se déroule comme prévu je vous libère à 12 h. le repas de midi est inclus dans le montant facturé à vos entreprises.
Je déguste un petit noir et plante mes dents dans le moelleux d’un pain au chocolat ; Marie boit un thé en croquant un petit sablé.
– On est prêt ? Départ dans cinq minutes claironne le formateur.
– Je vais aux toilettes, attends-moi (me dit discrètement Marie).
Je lui adresse un regard sombre, lui dit qu’elle n’a plus le temps, cherche une parade.
– Un petit pipi, je reviens de suite (me dit-elle dans le creux de l’oreille).
Elle sourit en voyant mon visage s’illuminer.
– Promis, rien qu’un petit pipi.
Après un bref tour de table pour les présentations, nous sommes rentrés dans le vif du sujet d’un module intitulé – OPTIMISATION DES PERFORMANCES – : commerciales bien sûr, mais aussi et surtout amélioration du suivi des prises de commandes, là où interviennent les secrétaires, poste clé mais trop souvent négligé. « Elles sont le » sourire » de vos entreprise, les garantes de la réussite de vos efforts précise avec force notre professeur.
Bref, les sempiternelles coutumes et us, revisités par chaque société de formation. Seules nos charmantes accompagnatrices se gaussent de l’intérêt que l’on porte enfin à leur intention. Marie n’est pas en reste et clame haut et fort ses revendications.
J’écoute d’une oreille distraite, immergé dans mon fantasme, pris d’une grandissante appréhension.
– Mesdames et Messieurs, ce sera tout pour ce matin, à tout à l’heure : 13 h pour déjeuner.
Marie est devant moi, collé à ses basques je la suis. Nous nous précipitons les premiers à la réception, nous demandons nos clés et récupérons nos bagages. On s’engouffre dans l’ascenseur sur notre droite. Il nous dépose si vite que nous n’avons pu échanger le moindre mot. Marie ouvre la marche d’un pas rapide, comme prise d’une impérieuse envie ; celle, du moins je j’espère, à laquelle je songe. Elle stoppe devant le seuil de sa chambre, la mienne n’est guère plus loin. Je marque un bref arrêt, le temps de lui confier mon empressement :
– Je dépose ma valise et je te rejoins ici dans une minute, tu veux bien ?
Elle hésite, ne sait que trop ce que je veux d’elle, ce qu’elle m’a promis. Prise à son propre piège, elle balbutie :
– Heu…une minute pas plus, après ce sera trop tard, je me verrouille.
Dix secondes plus tard j’ouvre ma porte, clac…clac : valise et attaché case sont en sécurité. Je bondis à grandes enjambées vers la tanière de ma maîtresse.
Marie s’est défaite de son tailleur. Elle est pieds nus, en petite culotte et chemisier. Je la prends entre mes bras. Mes lèvres courent sur la peau de son cou et la font frissonner. Elle bafouille dans un murmure :
– Il faut que j’aille aux toilettes, sinon je vais faire caca dans ma culotte.
– Marie, j’ai trop envie… Sur moi, sur mon visage, dans ma bouche… Oh comme j’en ai envie, depuis si longtemps ! Attends je me déshabille.
En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je suis nu, en érection.
– Elle me prend la main, m’entraine vers la salle de bains…
Je la suis, hypnotisé.
La lumière blafarde des sunlights jaillit dans la pièce, l’illumine. Elle brille comme une réprobation à notre entendement mutuel. J’éteins les spots du plafond, ne laisse en veille que ceux sertis dans le bandeau de l’immense miroir face à l’entrée. Des rais de lumière baignent le lavabo, se diffusent faiblement. Sur notre droite une baignoire-douche large, spacieuse, accolée à l’angle d’un mur carrelé à mi-hauteur.
Nos mains moites se disjoignent. Je fais un pas, j’enjambe le rebord, m’assieds puis m’allonge face à la robinetterie. C’est froid, je frisonne.
– Attends, je vais la remplir d’eau.
J’ouvre le mitigeur, règle la température, disperse des sels de bains qui de suite exhalent une odeur chaude et relaxante.
Marie retire son chemisier, dégrafe son soutien-gorge, fait glisser sa culotte et me rejoint. Son regard affligé semble me dire « puisque tu le veux ».
