Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 7 – Les mésaventures d’Edouard dans les bois

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 7 – Les mésaventures d’Edouard dans les bois

Mais avant d’aller plus loin il nous faut parler d’Edouard Corette. Cadet d’une nombreuse famille, il dû quitter la ferme familiale suite à une série d’embrouilles impliquant ses parents et leur voisinage.

Il prit la route avec sa sœur Catherine, celle-ci se fit héberger au couvent de Ture où elle entama son noviciat. Edouard, en ce qui le concerne, trouva du travail chez un tonnelier

Un an plus tard éclatait le scandale du couvent de Ture.

Il n’y avait pourtant rien-là qui puisse faire grand scandale, mais que voulez-vous…

Au départ une religieuse de peu de foi, placée là contre son gré se révéla folle de son corps, dotée d’une beauté sans pareille, d’un charme fou et d’une gentillesse naturelle, elle sut séduire plusieurs de ses congénères (l’histoire ne dit pas combien) dans des orgies saphiques qui après tout ne faisait de mal à personne.

La mère supérieure fut vite mise au courant, (il y a des garces en tout lieu) mais se souvenant qu’elle fut jeune en son temps, ferma les yeux.

Voilà qui ne fit pas renoncer la garce qui avait bavé, elle balança l’affaire aux oreilles du prieur, l’abbé Royer qui trouva là l’occasion de faire parler de lui.

L’affaire fut montée en épingle, on accusa les tribades de sorcellerie, on accusa la mère supérieure de complicité passive. Les interrogatoires démontrèrent sans trop de mal (dame, un peu de torture, ça aide un peu.) que tout le couvent était au courant.

Le procès fut retentissant et expéditif. La supérieure fut condamnée à mort (carrément). Quatorze sœurs furent déportées en Louisiane, un sort d’ordinaire réservé aux prostituées, les autres furent emprisonnées à vie

C’est qu’il ne rigolait pas le sinistre abbé Royer !

A cette époque les nouvelles n’allaient pas trop vite et ce n’est que quelques mois plus tard que le bel Edouard eut connaissance de ces évènements.

Il se renseigna donc, se rendit à Mornay-le Château où entre autres commérages on lui apprit que l’affaire avait été instruite à charge par l’abbé Royer que la population tenait en grande détestation.

Tout cela ne lui disait pas où était passée sa sœur adorée. Il lui aurait fallu pour cela avoir accès aux minutes du procès.

A partir de ce moment, Edouard se fixa deux buts : se venger de l’abbé et trouver un moyen de libérer sa sœur.

Et pour cela il fallait approcher l’abbé ! Plus facile à dire qu’à faire !

Alors il y alla au flan.

– Mon père, merci de m’avoir accordé cette audience, je suis étudiant à l’Université de Rennes et mon professeur m’a conseillé de m’intéresser à quelques procès récents pour en comprendre les mécanismes et les subtilités.

L’abbé Royer était subjugué par la beauté du jeune homme. Eh oui notre curé qui tenait les femmes en grande détestation fantasmait sur les beaux jeunes hommes, mais il n’était jamais passé à l’acte, ce grand mystique cultivant une peur maladive de l’Enfer.

Avoir ce jeune homme chez lui le comblait d’aise et c’est donc bien volontiers qu’il accéda à sa demande.

Edouard eu donc accès aux minutes du procès, il savait lire mais difficilement, de plus l’écriture du greffier n’était pas facilement déchiffrable.

Mais il y avait pire, les accusées étaient désignées sous leur noms de sœur et non pas sous leur nom de jeunes filles. Impossible donc de savoir ce qu’était devenu Catherine Corette avec ce document.

Une solution consisterait peut-être à consulter les archives du couvent de Ture, mais comment y accéder (si toutefois elles n’avaient pas été déplacées..

– Et qu’en est-il aujourd’hui du couvent ? Demanda Edouard.
– Il a été entièrement réorganisé sous l’égide de sœur Geneviève.
– Sœur Geneviève ?
– Ben oui, c’est quasiment la seule sœur du couvent qui n’a pas été pervertie. Elle a eu le courage de dénoncer toutes ces turpitudes, remarquez, dénoncez son prochain n’est pas non plus un acte très chrétien, mais que voulez-vous, les femmes sont toutes pécheresses d’une façon ou d’une autre.

« Cette sœur Geneviève est donc une piste » se dit Edouard, « mais comment exploiter ça ? »

– Je vais vous dire, lui déclara alors Royer, j’ai besoin d’un secrétaire, j’en ai bien un, mais le pauvre ne me sert plus à grand-chose. Non il me faudrait quelqu’un de jeune et de dynamique, ça vous intéresserait ?