– Ô oui Marie ! Retourne-toi, accroupie-toi !
Elle se baisse gauchement, indécise ou honteuse, qu’importe. Seule mon envie prime, je la guide sereinement.
– Plus bas ! Recule encore ! Approche tes fesses de mon visage…encore, oui comme ça, détend-toi maintenant, ferme les yeux, pense à autre chose, ça t’aidera.
Immobile, les yeux écarquillés devant cette toile de maître, je me délecte du panorama de son royal fessier ; il trône au-dessus de ma bouche grande ouverte, à portée de langue. Le cœur battant, les nerfs à fleur de peau, j’exhorte Marie :
– S’il te plait, je t’en prie, fais-le.
Son bastion s’éveille, il frémit, gronde ; des souffles éthérés fusent, s’évaporent. Les remparts de sa digue se fissurent, cèdent. Une brèche s’ouvre, une substance sombre pointe, glisse sur le chemin de la liberté, se fond lentement dans ma bouche, suit l’arête de mon nez, se déchire. Un jet tiède et régulier clapote sur mon torse.
Je me penche sur le côté, je rejette cette offrande grotesque, un œil toujours rivé au cœur de ce cratère coléreux. Mes mains s’agrippent sur le haut de ses cuisses, les attirent, ma bouche se ventouse autour de son puits ardent.
Des truffes lourdes et moelleuses choient, s’affalent sur ma langue, titillent mes papilles. Marie pousse, se libère du tourment de son ventre.
Non je ne rêve plus, les fesses incrustées sur mon visage, elle défèque dans ma bouche.
– Mmmh, Mmmh …
Je grogne de plaisir, signes intangibles de ma reconnaissance.
Je la repousse, une fois encore, régurgite au creux de mon épaule, rattrape adroitement un étron en errance. Mes lèvres l’accueillent, le canalisent. Il meurt en boudinant sur le tapis de ma langue. Je le garde quelques secondes, le malaxe. C’est chaud, tendre et pâteux. Je veux goûter pleinement, mes dents se plantent. Je mâche avec défiance, des bulles de saveurs éclatent dans ma bouche, libèrent leur âcreté, diffusent des effluves grisantes. J’ai brusquement honte, honte de ma soumission, honte d’aimer cela.
Son petit trou frissonne : il bâille par intermittence. Auguste, radieux il s’active quelques secondes encore, au gré d’un pipi épars.
C’est fini. J’ai rejeté la chose, je me suis reblotti entre ses fesses. J’ai mal au ventre tant ma verge est dure, je voudrais jouir, là maintenant. Ma langue lèche, toilette le bel œillet fripé, le baigne de salive. Grisé par cette succulence grossière, étourdi des senteurs qui m’enrobent, je sombre dans ma folie. Je m’agrippe à ses hanches l’attire, de toutes mes forces ; je voudrais me fondre dans ses chairs, disparaître à tout jamais.
Je lèche, encore et encore, mes lèvres sucent, aspirent, mordillent cette chair tendre et goûteuse, ma langue plonge, se vrille…
Marie a glissé une main entre ses cuisses, elle se caresse avec vigueur, pressée de se défaire de l’exaltation qui l’oppresse et la transcende. Entrecoupés de longs soupirs, de petits cris jaillissent de sa gorge, ses muscles frémissent, se tendent ; elle jouit.
Ses fesses ondoient quelques instants encore puis, subitement, elle se dégage, se redresse. Elle se douche et s’enroule dans un drap de bains blanc, immaculé.
L’eau ruisselle sur ma tête, court sur tout mon corps, le purifie. Les témoignages inopportuns de notre frasque grivoise se délitent lentement, disparaissent dans des remous teintés et savonneux.
Je me sèche, m’habille. D’un détour par ma chambre, je file me brosser les dents pour gommer les séquelles éventuelles de ce sulfureux baiser.
Nous sommes prêts, à temps.
Il est presque quatorze heures, le repas touche à sa fin. Marie récure avec gourmandise le fond du ramequin de sa crème brûlée. Je l’épie d’un œil lascif. Nos regards se croisent, s’affrontent un instant, se baissent, complices à tout jamais.