Edouard ne s’attendait nullement à cette proposition, mais en saisit l’opportunité, en restant près de l’abbé, en gagnant sa confiance, peut-être parviendrait-il à ses fins ?

Mais un mois plus tard, Edouard n’était plus guère avancé.

Sa tentative afin de tenter de consulter les archives du couvent du Ture se heurta à une fin de non-recevoir

– Mon père, il m’aurait été agréable de pouvoir visiter le couvent afin d’en saisir le fonctionnement.
– Ne vous donnez pas cette peine mon fils, le fonctionnement du couvent je le connais dans ses moindres détails, il suffit de me demander ce que vous désirez savoir
– Vous ne pensez pas que…
– Mais non, laissez donc ces pauvresses tranquille

Edouard n’insista pas de peur d’éveiller des soupçons, mais la situation devenait bloquée. Trouver un prétexte afin de de consulter les hypothétiques archives du couvent devenait une gageure.

Edouard prit alors son mal en patience se disant que tout problème finit par trouver sa solution, tout n’étant qu’une question de temps et d’opportunité.

La mort de l’abbé Royer vînt comme vous vous en doutez bien, bouleverser ses plans.

Après que l’on fit grandes funérailles au prieur, Edouard se présenta aux portes du couvent.

– Je suis Edouard Corette, j’étais le secrétaire particulier de l’abbé Royer, celui-ci m’avait confié une mission secrète au cas où Il lui arriverait malheur. Et pour accomplir cette mission, il me faut me laisser entrer.
– Vous avez je suppose un sauf conduit validé par notre seigneur l’évêque ? Lui répondit la grosse sœur Geneviève
– Ma parole devrait vous suffire..
– Il n’en est pas question…

Bref, la discussion devint impossible, la mère supérieure se révélant aussi psychorigide qu’une poutre.

Entre temps la maréchaussée avait arrêté deux sœurs sorties faire des courses au marché, on les jugea coupables après un interrogatoire à l’eau bouillante et le destin leur évita l’infamie d’un procès puisqu’elles disparurent mystérieusement de leurs cellules.

Comment faire à présent ? Sans doute celles qui avaient commis l’acte savaient quelque chose mais commet les retrouver ?

Et puis vint le doute, et si ce n’était pas elles… une instruction bâclée, les présumées coupables envolées, tout cela paraissait trop bancal.

Il interrogea le jardinier du couvent, celui qui avait formellement désigné les sœurs comme coupables.

– Vous les connaissiez bien ?
– Juste bonjour, bonsoir, pas le genre à faire la conversation.
– Et elles venaient souvent ici ?
– De temps en temps, elles venaient chercher du thym et du laurier.
– Et vous les avez vu le jour où l’abbé a été assassiné.
– Comme je vous vois.

Le bonhomme avait l’air sincère, deux nonnes étaient passées, de là à affirmer qu’elles avaient assassiné l’abbé, il y avait un pas qu’on avait peut-être franchis un peu rapidement. Et puis pourquoi avoir emmené le prieur dans le sous-bois ?

Justement le sous-bois ! Edouard décida d’y aller faire un tour.

Il tourna pas mal avant de trouver des traces de chariot au sol.

– Bon, c’est donc là que ça s’est passé, mais je ne suis pas plus avancé…

Et alors que dépité, ’il allait quitter les lieux, il aperçut à demi dissimulé par les orties une sorte de petit baluchon blanc, il l’ouvrit :

Deus poires dans un état de pourrissement bien avancé, un quignon de pain à moitié rassis et un fromage à peine entamé.

Mais ça n’a aucun sens, le curé n’a pas apporté de provisions, les bonnes sœurs soupçonnées non plus, donc cela appartenait à d’autres, mais c’est qui ces autres ?

Alors saisi d’une idée folle, il récupéra le fromage, puis se mit à examiner les traces de roues gravées dans la boue

« Il y a un défaut dans le cerclage d’une roue, cela forme comme une encoche… »

Il rentra au presbytère, s’empressa d’examiner la charrette de l’abbé, celle-ci ne présentait aucune anomalie de cerclage.

« C’est donc bien le chariot des meurtrières ! »

Edouard eut ensuite l’idée de consulter le fromager du coin. Ce dernier huma le fromage ramassé dans le sous-bois puis d’un air suffisant déclara :

– C’est du Pissecoteau !
– Mais encore ?
– Un fromage de chèvre fabriqué à l’origine par les sœurs du couvent de Sainte Agathe…
– Et c’est où ?

La piste est faible mais quand on a rien d’autre…

Alors Edouard, revêtu d’une soutane noire, se mit en chemin jusqu’au couvent de Sainte Agathe… à dos d’âne, n’emportant que quelques provisions de bouche et un couteau afin de se défendre en cas de mauvaise rencontre ainsi que quelques monnaies ramassées dans le tiroir de l’abbé Royer.