L’après-midi galope, s’efface aussi vite que les rayons du soleil fondent à cette époque. De jeu de rôles en débriefings notre formateur nous offre tout l’étalage de son talent. Il nous libère, il est déjà 18 h.30, nous n’avons pas vu le temps passer.
Le groupe éclate, chacun regagne sa chambre. Nous convenons, Marie et moi de nous retrouver à 19 h. 30 au bar du restaurant.
Une heure pendant laquelle je consulte mes mails, réponds à certains, passe quelques appels téléphoniques. Je m’allonge sur le lit, ferme les yeux.
La complainte persistante de mon portable me sort de ma rêverie.
– Oui Marie, j’arrive !
Huit heures moins quart, merde ! je m’étais assoupi.
Je la rejoins. Elle est assise sur un sofa dans un coin d’un salon, détendue, les jambes croisées sous une robe noire qui remonte bien haut.
Je m’installe sur un pouf face à elle, pas peu fier des regards jaloux de mâles qui lorgnent avec envie les cuisses bronzées de ma charmante complice.
– Le gros bébé dormait déjà ? Ça promet une belle soirée en perspective.
– Excuse-moi, je n’ai pas vu l’heure. Tu veux boire quoi ?
– J’hésite, tu m’offres une coupe ? N’avons-nous pas quelque chose à fêter ?… Non je plaisante, et toi tu bois quoi ?
Je plante mon regard dans le bleu de ses yeux et lui susurre amoureusement :
– Ma chère, vos désirs sont des ordres, le champagne est de circonstance en effet. Et si nous passions à table, viens !
Le serveur nous a installés dans un coin tranquille et a pris la commande. Quelques instants plus tard il réapparait avec un seau à glace dans lequel tempère une bouteille de champagne qu’il débouche dans un souffle discret et distinctif. Il remplit nos verres, nous trinquons :
– Au stage, à ses bienfaits, à toi Marie.
– Au stage, à ta santé… « gros cochon ».
Nous dégustons avec intempérance ce breuvage frais et grisant.
Marie semble ailleurs, les yeux embués ; elle murmure :
– tu avais raison, un frisson permanent disais-tu…
Ses joues s’empourprent, elle lève son verre, le remue de gauche à droite, il est presque vide.
– Tu me sers, s’il te plait.
Nous dinons avec paresse, muets comme un couple d’amis qui n’oserait faire le premier pas, par timidité, par crainte d’être éconduit. Je pense à ce passé récent, à ce futur tout proche, elle aussi y pense. Comment oublier, le veut-on d’ailleurs ?
– Marie ! Hou-hou… Tu es là ?
– Excuses-moi, je pensais à mes enfants, à mon mari. Je le vois mal s’occuper d’eux tout seul ; une nuit, pas plus m’avait-il dit à contrecœur. Il voudrait que je cesse de travailler, il dit qu’on s’en sortirait aisément.
– Ne serait-il pas un peu jaloux ? Remarque je le comprends, tous ces hommes qui te tournent autour.
– Et toi qui me harcèle sans cesse, vieux vicieux !
– Quels vices, Marie ? Non une passion, une flamme sublimée par ce besoin viscéral de m’imprégner de toi, de ton odeur, des saveurs de tout ton corps. Est-ce si immoral ?
Je lève mon verre, et lui assène d’un ton ferme :
– Ne te mens pas, tu as ça dans le sang, tu es comme moi, impulsive, insatiable. Tu es si belle, si désirable, tu es faite pour l’amour Marie…. J’ai envie de toi, tout de suite.
Je remplis nos verres de champagne, ce merveilleux euphorisant. Elle a la tête qui tourne ma belle secrétaire, ses yeux brillent de tout leur éclat, ses mains se mettent en conque autour de ses lèvres qui me chuchotent :
– Je veux que tu me fasses encore jouir, viens on s’en va.
Sa robe tombe à ses pieds. Elle est nue.
« Pas si délurée », je repense à sa remarque de l’autre jour. Nue, enfin presque : un papillon s’est subrepticement logé entre ses fesses et la butine à son aise.
Elle s’allonge sur le lit, s’ouvre. Lisse comme un caillou son pubis bombe, ressemble au sexe gracile d’une jouvencelle. Ses grandes lèvres sombres et gonflées ourlent une cicatrice humide et luisante qui bâille comme un coquillage hors de l’eau.
Je n’aime pas l’image à laquelle cette motte glabre me renvoie.
– Et ta ravissante toison, qu’en as-tu faite ? On dirait le sexe d’une petite fille.
– Mais j’en suis une, une gentille petite fille docile et complaisante. Embrasse-la ma petite chatte, elle en meurt d’envie. Viens vite !
A genoux au bord du lit, à coups de langue rageurs, je laboure sa fente fraiche et baveuse. Du périnée au clitoris je lèche, je suce, je mâche cette chair grasse et délicate. Un drôle de petit fouineur s’érige en défenseur de sa sombre vallée. Ma bouche l’enveloppe, mes dents le mordent, l’attirent lentement. Il cède d’un coup. Ma langue le remplace jalousement et plonge dans cette grotte chaude et poisseuse…non mais.
Elle me repousse, m’exhorte à lui rendre son joyau :
– Lèche-le, met-le dans ta bouche, suce-le ! Oui, comme çà, salive le bien, remets-le là où tu l’as pris.
Ses fesses se tendent au ciel, elle offre à ma convoitise sa corolle fiévreuse de désir. Mon bras s’étire, pointe le bout du petit coquin qui se fait happer d’un coup.
– Ohhh ! Fais-moi jouir avec ta bouche !
Mes lèvres courent dans le sillon de son cul, ma langue se darde contourne l’insecte incrusté dans ses chairs, flâne, plonge dans son puits d’amour ; elle fouine, folâtre amoureusement dans un baiser long et passionné. Elle s’évade, taquine le méat urinaire, effleure son petit bouton, l’agace, le rudoie ; puis mes lèvres l’aspirent, le sucent comme un bonbon. Les mains de Marie m’enserrent, me pressent sur son ventre qui se frotte langoureusement.
– Ouiiiii, c’est bon ! continue… Je vais jouir…. Ohhh, encore, t’arrête-pas…Ô mon Dieu !
Elle râle de plaisir. Elle gémit, se contorsionne. Elle mouille comme une fontaine.
– Ohhh, arrête ! Je n’en peux plus…j’ai envie de faire pipi…Ouiiiii, c’est trop bon !
Des petits jets fusent, pétillent comme du champagne. Je bois goulûment, son pipi me grise. Mon visage est en feu, trempé de sueur, coincé dans l’étau tendre et brûlant de ses cuisses ; elle râle, sanglote, tremble de tout son corps. Elle me noie de son plaisir, de sa liqueur dorée qui gicle, qui me submerge, qui déborde.
Le fortuné bijou, recroquevillé dans son écrin, s’ébroue, replonge, les ailes désespérément figées, trop détrempées, trop lourdes.
Elle me repousse.
– Comme c’est bon de jouir !
– Je veux ton cul Marie ! Maintenant.
Je me redresse, m’allonge à côté d’elle.
– Viens sur moi !
Ses fesses bordent mon visage, je l’embrasse à pleine bouche. Marie me tourne le dos, assise à califourchon.
– Embrasse le bien, oui comme ça, avec la langue…enfonce-là…tu l’aimes mon petit trou ! Repais-toi ! Je vais faire dans ta bouche, comme tout à l’heure. Tu le veux toi aussi, tu aimes ça ! Ça t’excites que je chie dans ta bouche, sur ton visage…Ouiiiii, moi aussi j’ai envie de te faire cela, tu es » mon chiotte « … Hein, dis-moi que tu le veux !
Mon sang se glace. Non je ne rêve pas, une voix m’harangue, la voix suave de Marie résonne dans mes oreilles.
– Dis-moi que tu le veux, supplie-moi ! « Maîtresse »…oui appelle-moi « Maîtresse ! » dis-moi « Maîtresse », je veux être votre petit coin d’aisances et dédie ma bouche aux fruits divins de votre corps, dis-moi cela !
– Mmm, Mmm…
Elle se dégage, me libère, me redonne la parole.
– Que dis-tu ? Je n’ai pas entendu, (elle me pince les tétons, les tord) implore-moi !
– Ô oui Maitresse, je veux tout ça…
– Dis-moi que tu boiras ma pisse, que tu mangeras ma merde, tu feras tout ça pour moi, dis-le !
– Oui « « Maîtresse » je boirai et je mangerai ces choses, ces dons de votre corps, je me délecterai de votre champagne, de votre caviar…Mmm !