Il n’avait malheureusement pas eu l’occasion de fouiller davantage dans ses affaires, la maréchaussée ayant mis sur ordre de l’évêque les biens de l’abbé sous séquestre.

Et après trois jours de voyage sans encombre et qu’une belle éclaircie laissait apparaitre un lumineux ciel bleu, Edouard se vit soudain entouré de quatre chenapans lui intimant l’ordre de s’arrêter.

– Alors l’abbé, on se balade ?
– Je ne me balade pas, je chemine et me rend au couvent de Sainte-Agathe pour une mission que m’a confié monseigneur l’évêque..
– Sans blague ! Les amis, fouillez-moi cet épouvantail et sa cariole.

Le butin ne brilla pas par son abondance : quelques pièces de monnaie, et un couteau. Les bandits ne touchèrent ni au chapelet, ni au livre de prières, non pas par superstition mais parce que leur valeur d’échange était nulle.

– Mais que fais donc un curé avec un couteau ? Un beau couteau !
– J’y tiens, c’est un cadeau de ma grand-mère.
– Tu sais l’ami je me demande si tu es vraiment un curé, tu me parais bien jeune.
– Je suis jeune, il est vrai; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Répondit Edouard qui n’avait pas lu Corneille mais avait entendu cette phrase dans un estaminet et elle lui avait plus.
– Tu parles trop bien, mais à bon escient, dis-nous curé : quel saint fêtons-nous aujourd’hui ?
– Oh ! Le trou de mémoire ! Répliqua Edouard peu à l’aise.
– A mon avis tu n’es point un curé et si tu ne nous dis pas la vérité on va t’envoyer directement en enfer pour parfaire ton éducation, mais auparavant nous allons nous occuper de ton joli fessier, les beaux jeunes hommes comme toi, ça s’encule !

Edouard change lors brusquement d’attitude.

– Vous avez gagné, je ne suis pas curé !
– Alors pourquoi cette tenue ?
– Pour inspirer confiance, les gens ne se méfie pas des curés, alors je me mêle à la foule et je fais le vide-gousset.
– Sans doute alors pourrions-nous nous entendre, mais où sont tes gains.
– J’officiais à Ture et dans les environs et l’autre jour je me suis fait repérer, j’ai eu une chance inouïe de ne pas me faire attraper par les gens d’armes, j’ai donc pris la route en volant cette mule au passage.
– Voilà qui change tout ! Viens avec nous nous allons boire à la santé de tous les voleurs, je suis sûr que tu as un tas d’histoires croustillantes à nous raconter, cela nous fera bonne distraction.
– C’est très aimable à vous, mais je préférerais continuer ma route…
– Notre compagnie ne serait pas assez bien pour messire le vide-gousset ?
– Je n’ai pas dit ça.
– Alors en route !

Le repaire des bandits était une baraque en ruines, au trois quarts cachée par la végétation. L’odeur à l’intérieur était pestilentielle. Quatre couvertures faisaient office de couchette, il n’y avait ni chaise ni table mais tout un bazar provenant de l’agression de voyageurs, entassé n’importe comment dans un coin.

On but, Edouard fut sollicité pour raconter ses histoires, A défaut d’anecdotes personnelles, il avait entendu suffisamment de récits dans les tavernes que cela lui permettait d’alimenter la conversation.

On buvait, on rigolait, les langues se déliaient.

– L’autre jour on a détroussé trois dames du monde, des belles femmes, on leur a tout piqué, et on en a bien profité, elles n’ont même pas trop protesté, elles étaient bien chaudes les garces…
– Ha, ha !
– Et voilà que l’autre jour on les recroise, il en manquait une mais qu’importe on les a bien baisés.
– Vous leur aviez pris quoi ?
– Il n’y avait plus rien à voler, elles trimbalaient juste des déguisements de bonnes sœurs…

Alors là, ça fait tilt dans le cerveau d’Edouard pas encore complétement troublé par l’alcool.

– Et elles allaient où ?
– Qu’est-ce que ça peut te faire ?
– Je demandais ça comme ça…
– On te le dira si t’es sage ! Répondit Philibert tout en sortant son membre de son caleçon.

– Regarde un peu mon bel engin ! Il te plaît ?
– Sans vouloir vous vexer, je ne goûte pas trop les attributs masculins.
– C’est un tort, tout ceux qui y ont gouté l’ont apprécié, n’est-ce pas mes compères ?

Et les trois brigands d’approuver bruyamment.

Edouard pensait échapper à la chose mais se rendit compte qu’il faudrait qu’il y passe.