Ses fesses pèsent sur mon visage, se trémoussent langoureusement, se figent. Mon appendice buccal se catapulte, se lance dans un corps à corps fusionnel dont il ressort vaincu, son étroit tunnel me chasse. Marie pousse…
Le bout de ma langue s’est lovée à l’orée de son cratère, je sens sa muqueuse forcir, se dilater, une fois, maintes fois. J’attends, en vain.
– Je n’ai plus envie. Prends-moi maintenant !
– Aie ! Doucement.
Ma queue s’est enfoncée d’un coup. Accroché à ses hanches, je pousse de toutes mes forces, m’écrase contre ses fesses.
Immobile, je me laisse choyer par les sphincters de Marie qui me broient. Je refuse le combat et laisse le plaisir monter.
– Ohhh oui, comme il est bon ton petit trou, tu l’a sens bien ma queue, masse-la ! doucement, oui, continue…
Je l’embrasse dans le cou, au creux de l’oreille, lui ressasse tout ce plaisir qu’elle m’a donné :
– Ô Marie c’était trop bon ce matin, ma bouche entre tes fesses… Oui comme ça, continue, encore… ça vient…Ouiiiii !
Je jouis, immobilisé dans les abîmes de son rectum.
Je la force à s’allonger, à se mettre sur le coté en chien de fusil, mon corps épouse le sien. Unis l’un dans l’autre je m’apaise lentement, m’enlise dans une torpeur béate, le visage noyé dans le parfum de ses cheveux. J’attrape le drap, le tire à nous. Je me sens si bien.
– Ah non ! Tu ronfles, allez, file te coucher !
Je bougonne, la sers plus fort encore.
– Laisse-moi dormir avec toi, je suis trop bien. Tu me referas toutes ces choses…tu me feras ca… (Elle m’interrompt).
– Non, pas question ! On fait câlin ensemble mais je dors avec mon mari, apprécie ce que je te donne, ne te méprends pas sur mes sentiments.
Elle se retire, m’éjecte brusquement de mon douillet refuge et me congédie.
– Allez ! Tu t’en vas maintenant, s’il te plait.
– Dis-moi que tu me referas ce que tu me disais tout à l’heure, dis-le moi encore ! J’ai tellement aimé cela. « Maîtresse » promettez-moi de me refaire toutes ces choses.
– Peut-être…je ne sais pas…c’est trop sale…ça requiert une ambiance particulière… Allez, vas te coucher, je meurs de sommeil.
– Mesdames, Messieurs ! Tout d’abord je tiens à vous remercier de votre présence à cette formation et de votre franche implication, merci encore ! Et pour celles et ceux qui repartiraient perplexes, sachez que deux autres modules sont prévus au programme et déboucheront, alors, sur une attestation de qualification professionnelle : c’est toujours un plus dans un parcours professionnel souvent heurté de nos jours.
Deux prochaines sessions, deux opportunités de lâcher prise, d’abandon de soi, d’éblouissements, quelle merveilleuse aubaine.
Marie est à quelques pas de moi, à débattre de je ne sais quoi. Elle se retourne, cherche mon regard, elle s’approche :
– Pff ! Mon mari va être furieux, il ne voudra jamais.
– Et pourtant il lui faudra s’y résigner Marie, ta présence est indispensable.
A suivre
Il en faut du talent pour décrire si bien ces choses extrêmes
Sans aucun doute, l’un des plus beaux récits avec de la scato que j’ai eu l’occasion de lire ! J’e suis encore tout chose
Intéressant et la preuve s’il en fallait une que l’on peut raconter une histoire de sexe où des amants se chient dessus (oui vous avez bien lu !) tout en évitant la vulgarité, tout en choisissant exactement les mots qu’il faut pour décrire ces choses, tout en faisant preuve de respect pour le lecteur et tout en en restant excitant. du grand art ! Bravo !
Quelle mise en scène ! Bravo ! Je me suis surpris à me complaire dans la lecture de cette édifiante histoire où uro et scato semblent être des préliminaires que nos deux protagonistes, à des degrés différents, affectionnent avec une joie perverse pour lui et une curiosité obsessionnelle pour elle.
C’est « chaud », « hard », envoûtant et déstabilisant.