Contrairement à ses dires, Edouard avait déjà gouté à ce genre de rapport, son patron le tonnelier lui flattait régulièrement le cul jusqu’au jour où il exprima le désir d’aller plus loin.

– Laissez-moi tranquille…

Le tonnelier n’insista pas mais son compagnon le prévint.

– Il va revenir à la charge, si tu refuses encore il va te virer laisse toi faire, tu n’en mourras pas, et puis tu verras, ce n’est pas désagréable.

Il faut croire qu’Edouard avait déjà des tendances car non seulement il finit par succomber aux avances du tonnelier mais fut loin de trouver la chose déplaisante.

Donc comme nous l’avons dit, il devait y passer, sauf qu’ici ils étaient quatre, et la perspective de subir une quadruple sodomie ne l’enchantais pas plus que ça.

– Que souhaites tu que je te fasse ? demanda-t-il à Philibert, bien qu’il se doutât de la réponse.
– Que tu me sucer la queue et ensuite je vais te percer le fion.
– Et nous ? Demanda Pierre, l’un des bandits.
– Vous ! Pour l’instant vous regardez ! Et toi le faux curé, assez discuté, suce-moi la pine et applique-toi, j’ai horreur des mauvais suceurs.
– N’ayez crainte, mon patron me félicitait pour mon savoir-faire !
– Vil cochon !

Philibert donna quelques mouvements de branle au vit de Philibert afin de lui assurer une bonne rigidité.

Il ne porta pas le membre en bouche de suite, il fallait d’abord qu’il s’habitue à l’odeur un peu rance de la chose car Philibert n’avait rien d’un maniaque de la toilette intime (ni de la toilette tout court, d’ailleurs) Donc juste un petit coup de langue sur le gland, un petit léchage de la verge en mode glissant et on recommence.

Et après ces amuse-bouche (si l’on peut dire), il goba la chose et commença une série de « ça entre, ça sort » bien rythmés qui comblèrent d’aise le bandit.

Edouard se dit que si le brigand pouvait jouir dans sa bouche, cela lui éviterait la sodomie.

Peine perdue, Philibert se dégage.

– Nous allons voir maintenant si ton trou du cul est aussi accueillant que ta bouche de pute ! Allez, les fesses à l’air que je vois dans quoi je vais m’engager.

Edouard obtempère et voulant gagner les bonnes grâces du bandit en rajoute en tortillant du croupion comme une ribaude en chaleur.

– Non mais regardez-moi ce giton, Robert prépare lui les fesses que je puisse y entrer en douceur.

Robert passe derrière Edouard, lui écarte les globes fessiers et entreprend de lui lécher l’anus.

– Hum, son troufignard fleure bon le vieux fromage ! Commenta-t-il car il était poète ses heures.

L’homme introduisit ensuite un doigt préalablement sucé, effectua quelques mouvements de pilonnage, le ressortit, recommença avec deux doigts, puis avec trois.

– Ça devrait le faire ? Je peux l’enculer en premier ? Demande Robert.
– Mais bien sûr, vas-y, mon gars !

Sans davantage de préalables Robert encula Edouard tandis que Pierre passant devant se faisait sucer son gros chibre.

Le Robert ne tint pas la distance, après trois minutes de piston, il ressortit sa bite gluante de sperme et de jus du cul. Pierre accourut pour prendre sa place dans que Geoffroy présenta sa bite molle au palais d’Edouard qui mit tout son talent à la faire raidir. Pierre resta en cul un peu plus longtemps que son comparse, puis son forfait accompli s’en alla s’avachir dans l’herbe.

– C’est donc au tour de Geoffroy de jouer à « pine au cul ». Mais la raideur de sa queue n’a pas duré et le pauvre ne peut pas rentrer.

– Tu vas mettre trois heures… Ote-toi de là que je m’y mette ! Intervient Philibert qui lui, bandait correctement.

Edouard subit donc sa troisième sodomie consécutive, celle-ci fut mieux réussi que les précédentes, mais toute cette agitation lui avait donné mal au cul (le pauvre !)

– Je vais réessayer ! Intervint Geoffroy.
– Laisse tomber, tu as un problème de bandaison, va donc voir Irma la sorcière, elle te soignera ta bistouquette.

Après tout ça, on proposa à Edouard de dormir sur place, ce qu’il l’arrangeait bien vu son état.

A suivre

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2 réponses à Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 7 – Les mésaventures d’Edouard dans les bois

  1. Leloup dit :

    Si les bois pouvaient parler, il en auraient des choses à raconter !

  2. Lesec dit :

    Les bois sont pas essence, pervers, c’est pour ça qu’on y trouve des glands

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